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Peintres néo-classiques, romantiques et réalistes : William BLAKE
William Blake (Londres, 28 novembre 1757–12 août 1827) est un peintre et un poète pré-romantique britannique.
Bien que considéré comme peintre — il a peint quelques tableaux à l'huile, préférant l'aquarelle, le dessin, la gravure, la lithographie —, il s'est surtout consacré à la poésie. Il est l'auteur d'une œuvre inspirée de visions bibliques à caractère prophétique. Son style halluciné est moderne et le distingue de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques.
Il était fils d'un bonnetier et, dès l'enfance, montra d'étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie. Il est envoyé à dix ans dans une école de dessin, où il composera ses premiers poèmes. Devenu élève du graveur James Basire à quatorze ans, il fut chargé de dessiner les antiquités de l'abbaye de Westminster et des autres vieux édifices, milieux qui ne manquèrent pas d'exercer une vive influence sur son imagination mélancolique.
Trop pauvre pour faire face aux frais d'impression de ses œuvres, il se fit son propre éditeur et imagina d'y appliquer son écriture mise en relief par la morsure sur des plaques de cuivre. Il publia ainsi ses Songs of Innocence, ornées de ses dessins (1789 ), œuvre singulière, qui eut du succès, ce qui l'encouragea à donner successivement, sous la même forme: Books of prophecy (1791) ; Gates of paradise (1793) ; America, a prophecy (1793) ; Europe, a prophecy (1794) ; Songs of Experience (1794).
En même temps, il faisait figurer, dans plusieurs expositions de l'Académie royale, des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publia The Marriage of Heaven and Hell , satire du Heaven and Hell de Swedenborg, en 1790. En 1797, il entreprit une édition illustrée par lui des Nuits de Young, qu'il laissa inachevée, puis il alla vivre à Felpham, auprès du poète William Hayley, faisant des dessins pour celui-ci, et peignant quelques portraits, et ne revint à Londres qu'au bout de trois ans. Ses quarante dessins gravés par Schiavonetti pour une édition du poème The Grave (1808) de Blair furent très admirés, de même que sa grande estampe le Pèlerinage de Canterbury (1809).
Entre-temps, il continuait de composer, d'illustrer et d'imprimer des poèmes étranges, empreints d'un mysticisme obscur : Jerusalem: the emanation of the Giant Albion ; Milton, a poem avec And did those feet in ancient time (1804); Job (1826) ; etc. Le plus original est le dernier : c'est aussi celui dont les gravures sont les plus finies. Tous ces volumes sont aujourd'hui fort recherchés, surtout les exemplaires coloriés par l'artiste lui-même. Blake est devenu membre de la Royal Society le 14 mai 1807. Sa mort interrompt l’illustration de The divine comedy (1825-1827) de Dante.
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Commentaires
7nicoleJeudi 23 Mai 2013 à 11:14oui peut-être a-t-il du génie, je n'en doute pas; mais alors moi il m'inquiète!!! je pense que de trop regarder ces toiles j'en ferai des cauchemars!! ou alors que se serait le contraire j'apprendrai à mieux le connaître, le comprendre, l'admirer, le percer dans sa pensée profonde , et aimer toutes ces oeuvres; bref je vais m(y mettre à observer. bisous.
Bonjour Mamie Lucette. Je ne connais pas ce peintre merci de nous montrer ses peinture. J'ai une grosse migraine. Bonne journée et gros bisous. nani
Bonjour Lucette
Il a son style , j'aime bien.
Tombée du lit ce matin..J'en profite pour venir te faire un bisou car les journées passent vite en ce moment avec les préparatifs, d'habitude nous étions toujours invités, cette année c'est moi qui prépare le réveillon de noel a la maison..
Bonne journée a toi
Gros bisous
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Bonjour Lucette
dommage j'ai déjeuner avant d'aller sur ton blog,je crois que j'aurais pris tt les pains au chocolat
gros bisous