-
Le grand almanach de la France - La France d'autrefois : le beurre
Au début du XXe siècle, le beurre était une denrée rare, donc chère. Les paysannes n'en utilisaient que rarement pour cuisiner,se contentant de graisse de porc, le saindoux. Elles gardaient leur bon beurre de baratte pour les "dames" de la ville, plus délicates et plus riches.
La veille du marché, elles moulaient dans des formes en bois sculptées qui dessinaient en relief un motif bucolique, puis elles l'enveloppaient dans un linge immaculé.
Le lendemain, elles se retrouvaient toutes, place du Grand Marché,attendant que l'employé municipal "ouvre le marché". Chacune de ces paysannes avait, en général, sa clientèle attitrée, composée de bourgeoises à qui elle pouvaient également proposer des oeufs ou des volailles tuées et vidées, que l'on ne trouvait pas sur les marchés ordinaires. Le beurre, les oeufs et la volaille étaient l'affaire des femmes.
Sur le produit de leur vente, elles prélevaient une petite somme pour s'acheter un objet qui leur fait plaisir : un peigne ou une épingle à chignon, un sac en osier, une coiffe ou un châle...
Aucun mari n'y trouvait à redire. C'était "la part de la fermière".
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
-
Commentaires
Copier-coller
bonjour lucette
j'ai connu encore les barattes dans ma petite enfance
des nouvelles
je viens de récupérer mon pc et j’espère que maintenant il fonctionnera
je serai de retour sur mon blog que lundi
Je te souhaite de passer un bon week-end
gros bisousBonjour Lucette,
J'aime beaucoup tes cartes postales de cette époque. Je ne mange pas de beurre.
Passe une bonne journée, grosses bises Véronique
et maintenant , je vais chercher mon beurre directement à la ferme , il st bien meilleur qu'en magasin
passe une bonne journée bien chaude encore
bisous
Bonjour, à cette époque le beurre était fait avec des produits naturels, sans additifs....je te souhaite une bonne journée bisous
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Créer mon blog
Ces objets sont magnifiques! Merci pour ce billet instructif et délicieusement suranné.
La chaleur est étouffante, j'espère que tu vas bien. Grosses bises et amicales pensées. Cendrine