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LA GREVE, à Saint-Martin-des-Noyers
LA FIERTE D'UNE BARONNIE VENDEENNE
Forteresse citée dès le XIIe siècle, mais dont les défenses furent constamment renforcées jusqu'au XVIe siècle, le chateau de la Grève, devenu place forte protestante, sera mélé aux guerres de Religion. Dès le XVIIe siècle, la vocation militaire de l'édifice perd sa raison d'être. Transformé en ferme au XIXe siècle, l'édifice est en péril de mort quand sa restauration est entreprise.
UNE FORTERESSE ET SON SYSTEME DE PROTECTION
L'action conjuguée des Chastillon et des Durcot a donné à La Grève l'allure d'une forteresse qui est aussi une grande demeure seigneuriale empreinte de raffinement. Enjambant les douves profondes, un pont-levis mène jusqu'à une double porte commandée par deux tourelles. Cet accès débouche sur une première basse cour rectangulaire et sur de nouvelles douves franchies par un pont à deux arches prolongé par un second pont-levis. Le rempart crénelé qui s'élève à cet endroit est défendu par deux tours percées de meurtrières et de trous à mousquets. La seconde cour conserve un plan rectangulaire dont chaque angle accueille une tour flanquant le mur de défense. Les hommes en armes se retrouvent à l'abri des murs épais du batiment de trois niveaux adossé à la façade ouest, sur la façade nord, un autre corps de batiment est réservé aux troupe, avec sa grande salle, son réfectoire, ses cuisines et son puits. Le logis seigneurial s'appuie à l'est de l'ensemble. Sous un toit recouvert d'ardoises, trois étages sont desservis par un escalier logé dans une tour hexagonale, au centre de la façade. Chaque palier donne accès à deux vastes salles éclairées de fenêtres à meneaux et garnies d'une cheminée à fronton en demi-cercle. La présence d'une salle d'armes au rez-de-chaussée de même que l'existence dans chaque pièce , d'un banc de guetteur disposé à l'angle des baies témoignent du fait que, même dans les espaces résidentiels, une surveillance est assurée en permanence pour prémunir le chateau de toute attaque.
UNE RENAISSANCE TARDIVE
Dès le milieu du XVIIe siècle, la paix prive La Grève de toute valeur militaire. Le chateau, passé par héritage à plusieurs successeurs, est confié à des régisseurs et progressivement transformé en exploitation agricole. Les douves sont comblées,certaines tours abattues, les deux pont-levis supprimés. Le logis seigneurial est abaissé d'un étage et les cheminées monumentales sont remplacées par des foyers de taille plus modeste. Acquis en 1805 par un propriétaire terrien, Jacques Batiot, le chateau conserve sa destination agricole et fait l'objet de nouveaux aménagements pour abriter deux métairies. Dans les années 1970, le délabrement de l'édifice fait paradoxalement prendre conscience de sa valeur historique et architecturale.
En 1985 débute une campagne de restauration, non encore achevée à ce jour. Tous les batiments récents à vocation exclusivement agricole, sont détruits, et le chateau entamme lentement sa renaissance.....
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Commentaires
coucou lucette je suis pas matinale ce matin le temps est triste ......pas de changement d article moi non plus maintenant je le laisse deux ou trois jours car je me dis pourquoi perdre beaucoup de temps les amies ne regarde pas juste un pt coms et basta larguer que tu mette des images ou diapo il n 'ont meme pas le temps de les ouvrirs.....bon enfin ......hier je ne suis aller que sur tres peux de blog pas eu le temps et c etait dimanche alors on laisse un peux tomber et on fait autre choses .............je comprend pas pourquoi tes images ne sont pas nette sur tes articles ou du moins pas toutes tu les mets comment .. c est domage pour le regard de l architecture ...............
Bonjour Lucette.C'est la reprise pour moi aujourd'hui. 15 jours de soleil.Que demander de mieux. Jolies vos photos.Je vous embrasse et vous souhaite une bonne journée.
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je croyais que tu avais terminé avec les chateaux!!celui-çi est encore en bon état
oui ptitefleurs est une personne formidable.j'habite trop loi pour lui rendre visite
mais je peux lui téléphonner.
bonne fin de journée et grosses bises
janine