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Par chezmamielucette le 16 Décembre 2014 à 00:00
Chaque année, le jour de l'ouverture officielle du Parlement britannique, des gardes en costumes du XVIIe siècle effectuent une minutieuse perquisition des sous-sols du palais de Westminster. La cérémonie commémore la manière dont fut déjouée la Conspiration des Poudres, le 5 novembre 1605, le jour où Guy Fawkes s'apprêtait à faire sauter le Parlement.
Pour les sujets de Sa Majesté, le respect religieux de l'histoire est une constante. Et l'histoire, tourmentée, du palais de Westminster est vieille de neufs cents ans.Aujourd'hui, l'édifice monumental compte 1 200 pièces, 100 escaliers et 3 kilomètres de couloirs. Mais il ne reste guère de traces du palais qui, du milieu du XIe siècle au début du XVIe siècle, fut la résidence principale des rois d'Angleterre. En 1512, un incendie détruisit le palais royal, à l'exception du Westminster Hall (XIe siècle), de la chapelle Saint Etienne (XVIe siècle) et de la Jewel Tower -la tour du Trésor- (1366). Reconstruit, le bâtiment devint le siège de la Chambre des lords, alors que la Chambre des Communes se réunissait dans la chapelle Saint-Etienne.
En 1834, le palais fut de nouveau détruit par un incendie qui, encore une fois, épargna le Westminster Hall. Sa reconstruction fut confiée à l'architecte Charles Barry, qui en hommage à l'abbaye voisine de Westminster, adopta le style néogothique.
Détruite au cours des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la Chambre des Communes fut reconstruite à partir de 1948 selon les projets originaux de Charles Barry.
Le complexe s'organise autour de la grande salle octogonale à laquelle on accède par l'entrée principale, la Stephen Entrance, chef d'oeuvre de l'architecture victorienne. De là partent deux couloirs : l'un, au nord, mène à la Chambre des Lords, l'autre, au sud, à la Chambre des Communes.
Construite en 1847, la Chambre des Lords est une grande salle de de 24 mètres de long et de 14 mètres de large; au fond se trouve le trône néogothique où la Reine se tient quand, en novembre, elle prononce le discours d'ouverture de la session parlementaire.
La Chambre des Communes, longue de 21 mètres et large de 14 mètres, rappelle le style de la chapelle Saint-Etienne. Les députés y siègent sur des bancs opposés, dont les uns sont encore occupés par la majorité gouvernementale et les autres par l'opposition. Au centre de la salle se trouve la table sur laquelle, avant les séances, un huissier dépose une masse d'armes, symbole de l'autorité de la Couronne. Sous la table se trouve un tapis marqué de deux lignes rouges, distantes de deux longuerurs d'épée : pour éviter que les débats ne dégénèrent, il est interdit aux députés de les franchir.Le Westminster Hall, dont les murs furent érigés en 1097, fut doté d'une magnifique toiture de poutres au XIVe siècle.
Destiné à l'origine aux fêtes du couronnement, il occupe une surface de 1 500 mètres carrés.
A partir du XIIIe siècle, il fut le siège des grands tribunaux du royaume : c'est là que furent jugés Thomas More, ainsi que les organisateurs de la Conspiration des poudres. Durant ces procès, envahi par les vendeurs et les marchandises, il devenait un des centres de la vie solciale londonienne.
Aujourd'hui, il accueille les grandes cérémonies officielles, comme celles qui célébrèrent les vingt-cinq ans du règne d'Elisabeh II, en 1977, ou la visite de Nelson Mandela en 1996.Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 15 Décembre 2014 à 00:00
Merci à tous d'avoir pris le temps de parcourir mon site et d'arriver jusqu'à cette page.
Au lieu d'un texte lyrique et pontifiant, je vais tout simplement vous parler avec mon coeur, de ma peinture.Je peins depuis bientôt quinze ans, fille de deux peintres abstraits, il semble fou de ne peindre que des fleurs et des étoffes, cepandant je ne pense pas être arrivée à être suffisamment pure picturalement pour tenter le magnifique saut dans le vide qu'est l'abstraction, un jour peut-être.
En attendant, je peins ce qui m'émeut : les fleurs en friche, la nature buccolique, son poëtique désordre ainsi que les tutus abandonnés de façon disparate.La nature archaïque, comme la façon iconoclaste de représenter les tutus de guingois sur leurs cintres déglingués ne signifieront rien pour la plupart d'entre nous, rien que de l'accident, une erreur de l'homme ou de la nature.
Pourtant, Jean Cocteau, dans "lettres à mitoraj" écrivait : "sanctifiez vos erreurs". Ceci décrit parfaitement ma démarche picturale, d'une façon impressionniste en laissant libre court à l'imaginaire, au désordre, à l'anarchie du tachisme qui tel un enfant gâtéira se placer là où mon conscient ne l'attend pas, mais dont mon inconscient se délectera, et répercutera de tâche en tâche , d'accidents en coups de pinceaux débridés, ce que la toile qui frémit exige de moi, une sereine liberté, un frisson d'absolu.
Chaque toile, à force de recevoir strates de couleurs et déglacis, finit presque par acquérir son âme.
Humblement j'essaie de lui obéir, ne deviens que le vecteur de l'instant.
Je remercie la vie et tous ceux qui m'ont soutenue pour pouvoir ainsi chaque jour dans mon atelier ressentir cette liberté d'entreprendre à chaque création, une merveilleuse aventure.
Laurence amelie
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Par chezmamielucette le 14 Décembre 2014 à 00:00
« Faites-vous des amis avec l'argent trompeur »
« Abraham était assis à l'entrée de sa tente, nous dit l'Écriture, il y était assis au plus chaud du jour ». Les autres se reposaient ; lui guettait la venue d'hôtes éventuels. Il méritait bien que Dieu vienne à lui au chêne de Mambré, celui qui cherchait avec tant d'empressement à exercer l'hospitalité...
Oui, l'hospitalité est bonne, elle a sa récompense particulière : elle s'attire d'abord la gratitude des hommes ; elle reçoit aussi — ce qui est plus important — un salaire de la part de Dieu. Nous sommes tous, en cette terre d'exil, des hôtes de passage. Pour un temps, nous avons à loger sous un toit ; bientôt, il faudra en déloger.Prenons garde ! Si nous avons été durs ou négligents dans l'accueil des étrangers, une fois écoulé le cours de cette vie, les saints pourraient bien, à leur tour, refuser de nous accueillir. « Faites-vous des amis avec l'argent malhonnête, dit le Seigneur dans l'Évangile, afin qu'ils vous reçoivent dans les demeures éternelles »...
D'ailleurs, sais-tu si ce n'est pas Dieu que tu reçois, alors que tu penses n'avoir affaire qu'à des hommes ? Abraham accueille des voyageurs ; en réalité il reçoit chez lui Dieu et ses anges. Toi aussi, qui accueilles un étranger, c'est Dieu que tu reçois.Le Seigneur Jésus l'atteste dans l'Évangile : « J'étais un étranger et vous m'avez accueilli. Ce que vous avez fait à l'un de ces tout-petits, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
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Par chezmamielucette le 13 Décembre 2014 à 00:00
Ingrédients
200 g de farine
150 g de jambon
poivre
150 g de maïs en grain
2 c. à soupe de fines herbes
3 œufs
2 c. à soupe de moutarde
10 cl d'huile
sel
Préparation
Je préchauffe le four à 180°C (Th. 6).
Dans un saladier, je casse les œufs. J'ajoute la farine, l'huile, le sel, le poivre, la moutarde, et je mélange jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.
Je coupe le jambon en dés, je l'ajoute, ainsi que les herbes et le maïs bien égoutté. .
Je beurre abondamment un moule à cake et y verse la préparation.
Je mets le moule au centre du four pour 30 minutes. La lame d'un couteau doit ressortir sèche, sinon je prolonge la cuisson de quelques minutes.
Je démoule tiède et sers ce cake tiède ou froid avec une salade.
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Par chezmamielucette le 12 Décembre 2014 à 00:00
L'histoire des origines du maïs accrédite presque la légende des Indiens qui voyaient en lieu le don du dieu Hiawatha : non seulement on ne connaît nulle part à l'état sauvage, mais de surcroît, il est très distinct des graminées qui s'y apparentent le plus.
L'Amérique centrale, et en particulier le Mexique, est très problablement le centre de dispersion du maïs cultivé. Des sites prehistoriques de Nouveau Mexique ont livré des restes de maïs vieux de 7500 ans, et l'on suppose que les tribus indiennes du sud ouest des Etats-Unis le connaissaient déjà voici des millénaires. Chez ces civilisations, le maïs revêt la même importance que le blé pour les Européens.C'est aujourd'hui une céréale cultivée dans le monde entier, et particulièrement en Europe où elle est utilisée pour l'alimentation du bétail.
Le maïs doux américain, consommé jeune, est aussi savoureux que les petits pois. Il est très énergétique et nutritif, mais moins bien équilibré que le blé. Ralentissant l'activité de la thyroïde et agissant comme modérateur du métabolisme, le maïs n'est nullement comparable au blé comme base alimentaire exclusive.
L'amidon de maïs entre dans de nombreux produits diétiques pour nourrissons. Le germe du grain de maïs renferme de l'huile qui, comme celle du tournesol, a une action anti-cholestérol.
Les styles qui emperruquent les épis fructifères, appelés "cheveux de maïs" ou "barbe de maïs" ont une action diuritique et adoucissante. Ils contiennent de l'acide salicylique, analgésique et anti-inflammatoire, et de la vitamine K.
PROPRIETES : adoucissant, analgésique, antihémorragique, diurétique, hypocholestérolémiant, hypoglycémiant.
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Par chezmamielucette le 11 Décembre 2014 à 00:00
La Guadeloupe a été découverte en 1493 par Christophe Colomb, qui lui aurait donné son nom en l'honneur de la Vierge de Guadalupe en Espagne. Elle est formée de deux îles principales séparées par la rivière Salée, un étroit bras de mer long de 5 km, entourée de mangroves, faisant communiquer deux baies, le Grand-Cul-de-Sac marin au nord et le Petit-Cul-de-Sac marin au sud. Tandis que l'altitude de Grande-Terre ne dépasse pas 130 m, Basse-Terre porte mal son nom puisqu'elle culmine à 1467 m à la Soufrière, volcan dont la dernière éruption date de 1976. Il faut leur adjoindre Marie-Galante, la Désirade et les Saintes. Depuis 2003, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont des collectivités d'outre-mer et ne sont plus rattachées à la Guadeloupe.
- AU PIED DU VOLCAN -
Le soufre, élément courant dans les régions volcaniques est à l'origine du nom du volcan de la Soufrière.
Ses flancs sont parsemés de sources d'eau chaude sulfurée, notamment sur les hauteurs de Saint-Claude, où le site naturel des Bains Jaunes offre à ses visiteurs, outre une pénétrante odeur de soufre, une baignade possible dans une eau à 26°C.
Des eaux encore plus chaudes expliquent le nom de la commune de Bouillante, sur la côte occidentale de Basse-Terre,
où une centrale géothermique produit une part non négligeable de l'électricité de la Guadeloupe, en profitant d'eaux souterraines pouvant atteindre 250°C.- LA PLACE DE LA VICTOIRE, POUMON DE LA "POINTE A PETER" -
Il est souvent évoqué que Pointe-à-Pitre tirerait son nom d'un pêcheur hollandais répondant au nom de Peter, qui aurait fait du négoce au XVIe siècle à la pointe sud-ouest de la Grande-Terre.
Une autre piste penche plutôt sur la "pite", une corde que les Espagnols tiraient d'une plante ressemblant au chanvre.
Au moment où Victor Hugues libéra les esclaves de l'île sur ordre de la Convention, la Grand-Place prit le nom de place de la Victoire.Momentanément rebaptisée place John-Skinner pendant une brève occupation anglaise puis place Sartine au début du XIXe siècle, c'est encore sous son nom actuel que la population célébra l'abolition définitive de l'esclavage en 1848. Sous Vichy, elle devint temporairement place du Maréchal Pétain.
Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.
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Par chezmamielucette le 10 Décembre 2014 à 00:00
Oh ! ce bonheur
Oh ! ce bonheur
Si rare et si frêle parfois
Qu'il nous fait peurNous avons beau taire nos voix
Et nous faire comme une tente,
Avec toute ta chevelure,
Pour nous créer un abri sûr,
Souvent l'angoisse en nos âmes fermente.Mais notre amour étant comme un ange à genoux
Prie et supplie
Que l'avenir donne à d'autres que nous
Même tendresse et même vie,
Pour que leur sort, de notre sort, ne soit jaloux.Et puis, aux jours mauvais, quand les grands soirs
Illimitent, jusques au ciel, le désespoir,
Nous demandons pardon à la nuit qui s'enflamme
De la douceur de notre âme.Émile VERHAEREN
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Par chezmamielucette le 9 Décembre 2014 à 00:00
La partie du Kremlin qui donne sur la place Rouge est dominée par la tour du Sauveur, construite en 1491 par Antonio Solari, sous le règne d'Ivan le Grand, l'édifice doit son nom à l'icône qui, en 1647, fut placé au-dessus de la porte et qui obligeait tous ceux qui la franchissait, même le tsar à se découvrir.
Devant la tour se dresse la cathédrale Basile-le Bienheureux, connue aussi sous le nom de cathédrale de l'Intercession, qui est peut-être le monument le plus célèbre de la place Rouge. C'est le tsar Ivan IV le Terrible qui, en 1555, fit commencer sa construction pour commémorer la victoire remportée sur les Tatars et l'annexion du khanat de Kazan. Conçue par les architectes russes Postnik et Barma, la cathédrale se compose d'une église centrale, couverte d'un clocher pyramidal, et de huit chapelles cylindriques, surmontées de coupoles à bulbes, dont chacune est consacrée aux saints patrons des huits jours qu'avait duré la bataille.
Autour de la place se dressent également des palais de style néoclassique, comme l'immeuble du Goum, le premier grand magasin de Moscou, qui fut construit en 1893.
Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, les traces laissées par le régime se font plus discrètes. Si le mausolée de Lénine, construit en 1930, reste ouvert au public,la place Rouge a retrouvé en 1995 deux constructions qui avaient disparu dans les années 1930 pour laisser passer les chars durant le défilé militaire du 7 novembre : l'église Notre-Dame-de-Kazan et la porte de la Résurrection.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du Patrimoine Mondial de l'Unesco.
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Par chezmamielucette le 8 Décembre 2014 à 00:00
Oswald Achenbach, né le 2 février 1827 à Düsseldorf, où il est mort le 1er février 1905, est un peintre paysagiste allemand
Biographie
Oswald Achenbach est formé par son frère Andreas Achenbach. Ses paysages colorés rappellent son attirance pour la baie de Naples et les environs de Rome. On possède de sa main de nombreux paysages animés de petites figures, donnant un caractère anecdotique et doux à ses tableaux. Notamment sa Scène dans un parc italien (Munich), et Crépuscule sur le Vésuve (Düsseldorf).Il est mort à Düsseldorf. Les œuvres d'Oswald Achenbach sont conservées, entre autres, dans de nombreuses galeries d'art moderne en Allemagne et dans les musées de Düsseldorf et de Cologne, la Kunsthalle de Kiel et de Mannheim, la Staatsgalerie de Stuttgart et la Nouvelle Pinacothèque de Munich.
Famille
Oswald Achenbach naît à Düsseldorf. Il est le cinquième d'une fratrie de 10 enfants. Ses parents sont Hermann Achenbach et Christine Zülch : ils donnent naissance à deux des plus importants peintres allemands du XIXe siècle, Andreas et Oswald. Leur père avait exercé différents métiers : d'abord brasseur de bière et de vinaigre, puis propriétaire d'une auberge à Düsseldorf, et plus tard comptable. Alors qu'Oswald Achenbach est encore un enfant, sa famille déménage à Munich, où l'enfant est scolarisé (au moins pour un temps) à l'école primaire. La date du retour de la famille à Düsseldorf n'est pas connue.
Les premières années
Élève à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf
Dès 1835, Achenbach, à l'âge de huit ans, intègre la classe élémentaire de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, ce qui est contraire aux règles de l'institution qui exigent un âge minimum de douze ans. Achenbach poursuit son apprentissage à l'académie jusqu'en 1841, où il apprend les bases du dessin dans la classe élémentaire (à l'exception d'une année passée dans la classe d'architecture). Cela non plus ne correspond pas au parcours suivi habituellement pas les étudiants de l'académie.
La raison pour laquelle Achenbach quitte l'Académie de Düsseldorf en 1841 n'est pas connue. Grâce à ses cahiers d'esquisses, on sait qu'à cette époque il effectue de nombreuses études préparatoire sur nature, dans les environs de Düsseldorf. Dans son essai sur Achenbach, Mechthild Popphof émet l'hypothèse que son départ est dû à son mécontentement croissant envers l'enseignement rigide prodigué à l'Académie.
Les premiers grands voyages
En 1843, Achenbach effectue un voyage vers la Haute-Bavière (Oberbayern) et le Nord Tirol, et continue pendant ce temps ses études préparatoires. Les plus anciennes de ses peintures à l'huile remontent à cette époque. De même, le voyage vers l'Italie du Nord, qu'Achenbach effectue avec son ami et futur élève Albert Flamm à l'été 1845, lui sert à poursuivre ses études préparatoires sur le motif. À partir de là, les tableaux qu'Achenbach crée ont pour sujets principaux les paysages italiens.
Des œuvres qu'Achenbach peint avant 1850, seules quelques-unes nous sont parvenues. Elles montrent que tant le choix de ses motifs que sa technique de peinture sont encore très influencés par ce qui est enseigné dans les académies d'art à cette époque. L'influence de Johann Wilhelm Schirmer et de Carl Rottmann y est encore perceptible. Dans les études à l'huile d'Achenbach peintes durant ce voyage, les paysages et les détails de la végétation italienne occupent une place prédominante, alors que les motifs architecturaux et les portraits jouent un rôle beaucoup moins important.
Achenbach et la vie culturelle à Düsseldorf
À partir du début du XIXe siècle, certains artistes et représentants de mouvements artistiques s'opposent à la conception académique de l'art. Achenbach compte parmi ces artistes qui critiquent l'académie de Düsseldorf, et devient très tôt membre de deux associations düsseldorfoises rejointes par de nombreux artistes qui partagent les mêmes opinions. Ces deux associations se nomment l'« Association des artistes düsseldorfois pour le soutien et l'aide mutuels » et « Malkasten » (la boîte à peinture), qui est fondée le 11 août 1848. Achenbach fait d'ailleurs partie des membres fondateurs de cette dernière. L'objectif de Malkasten est de réunir et de soutenir différents artistes. Des pièces de théâtre sont collectivement mise en scène, et ils organisent des soirées musicales et des expositions. Achenbach participe activement à de nombreuses manifestations de ce genre, jouant ou mettant en scène des pièces ou encore s'occupant de la régie. Il est resté lié à l'association Malkasten toute sa vie.
À partir de 1850, ses peintures sont exposées dans la galerie de Eduard Schulte, nouvellement fondée à Düsseldorf. C'est dans cette galerie que sont exposées les œuvres d'artistes qui prennent leurs distances vis-à-vis de l'Académie de Düsseldorf. Cette galerie contribue beaucoup au succès financier d'Achenbach en tant que peintre, et elle se développe jusqu'à devenir une des principales galeries d'Allemagne, ouvrant également des succursales à Berlin ou à Cologne.
Les premiers grands voyages en Italie
À l'été 1850, Achenbach entreprend de nouveau un voyage en Italie, qui le mène à Nice, puis à Gênes et à Rome. Avec Albert Flamm, il voyage dans les environs de la capitale italienne, visitant avant tout les lieux à qui d'autres peintres avant lui s'étaient déjà intéressés. Durant ce voyage, Achenbach apprend à mieux connaître Arnold Böcklin, Ludwig Thiersch et Heinrich Dreber, passant beaucoup de temps avec eux à Olevano. Thiersch racontera plus tard à quel point ces artistes traitent différemment le paysage. Alors que Dreber produit des dessins minutieux à la mine de plomb, Böcklin s'imprégne simplement, des jours durant, des impressions que produisent sur lui le milieu dans lequel il se trouve plongé, ne conservant que peu de détails dans son cahier d'esquisses. Achenbach et Flamm, au contraire, peignent directement des esquisses à l'huile, en pleine nature. Les esquisses d'Achenbach qui nous sont parvenues montre qu'il s'intéresse peu aux détails et se concentre plutôt sur les couleurs et les formes générales, ainsi que sur les jeux d'ombre et de lumière.
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Par chezmamielucette le 7 Décembre 2014 à 00:00
Ne perdez pas courage !
"C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage."
Avez-vous déjà été découragé ? L'abattement guette chaque personne, chrétien ou pas. L'épreuve peut se retrouver dans bien des compartiments de votre vie. Problème de santé, financier, familial ou sentimental. Comment pouvez-vous retrouver du courage lorsque tout vous accable ? Est-il possible de s'en sortir ? Dieu a-t-il prévu "une assistance pour personne en danger" ? Oui, le Seigneur a prévu une aide précieuse pour vous secourir au sein de vos difficultés !
Paul s'est retrouvé dans une situation de découragement extrême : "Nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.". Personne n'échappe à l'accablement !
Cependant, au milieu de son affliction, l'apôtre va découvrir un secours pour ne pas perdre courage au sein de la tempête. Cet appui inestimable est le ministère du Saint-Esprit .
Pour surmonter nos épreuves le Seigneur nous a donné le ministère de l'Esprit Saint. C'est pourquoi ayant ce consolateur, ne perdons pas courage ! "Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus."
Aujourd'hui, quelles que soient les difficultés que vous traversez, réalisez que vous avez reçu le ministère du Saint-Esprit. Il se tient littéralement à vos côtés pour vous encourager, vous consoler et vous défendre. Tout comme Paul, réalisez que cette puissance est en vous. Oui, vous n'êtes que des vases de terre. Bien fragiles, certes ! Mais l'Esprit de Dieu habite en vous ! C'est pourquoi marchez par la foi et non par la vue.
Une prière pour aujourd'hui
Tendre Père, qu'en ce jour je puisse ressentir l'Esprit Saint se tenant à mes côtés pour affronter mes épreuves. Merci Seigneur de ne pas m'avoir laissé orphelin. Amen.
Patrice Martorano
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