• La Provence d'Antan - Les Petits Métiers -

     

    A la Belle Epoque, les temps ne sont pas faciles pour tous. Aussi à travers les rues des villes de Provence, nombre de travailleurs cherchent à gagner leur vie comme ils peuvent. Les travailleurs des rues exercent parfois un véritable métier qui nécessite une certaine qualification et dont l'utilité est bien souvent reconnue.
    C'est le cas par exemple du "torpilleur des rues". Alors que le tout-à-l'égout n'existe pas encore, les ménagères rassemblent le contenu des pots de chambre dans des seaux que le torpilleur vide dans une cuve métallique. Il servira ensuite d'engrais naturel aux paysans. A cette époque, ces torpilleurs jouent un rôle essentiel  pour l'hygiène publique, c'est pourquoi ils bénéficient très tôt des derniers progrès technique. Ils posent ainsi fièrement devant leur benne automobile pour leurs étrennes de fin d'année.

     

     

    Le limonadier fait la joie des tout-petits et des plus grands qui achètent crèmes glacées et limonades artisanales au coin d'une rue ou à l'ombre d'un arbre sur une place.

     

     

    Quelques-uns de ces petits métiers sont réservés à certaines communautés : le ramoneur vient traditionnellement des hautes vallées alpines,(ce sont souvent des enfants car le métier exige une petite taille pour se faufiler dans les conduits étroits).

     

     

    Le rétameur utilise le feu pour réparer seaux, casseroles, marmites et cuillères, il exerce une certaine fascination sur la population.

     

     

      Le rémouleur attire les foules : avec sa machine ingénieuse, il fait usage de la meule pour aiguiser couteaux, haches et ciseaux.

     

     

     Le vannier, est gitan, alors que le cireur de chaussures parle italien.

     

     

     Marseille, comme toute ville portuaire, est cosmopolite et accueille une population venue pour l'essentiel du bassin méditerranéen. La population la plus représentée au tournant du siècle est sans doute la population italienne. Les rues de la cité phocéenne sont peuplées de jeunes enfants d'immigrés italiens qui cherchent à compléter les revenus de leur famille par de petits boulots. Aussi deviennent-ils cireurs de chaussures mais encore décrotteurs, ramasseurs de mégots, camelots, mendiants ou maraudeurs.Beaucoup d'ente eux sont napolitains et leur attitude témoigne de la dureté de leur vie : privés d'éducation, ils mûrissent plus vite que les autres et deviennent adultes avant l'âge.

     

     

    Les femmes exercent aussi souvent leur métier dans la rue. A Marseille, les nourrices aiment se retrouver à l'ombre des platanes près du palais de justice, sur le cours Pierre Puget, pour sortir les enfants des beaux quartiers dont elles ont la garde. Elles ont alors l'occasion de bavarder entre elles ou de poser pour un photographe.

     

     

    Dans les quartiers mal famés, appelés les "quartiers réservés", les femmes aux moeurs légères se retrouvent et vivent dans les rues, elles s'installent sur une chaise devant leur porte et attendent le futur client.

     

     

    Encore bien d'autres petits métiers animent les rues des villes de Provence en ce début de siècle. A une époque où la vie déborde jusque sur la chaussée, chacun y trouve une activité. Les plus démunis usent de leurs infirmités pour attirer le regard des passants et mendier une pièce.

     

     

    Texte extrait du livre  : La Provence d'Antan

     

    « Plantes d'Intérieur : RHODODENDRON (Ericacées)Evangile au Quotidien : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis » »
    Yahoo!

  • Commentaires

    15
    Dimanche 1er Décembre 2013 à 15:33

    jolis métiers d'antan!!!, chaque billet que tu fais, c un retour au vieilles coutumes, à tout un univers qui ne sera plus jamais; vu l'évolution des XXéme et XXIéme siècle, c bon de se retourner et de se dire c'était comme ça...avant; bisous "lucette".

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    14
    Samedi 30 Novembre 2013 à 20:28
    TititeParisienne*

    Bonsoir Lucette,

    Je trouve bien dommage que ces petits métiers n'existent plus ... Passe une bonne soirée, amitié, bises, Véronique

       

    13
    Samedi 30 Novembre 2013 à 18:53

    le bandeau est fait avec trois toiles de Hansi peintre colmarien...bonne soirée amie

    12
    Samedi 30 Novembre 2013 à 15:52

    re:bonjour lucette
    je viens de chez anne et j'ai vu que tu ne pouvais pas lui mettre d'image et c'est normal car son clic droit est désactivé et j'ai d'autres amis où c'est pareil
    tu dois passer sur ton pc  et cliquer gauche sur édition puis coller
    c'est ce que je me sers généralement avec fire fox pour mettre un article ou autre car il refuse le copier-coller
    c'est ce que je viens de faire pour mettre ton image et que je fais toujours
    bisous
    oiseaux

    11
    Samedi 30 Novembre 2013 à 12:02

    bonjour lucette!!!!oui,je vais me reposer!!car a 6h du mat ,j'ai pris une crise d'angoisse,et plus moyen de me rendormir!!!chez moi,ce n'est pas rare,mais elles sont moins fortes!!gros bisous

    10
    Samedi 30 Novembre 2013 à 10:41

    Les plus démunis usent de leurs infirmités pour attirer le regard des passants et mendier une pièce.

    Aujourd'hui dans les villes, ça regorge de mendiants. Le problème c'est qu'il est difficile de discerner qui est réellement dans la misère, on est souvent trompés !

    Bon week end chère Lucette, gros bisous mon amie

    9
    Samedi 30 Novembre 2013 à 10:31

    bonjour et merci pour cette article super les photos très intéressant je ne connaissais  pas du tout certain métiers ce matin il à fait bon pas de pluie un peut de soleil sa fait du bien mais cela ne vas pas durer bonne matinée bizz

    8
    Samedi 30 Novembre 2013 à 10:22

    Bravo, bravo pour ce très bel article faisant l'éloge de ces métiers souvent disparus chez nous.

    Je vous invite aussi sur mon blog "coyotus-erudicus.blog4ever.com" où vous trouverez 59 anciens métiers à (re)découvrir

    7
    Samedi 30 Novembre 2013 à 10:14

     

    bonjour mamielucette, un super article sur les anciens métiers, malheureusement les travailleurs de la nouvelle génération, n'ont plus la conscience professionnelle, merci pour ce beau partage.il fait moins froid. bonne fin de journée. pleins de gros bisous, annie

    6
    Samedi 30 Novembre 2013 à 09:59

    Merveilleux reportage,même si beaucoup de métiers ont disparus,il est beau de voir l'évolution de la vie,même si elle n'a pas pris un sens désiré,en ces remps la,il y avait aussi pas mal de misère,la vie est un cercle,tout tourne

    belle journée

    5
    Samedi 30 Novembre 2013 à 09:35

    Bonjour

    J'ignorais celui de "torpilleur"...

    Bon week-end

    Jean

    4
    Samedi 30 Novembre 2013 à 09:08

    bonjour ma belle ,c'est bien beau tout ça ,malheureusement tous ces beaux métiers ont disparu ,pas au top le temps de ce samedi ,mais pas de neige en vu ,bonne journée ,bisous

    3
    Samedi 30 Novembre 2013 à 09:08

    Très bon reportage ! Il n'y a pas si longtemps, un rémouleur passait encore dans notre rue.

    2
    Samedi 30 Novembre 2013 à 08:09

    Bonjour Lucette. Admirable reportage ! Très bonne journée et gros bisous. Annick

    1
    Samedi 30 Novembre 2013 à 07:26

    bonjour lucette
    merci pour ces belles photos avec un magnifique texte qui les accompagnent
    dire que cette époque n'est pas si lointaine
    Nous sommes déjà à la fin du mois de novembre ,comme le temps passe vite!!!
    Je te souhaite de passer une bon week-end
    bisous

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :