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Poème de SAINTE-BEUVE : Que de fois, près d'Oxford
Pour un ami.
Que de fois, près d’Oxford, en ce vallon charmant,
Où l’on voit fuir sans fin des collines boisées,
Des bruyères couper des plaines arrosées,
La rivière qui passe et le vivier dormant,Pauvre étranger d’hier, venu pour un moment,
J’ai reconnu, parmi les maisons ardoisées,
Le riant presbytère et ses vertes croisées,
Et j’ai dit en mon cœur : Vivre ici seulement !Hélas ! si c’est là tout, qu’est-ce donc qui m’entraîne ?
Pourquoi si loin courir ? pourquoi pas la Touraine ;
Le pays de Rouen et ses pommiers fleuris ?Un chaume du Jura, sous un large feuillage,
Ou bien, encor plus près, quelque petit village,
D’où, par delà Meudon, l’on ne voit plus Paris ?
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Commentaires
Bonjour Lucette très jolies photos et la poésie est très belle je te souhaite un bon samedi bisous
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bonjour lucette effectivement c'est thérère qui m'as refait mon blog.c'est gentil de sa part
j'aime beaucoup ce poème et je connais oxford
bonne journée et grosses bises
janine