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Bati au sommet d'un belvédère, Puygiron, charmant village perché, est surnommé le "balcon de la Drome provençale". Ce petit bourg médiéval invite à la flanerie le
long de ses ruelles tout en proposant une palette de loisirs sportifs.
En ce 22 juillet 1893, Puygiron s'est paré d'oriflammes et de guirlandes de fleurs. Toute la population se presse autour des deux voies ferrées, agitant des petits drapeaux tricolores. Lorsque le
train entre en gare, une formidable clameur s'élève, couvrant les premières paroles de bienvenue de Monsieur le Maire.
A L'ECART DU MONDE
Ce train ou plutot ce tramway, le Picodon, désenclavait enfin la bourgade, la reliant à Montélimar et à Dieulefit. Puygiron avait vécu dans le plus complet isolement depuis que la population avait
quitté, au XIIIe siècle, son village d'origine de Saint-Bonnet, implanté sur le site d'une villa gallo-romaine, pour venir se placer sous la protection des seigneurs du chateau, au sommet de
l'éperon rocheux baigné par le Jabron. D'ici, la vue sur la vallée du Rhone, les Préalpes et les communes voisines de la Batie-Rolland et de Rochefort-en-Valdaine est imprenable. Assiégé au
lendemain d'une Saint-Barthélémy qui ensanglanta Montélimar, ce chatin de la fin du XIIe siècle, avec ses quatre tours encadrant une cour intérieure, jouxte aujourd'hui la mairie et constitue le
coeur de Puygiron. Inscrit à l'Inventaire des monuments historiques, il est aujourd'hui la propriété de la famille de Pontcharra.
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Vous ne m'en voudrez pas si je me permets une petite remarque à propos de votre article sur Puygiron, la photo est celle de Poët Laval. Le terme de "balcon de la Drôme provençale", un peu galvaudé, peut s'appliquer à tous les villages perchés de de France et ils sont légion.
Je vous souhaite une bonne journée.