-
Provence d'Antan : Activités Portuaires : 3ème Partie
L'histoire de la construction navale en Provence débute véritablement au XVe siècle à Toulon avec le rattachement de la Provence à la France. Au XVIIIe siècle, Toulon abrite un véritable arsenal qui est largement développé au début du XIXe siècle. Mais en 1873, le bagne est fermé et peu à peu la traditionnelle construction navale en bois s'efface devant la montée de la construction métallique, spécialité de la Seyne-sur-Mer et La Ciotat. De m^me, Marseille abrite quelques chantiers de construction de voiliers en bois (une vingtaine en 1865, trois en 1890) qui laissent rapidement la place aux ateliers mécaniques destinés à la vapeur. Mais les deux véritables chantiers modernes au tournant du siècle sont ceux de la Seyne et de La Ciotat.
Le petit port de La-Seyne est, dès le Moyen-Age, principalement tourné vers la réparation et la construction navale.Le premier chantier naval seynois est attesté en 1711. Charpentiers de marine, calfats, cordiers, voiliers, gréeurs, tonneliers.... tous participent à la construction de bâteaux de pêche et de commerce. En 1856, les ateliers sont réunis sous le nom de Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée qui atteignent en 1912, un bilan de 1446 navires construits. En 1920 est mis en service le pont-rail basculant construit par la Société Daydé de Gustave Eiffel : il permet d'assurer l'accès direct du chemin de fer sur le site des chantiers navals. Les chantiers apportent prospérité et notoriété à la ville jusqu'à la Seconde Guerre mondiale qui marque le début de la crise.
La Ciotat est l'héritière d'une longue tradition navale et d'un savoir-faire industriel reconnu de par le monde. Dès le XVIe siècle, des chantiers mobiles produisent de nombreux bâteaux. De 1801 à 1835, pas moins de 17 navires, 23 voiliers et un trois-mâts sont construits dans ces chantiers navals. En 1832, Louis Benet ouvre un atelier de mécanique. En 1836, en sort le premier bâteau à vapeur des chantiers ciotadins : Le Phocéen.
En 1843, Le Narval, premier bateau de guerre de la marine muni d'une coque de fer, est mis à l'eau. En 1851, la Compagnie des messageries maritimes reprend les chantiers Benet et développe cette activité jusqu'en 1916. Avec les débuts de l'ère industrielle, La Ciotat multiplie la spécialisation de ses ateliers : fonderie, chaudronnerie, forge, menuiserie, scierie, voilerie, ameublement. A la fin du XIXe siècle, le site naval de La Ciotat est l'un des plus importants de la Méditerranée avec un très grand nombre de navires et de vastes pétroliers construits et mis à flots.
En 1916, les Messageries maritimes cèdent leurs ateliers à la Société provençale de constructions navales. Avecla création d'une filiale en 1925 - la Société provençale de constructions aéronautiques -, le site naval s'agrandit encore et développe ses activités. Et, en 1940, est fondée la Société des Chantiers Navals de La Ciotat qui vit son âge d'or jusque dans les années quatre-vingt....
Texte extrait du livre : La Provence d'Antan
-
Commentaires
sur la nouvelle version il fait mettre l'adresse de ton blog lorsque tu mets un com...journée pluvieuse et fraiche...le thermomètre a perdu 20° en deux jours...bisous du soir
Bonjour Lucette
Une autre époque, c'était hier, j'adore ces vielles cartes postales.
il pleut et ça n'a pas arrêté de la nuit..je range et je ressors les pulls..on a perdu 18 °..en 1 jour!! Désolant..Bon ça permet de ranger et mettre à jour la paperasse..finir mon pull..etc...Bisous Bonne fin de journée et très bon dimanche.
La conquête de la mer et sa maîtrise ont poussé les hommes à imaginer de plus en plus, et à innover en matière de construction navale. Une belle page de savoir-faire, de notre patrimoine français. Merci mamie Lucette de nous rappeler cette mémoire du temps passé.
Bonne journée à tous.
Mon petit coucou du samedi matin... Ces changements de temps me coupent les pattes ! J'espère qu'on ne va pas tarder à reprendre le chemin du potager ! Mon frère de Vironvay m'a ammené une remorque de fumier de cheval, les légumes n'ont plus qu'à bien se tenir ! Bon dimanche chère Lucette. Gros bisous à toi
La construction de ces grands bateaux en bois étaient vraiment tout un art...
Bon week-end et à lundi
JeanC'est tout l'histoire de la réparation navale, au Havre elle fût prospère dans son temps. J'ai repris le blog que je faisais sur otrange, à savoir les citations de coluche, sou la forme de coluche à dit, et puis aussi quelques histoires. Bonne fin de semaine.,
Bonjour Mamie Lucette. Comme tu dis si bien le temps est fou. Un jour 25 et le lendemain 16 ! J'ai mis une neuvaine à la Vierge Marie pour notre démenagement. On a rien trouvé encore pour nous trois et ça urge. J'aime bien ton article qui explique les activités Portuaires et les chantiers. Quel travail pour ces personnes qui construient des grands bateaux. Ici nous avons un solein timide, trés timide. J'ai eu une mauvaise nuit. Je te souhaite une bonne journée et t'embrasse. ta nani - j'espére que tu n'as pas mangé toutes les cerises !
05 mai 2005Pourquoi la neuvaine à «Marie qui défait les noeuds»?
C'est Saint Irénée, qui a inspiré l'auteur du tableau, qui nous en donne la clef.
Il écrit: «Eve, par sa désobéissance, fit le noeud du malheur pour l'humanité; alors qu'au contraire, Marie, par son obéissance, le dénoua.»" Marie qui défait les noeuds " a été admirablement peinte par un artiste inconnu. Son tableau est vénéré dans l'église de St Peter am Perlach à Augsburg en Allemagne depuis 1700 .
Le Sauveur nous a été donné par Marie; par Marie, tous les noeuds de nos vies peuvent être défaits. Des noeuds? C'est le lot de tous les hommes marqués par le péché originel, de laisser se former des noeuds, ou, comme on dit aujourd'hui, des problèmes que l'on traîne des années sans en voir l'issue... tous ces noeuds qui nous semblent impossibles à défaire et nous sombrent dans le malheur ou nous détournent du bonheur qui est à portée de chacun, tous les vices qui étouffent l'âme et anesthésient la joie.
Au cours de la neuvaine rythmée par des prières propres à chaque jour, avec sa douceur maternelle,
«Marie qui défait les noeuds» nous invite à reconnaître tous ces noeuds qui nous accablent, à les nommer, et à les lui donnerbonjour lucette
tu nous décris de beaux reportages de notre passé,c'est bien pour la nouvelle génération
la pluie est de retour,le soleil c'était trop beau
Je te souhaite de passer un bon week-end
gros bisous
janineBonsoir Mamie Lucette,
Je suis impressionnée par tous ces bateaux dont il restait quelques vénérables "vestiges" quand j'étais enfant et que j'allais voir ma famille à la Ciotat. Des pages d'histoire qu'il ne faut surtout pas oublier. Merci pour ce beau reportage.
Après une merveilleuse journée de jeudi, la pluie est arrivée et les températures ont chuté.
Je te souhaite un beau week-end, gros bisous
Cendrine
Ajouter un commentaire
ça a beaucoup changé depuis ce temps d'antan!!!!! j'aime beaucoup tes trouvailles, tu fais comme moi on ouvre des bouquins... on parcourt, ça occupe bien le temps et les neurones !!! bisous.