-
MEDITATIONS PENDANT LE CAREME
Par
chezmamielucette dans
religion le
4 Mars 2010 à 18:18
PETITS ET GRANDS SACRIFICES
Il y en a qui demandent des croix, et il ne leur semble jamais que Notre-Seigneur leur en donnera assez pour satrisfaire à leur ferveur ; moi, je n'en demande point,
seulement je désire de me tenir prete pour porter celles qu'il plaira à sa Bonté de m'envoyer, le plus patiemment et humblement que je pourrai.
J'aimerai mieus porter une petite croix de paille que l'on me mettrait sur les épaules sans mon choix, que non pas d'en aller couper une bien grande dans un bois avec
beaucoup de travail, et la porter par après avec une grande peine; et je croirais, comme il serait véritable, etre plus agréable à Dieu avec la croix de paille que non pas avec
celle que je me serais fabriquée avec
plus de peine et de sueur, parce que je la porterais avec plus de satisfaction pour l'amour propre qui se plait tant à ses inventions et si peu à se laisser conduire et gouverner en simplicité, qui
est ce que je vous désire le plus.
Faire tout simplement tout ce qui nous est commandé, ou par les règles, ou par les constitutions, ou par nos supérieurs, et puis nous tenir en repos pour tout le reste,
tant près de Dieu que nous pourrons.
Extrait des "Vrais entretiens spirituels" écrit par
Saint
François de Sales (1567-1622)
Noble savoyard, apès une éducation de gentilhomme et de juriste à Paris et à Padoue, il entre dans les ordres et ramène au catholicisme le nord de la Savoie. Eveque de Genève en 1602, il réside en
fait à Annecy, et réforme son diocèse dans l'esprit du Concile de trente. En 1610, il inaugure une nouvelle forme de vie consacrée en fondant la Visitation avec Jeanne de Chantal. L'activité
pastorale épuisante de François de Sales reposait sur une vie intérieure des plus riches, dont témoignent autant son enseignement "grand Public" que son magistral "Traité de l'Amour de Dieu".
Directeur spirituel, prédicateur, diplomate, écrivain... un des maitres absolus de la contre-réforme catholique !
-
Dans la bouche de Jésus, porter sa croix a une toute autre signification.
Car il faut bien le dire, les incroyants ont les mêmes fardeaux à porter !
Porter sa croix c'est renoncer à nous-mêmes, c'est accepter la mort du vieil homme pécheur car la croix nous parle de mort. C'est accepter cette mort pour que la vie de Jésus se manifeste à travers de nous !
C'est aussi accepter la moquerie, les insultes, et quelquefois plus, et même la mort physique pour ceux qui sont persécutés à cause de leur foi.
Un petit jour de paresse... ça peut arriver à la sortie de l'hiver... qui pourrait t'en faire le reproche... en tous cas pas moi !
Que Dieu te bénisse chère Lucette et qu'il t'apporte tout l'encouragement dont tu as besoin.
Je t'embrasse