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Par chezmamielucette le 6 Avril 2016 à 00:00
Fleurs d'avril
Le bouvreuil a sifflé dans l'aubépine blanche ;
Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé,
Et les petits muguets, qui sous bois ont perlé,
Embaument les ravins où bleuit la pervenche.Sous les vieux hêtres verts, dans un frais demi-jour,
Les heureux de vingt ans, les mains entrelacées,
Echangent, tout rêveurs, des trésors de pensées
Dans un mystérieux et long baiser d'amour.Les beaux enfants naïfs, trop ingénus encore
Pour comprendre la vie et ses enchantements,
Sont émus en plein cœur de chauds pressentiments,
Comme aux rayons d'avril les fleurs avant d'éclore.Et l'homme ancien qui songe aux printemps d'autrefois,
Oubliant pour un jour le nombre des années,
Ecoute la voix d'or des heures fortunées
Et va silencieux en pleurant sous les bois.André Lemoyne
André Lemoyne, né à Saint-Jean-d'Angély le 27 novembre 1822
et mort 28 février 1907,
est un poète et romancier français.
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Par chezmamielucette le 5 Avril 2016 à 00:00
Le professeur J.S. Newberry fut le premier à parler de Mesa Verde, en 1959. Dans le compte rendu de l'expédition qu'il réalisa pour le compte de l'armée des Etats-Unis, il fait état d'un vaste plateau de 2 600 mètres d'altitude, situé dans le sud-est du Colorado, en espagnol Mesa Verde, "table verte".
Il fallut cependant attendre encore 15 ans pour qu'un photographe de l'U.S. Geological Survey, W. H. Jackson, découvre le premier abri troglodytique dissimulé derrière les parois de cette merveille naturelle. Cette région du Colorado semblant présenter un certain intérêt pour l'industrie minière, les techniciens chargés de faire des prospections l'accompagnèrent dans le Mancos Canyon et il leur montre ce qui avait sans aucun doute été une habitation, et que l'on appelle depuis Two-Story Cliff House. Dès lors, cette région suscita la curiosité. Un an plus tard, un autre explorateur envoyé par le gouvernement découvrit la Sixteen Windows House, et peu de temps après la Balcony House.
Le 18décembre 1888, Richard Wetherill et son beau-frère Charles Macon, partis à la recherche de bêtes qui s'étaient échappées de leurs troupeaux, poussèrent jusqu'aux environs de l'endroit appelé aujourd'hui Sun Point et tombèrent sur plusieurs autres abris. La découverte de Cliff Palace date de ce jour.
Véritable chef-d'oeuvre de l'architecture précolombienne, Cliff Palace, adossé à la falaise, est une structure en briques grossières d'argile et de boue, qui compte plus de 200 pièces, on dénombre 23 lieux de culte ou "kivas", des chambres et des magasins pour stocker les récoltes.
Selon les spécialistes du projet archéologique de Mesa Verde qui ont mené les fouilles de 1959 à 1972, Cliff Palace, construit vers la fin du XIIe siècle, pouvait abriter de 200 à250 habitants.
Les indigènes Anasazi (mot qui dans la langue navajo signifie "les anciens") se sont établis sur le haut du plateau de Mesa Verde -déclaré parc national en 1906 - dès le VIe siècle, trouvant refuge dans les anfractuosités des falaises ou dans des abris de faible hauteur construits sur le haut plateau, à proximité des surplombs. Ces agriculteurs qui cultivaient le maïs et les haricots sur le plateau de la Mesa Verde et chassaient les canards sauvages pour se nourrir, parvinrent à organiser une communauté de plusieurs milliers d'habitants que les difficultés d'accès protégeaient des intrus. A partir du XIe siècle seulement, ils commencèrent à construire ces bâtiments en pierre ou à plusieurs étages, les pueblos, mot utilisé aussi pour désigner en les distinguant des groupes qui vivaient dans des tipis.
Un peu plus de 100 ans plus tard, cependant pour des raisons inconnues, ils quittèrent Mesa Verde et allèrent construire de nouveaux pueblos plus au sud, dans la région du Rio Grande.
Environ 3 900 sites présentant un intérêt archéologique ont été identifiés à Mesa Verde, dont plus de 600 habitations troglodytiques. Outre celles déjà citées, il convient de mentionner, parmi les plus remarquables, Long House, la deuxième par ses dimensions,et Spence Tree House, la troisième, ainsi nommée par ceux qui la découvrirent , en 1888, à cause d'un grand pin de Douglas qui poussait devant et qui fut coupé par un autre des premiers explorateurs du site. Step House est également intéressante, parce que c'est l'un des rares endroits où l'on a trouvé les preuves de deux occupations successives du même site. Une première habitation, rudimentaire, date du VIIe siècle, et un autre pueblo du XIIIe siècle occupe le reste de la grotte.
Récemment, les autorités ont décidé, par souci d'exactitude, de substituer au terme "Anasazi" appliqué aux populations ayant vécu à Mesa Verde, une appellation plus générale "les anciens habitants du pueblo". En effet, en plus des Navajo, 23 tribus peuvent prétendre être les descendantes de ceux qui ont édifié les constructions de Mesa Verde. Parmi celles-ci, les Utes, les Hopi d'Arizona et toutes les populations dont les ancêtres ont habité des pueblos semblables dans le Nouveau-Mexique. Aucun d'eux cependant n'a jamais égalé la splendeur de Mesa Verde...
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 4 Avril 2016 à 00:00
Peintre américain né le 1er février 1801 à Bolton-le-Moors (Lancashire), mort le 11 février 1848 à Catskill (New York), Thomas Cole est le principal représentant du romantisme américain et le fondateur de l'école de l'Hudson (Hudson River School), groupe de paysagistes du milieu du XIXe siècle.
D'origine anglaise, la famille de Cole émigre à Philadelphie avant de s'installer à Steubenville (Ohio). Cole apprend d'abord la peinture auprès d'un portraitiste ambulant nommé Stein, puis suit des cours pendant deux ans à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie. En 1825, des paysages de Cole exposés dans une vitrine new-yorkaise attirent l'attention du colonel John Trumbull et du peintre Asher B. Durand. Ils achètent ses œuvres et lui trouvent des clients, lançant ainsi sa carrière.
En 1826, Cole s'installe dans le village de Catskill (New York), sur la rive occidentale de l'Hudson. Il parcourt la région du Nord-Est, le plus souvent à pied, et fait des études de paysage au crayon. C'est à partir de ces dessins qu'il compose les peintures dans son atelier au cours de l'hiver. L'un de ses paysages les plus impressionnants, The Oxbow (ou View from Mount Holyoke, Northampton, Massachusetts, after a Thunderstorm, 1836), est inspiré d'une étude exécutée dans le Massachusetts.
Les scènes de la vallée de l'Hudson, qu'il fixe avec dévotion, renvoient à la solitude et au mystère des forêts d'Amérique du Nord. Cole peint des paysages réels, saisis sur le vif dans les moindres détails, mais il peut également composer des vues imaginaires grandioses, avec des contrastes dramatiques de lumière et de clair-obscur. Quand la figure humaine apparaît dans son œuvre, elle est toujours subordonnée à la majesté du paysage environnant.
Cole voyage en Europe pendant les années 1829-1832 et 1841-1842, notamment en Italie. Il vit à Florence avec le sculpteur américain Horatio Greenough. De retour aux États-Unis, Cole peint cinq grands tableaux pour un cycle intitulé Le Cours de l'Empire (1836). Ces peintures allégoriques sur l'évolution du genre humain sont inspirées de l'ouvrage du comte de Volney, Les Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires (1791). Une deuxième série, Le Voyage de la vie (commencée en 1839), retrace en quatre tableaux un voyage symbolique de l'enfance à la vieillesse. Cole commence peu avant sa mort un nouveau cycle sur un thème religieux, La Croix et le Monde.
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Par chezmamielucette le 3 Avril 2016 à 00:00
Voir comme Dieu voit
"Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’une cruche d’huile. Elisée lui dit : va demander au dehors des vases chez tous tes voisins." 2 Rois 4.2-3Voir ce que Dieu voit, n'est-ce pas un beau programme ? Cette pauvre veuve vécut une histoire tragique. Son mari mourut et elle se retrouva seule avec ses deux enfants. Au-delà de la souffrance émotionnelle et affective, vous devez comprendre qu'elle perdit également son pourvoyeur. Suite à cela, son créancier vint la trouver en la menaçant de prendre ses deux fils en esclavage si elle ne payait pas sa dette. Elle alla trouver le prophète Elisée en lui demandant de l'aide car, la seule chose qu'elle possédait était une cruche d'huile.
Elisée lui dit : "va demander des vases vides en grand nombre." Une cruche contenait environ 20 décilitres de liquide alors qu'un vase en contenait 100 litres. Cette pauvre veuve parlait de quelques litres alors que le prophète lui en proposait des centaines. Effectivement, la chose arriva comme la parole fut annoncée. D'une simple cruche, des centaines de litres coulèrent pour remplir des vases en grand nombre…
Voici le début du miracle : voir comme Dieu voit. Le Seigneur est capable de prendre le peu que vous avez afin de le multiplier. Lorsque vous regardez à vous-même vous dites : "Je n'ai qu'une petite voiture, un petit travail, une petite santé, de petites économies…" Mais Dieu veut vous amener à voir comme Lui voit. De petites choses, il en fait de grandes !
Si vous lui obéissez, il prendra votre cruche pour remplir des dizaines de vases.
Une vérité pour aujourd'hui
Seigneur, je crois que tu peux prendre mon peu, ma cruche, mon tabouret et en faire un miracle. Amen.
Patrice Martorano
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Par chezmamielucette le 2 Avril 2016 à 00:00
Ingrédients :
- 1/2 ananas
- 500g de fraises
- 1 mangue
- 6 cs de fromage blanc à 20 %
- 2 cs d'édulcorant en poudre
- 6 spéculoos
- Pluche de menthe pour la décorationPréparation :
1.Épluchez la mangue et l'ananas et les couper en gros cubes
2.Lavez les fraises et les couper en deux.
3.Dans un bol, mélangez le fromage blanc + l'édulcorant.
4.Dans chaque verrine, mettre 2 spéculoos coupés grossièrement
+ 2 cs de fromage blanc + les fruits.
Terminez par la pluche de menthe.
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Par chezmamielucette le 1 Avril 2016 à 00:00
Souvent recherché pour son effet décoratif, le fusain est un arbrisseau vivace, gai, clair, facile à vivre mais très dangereux. Les études pharmacologiques ont montré en effet, dans toutes les parties de la plante, la présence de substances si toxiques que même la sciure fraîche de son bois provoque des malaises chez les tourneurs qui le travaillent. Il faut donc mettre en garde les enfants contre les grappes de fruits rose bonbon, ses minuscules fleurs et ses feuilles si joliment rouge en automne.
La toxicité de ses fruits semblait connue des Anciens, car, tout en ignorant ses vertus médicinales, ils se sont surtout attachés à décrire les signes de l'empoisonnement causé par son ingestion et la façon de le soigner. De nos jours, on n'emploie le fusain pour l'usage interne que sur ordonnance médicale. Il faut se contenter, à la maison, d'utiliser, en usage externe, ses fruits en friction contre la gale, la poudre de ses graines en pommade contre les poux. Le bois, carbonisé en vase clos, donne le fusain à dessiner..HABITAT
- Europe, haies, bois clairs, bords d'eauIDENTIFICATION
- Hauteur : 2 à 4 mètres, arbrisseau
- Ecorce lisse, verdâtre
- Rameau quadrangulaire
- Feuilles opposées, courtement pétiolées, lancéolées, finement dentelées, bleu-vert dessous, jaunes ou rouges en automne, caduques
- Fleurs vert pâle (mai-juin) réunies par 2 à 5 en fausses ombelles à pédoncules dressés à l'aisselle des feuilles du rameau florifère, 4 à 5 sépales, pétales et étamine
- Capsule rose corail, charnue à 4 à 5 loges, contenant 4 à 5 graines jaune-orangé
- Odeur nauséeuse, désagréable
- Saveur âcrePARTIES UTILISEES
- Graines et feuilles
CONSTITUANTS
- tanin, lipides, acides organiques, pigments, vitamine C, alcaloïdesPROPRIETES
- cholagogue, détersif, émétique, insecticide, purgatif
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Par chezmamielucette le 31 Mars 2016 à 00:00
La famille Curie passe les étés en Bretagne à l'Arcouest, face à l'île de Bréhat et près de Paimpol, Marie Curie y a fait construire une maison de vacances. Situé dans les Côtes-d'Armor, l'Arcouest est un village qui abrite le port d'embarquement pour l'île de Bréhat.
Le physiologiste Louis Lapicque fut avec Charles Seignobos le premier à apprécier et faire connaître l'endroit. En 1900 - à l'époque, il n'y avait qu'une chaumière en ruine sur le plateau de l'Arcouest -il fait construire une maison et revend progressivement à ses amis des parties de landes qu'il avait achetées alentour.
Une trentaine de familles de scientifiques s'installeront dans le secteur. Il y aura là plusieurs prix Nobel, d'où le surnom de Fort la Science ou Sorbonne-Plage attribué à ce village par les journalistes d'un magazine de l'époque.
et voici quelques photos de maintenant
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Par chezmamielucette le 30 Mars 2016 à 00:00
Chant de printemps.
Enfin le printemps nous donne
Sa couronne,
Et ses parfums précieux ;
Enfin parmi les prairies
Refleuries
S'égarent nos pas joyeux.Vois à travers le feuillage
Du rivage,
Frémir le lac doux et pur !
Plus loin, vois, ô ma compagne !
La montagne
Briller dans les champs d'azur !As-tu vu, de ta fenêtre
Disparaître
Du soir les riches couleurs ?
As-tu senti, sur la plaine.
Quelle haleine
Monte des lilas en fleurs ?Le cœur, au printemps suave,
Sans entrave,
N'est-ce pas ? Peut s'élever.
Tout aspire ce mystère
Dont la terre
S'enveloppe pour rêver.Mais, plus que cette nature
Grande et pure,
Plus que les teintes des cieux ;
Bien plus que l'azur de l'onde
Si profonde,
Et que les monts glorieux ;Plus que l'haleine surprise
De la brise
Dans les longs plis du rideau,
J'aime entre les fleurs écloses
Et les roses,
Voir briller ton œil si beau :Ô toi, mon amour suprême !
J'aime, j'aime
Ton souris plein de douceur,
Ton souris qui me fait vivre,
Qui m'enivre
Et met le ciel dans mon cœur.Henri Durand.
Poète vaudois de langue française né le 27 août 1818 à Vevey en Suisse, Henri Durand est décédé le 13 février 1842 à Lausanne.
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Par chezmamielucette le 29 Mars 2016 à 00:00
Personnage éclectique et charismatique, sir Thomas Stanford Raffles, un aristocrate au service de sa Majesté britannique, a lié pour toujours son nom à la nature et à l'histoire du Sud-Est asiatique.
La plus grande fleur du monde, qu'il a découverte dans les forêts de la Malaisie, s'appelle "Rafflesia" en son honneur.
C'est lui également qui eu le mérite de redécouvrir l'un des monuments bouddhistes les plus intéressants et les plus mystérieux de la planète.
Depuis toujours, les Javanais ont fait allusion au temple de Borobudur - ce nom est en fait une abréviation de " Bhumisan Brabadura", l'ineffable montagne des vertus accumulées" - mais, quand sir Raffles est arrivé en 1814 dans la vallée où, d'après ses informateurs, devait se trouver ce monument fantastique, il n'a vu que des blocs éparpillés sans ordre dans la forêt, à moitié ensevelis sous des couches de cendres volcaniques. Il a fallu six semaines de travail à 200 hommes pour les dégager des débris volcaniques et de la végétation.Ensuite, on a numéroté et catalogué les blocs de granit noir, dont beaucoup étaient ornés de sculptures et de bas-reliefs raffinés. C'était un puzzle magnifique, il ne restait plus qu'à remettre les pièces à la bonne place. L'oeuvre commencée par sir Raffles a été menée à terme avec succès plus d'un siècle et demi plus tard, grâce à l'Unesco.
Aujourd'hui, le temple de Borobudur se dresse majestueusement dans la vallée, dans toute son ancienne splendeur. On sait qu'il a été construit au VIIIe siècle par Samaragunta, un souverain de la Samaragunta qui a régné sur l'ile de Java du VIe au Xe siècle.Les Sailendra sont une branche de la dynastie indienne des Chandella (célèbre pour avoir édifié les temples de Khajuraho), qui a abandonné le subcontinent indien après avoir adopté le bouddhisme. La technique de construction et l'iconographie sont donc "indiennes". Mais on ne sait pas vraiment pourquoi ce temple a été construit. Et les spéculations vont bon train sur la nature symbolique et ésotérique de l'édifice.
Borobudur est une sorte de pyramide dont la forme rappelle une fleur de lotus, sacrée aux yeux du Bouddha, comportant six étages quadrangulaires en gradins, sur laquelle s'appuient trois autres plates-formes circulaires sommées par un stupa central.Le niveau inférieur du monument est décoré de 160 splendides panneaux évoquant le monde des humains, dominé par le désir, les cinq suivants, en revanche, sont ornés de 1 300 panneaux illustrant la vie du Bouddha et des 43 Bodhisattvas, ainsi que des épisodes tirés des jataka.
Les terrasses circulaires supérieures ne présentent pas de bas-reliefs mais sont ornés de petits stupas aux ouvertures carrées ou en forme de diamant abritant les statues de 92 Bouddha Dhyani.
Les mains de chacune de ces statues font un geste indiquant l'une des cinq directions : l'est avec le geste symbolisant la prise de la Terre à témoin, le sud, avec le geste de la bénédiction, l'ouest, avec le geste de la méditation, le nord, avec le geste indiquant la libération de toute peur, et enfin le centre, avec le geste de l'enseignement de la vérité. Sur l'ensemble se détache, imposant, le stupa qui symbolise le Bouddha, l'Eveil, l'Infini.
En observant un plan de Borobudur, il est évident qu'il a été conçu comme un mandala, ce "dessin sacré" constituant dans l'optique du bouddhisme, de l'hindouisme et du jaïnisme - des grandes religions de l'Inde - une carte du parcours tantrique vers la purification.
Au delà de la magnificence du monument et du raffinement de ses bas-reliefs et de ses sculptures, le temple est donc avant tout une oeuvre philosophique, grâce à laquelle les souverains de la dynastie Sailendra ont voulu affirmer leur grandeur, tout en rappelant aux hommes qu'ils ne peuvent aspirer à la vie éternelle qu'en accomplissant des actions justes.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 28 Mars 2016 à 00:00
Jules Joseph Lefebvre, né à Tournan-en-Brie le 14 mars 1836 et mort à Paris le 24 février 1911, est un peintre académique français, portraitiste et peintre de genre, professeur à l'École des beaux-arts et à l'Académie Julian.Entré à l'École des beaux-arts en 1852, Lefebvre devient l'élève de Léon Cogniet et remporte le grand prix de Rome en 1861.
Entre 1855 et 1898, il expose 72 portraits dans les Salons parisiens.
En 1891, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.Enseignant à l'Académie Julian, professeur réputé et sympathique, il a de nombreux élèves, dont le peintre paysagiste d'origine écossaise William Hart, des peintres américains tels que Childe Hassam, Frank Weston Benson, Edmund Charles Tarbell et John Noble Barlow, ainsi que le peintre français Georges Rochegrosse, le sculpteur français Paul Landowski, le portraiste Gustave Brisgand et le peintre belge Fernand Khnopff.
Il est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau.
Il fait sensation en 1868 avec Femme couchée.Son œuvre la plus célèbre est sans doute La Vérité, une femme nue portant un miroir à bout de bras, aujourd'hui au musée d'Orsay.
Il reçoit de nombreuses décorations, dont une médaille de première classe à l'exposition de Paris de 1878 et la médaille d'honneur en 1886.
Il est également commandeur de la Légion d'honneur.
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