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MERVEILLEUX TRESORS ENFOUIS : LEPTIS MAGNA (Lybie)
MONDE GREC, EMPIRE ROMAIN, PILIERS DE L'OCCIDENT
Leptis Magna ou Lepcis Magna (LPQY en punique ; Νεάπολις ou Neapolis en grec : nouvelle ville), était une des villes importantes de la république de Carthage. Sous Dioclétien, en 303, lors de la partition de l'Afrique Proconsulaire, elle devient la capitale de la nouvelle province, la Tripolitaine. Ses ruines sont situées près de la ville actuelle d'El Khums (ألخمس), à environ 120 km à l'est de Tripoli, sur l'embouchure de l'oued Lebda en Libye.
La cité a probablement été fondée par les Phéniciens mais les premières traces d'occupation sont datées du VIIe siècle av. J.-C.[1].
Cependant, elle ne prit toute son importance que lorsque Carthage étendit sa domination au bassin méditerranéen au IVe siècle av. J.-C.. À l'issue de la troisième guerre punique, elle passe sous le contrôle de la république romaine. Cependant, aux alentours de 200 av. J.-C., elle constitue de fait une cité indépendante.
Ce statut perdura jusqu'à ce que l'empereur Tibère l'incorpore dans la province d'Afrique. Elle devint alors une des cités les plus influentes d'Afrique du Nord et un important centre de commerce.
Leptis connut sa plus grande prospérité quand en 193, un de ses enfants, Lucius Septime Sévère, devint à son tour empereur. Il favorisa sa ville natale, notamment en bâtissant de somptueux monuments, qui en firent l'une des trois plus belles villes africaines, rivalisant avec Carthage et Alexandrie.
En bord de mer, autour de l'ancien forum datant de l'époque pré-romaine, sont distribués les bâtiments officiels des Ier siècle et IIe siècle (basilique civile, curie), les temples (Liber Pater, Rome et Auguste, Magna Mater) et la basilique byzantine, plus tardive, aménagée dans un temple de Trajan.
Plus à l'intérieur, à l'ouest de la voie nord-sud ou cardo, un deuxième ensemble regroupe la théâtre, le marché et le chalcidicum.
Plus au sud, entre le decumanus ou voie est-ouest et l'oued lebda, se développent les grands thermes de la première moitié du IIIe siècle auxquels s'est ajoutée une grande palestre pour l'exercice physique.
Au voisinage des bains, les constructions sévériennes marquent le site par leur ampleur, leur luxe de construction et leur profusion décorative. Une majestueuse avenue à portique relie la place, dominée par le nymphée, au port. Au nord de cette rue, on visite le nouveau forum et une basilique civile à deux absides. A ces travaux, il faut rajouter l'arc des Sévères au croisement des voies majeures de la cité.
De l'autre côté de l'oued Lebda, à l'extrémité orientale du site, on découvre l'hippodrome et l'amphithéâtre voisin.
La visite de cette ville se termine par ces thermes magnifiques
« LA PAROLE DU JOUR : Ne vous arrêtez pas tant que vous n'avez pas trouve Jésus !BONNE ANNEE ET HEUREUSE ANNEE 2011 »
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