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Par chezmamielucette le 22 Juillet 2011 à 00:00
Edouard Vuillard (1868-1940) est sans doute l'un des peintres les plus importants de la fin du XIXème siècle en France. Son oeuvre engagea l'art des années 1900 vers des voies nouvelles, qui aujourd'hui impressionne encore par sa qualité et sa complexité.
Né à Cuiseaux en Saône-et-Loire le 11 novembre 1868, il est élévé à Paris dans une famille modeste. Au Lycée Condorcet, il se lie avec le musicien Pierre Hermant, l'écrivain Pierre Véber et Maurice Denis.
En 1885, il quitte le lycée et rejoint son ami Ker-Xavier Roussel, pour suivre les cours du peintre Diogène Maillart (1840-1926). C'est alors qu'il commence à fréquenter le Louvre, et se découve une vocation artistique, à l'opposé de la tradition familiale qui le destinait aux fonctions militaires.Il entre en mars 1886, à l'Académie Julian. En juin 1887 il est admis à l'Académie des Beaux-Arts et suit l'enseignement de Jean-Léon Gérôme.
Il développe son goût pour les natures mortes réalistes et aime beaucoup peindre des scènes d'intérieur. Son travail se caractérise par une recherche subtile et nuancée de gammes colorées, d'équilibres entre les clairs et les obscurs, des traits travaillés en arabesques, des motifs décoratifs inspirés des estampes japonaises.C'est un grand admirateur des classiques comme Vermeer, Watteau et Chardin, mais il s' intéresse beaucoup aussi aux artistes allemands du XVIIème.
En 1889, il se joint à un petit groupe d'artistes de l'Académie Julian, avec Maurice Denis et Pierre Bonnard qui réalisent des oeuvres marquées de symbolisme et de spiritualité, lesquels se baptisent la "confrérie des Nabis" ( nabis signifiant "prophètes ", en hébreu ), tout en se revendiquant des travaux de Paul Gauguin.
Il s'agit pour eux de se libérer de toutes les conventions académiques et en particulier de la reproduction fidèle de la nature ou de la scène observée. L'important est la réalité propre du tableau, davantage que la reproduction de la réalité. Il sont déçus par les limites de l'impressionnisme qui se contente de reproduire des paysages, et d'être au final qu'un appauvrissement intellectuel alors que pour eux l'imaginaire, le sentiment doivent être les moteurs essentiels de l'émotion. Il faut faire entrer l'art dans la vie.Paul Sérusier l'un des peintres du groupe Nabis développe de son côté un amour de la méthode synthétiste, reposant sur l'imagination et la mémoire en excluant totalement l'observation directe.
Edouard Vuillard, d'abord réticent à cette idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu'il voit, finit, vers 1890, par s'essayer à ses premières oeuvres synthétistes. Ainsi en 1891, dans la peinture " Au Lit ", à l'aide de motifs simplifiés et de larges applats de couleurs, l'artiste crée une composition faite d'horizontales et de verticales en s'affranchissant de la perspective, mais donnant cependant une impression de profondeur avec des tons neutres qui génèrent une sensation de silence et de repos.En 1893, poursuivant dans le symbolisme et inspiré par la littérature contemporaine d'auteurs tels que Maeterlinck, Henrik Ibsen, ou encore Stéphane Mallarmé il peint des atmosphères lourdes, comme par exemple " Intérieur, effet de soir ", dans lesquelles la dimension dramatique s'ajoute à une certaine spiritualité.
En 1899, Vuillard réalise des lithographies dont par exemple la série des "Paysages et Intérieurs ", ainsi que des études au pastel et à l'aquarelle qui témoignent d'une grande virtuosité dans les techniques nouvelles. C'est une période où il réalise aussi aussi des panneaux décoratifs pour les intérieurs de maisons bourgeoises parisiennes, des affiches et des cartons de décors de théâtre d’avant-garde, et des photographies de ses amis proches.
Après 1900, il s'oriente davantage vers les portraits en recevant de nombreuses commandes de la bourgeoisie parisienne. Il ne délaisse par pour autant les scènes d'intérieur qu'il affectionne particulièrement, dans lesquelles il peint l' intimité de pièces meublées chargées des instants prolongés de la vie quotidienne.
Au terme du parcours proposé par cette exposition, on découvre plusieurs vues de la Place Vintimille à Paris ( aujourd'hui Place Berlioz ), où Edouard Vuillard vivra de 1908, jusqu'à sa mort en 1940. L'artiste y présente ses lieux familiers dans de nombreux travaux : esquisses, pastels et peintures, dans des perspectives sans cesse renouvelées pour exprimer les changements de saisons et l'évolution du temps.
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Par chezmamielucette le 20 Juillet 2011 à 00:00
Pierre Bonnard ( 1867 - 1947 ) a eu tout au long de sa vie l'art de jouer sur la juxtaposition et les rapports entre les couleurs chaudes, et les couleurs froides. "Nu dans le bain" (1936-38), où se marient l'orangé et le bleu profond, illustre à la perfection ce jeu entre les tons chauds et les tons froids. Mais il excèle aussi dans la déclinaison des multiples variantes de chaque couleur, ce qui fait qu'à l'intérieur d'un même tableau, on peut découvrir toute la gamme chromatique d'une même teinte.
Il aime représenter les multiples nuances qui apparaissent dans les reflets et les jeux de couleurs, avec ses sujets entourés d'eau, ou se réflétant dans des miroirs. Une peinture telle que "La Cheminée" (1916) montre une femme qui se regarde dans une glace. L'utilisation des surfaces réfléchissantes lui permet également de prendre de la distance avec la réalité observée de son sujet . Chez Pierre Bonnard, bien que ses modèles soient souvent présentés nus dans les scènes d'intimité, les tableaux dégagent rarement une vision ou une charge érotique, mais plus une sensualité de la peinture elle même, davantage que de ses sujets féminins, dont on ne distingue pas les visages.
Sur le mode naturaliste, " L’Homme et la Femme (1900), met en scène à travers les jeux d'un miroir l’artiste et son modèle, Marthe, sa femme aimée, qu'il a rencontrée en 1893 aux côtés de qui il vivra durant cinquante ans et qu'il représentera sur près de 400 tableaux."
Les nus féminins, depuis le " Nu aux bas noirs "(1893-1900) jusqu’au " Nu au tub" (1908-1920) et à l' ultime " Nu dans le bain " (1924-1946) représentés s'organisent selon un dispositif constant : bassine ou tub, baignoire, miroir, table de toilette. Le nu est debout, se baignant, se lavant, s’essuyant, se parfumant. Cette thématique a pour objet les jeux et les variantes de la lumière dans les reflets de l'eau ou des miroirs.
À partir des années 1920, Bonnard déploie de nouveaux accords de composition et couleurs où la lumière se combine à des distorsions de l’espace, comme dans " Nu dans la baignoire " (1925). Le sujet se dissout dans les couleurs et prend forme dans la lumière : " Le Bain", (1936), ou "Nu dans le bain au petit chien"( 1941-1946).
Les paysages ou terrasses offrent des scènes où la mythologie se mêle à la vie familière : les personnages contemporains se mêlent aux représentations anciennes d'une lointaine Arcadie. La composition offre un panorama ouvert avec des plans étagés, et une grande plage centrale vide, soulignant la profusion végétale où apparaissent après coup des personnages, comme dans " La Terrasse de Vernon " (1928 ) .
Les intérieurs représentent des scènes familières où s’inscrivent les sujets habituels de l'artiste, Marthe et le chien, dans des configurations variables telles que dans "Le Café " (1915) ou "Café Au Petit Poucet " (1928). Les salles à manger des années 1930 constituent des variations sur le rapport intérieur-extérieur, doublé des effets de reflets chers à Bonnard, et de fenêtres. Le jeu des couleurs froides alternent avec des couleurs chaudes, comme dans "La Salle à manger sur le jardin" (1931) ou "Grande Salle à manger " (1934).
Les natures mortes, quant à elles parfois travaillées en surplomb, donnent une représentation spatiale qui parfois confine à l’abstraction tel que dans "Le Coin de table"(1935).Les autoportraits de l’artiste depuis son premier portrait, réalisé en 1889, jusqu'à sa dernière figure, froide "Portrait du peintre par lui-même" ( 1945), Pierre Bonnard exprime à chaque fois une intériorité dense, une composition d'où émane une tension toujours plus sombre ou mélancolique.
Pierre Bonnard, est sans doute l'un des peintres majeurs du XXème siècle, car il se distingue comme figure marquante d’une modernité " autre ". Sa peinture confère en effet une dimension intemporelle aux personnages et révèle une interrogation qui invite le regard à se poser, et à arrêter le temps. Elle a l'immense mérite de situer le problème du
" sujet ", au centre véritable de la peinture, de son rapport à l’intime et de son dépassement, et peut constituer par là une part de réponse aux interrogations des artistes d’aujourd’hui.
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Par chezmamielucette le 18 Juillet 2011 à 00:00
Né en 1946 à Paris Olivier Fischer se présente comme autodidacte, mais son père, lauréat des Arts Décoratifs, était un virtuose de la gouache et de l’aquarelle… En fait il a simplement toujours aimé peindre ou dessiner et depuis quelques années ce loisir occasionnel est finalement devenu profession.
Ses expositions personnelles et les divers salons auxquels il participe régulièrement lui ont désormais acquis une solide renommée,
et ses marines ont déjà séduit une large clientèle non seulement en France et dans plusieurs pays d’Europe, mais également aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, en Australie e jusqu’en Nouvelle Zélande…
J'espère que ces quelques toiles de marine vous auront plu !.........
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Par chezmamielucette le 15 Juillet 2011 à 00:00
Henri LE SIDANER est né le 7 Aout 1862 à Port-Louis (Ile Maurice) et mort à Paris le 16 Juillet 1939.
Fils d'un capitaine au long cours mort dans un naufrage en 1881, il passe son enfance à Dunkerque et développe très tôt un don pour le dessin. Boursier de la ville de Dunkerque, il part étudier la peinture à Paris, découvre l'impressionnisme, et la peinture de Manet qui le trouble. En 1882, il est reçu à Paris à l'École des Beaux-Arts, puis en 1884 entre dans l'atelier d'Alexandre Cabanel qui le soutiendra toujours, il part s'installer à Étaples en 1885 à l'auberge Joos où il rencontrera d'autres peintres venus travailler comme lui dans la région. Il y restera jusqu'en 1894, travaille dans la solitude le plus souvent et ses œuvres de l'époque se rapprochent du réalisme sentimental d'un Jean-Charles Cazin.
En 1887, il expose au Salon des Artistes français et peint de jeunes bergères dans le décor des dunes du Nord. En 1891, il est nommé officier de l'Académie par le ministère de l'Instruction publique et obtient une médaille de troisième classe et une bourse de voyage pour : La Bénédiction de la Mer, vaste composition acquise par l'État, actuellement au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne. Ses amis se nomment Henri Martin, Edmond Aman-Jean, Ernest Laurent ou encore Henri Duhem avec qui il entretient une correspondance nourrie . En 1892, il visite l'Italie et la Hollande où il se lie avec Fritz Thaulow et fait les portraits des jeunes hollandaises. Il présente au Salon, L'Autel des orphelines (Musée d'Arras) dernière importante composition religieuse pour cet artiste non-croyant, mais troublé par le sentiment de recueillement. Amitié avec Émile Claus. Il quitte Etaples et s'installe à Paris au 5 rue Émile-Allez où son voisin est le musicien Gabriel Fabre, interprète des poètes symbolistes.
Il se lie à
plusieurs personnalités proches du Symbolisme, telles qu'Émile Verhaeren et Georges Rodenbach ou les critiques Camille Mauclair et Roger Marx. Il rejoint la Société nationale des Beaux-Arts, présente le Départ de Tobie et première apparition de deux motifs à des heures différentes : Paysage de neige et Soir de neige. En 1895, il expose chez Georges Petit, concentre son inspiration sur les effets crépusculaires et continue de détruire la plus grande partie de sa production. Succès critique pour sa première exposition personnelle à la galerie Mancini en 1897 et expose au Salon : Les Âmes blanches et Lumières cendrée. En 1898, il expose à la Libre Esthétique à Bruxelles et Le Dimanche sommet de sa période symboliste est présenté au Salon. Un séjour décisif à Bruges de 1898 à 1900 avec sa compagne Camille Navarre et dont Jules Rais écrira qu'il y « tendit un miroir aux buées de la mort » consacre son inspiration symboliste.Gustave Soulier écrit dans La Revue blanche en 1901, c'est le « Maeterlinck de la peinture ».
Après avoir vécu près de Beauvais, à Gerberoy, il s'installe à Versailleoù il demeurera jusqu'à sa mort d'un infarctus à Paris. Enterrement à Versailles et discours de Georges Desvallières, Albert Acremant, Camille Mauclair, George Huisman. Il était le cousin de l'auteur dramatique Albert Willemetz dont il fit le portrait en 1937, et sa sœur Marthe épousa en 1908 le peintre Georges Rouault. Il est cité également dans la recherche... de Marcel Proust.
Le texte a été écrit par ses descendants
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Par chezmamielucette le 4 Juillet 2011 à 05:48
Voici le livre d'art dédicacé que j'ai reçu de Georges Flanet, j'en ai feuilleté les pages et j'ai fait quelques photos pour vous faire profiter de ses belles peintures.
Quelques lignes de son livre : J'ai puisé dans la nature et ses richesses, mais aussi dans la vision d'autres peintres, tout en restant moi-même. J'ai choisi Saint-Tropez pour son exposition, ses villages environnants, Gassin, Ramatuelle, Grimaud, et tout ce que j'ai révé ! La mer, la montagne, la végétation, le soleil.
Il y a une vingtaine d'années, j'ai découvert les Impressionnistes.
J'aurais pu vivre à leur époque, il y a tellement de points communs entre leur peinture et la mienne. Ma chance ! Etre né après eux et profiter un siècle plus tard de ce qu'ils ont vécu et crée.
J'ai suivi leurs traces non pas en reproduisant leurs oeuvres mais en allant dans les endroits qu'ils ont fréquentés et aimés.
Dans mon enfance, mon oncle du Plessis Robinson, m'avait emmené visiter Paris, il m'en était resté un souvenir vivace, de ses monuments, de la Seine, de Montmartre. 55 ans plus tard, l'occasion de fixer ces souvenirs s'est présentée.
A l'occasion de ma dernière exposition à Paris au mois de Mai, je décidais d'aller à l'Orangerie voir Monet.
Devant la file d'admirateurs attendant passivement pour visiter l'exposition, j'ai préféré, au petit matin, prendre mon carnet de croquis et un taxi qui m'a déposé à Giverny. J'y suis retourné plusieurs fois fin mai. Là j'ai découvert l'univers fabuleux de Monet dans toute sa splendeur : de lumière, de contrastes, de couleurs, de reflets.
Sans complexe j'ai réalisé une série de toiles. Certains grincheux me diront mais c'est du Monet !...
Et alors ? Le fait est là; je suis allé peindre St Rémy, j'ai rencontré du Van-Gogh, à la Sainte Victoire, du Cézanne, à Nice, du Dufy. Cela prouve que ces grands ont admiré et aimé ces paysages.......
J'espère que ces quelques peintures vous ont plu, malheusement ce sont des photos que j'ai faites et que j'ai du recadrer pour les mettre sur le blog.
Merci, encore à Monsieur Georges FLANET qui m'a permis de faire cet article....
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Par chezmamielucette le 22 Juin 2011 à 00:00
Voici quelques peintures de Michel BRENDON, il est né en 1941 dans la région de Montélimar.
Je n'ai pas trouvé d'autres renseignements à son sujet.
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Par chezmamielucette le 21 Juin 2011 à 00:00
Né en 1964 à MARSEILLE, je commence à peindre en 1991. Le petit succès que rencontrent mes oeuvres me conduit à gagner quelques prix et à élaborer quelques expositions personnelles. En 1996, mes toiles sont présentées pour la première fois la galerie "Art et Passion" à Aix en Provence. Par la suite d'autres marchands d'art m'accorderont leur confiance
.
En 2004, pour obtenir un meilleur contact avec la clientèle, je décide de promouvoir seul mon art par l'intermédiaire du Net ou d'expositions personnelles.
Mon but est de proposer un art accessible, original et plein de couleurs vives pour embellir la vie du spectateur.
. Les scènes de villages provençaux aux coquelicots flamboyants, de paysans au labeur, les calanques et les marchés sont mes thêmes favoris et de temps en temps j'adresse un clin d'oeil à nos amis pêcheurs bretons... Ne cherchez pas trop à reconnaître les lieux reproduits, je travaille à l'inspiration et compose au fur et à mesure de l'évolution du sujet. Deux ou trois séances d'une à deux heures sont suffisantes pour chaque oeuvre qui sont exclusivement réalisées au couteau
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Par chezmamielucette le 20 Juin 2011 à 00:00
Artiste Peintre, Née à Talence dans la Gironde en juillet 1963, cet artiste peintre est spécialisée dans la création d’ oeuvre à l’acrylique.
Passionnée depuis l’enfance par la création d’ oeuvre sur les paysages et les bords de mer, animée principalement par la nature et les paysages ainsi que les animaux.
De formation ébéniste, et encourager par son professeur d’art, a persisté dans l’évolution de sa peinture, depuis plus de 20 ans.
Eric Espigares travaille au couteau et au pinceau.
Sa peinture reflète ces émotions dans l’instant présent.
Eric Espigares est passionné par la Provence où il trouve son inspiration.
Il a crée une galerie de peinture virtuelle qui représente ce que j’attends d’une galerie d’art en Provence.
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Par chezmamielucette le 18 Juin 2011 à 00:00
Peintre autodidacte résidant en Provence, je me passionne pour le portrait à l'huile ou aux crayons pastels, mais j'aime également laisser place à mes émotions par des jets de lumière, de tendance moderne.
Ma passion pour le portrait a débuté très jeune et je n'ai été guidée que par ma soif de recherche personnelle et mon souci du détail.
Les peintres que j'admire ? Rembrandt, Rubens, Manet, Le Nain.
De souche normande et alsacienne, je me suis installée dans les Alpes de Haute Provence.J'aime l'art sous toutes ses formes, la nature et les animaux, mon coin de Provence où le jeu de lumière est éblouissant, la musique, la simplicité, la franchise, la tendresse, la fidélité, les violettes et le chocolat.
Je n'aime pas la violence, la vulgarité, l'hypocrisie, le racisme, l'appât du gain, et ...le sirop de grenadine.
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Par chezmamielucette le 17 Juin 2011 à 00:00
Natif et résident de la ville de Québec, Jean Potvin peint des huiles, des acryliques et des médiums mixtes depuis plus de 35 ans.
L'oeuvre satisfait généralement un besoin fondamental et impératif de communiquer, une perception particulière des gens, des lieux, des objets, des croyances ou des pensées qui meublent le quotidien de celui qui la créé.
L'imagerie, ainsi que les matériaux qui concrétisent ses tableaux sont ce que, comme artiste, il choisi d'utiliser pour extérioriser sa prise de conscience de ce quotidien. Quelque soit le sujet pouvant être par la suite jugé complexe ou anodin, l'oeuvre révèle cet instant particulier.
Jean Potvin travaille en espérant que l'observateur partage momentanément un même instant d'émotion, soit celui qu'il a vécu ou ressenti. Il essai aussi de le guider dans la recherche de l'autre côté de l'image qu'il voit.Cet « autre côté de l'image » doit être autre chose qu'une couleur, un personnage ou un objet. Ce doit être un tout lui racontant une histoire qu'il peut s'approprier. Le tableau doit rappeler à l'observateur quelque chose de personnel soit, un moment particulier, un lieu, un personnage, une croyance, un objet familier, etc. Le fait de pouvoir en saisir intuitivement le sens devient ainsi la meilleure raison d'apprécier l'oeuvre.
En ce qui a trait au style et/ou à la technique, ce n'est rien d'autre qu'une méthode personnelle pour réaliser l'oeuvre d'une certaine manière, avec des étapes, des gestes, des matériaux, des outils et des couleurs qui lui semblent appropriés pour parvenir à ses fins. Jean Potvin expérimente selon ses besoins. Les médiums divers peuvent donc parfois être nombreux dans une même oeuvre. Il est alors particulièrement usité d'employer l'expression disant que la fin justifie les moyens.
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