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Poème d'Alfred de Musset (1810-1857) LA nuit de Mai
LA MUSE
Poète, prends ton luth et me donne un baiser;
La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore.
Le printemps naît ce soir; les vents vont s'embraser,
- Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth et me donne un baiser.LE POETE
Comme il fait noir dans la vallée !
J'ai cru qu'une forme voilée
Flottait là-bas sur la forêt.
Elle sortait de la prairie ;
Son pied rasait l'herbe fleurie -
C'est une étrange rêverie ;
Elle s'efface et disparaît.« VOYAGES INOUBLIABLES : Les chutes d'IGNACU (Brésil)EVANGILE AU QUOTIDIEN : selon le pape Paul VI »
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