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Le grand Almanach de la France: "J'ai deux grands boeufs dans mon étable"
J'ai deux grands boeufsJ'ai deux grands boeufs dans mon étable
Deux grands boeufs blancs marqués de roux
La charrue est en bois d'érable
L'aiguillon en branche de houx
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver ,jaune l'été
Ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont couté
REFRAINS'il me fallait les vendre
J'aimerais mieux me pendre
J'aime Jeanne ,ma femme
Eh bien ,j'aimerais mieux
La voir mourir
Que de voir mourir mes boeufs
Les voyez vous les belles bêtes
Creuser profond et tracer droit
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid
Lorsque je fais halte pour boire
Un brouillard sort de leurs naseaux
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux
Ils sont forts comme un pressoir d'huile
Ils sont plus doux que des moutons
Tous les ans ,on vient de la ville
Les marchander, dans nos cantons
Pour les mener aux tuileries
Au mardi gras devant le roi
Et puis les vendre aux boucheries
Je ne veux pas ,ils sont à moi
Quand notre fille sera grande
Si le fils de notre régent
En mariage la demande
Je lui promets tout mon argent
Mais ,si pour dot il veut qu'on donne
Les grands boeufs blancs marqués de roux
Ma fille laissons la couronne
Et ramenons les boeufs chez nousc'est en 1845 que le chanteur Pierre Dupont (1821-1870) composa cette chanson qui deviendra, malgré l'absence de radio, un "tube" dans toutes les campagnes, et qui sera repris 100 ans plus tard par Marcel Amont.
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
« " Premier sourire du Printemps " poème de Théophile GautierVertus médicinales des légumes et des fruits : TOMATE »
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Commentaires
Coucou Mamylucette
D'accord, ces bœufs étaient le Capital de cet agriculteur et lui permettaient de vivre. Sans eux, pas de travail !
Mais de la à les préférer à sa femme !!! pauvre femme, elle ne valait pas grand chose ! Moins qu'une bête !
Je ne sais pas si les humains vont devoir revenir aux méthodes antiques, mais vu la décadence progressive et de plus en plus rapide de notre époque, c'est une éventualité fort plausible !
On revient bien aux chevaux dans les exploitations forestières !Merci pour cette découverte, Mamylucette et bisous
Bon soir Mamie Lucette. Quel amour de ses animaux ! Je ne connais pas trop ce metier, mais j'ai vu un homme qui ne dormait pas de la nuit pour soigner sa vache qui attendait son petit. Puis j'aime beaucoup les vaches. Je viens de terminer le caté et le déluge des questions et, je crois que ce soir je vais pas trop trainer sur le net. Bisous nani
Coucou Lucette
je suis de l'avis de Claude,pourtant quelques bêtes ont souffert,comme celle qui tourner autour d'un moulin,ou bien d'autres exemples,je suis pour la tolérance et le respect animal,ce ne sont pas des machines,mais des vies
Je connaissais la chanson, mais elle n'est pas sympa pour l'épouse du chanteur....
Il fait froid, mais passe un bon jeudi !
joli!! où est ce temps??? mais nous y reviendrons peu à peu
c'était une belle période
bonne journée
bises
bonjour, ça me dit vaguement quelque chose; ces almanachs sont des trésors! je te souhaite une bonne journée bisous à paris c'est craspouille
Un peu machiste comme déclaration, mais il est vrai que ces animaux étaient essentiels à leur métier.
Bonjour mamie Lucette
Oh que de souvenir ....dans le temps il n'y avait pas de pollution
il n'y avait pas tant de soucis que maintenant .
un beau soleil pour nous ce matin je vais aller profiter pour faire mes courses
douce journée et gros bisous
Marlène
C'était le capital du paysan, il prenait de temps de travailler sa terre sans la blesser, il avançait au pas lent de l'animal et n'aurait jamais échangé sa bête contre une machine. Nous reviendrons à ce type d'agriculture, c'est inéluctable, seulement il faudra tout réapprendre
amicalement
Claude
Hommage à la force animale.... qui en ce temps-là était la bienvenue
Joli...
Douce journée Lucette
Bisous
timilo
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que de belles paroles et ils étaient importants ces boeufs