Vers le milieu du XIXe siècle, les artistes peintres, en particulier les Impressionnistes en rupture avec l'académisme de l'Empire, quittent les grands boulevards et se retirent presque à la campagne du côté de la butte Montmartre. Au début du XIXe siècle, Montmartre est un faubourg avec des vignes, des moulins et des carrières de gypse.

Quelques guinguettes s'étaient ouvertes, dont le célèbre "Moulin de la Galette", en 1830.

Les cafés d'artistes voisinent avec les guinguettes et les cabarets, Montmartre, avec ses loyers modérés, devient le nouveau quartier des artistes. A cette époque, chaque "école" a son propre café où les artistes se retrouvent.

Les "réalistes", avec Courbet, se regroupent à la brasserie des Martyrs.

Le "café Guerbois", situé boulevard des Batignolles, à côté de l'atelier de Manet, est le rendez-vous des Impressionnistes du groupe des Batignolles, Manet, Renoir, Degas et de bien d'autres.

Zola, critique d'art participe à leur réunion. A la fin des années 1870, c'est le café de la "Nouvelle Athènes, place Pigalle, qui deviendra leur café de prédilection.

C'est là que sera crée le journal de l'Impressionisme.

Quelques tableaux mondialement connus,comme "l'Absinthe" la "Femme dans un café" de Degas

ou "La Prune", de Manet, auront pour décor ce café.

Cette agitation amène beaucoup de touristes. Alors, la vie artistique change de quartier et se retrouve à Montparnasse...

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France