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Par chezmamielucette le 14 Janvier 2016 à 00:00
Pierre de la Mésangère, curé et professeur de lettre et de philosophie au collège de la Flèche, dans la Sarthe, refuse au lendemain de la Révolution de devenir un prêtre fonctionnaire. Privé de ressource, il tente de vivre en publiant des ouvrages de géographie. C'est ainsi qu'il rencontre un libraire qui a pour projet de faire un journal de mode pour dames.
Comment un curé peut-il s'intéresser aux toilettes féminines ? Il hésite, mais en 1797, il s'associe avec Sellèque pour la rédaction d'un journal de modes : " le journal des Dames et des Modes " rencontre, notamment grâce à ses planches en couleur, ces planches qui avaient décidé le curé Pierre de la Mésangère à franchir le pas.
En décembre 1801, Sellèque meurt, victime collatérale de l'attentat contre Napoléon Bonaparte.A partir de ce moment, le prêtre réfractaire va diriger le journal et être obligé d'afficher son nom dans l'ours du journal. Il se révéla bon directeur de journal doublé d'un chroniqueur littéraire et mondain, il écrivait une bonne partie des articles et supervisait la totalité de la fabrication.
Il se promenait tous les jours dans la ville, en observant la vie des Parisiens, le soir il était dans les lieux à la mode. C'est ainsi qu'il devint un personnage célèbre de la vie parisienne. Ses observations lui permirent d'écrire, sur la mode bien sûr, mais aussi un volumineux ouvrage sur la vie privée es français.
Pierre de la Mésangère mourut en 1831, son journal cessa de paraître en 1836.Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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Par chezmamielucette le 13 Janvier 2016 à 00:00
Ecoute-moi"Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moiÉcoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéréÉcoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquerÉcoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne m'interromps pas pour me questionner
N'essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu'où je peux et veux allerÉcoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C'est par eux bien souvent que je suis éclairéAlors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai "Jacques Salomé
Jacques Salomé est un psycho-sociologue, diplômé de l'école des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, formateur, écrivain, poète.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "Le courage d'être soi" ,"Vivre avec les autres"; "Jamais seuls ensemble"
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Par chezmamielucette le 12 Janvier 2016 à 00:00
En février 2003, l'archéologue turc Mahmud Arslan a annoncé la découverte de la chambre funéraire d'Antiochos 1er, roi de Commagène, à l'intérieur d'un tumulus de pierre situé au sommet du mont Nemrut, à 2 206 mètres d'altitude.
Avant Arslan et son équipe d'une quarantaine d'archéologues et de géologues, beaucoup de chercheurs avaient vainement tenté de percer les secrets de ce tumulus de pierre de 50 mètres de hauteur et de 150 mètres de diamètre. Les techniques les plus modernes permirent enfin de détecter la chambre quadrangulaire creusée dans la roche.On y a découvert trois sarcophages contenant les dépouilles d'Antiochos 1er, de son père Mithridate Kallinikos et d'un autre personnage non identifié.Cette découverte ajoute un élément fondamental à notre connaissance de l'histoire de l'une de ces régions les plus mystérieuses de la Turquie. Repéré à la fin de XIXe siècle par un géologue au service des Ottomans, le site de Nemrut Dag, perché dans les monts Taurus, en Anatolie orientale, faisait surgir des méandres de l'histoire la personnalité mégalomane du roi Antiochos 1er. Issu en 80 av.J.C., du morcellement de l'Empire séleucide, lui-même né des cendres de celui d'Alexandre le Grand, le royaume de Commagène était un Etat-tampon entre les Romains et les Perses. Son fondateur, Mithridate Kallinikos, s'allie à Rome, mais quand son fils Antiochos 1er accède au trône en 69 av.J.C., il croit assurer son indépendance en menant une politique pro-perse tout en témoignant de son amitié aux Romains.
Antiochos 1er s'est forgé une généalogie le faisant descendre des dieux de l'Olympe et d'Alexandre le Grand. Mais ces vantardises ne lui seront d'aucune utilité après lui, les rois de Commagène seront des fantoches aux ordres des Romains, et, en 72 apr.J.C., l'empereur Vespasien annexe purement et simplement le royaume à la province romaine de Syrie.
Les superbes temples et le tumulus qu'Antiochos 1er a fait édifier à Nemrut Dag prouvent qu'il avait une haute idée de lui-même. Il a laissé là une longue inscription (le "Nomos", un texte de 217 lignes) trahissant aussi bien ses prétentions divines que son rêve de voir son royaume durer éternellement.
A côté du tumulus, trois plates-formes sont aménagées dans la roche. De celle située le plus au nord, où se trouvaient les logements des prêtres, ne subsistent que les pierres qui la délimitaient, les bas reliefs qui l'ornaient ont été effacés par l'usure du temps.En revanche, celles qui se trouvent à l'est et à l'ouest sont impressionnantes : ce sont deux espaces culturels à ciel ouvert abritant chacun les restes de cinq statues colossales. Outre leur dimension imposante (hautes de 8 à 10 mètres, elles étaient formées de blocs de pierre de 8 tonnes chacun, aujourd'hui éparpillés au sol), elles éveillent l'intérêt par leur iconographie montrant un syncrétisme évident entre les divinités grecques et perses.
Sur les deux plates-formes, on peut voir Zeus, associé au dieu perse Ahura Mazda, Apollon, Mithra, Héraclès, Artagnès, Tyché (la déesse de la Fortune symbolisant la Commagène) et Antiochos 1er en personne. Leurs têtes, maintenant à terre, sont surmontées de tiares perses, de même, dans les scènes des bas-reliefs qui ornent les plates-formes, évoquant la rencontre entre les divinités et le souverain, les vêtements sont de coupe perse. Mais, au-delà de l'aspect spectaculaire des visages divins dans ce cadre particulièrement majestueux,
la figure la plus énigmatique de Nemrut Dag est celle d'un lion sculpté, sur la plate-forme ouest. On peut voir 19 étoiles sur son pelage, une lune croissante sur son cou, et les planètes Mars, Jupiter et Mercure sur son dos. Selon les spécialistes, ce bas relief a une signification astronomique précise. En interprétant les éléments figurés, on est parvenu à la conclusion qu'ils indiquaient la date du 7 juillet 62 av.J.C.. Peut-être s'agit-il du jour où Antiochos 1er a conçu l'idée folle qu'il était immortel.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.
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Par chezmamielucette le 11 Janvier 2016 à 00:00
Carolyn Bullis Blish (1928 -)
Carolyn Blish est une ancienne présentatrice de télévision, modèle et actrice qui a commencé à peindre dans les années 1950. Sa mère a reconnu dès le début que sa fille avait des dons artistiques. Blish a commencé à exposer son art à l'échelle nationale en 1965. Un membre de l'American Watercolor Society, aquarelle est son médium privilégié en raison de sa qualité spontanée.Aquarelles de Carolyn Blish sont présentés dans son livre, Dessin plus étroite. « La chose la plus importante pour moi est le sentiment de mon art - ce qui est j'espère que l'amour fait installation visible - et non seulement technique, », a dit Carolyn Blish. "Tout ce que je fais est sur tous les points de beauté à Dieu, qui est le créateur de toute beauté. Et je crois que tous les beaux-arts témoigne de lui. »
Déclarations de l'artiste :
"La peinture est comme un meilleur ami en attente d'être embrassé, et tous les jours je l'embrasse avec toute mon énergie. Mon studio est mon nid, un endroit juste pour moi. Au milieu des peintures, des pinceaux et chevalet, j'explore le plus grand plaisir de la peinture. Chaque peinture est une histoire d'amour. Que j'aime l'odeur de la peinture, le flux de la couleur, la sensation de la brosse dans ma main ! Avant même que le travail est commencé, il est prévu depuis longtemps dans mon cœur.
Comme je suis devant le rectangle blanc, blanc de ma toile, l'excitation de la visualisation de la peinture de finition balaie sur moi.
Foi est Voir l'invisible comme réalité.
Espérons que le pigment s'attend à être utilisé.
L'amour est la brosse, appliquez la peinture sur la toile.Chaque nouvelle peinture est une célébration joyeuse de la vie. La joie se trouve dans une immersion totale dans l'activité de faire... pas en dehors de celui-ci. Art n'est jamais un dehors, une chose distincte. J'ai obtenir cette brosse dans ma main et commencez à déplacer. Il s'agit d'une décision consciente de ma part. La puissance provient de l'accomplissement.
La peinture est la chose la plus proche à la prière que je connais. Ma foi est la substance la plus importante de ma vie, et la peinture me rappelle comment toute beauté pointe vers Dieu... le créateur de toutes choses belles. Je crois que tous les travaux de fine art témoigne à lui.
L'important n'est pas la peinture elle-même, mais l'amour avec lequel elle est peinte - l'amour est l'ingrédient suprême. C'est la technique qui permet à un artiste de peindre, mais c'est l'amour qui rend l'art de la peinture.
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Par chezmamielucette le 10 Janvier 2016 à 00:00
Tout ce que vous demanderez en priant
"C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir." Marc 11.24
Jésus nous a laissé une promesse fantastique concernant le pouvoir de la prière ! Cependant, cette promesse n'est pas inconditionnelle. Ce "tout" n'englobe pas nos désirs personnels, nos caprices, notre propre volonté. En effet ce "tout" sous-entend :
Tout ce qui est selon sa volonté,
tout ce qui est conforme à ses promesses,?
tout ce qui contribue à établir son Royaume,?
tout ce qui honore son nom,? tout ce qui réjouit son cœur de Père.?
Si Jésus a pu dire : "Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours" (Jean 11.42), c'est parce que toutes ces conditions étaient remplies.
Honorez Dieu de tout votre cœur, car si quelqu'un honore Dieu et fait sa volonté, c'est celui-là que Dieu exauce.
Arrêtons-nous sur l'une de ces conditions que nous retrouvons dans ce texte : "Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce" (Jean 9.31). Celui qui prononce ces paroles est un homme qui vient tout juste d'être guéri par Jésus. Il était aveugle, et maintenant il voit ! Il a saisi que Jésus honorait Dieu en faisant sa volonté. Honorer Dieu, c'est faire sa volonté.Honorer Dieu, c'est également honorer Jésus : "Si quelqu'un n'honore pas le Fils, il n'honore pas le Père qui l'a envoyé" (Jean 5.23).
Honorer Dieu, c'est de même être généreux : "Opprimer le pauvre, c'est outrager celui qui l'a fait ; mais avoir pitié de l'indigent, c'est l'honorer" (Proverbes 14.31). Voyez aussi : (Proverbes 3.9-10). Ces deux textes nous rappellent l'importance de la générosité envers Dieu et les pauvres. La générosité honore Dieu, l'avarice le déshonore. Relevons le fait qu'il existe un lien entre le partage des richesses et l'exaucement des prières : "Il n'y avait parmi eux aucun indigent... et il se faisait des miracles et des prodiges par les mains des apôtres" (Actes 4.34 et 5.12).
Il est aussi essentiel de veiller à la manière dont nous honorons Dieu : "Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, il m'honore de la bouche et des lèvres; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu'il a de moi, n'est qu'un précepte de tradition humaine" (Esaïe 29.13). Voilà une attitude superficielle, mais religieusement correcte d'honorer Dieu. Les lèvres l'honorent, mais le cœur ni est pas ! Or, Dieu le voit, nul ne peut le tromper, et les prières ne sont pas exaucées !
Une question pour aujourd'hui
Voulez-vous que vos prières soient exaucées ? Alors honorez Dieu de tout votre cœur, car si quelqu'un honore Dieu et fait sa volonté, c'est celui-là que Dieu exauce.
Paul Calzada
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Par chezmamielucette le 9 Janvier 2016 à 00:00
Beignets aux pommes
Ingrédients (pour 5 personnes) :
- 250 g de farine
- 1 sachet de levure chimique
- 2 oeufs
- 20 cl de lait
- 4 pommes
- sel
- huile pour friturePréparation de la recette :
Dans un saladier, versez la farine et la levure et creusez un puits. Mettez les deux jaunes d'oeufs et une pincée de sel. Mélangez.
Ajoutez le lait progressivement. Quand la pâte est homogène, ajoutez les deux blancs d'oeufs battus en neige.
Pelez les pommes et évidez-les. Puis coupez-les en rondelles régulières.
Trempez les rondelles dans la pâte et faites-les frire.
Servez les beignets avec du sucre !
Remarques :Vous pouvez remplacer les pommes par des fraises, des abricots, et des pêches. La pâte à beignet peut être aussi utilisée pour faire des beignets nature.
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Par chezmamielucette le 8 Janvier 2016 à 00:00
La clématite des haies est une des lianes de notre flore. C'est une plante pouvant vivre 25 ans dont la tige acquiert dans la vieillesse l'épaisseur de celle d'un arbrisseau.
On la reconnaît, l'hiver, dans les bois, à son manteau de doux pelotons argentés qui la recouvre tout entière.
Mortelle pour les arbrisseaux environnants autour desquels les pétioles de ses feuilles s'enroulent, elle est aussi dangereuse pour les humains et, sauf avis médical contraire, il est préférable de la réserver à l'usage externe.
Même dans ce cas, son utilisation n'est pas sans danger : appliquées sur la peau, ses feuilles provoquent une brûlante révulsion locale et autrefois, les mendiants professionnels se servaient d'elles pour entretenir leurs ulcères. La clématite dressée, "clématis recta" commune dans le Midi possède des propriétés analogues.
HABITAT
- Europe centrale et méridionale, terrains calcaires, azotés, bois, buissons, jusqu'à 1 500 mètres.IDENTIFICATION
- Hauteur : 15 à 20 mètres. Arbrisseau
- Tige grimpante, ligneuse, anguleuse, vigoureuse, s'agrippant à l'aide des pétioles des feuilles
- Feuilles vertes, opposées, pennées, 3 à 9 folioles, dentées ou crénelées, ovales, pointues ou en cœur
- Fleurs blanches (juin-août), sans pétales, 4 sépales feutrées sur les 2 faces, en croix, étamines nombreuses, disposées en panicules
- Poly-akène poilu portant de longs appendices plumeux
- Odeur agréable, faible, ressemblant à celle de l'aubépine
- Saveur brûlante, âcrePARTIES UTILISEES
- Feuilles (été)
CONSTITUANTS
- Saponine, alcaloïde, proto-anémonine
PROPRIETE
- Révulsive
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Par chezmamielucette le 7 Janvier 2016 à 00:00
Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l'église), le beffroi représentait autrefois le pouvoir des consuls (les échevins dans le Nord).
Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes qui avaient racheté leur liberté aux seigneurs. La cloche communale, que l'on suspendait dans la tour du beffroi, symbolisait l'indépendance de la cité, l'affirmation du pouvoir des bourgeois au détriment de la noblesse. Au moindre signe d'alarme, le guetteur qui veillait en haut du beffroi faisait retentir la cloche, dont les sons précipités appelaient les bourgeois aux armes.
C'était encore le cloche communale qui avertissait les bourgeois de se rendre à l'assemblée et qui sonnait le couvre-feu. Cette cloche était quelquefois appelée "cloche banale", "bancloche" ou "bancloque".
Pour punir un ville, les rois lui enlevait sa cloche !... L'usage de la cloche était un tel symbole de liberté que, lorsqu'une place était prise, ses cloches étaient confisquées de droit, et les habitants devaient les racheter.Napoléon fit revivre cet ancien usage lorsqu'il s'empara de Dantzig en 1807. Les habitants payèrent une somme considérable pour racheter leurs cloches qui avaient été données à l'artillerie...
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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Par chezmamielucette le 6 Janvier 2016 à 00:00
Quelques flocons
Quelques flocons volètent
A l’épaule du soir
Et se posent, rêveurs,
Aux lèvres de la nuit,
Qui sourit et s’enfuit,
Grisée par ce bonheur
A la saveur d’espoir,
Et de douce bluette.Quelques flocons paressent
A la joue de la lune
Pour s’en aller dormir
Au front bleuté du jour,
Le cœur plein de l’amour
Qu’ils ont su y cueillir,
De l’offrande opportune
Qu’est sa blonde tendresse.Quelques flocons se couchent
Sur le seuil de mon âme,
Esclaves consentants
De mes moindres désirs,
Mes intimes soupirs.
Puis-je taire longtemps,
Même si l’on m’en blâme,
Ce frisson à ma bouche ?Marie France Mellone
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Par chezmamielucette le 5 Janvier 2016 à 00:00
De nos jours comme dans le passé, Thèbes doit d'abord sa célébrité à la Vallée des Rois et, dans une moindre mesure à la Vallée des Reines, les deux nécropoles développées derrière la falaise.
Entre les deux s'étendent les nécropoles civiles, improprement appelées les "tombes des nobles", un ensemble de 500 sépultures qui se différencient de celles des rois et des reines par leur structure architectonique et modestie de leur décor.
La vallée des Reines compte entre 75 à 80 tombes élevées, entre la XVIIIe et la XXe dynastie, pour les épouses des pharaons, mais aussi pour des enfants et des proches.
On y trouve la sépulture de la reine Tyti (XXe dynastie),celle de la reine Khaemouset et d'Amenhikhophef, un fils de Ramsès IIIMais les plus belles tombes de l'Egypte ancienne, est assurément celle de Néferrari, l'épouse favorite de Ramsès II. Entièrement peinte, elle présente des scènes où la reine "la plus belle de toutes", accompagne les divinités égyptiennes, vêtue de blanc, la tête ceinte d'une dépouille de vautour parfois surmontée de deux plumes se détachant d'un mortier.
Dans la Vallée des Rois, une profonde fissure dans le calcaire de la montagne a révélé 62 tombes. Beaucoup renferment les dépouilles mortelles de pharaons, certaines appartiennent à des dignitaires, d'autres encore se présentent comme de simples puits dépourvus d'inscriptions.
Thoutmosis 1er (1504-1492) est sans doute le premier roi enterré dans la nécropole au début de la XVIIIe dynastie au fond de la vallée, où se trouvent aussi celles de Sethi II et de Siptah.Une petite vallée latérale abrite les sépultures d'Hatsshepsout et de Thoutmosis IV, tandis que le coeur de la nécropole enferme celles de 15 autres pharaons.
Le plan d'une tombe royale, complexe, comprend généralement un escalier, une descenderie aboutissant dans une ou plusieurs salles et, enfin, la chambre sépulérale destinée à contenir le sarcophage du souverain.
Les parois sont ornées de bas-reliefs polychromes, les scènes figurées représentent le monde de l'au-delà et le voyage entrepris par le pharaon pour parvenir jusqu'au royaume d'Osiris.
Symbole du triomphe de la puissance égyptienne à son apogée et lieu d'émerveillement pour les Grecs et les Romains, Thèbes tombe ensuite dans l'oubli pendant de longs siècles à l'issue de la conquête arabe de l'Egypte. Elle est redécouverte au début du XVIIIe siècle par le jésuite Claude Sicard, qui identifie précisément le site de la Thèbes antique dont on ignore alors la localisation.En 1737, Frederik Norden, un officier danois, est chargé par le roi de faire une relation détaillée sur l'Egypte et ses monuments.
Il croise sans doute le révérend Richard Pococke qui est le quatrième voyageur de l'époque moderne à pénétrer dans la Vallée des Rois et le premier à en dresser une carte détaillée.
Au début de XIXe siècle, l'expédition de Bonaparte et la publication de la "Description de l'Egypte" de Vivant Denon marquent le début de recherches plus méthodiques, mais il faut attendre 1850 pour que Thèbes fasse l'objet de fouilles systématiques.
On ne peut parler de fouille thébaines sans mentionner les noms d'égyptologues illustres comme Théodore Daviesou encore Howard Carter. C'est d' ailleurs ce dernier qui découvre en 1922 l'une des tombes les plus fascinantes et des plus riches de la vallée des Rois, celle de Toutankhamon, le roi-enfant.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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