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Patrimoine mondial de l'Unesco : Delphes - Grèce -
La légende de la naissance du plus important site religieux de la Grèce antique commence avec deux aigles, qui libérés en vol par Zeus aux antipodes de la terre, se rencontrent en un lieu -baptisé Delphes par la suite - où le roi des dieux pose la pierre sacrée (omphalos) qui marque le centre du monde.
C'est là que s'installe la déesse Gaia et son fils, le serpent Python, jusqu'à ce qu'Apollon, fasciné par la beauté du lieu, quitte le sommet de l'Olympe pour s'en emparer, mettant à mort le serpent lors d'un rude combat. Dès lors Apollon y installe sa demeure neuf mois de l'année, s'imposant le reste du temps une période d'exil pour expier la mort de son rival.Lors de sa présence à Delphes, il parle aux humains à travers son oracle, la Pythie. Passant de la légende à l'histoire, les premiers témoignages de la présence d'un lieu de culte à Delphes remontent à l'époque mycénienne.
La construction d'un sanctuaire pour accueillir l'oracle d'Apollon date du début du VIIIe siècle av.J.C. La littérature grecque et romaine - dont Pline, Platon, Eschyle, Cicéron et Strabon - abonde en description du site et des prophéties qui s'y sont prononcées.
La pythie est consultée par les dirigeants, les colonisateurs et les simples citoyens, affligés de problèmes de santé ou d'argent. Les réponses de l'oracle apparaissent même dans les récits mythologiques : la plus célèbre est celle d'Oedipe - a qui il est prédit qu'il tuera son père pour épouser sa mère - qui tente, en vain, d'échapper à son destin.
Les vestiges du sanctuaire d'Apollon Pythien sont ceux d'un édifice de style dorique du IVe siècle av.J.C., construit sur un autre bâtiment plus ancien.Tous deux contiennent une salle souterraine (l'adyton, ou "zone interdite) dans laquelle siège la Pythie en tenant un rameau d'olivier. Selon la tradition, la femme - qui peut être jeune ou vieille, de la noblesse ou du peuple, sa seule obligation étant d'être née à Delphes - tombe dans une sorte d'extase et reçoit l'inspiration d'une fumée à l'odeur douce qui émane d'une fissure du sol.
Après des siècles de discussion, la récente découverte de traces de gaz enivrant provenant d'une nappe sous le site archéologique a prouvé la véracité des anciens textes grecs et romains. Bien qu'encore évocatrice , Delphes n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été au temps de sa splendeur -c'est à dire jusqu'en 191 apr.J.C. année de la conquête romaine - lorsque, des quatre coins de la Méditerranée, on y vient en apportant des dons pour remercier Apollon et son oracle.Les objets mis au jour, de précieuses facture, sont conservées dans le musée annexe au site archéologique, mais il reste peu des nombreux édifices, temples votifs et 3 000 statues qui bordent la Voie Sacrée, principal accès au temple d'Apollon.
Le seul édifice que les archéologues ont été en mesure de reconstruire est le trésor des Athéniens, érigé à la fin du VIe siècle, après la bataille de Marathon.On distingue par ailleurs clairement les ruines de l'autel de Chios en marbre blanc et noir, du portique des Athéniens de style dorique, et des deux fontaines monumentales de la première époque romaine, qui décorent la fontaine de Castalie, où les pèlerins se purifient avant d'interroger l'oracle. Deux édifices publics d'intérêt sont mieux conservés que les édifices religieux : le théâtre, du IVe sècle av.J.C., et reconstruit par les romains à l'époque impériale,
et le stade, bâti au Ve siècle av.J.C. pour accueillir les jeux Pythiques - seconds en importance après les jeux Olympiques - et réaménagé au IIe siècle apr.J.C. aux frais d'Hérode Attique.
Après avoir conquis Delphes, les Romains se sont plus intéressés à ses richesses et à sa gloire sportive qu'à sa valeur religieuse. Les pythies se sont néanmoins encore succédé pendant deux siècles dans l'adyton pour disperser leurs prophéties, jusqu'en 393, lorsque l'empereur Théodose abolit les "rites honteux et jeux païens", mettant définitivement fin au destin du lieu.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Commentaires
Bien l'article mamie-Lucette j'ai l'impression d'évoluer dans une ville fantôme.... Mais une tite lumière.... Celle de l'amitié!
Bisous pour vous! Anne.
Josiane va bien, elle se repose ce matin, je la laisse dormir !
Eklablog a une indigestion d'images... il est parti consulter !
Bonne journée et grosses bises à toi
Jonathan
Bonjour mamie Lucette
oui je crois que nous sommes tous au même point pour nos blog je n'ai pas que mon bandeau qui à disparu le fond de blog avec la guirlande d'edelweiss aussi et des créations sur les autres page il n'ya que celle que j'avais programmé hier parce que je passe par tinypic mais je ne sais pas si cela va rester et les barres de sépartions je ne peux pas les mettre en passant par parcourir d'eklablog cela me met en erreur lorsque j'envoie alors j'attends comme tout le monde que tout rentre dans l'ordre ils travaillent pour nous alors soyons patient
bisous et bonne journée pour nous la grisaille
Bonjour Lucette
effectivement sur ton blog je ne vois pas les photos , par contre je vois très bien ton bandeau et ton fond de blog ! pour le moment sur le mien je n'ai pas de problème , j'espère qu'ils vont bien vite arrangé !!
Pluie pour nous aussi !! que faire subir !
Je vous souhaite une bonne journée et vous envoie de gros bisous
Hélène
Bonjour lucette
bah voila j 'ai aussi les photos qui n 'apparaissent pas sur vos blogs de mon coter sur mon blog je les voies .......on repassera quand ca iras mieux je te souhaites une bonne journée ... bisous
Bonjour Lucette , et bien c'est formidable cette plate forme ! tjours pas d'images ! Gros Bisous Bon Mardi (nous c'est sous la pluie et le vent !)
bonjour lucette
toujours pas de photo ce matin en esperant que ça va quand meme revenir bientot ou alors il nous faudra encore changer de blog ce qui serait bien dommage car on etait bien sur celui ci mais ????
bon mardi a toi
je t embrasse
bonjour lucette,
c'est très intéressant, je trouve cet article fort instructif, pas de photos c'est pas grave. bonne journée, bises, véronique
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encore une belle page d'histoire