• MEDITATIONS PENDANT LE CAREME

                                             

    Saint François de Sales avec les visitandinesSFRdeSales et Visitandines      JEUNER DE SOI-MEME

              Dieu veut que vous vous abandonniez à lui, que vous vous désoccupiez totalement de vous et de tout ce qui vous regarde. Plus aucun retour, ni sur vous, ni sur votre progrès dans la vertu. En un mot, que vous vous oubliez vous-meme, comme une personne qui n'est plus rien, qui n'a plus rien à craindre ni à rechercher, à perdre ni à gagner, parce qu'elle est perdue et abimée en son Dieu qui lui tient lieu de tout, qui est lui-meme en elle, qui agit par elle, qui anime ses pensées, son coeur et son esprit, et qui ne demande d'elle autre chose, sinon qu'elle le laisse faire et qu'elle ne touche pas l'opération divine par la sienne propre.

             Ce renocemment ne consiste pas seulement à rejeter toute attache aux richesses, aux plaisirs, aux honneurs, ce n'est que le premier pas : il y a quelque chose à quoi nous tenons davantage, c'est à notre propre volonté, à nos vues particulières pour pratiquer ou acquérir la vertu, à cette multiplicité d'actes et de pratiques, sans quoi nous croyons tout perdre.... Il faut se dépouiller de tout contre cela, regarder tout cela comme rien, s'élever au-dessus de soi-meme, pour s'écouler en Dieu, notre premier principe, par une simple inclination....C'est -à-dire que c'est par Lui qu'il faut aller à Lui.......

    Lettre de 1709 à une religieuse, écrite par Claude-François Milley (1668-1720)

    Né en Franche-Comté, entré en 1685 chez les jésuites d'Avignon, le Père Milley exercera dans le midi son ministère de prédication et de direction spirituelle, particulièrement auprès des visitandines. La supérieure du monastère d'Apt, Madeleine de Siry, sera sa correspondante privilégiée. Ils représentent l'un et l'autre la grande vitalité spirituelle provençale de la fin du XVIIe siècle, se réclamant de Saint François de Sales contre le Jansénisme qui pénètre alors l'Eglise de France. D'une charité infatigable, il mourra en soignant les pestiférés de Marseille au cours de l'épidémie de 1720. Il nous reste de lui une centaine de lettres..... 
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  • Commentaires

    1
    Vendredi 12 Mars 2010 à 12:01
    Jonathan
    Il avait bien raison cet homme là !
    Le vrai christianisme... parce qu'il y a beaucoup d'imitations et d'ersatz, le vrai consiste  dans le dépouillement de nous-même, de notre "moi" pour revêtir Christ ! 
    Un chrétien, c'est celui qui est sur cette terre le reflet de Jésus qui est au ciel !
    Nous avons besoin du secours du Saint-Esprit pour cela !
    Malgré quelques coups de téléphone dans les hôpitaux de l'Eure, je n'ai pas trouvé Muriel ???
    Bonne journée chère Lucette
    Grosses bises à toi
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