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Patrimoine Mondial de l'Unesco : Les Maisons de Victor Horta à Bruxelles (Belgique)
En 1873, le vieux cordonnier Pierre Horta fut sans doute déçu quand son fils Victor, âgé de douze ans, fut renvoyé du cours de solfège du conservatoire de Gand. Et pourtant, comme tant d'incidents de parcours, ce renvoi fut providentiel : détourné de la musique, Victor Horta s'inscrivit aux cours d'architecture de l'Académie des beaux-arts, qu'il fréquenta jusqu'en 1877.
Après un bref séjour à Paris, le jeune homme s'installa à Bruxelles, où il entra dans l'atelier d'Alphonse Balat, l'architecte du roi Léopold II. Auprès de Balat, dont il fut le collaborateur jusqu'en 1892, Horta assimila les leçons du néoclassicisme, mais découvrit aussi les possibilités offertes par les nouveaux matériaux : le fer et le verre. Le talent du jeune architecte fut rapidement reconnu : en 1884, un projet pour le Parlement lui valu le prix Godecharle.
Bientôt, ce sont les habitations privées qui lui furent commandées, d'abord à Gand, puis à Bruxelles, où l'hôtel Tassel, achevé en 1893, l'imposa comme le principal inspirateur de l'Art nouveau.Collaborateur de l'industriel Ernest Solvay, Emile Tassel lui avait commandé le projet d'une demeure insolite, qui devait concilier l'agitation d'un salon mondain et l'intimité d'une grand-mère presque centenaire. Situé rue Paul-Emile-Janson, l'hôtel Tassel fut le manifeste d'une architecture nouvelle qui rompait avec le plan symétrique de la maison traditionnelle : l'espace est organisé autour d'un axe unique, qui traverse tout le rez-de-chaussée. La façade néomaniériste, qui renvoie aux modèles italiens du XVIe siècle, renonce à la monumentalité de la pierre pour la légèreté du fer et du verre. La porte d'entrée, qui évoque le style égyptien, est surmontée d'un bow-window et délimitée sur les côtés par de lourdes consoles. Dans la grande salle, sur laquelle s'ouvre une rangée de pièces, dans la stricte tradition de la Renaissance italienne, les colonnes de fonte qui rappellent les palmiers d'un jardin tropical concilient le classicisme avec le goût de l'exotisme.
façade
intérieur
L'invasion des espaces par la nature est encore plus manifeste dans l'hôtel Solvay, commandé en 1894, où Horta exploita le grand jardin pour faire pénétrer l'air à l'intérieur par une série de conduites.
Mais c'est avec l'hôtel Van Eetvelde, situé rue Palmerston et commencé en 1895, que s'accomplit la rupture définitive avec le néoclassicisme. Pour Edmond Van Eetvelde, auquel Léopold II venait de confier l'exploitation des domaines du Congo, Horta construisit un bâtiment audacieux, organisé autour d'un jardin d'hiver qui rappelait les serres royales d'Alphonse Balat. La partie principale, la salle de réception s'ouvre sur une entrée octogonale qui, occupant toute la largeur du bâtiment, est inondée par la lumière naturelle qui descend du toit. Les colonnes porteuses, les balustrades et la grande verrière exploitent les possibilités offertes par le fer, qui déploie partout ses lignes sinueuses. Dans ce bâtiment traversé par la lumière, l'intérieur et l'extérieur se confondent : ainsi le couloir diagonal qui mène au jardin d'hiver apparaît-il comme une ruelle qui débouche sur une place.
Mais le projet le plus révolutionnaire fut celui que Horta réserva à sa maison-atelier de la rue Améicaine, construite en 1898. L'exploitation de la lumière et de la transparence, ainsi que la mise en scène des formes stylisées de la nature permirent à l'architecte de réaliser ce qui fut peut-être le dernier de ses chefs-d'oeuvre.
A partir de 1902, Horta revint progressivement à des formes plus conventionnelles, qui trahissent sans doute la double inspiration de toute son oeuvre. Après s'être imposé, en une dizaine d'année seulement, comme un des principaux représentants de l'Art nouveau, rompant avec les styles historicistes de XIXe siècle, Victor Horta renoua avec un cetain académisme, qui rappelait l'inspiration néoclassique de ses premières années. En 1944, trois ans avant sa mort, l'architecte n'écrivait-il pas : "Ce que je dois, je le dois au plus pur (et au plus parsonnel) des classiques, Alphonse Balat".
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.
« Promenade au bord de la mer à Golfe Juan le 21 Décembre 2014" l'Hiver en Provence " poème de Vette de Fonclare »
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Commentaires
Bonsoir mamie Lucette,
Je connais plus le Luxembourg que la Belgique,
mais j’ai des ami(es) Belges que j’ai connu par Internet,
Qui sait peut être qu’un jour l’occasion se présentera pour moi
d’aller à Bruxelles. Je te souhaite une bonne nuit mamie Lucette,
dans la paix et la joie de notre Seigneur.
Gilbert.bonsoir ma belle ,comme quoi ,se faire renvoyer ça à du bon parfois ,tes images sont bien jolies ,mais qu'est -ce c'est grand ,bonnes fêtes à toi aussi et envoie-nous un peu de soleil ,bonne soirée ,bisous
j'aime bien le style nouille...Il a fait soleil aujourd'hui pas un nuage au ciel les Alpes suisses étaient visibles dans le lointain...bisous du soir
Bonjour Lucette,
Avant tout, je te souhaite un joyeux Noël et une Bonne et heureuse Année2015.
Et surtout que 2015 t'apporte ce que 2014 aurait oublié.
Pour tes reportages et promenades, les photos sont splendides.
Moi qui suit né à Bruxelles, je ne connaissais absolument pas l'histoire de ces deux hôtels !!! J'en rougis !!!
Gros bisous
Jean
Je connais bien Bruxelles , puisque j'ai une amie de longue date
qui habite Charleroi , et quand je vais la voir nous allons passer
une journée à Bruxelles qui est une très belle ville
Bonne journée et à bientôt
Gros bisous Hélène
Bonjour Lucette
c'est chic a l'intérieur
oui,,Canelle reprend gout,elle a eu un grand manque,et pour moi,c'est par moment,Choupy me manque....je profite de jouer avec Junior
Bonjour Mamie Lucette
Un bien jolie maison de ce monsieur
je te souhaite de passer de merveilleuses fêtes qu'elle
t'apporte son lot de bonheur à toi et ta famille
merci pour cette année d'amitié que nous avons passé
ensemble à très bientôt
tendre bisous
Marlène
Bonjour Lucette,
De bien jolies façades ! passe une très bonne journée, grosses bises, Véronique
2ullaMardi 23 Décembre 2014 à 05:17bonjour lucette
c est affreux car ce matin il pleut pour noel c est bien dommage quand meme
hier nous avons voulus aller faire notre dernier achat et hélas le raon était bien vide alors nous n avons rien acheter ce qui ne fait pas notre fafire car je n aie rien pour le fils cadet et le pire c est que je n aie pas d idée car ol faut que ce soit utile pour lui quand meme , il est cordiste , ah je suis bien déçue
j espere que tu vas tres bien en ce 23 décembre et au moins que chez vous il fait beau ce que je ne doute pas
je te souhaites un tres bon mardi et je t embrasse
C'est magnifique et captivant, j'adore l'Art Nouveau et les sublimes lignes coup de fouet, souples et organiques qui répartissent énergie et lumière dans les habitations. Très belle journée chère Lucette, avec de gros bisous... Cendrine
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un très joli bâtiment