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Province frontière, le Roussillon a une cuisine mi-française, mi-espagnole (catalane), une cuisine originale tout de même, savoureuse, ensoleillée, méditerranéenne. En Roussillon, on n'accommode pas tout à fait le poisson de mer et les crustacés comme en Bretagne ou en Provence, et le poisson d'eau douce et le gibier ne sont pas davantage préparés comme en Ariège. A noter aussi que le Roussillon est un pays de primeurs et de fruits d'une qualité exceptionnelle. Enfin, le Roussillon est un pays de vin, et même de bons vins, puisqu'on y dénombre six appellations contrôlées et deux vins délimités de qualité supérieure.
LES VRAIES SPECIALITES
SOUPES ET POTAGES : Sur la côte, on vous propose une excellente soupe de poisson, à base de baudroie, de saint^pierre et de moules, et liée avec le foie de la baudroie pilé avec des gousses d'ail, un jaune d'oeuf et de l'huile d'olive. A l'intérieur, on préfère l"ouillade", qui est une soupe au chou un peu particulière.
HORS D'OEUVRE : Les frittons et grattons de porc, d'oie ou de dinde, le pâté aux anchois de Collioure, l'anchoyade, les fèves fraiches à la croque au sel, la salade de haricots blancs à l'huile d'olive et aux anchois, et le feuilleté de Collioure, aux tomates, olives noires et filets d'anchois.
POISSONS ET CRUSTACES : On sert bien entendu, langoustes et homards grillés ou au court bouillon, mais aussi le civet de langouste au banyuls, qui est un plat typiquement catalan. On sert aussi l'anguille à la catalane, le fricandeau de thon à la catalane, les rougets de Port-Vendres, la bouillabaisse catalane, la bouillinada es pêcheurs, qui est un plat fait avec des pommes de terre coupées en rondelles et des poissons blancs, et cuits dans une casserole dans laquelle on les place par couches alternées. On sert aussi la bouillabaisse de morue, les moules à la catalane, les truites au bleu, le brochet à la broche, etc....
PLATS : La cargolade, qui est un plat d'escargots farcis au jambon et au lard, grillés sur la braise, et servi avec l'aïoli, l'omelette pascale (aux foies de volailles), l'estouffat de boeuf à la catalane, le lumbert de porc aux pommes de terre, le perdreau aux oranges amères, le pot-au-feu catalan (boeuf, légumes, pâtes, hachis de viande lié à l'oeuf et une dinde farcie , les monettes a las boles de Piculat, plat de haricots cuits avec un hachis composé de chair à saucisse, de boeuf et roulé en boulettes avec une liaison à l'oeuf et à l'ail, les tomates et les aubergines farcies, le rognon de veau à la catalane, les tripes à la catalane, le pigeon à la catalane, le râgout de sanglier et les pommes de terre à la catalane (avec anchois, oeufs, échalotes, crème fraîche et vinaigre). A noter que la sauce catalane, avec laquelle on accommode tant de plats, est faite avec de l'ail, de l'oignon, des tomates, des lardons, du persil haché, des poivrons, du citron, du poivre et du sel.
FROMAGES : Uniquement des fromages de brebis et de chèvre frais. Mais on vous sert partout les fromages de l'Ariège voisine.
DESSETS : Les rosquillas (gâteaux aux amandes), les bunyets (beignets), le torteil de Villefranca, qui est une sorte de tourte à l'anis, les biscottins, le touron de Prades, les pralines d'Arles-sur-Tech et le miel du Canigou. Etil ne faut surtout pas oublier les merveilleuses salades de fruits, réalisées en particulier, avec des pêches ou des abricots, bien mûrs et bien sucrés qui viennent d'être cueillis sur l'arbre. N'ayant pas subi les affronts des chambres frigorifiées, ils ont conservé toute leur saveur, et, mélangés à un très bon banyuls bien frais, ils constituent le dessert idéal pendant la saison des fruits.
VINS : Les catalans français aiment dire que leurs grands vins sont, comme les musiciens qui composent les "coblas", au nombre de sept :(banyuls, maury, rivesaltes, côtes d'Agly, côtes du Haut Roussillon, muscat de Rivesaltes et grand roussillon). Il faut préciser que l'on distingue aussi en Roussillon, des vins délimités de qualité supérieure : le corbières et le roussillon.
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A Jeanne
Ces lieux sont purs ; tu les complètes.
Ce bois, loin des sentiers battus,
Semble avoir fait des violettes,
Jeanne, avec toutes tes vertus.L'aurore ressemble à ton âge ;
Jeanne, il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons coeurs avec les beaux lieux.Tout ce vallon est une fête
Qui t'offre son humble bonheur ;
C'est un nimbe autour de ta tête ;
C'est un éden en ton honneur.Tout ce qui t'approche désire
Se faire regarder par toi,
Sachant que ta chanson, ton rire,
Et ton front, sont de bonne foi.Ô Jeanne, ta douceur est telle
Qu'en errant dans ces bois bénis,
Elle fait dresser devant elle
Les petites têtes des nids.Victor HUGO
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Dans le massif de la Chartreuse, célèbre par son abbaye, les torrents ont creusés des gorges encaissées magnifiquement boisées. Les sommets calcaires surgissent des forêts de sapins et de hêtres. On peut traverser le massif par la N.512 au nord de Grenoble.
Après le col de Vence, on prend au col de la Porte, la D.57 à gauche pour monter au Charmant Som (panorama grandiose).
Revenant sur la N.512 on traverse St-Pierre-de-Chartyreuse puis St-Pierre-d'Entrement et l'on s'engage dans la vallée du Cozon qui forme les gorges d'Entremont.
Après le col du Granier et ses imposantes murailles rocheuses, la descente sur Chambéry offre une très belle vue sur le lac du Bourget......
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Charles III le Simple
(né le 17 septembre 879,
mort le 7 octobre 929)
(Roi de France (Francie occidentale) : règne 898-922)
Surnommé le Simple, fils posthume de Louis le Bègue et petit-fils de Charles le Chauve, il naquit le 17 septembre 879, et ne fut point appelé à partager le royaume de France, dont une partie fut divisée entre Louis III et Carloman, ses frères, tandis que l’autre partie était envahie par les grands de l’Etat.
Après la mort de Louis III et de Carloman, il semblait que Charles dût monter sur le trône ; mais les seigneurs alléguèrent sa jeunesse, jetèrent des doutes sur la légitimité de sa naissance, et disposèrent de la couronne en faveur de Charles le Gros, sous prétexte que la France, de toutes parts attaquée par les Normands, avait besoin d’un prince puissant pour la défendre. La France fut mal défendue, et Charles le Gros périt victime des factions qui l’avaient appelé.
Le seul moyen de chasser les Normands du royaume était de se presser autour du monarque légitime : mais ce moyen ne fut pas employé. Pour se faire une juste idée de la confusion qui régnait alors, il suffit de remarquer qu’il y avait un régent pour Charles le Simple, tandis que Charles le Gros gouvernait sous le titre de roi. Après la mort de Charles le Gros, arrivée au commencement de 888, Charles le Simple fut encore éloigné du trône à cause de son jeune âge. Eudes, comte de Paris, fut élu roi ; ce qui n’empêcha point de sacrer Charles le Simple le 29 janvier 893 : il touchait alors à sa quatorzième année.
La France eut donc deux monarques rivaux, quoique son territoire se trouvât beaucoup diminué par l’usurpation des seigneurs. Eudes étant mort le 3 janvier 898, Charles se trouva seul roi de France, mais avec si peu de pouvoir, qu’il fut réduit à donner a Rollon, chef des Normands, l’ancienne Neustrie en toute souveraineté, et sa fille Giselle en mariage ; Rollon demanda de plus le duché de Bretagne, et le roi y consentit, parce qu’il n’était ni assez puissant pour le refuser, ni assez maître de la Bretagne pour croire donner quelque chose.
Le désordre qui régnait en France s’était étendu sur toute l’Europe ; partout la féodalité s’armait contre le pouvoir royal ; partout les trônes étaient ou vacants, ou occupés à la fois par plusieurs souverains. Charles était parvenu à ressaisir la Lorraine, qui avait été séparée de la France. C’est le seul titre qu’il ait à sa gloire ; et cependant cette action glorieuse réveilla les factions, parce que les factions ne craignaient rien autant qu’un roi qui serait assez puissant pour se faire obéir ; aussi n’osa-t-il pas faire valoir les droits qu’il avait à la couronne impériale.
Charles connaissait sa faiblesse, et n’ignorait pas que les seigneurs étaient presque tous voués à Robert, frère d’Eudes, qui aspirait à la royauté. Ne voulant pas choisir un ministre parmi les grands, il donna toute sa confiance à Haganon, simple gentilhomme, qui avait toutes les qualités nécessaires pour gouverner et la France et son roi. Le seul tort de Charles fut de ne pas cacher assez l’ascendant qu’il avait accordé à son favori, ascendant tel, que, sans sa permission, personne n’approchait plus du monarque ; ce qui fit dire au duc de Saxe, choqué de n’avoir pu être présenté au roi : « Ou Haganon sera bientôt roi avec Charles, ou Charles ne sera bientôt plus qu’un simple gentilhomme avec Hagamon. »En effet, Robert, profitant du mécontentement des seigneurs, sut les engager dans une assemblée tenue à Soissons, à déclarer qu’ils ne reconnaissaient plus Charles pour roi. Cette révolte prit bientôt les caractères d’une guerre civile, et Robert fut sacré en 922.
Il était dans la destinée de Charles le Simple de n’être jamais seul roi en France. Il ne perdit pas courage ; car, l’année suivante, il livra aux factieux une bataille dans laquelle il tua Robert de sa propre main ; mais les chefs de parti se reproduisent aisément dans les temps de discorde ; Hugues, fils de Robert, ranima le courage des soldats à la vue du cadavre de son père, et poussa si vivement Charles, qu’il l’obligea à prendre la fuite
Ce prince chercha un asile près d’Herbert, comte de Vermandois, qu’il était autorisé à regarder comme le plus chaud de ses partisans. Herbert le tint prisonnier à Château-Thierry, puis à Péronne, et traita avec le parti opposé, d’autant plus à son avantage, qu’il lui suffisait, pour se faire craindre, de menacer de rendre la liberté à son roi ; ce qu’il fit en effet, mais pour peu de jours
La couronne fut déférée à Raoul ou Rodolphe, duc de Bourgogne, qui fut sacré le 13 juillet 923, dans l’église de Saint-Médard de Soissons. Hugues le Grand, fils de Robert, eut la sagesse de résister au parti qui voulait le choisir pour roi. Charles le Simple ne cessa de vivre que le 7 octobre 929, dans la 50e année de son âge, la 37e de son règne, et la 7e de sa captivité. Il laissa de la reine Ogise, sa quatrième femme, un fils, que cette princesse emmena en Angleterre, et qui est connu sous le nom de Louis d’Outremer.
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Pape Benoît XVI
« Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera »
La façon d'exalter le corps à laquelle nous assistons aujourd'hui est trompeuse... Cela n'est pas vraiment le grand oui de l'homme à son corps. Au contraire, l'homme considère maintenant le corps et la sexualité comme la part seulement matérielle de lui-même, qu'il utilise et exploite de manière calculée... La foi chrétienne a toujours considéré l'homme comme un être un et duel, dans lequel esprit et matière s'interpénètrent l'un l'autre et font ainsi tous deux l'expérience d'une nouvelle noblesse. Oui, l'eros veut nous élever « en extase » vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c'est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons.
Comment devons-nous nous représenter concrètement ce chemin de montée et de purification ? Comment doit être vécu l'amour, pour que se réalise pleinement sa promesse humaine et divine ?... Le mot « agapè » est devenu l'expression caractéristique de la conception biblique de l'amour... Ce terme exprime l'expérience de l'amour qui devient une véritable découverte de l'autre... L'amour devient maintenant soin de l'autre et pour l'autre. Il ne se cherche plus lui-même ?- l'immersion dans l'ivresse du bonheur -? il cherche au contraire le bien de l'être aimé. Il devient renoncement, il est prêt au sacrifice, il le recherche même...
Oui, l'amour est « extase », mais extase non pas dans le sens d'un moment d'ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi..., vers la découverte de soi-même -- plus encore vers la découverte de Dieu. « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera », dit Jésus... . Jésus décrit ainsi son chemin personnel, qui le conduit par la croix jusqu'à la résurrection ; c'est le chemin du grain de blé tombé en terre qui meurt et qui porte ainsi beaucoup de fruit . Mais il décrit aussi par ces paroles l'essence de l'amour et de l'existence humaine en général, partant du centre de son sacrifice personnel et de l'amour qui parvient en lui à son accomplissement.
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La vie n'a pas d'âge.
La vraie jeunesse ne s'use pas.
On a beau l'appeler souvenir,
On a beau dire qu'elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va,
Tout ce qui est vrai reste là.
Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire,
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur coeur bat
Là ou il n'y a pas d'autrefois.Un joli bouquet pour la fête des Mamies
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Lorsqu'on parle aujourd'hui du Comté de Foix, on songe aussitôt au département de l'Ariège qui a été formé avec celui-ci, mais aussi avec la majeure partie du Couserans et avec quelques communes de la province de Languedoc. C'est un beau pays de plaines (région de Pamiers) et de montagnes (Foix, Saint-Girons) parfaitement irrigué par des rivières aux eaux froides où abondent les truites. Dans la montagne, le chasseur traque l'isard, le lagopède (qui est la perdrix des neiges) et, dans les plaines les palombes, les perdreaux et les cailles. L'élevage fournit le mouton, le porc et les volailles. Et comme le temps est long en hiver dans les montagnes, les Ariégeois ont tout naturellement conçu une cuisine mijotée qui est excellente. Signalons enfin que les cuisiniers du monde entier ont adopté la "mirepoix", qui est un ensemble d'oignons, de carottes, d'herbes aromatiques et de lard coloré dans du saindoux ou du beurre et qu'ils ajoutent à une sauce pour en réhausser la saveur. Le "mirepoix" a été inventé par le cuisinier du duc de Lévis-Mirepoix, maréchal de France, ambassadeur et qui succèda à Richelieu comme gouverneur du Languedoc.
LES VRAIES SPECIALITES
SOUPES : La plus populaire est la soupe aux choux et aux haricots relevée d'un morceau de lard maigre , ou de l'os du jambon. Très appréciées aussi la soupe au confit d'oie, l'aigo-boulido, la soupe pyrénéenne ( au lait, au sucre, à l'oeuf et au pain grillé) et l'aillade ariégeoise, qui est un tourain où le jaune est monté en mayonnaise et que l'on poivre fortement avant de l'offrir aux jeunes mariés.
HORS D'OEUVRE : Composés de charcuterie qui est de premier ordre : jambon de montagne, saucisson à l'anis, saucisse sèche, pâté de porc, et aussi pâté de grives, de foie gras, et pâté de lièvre de Lavelanet.
POISSONS : Les truites que l'on prépare au bleu, ou frites, et tous les autres poissons de rivières et de torrents que l'on prépare comme partout ailleurs.
PLATS : Citons d'abord les oeufs frits à la cansalada (au lard), les oeufs brouillés aux aubergines, les oeufs brouillés au saucisson de foie. Viennent ensuite la curieuse "pistache", qui est une sorte de cassoulet à la viande de brebis salée, le "péléram", qui est un salmis de pieds de mouton et de ventre d'agneau, les tripes du comté de Foix, l'estoflets, qui est un plat de petits haricots blancs de Pamiers cuits dans une oule de terre, avec des confits d'oie, des couennes et un hachis de lard et d'herbes aromatiques, les cailles ariégeoises farcies de raisins verts et que l'on fait cuire dans des feuilles de vigne, la poitrine de mouton farcie à l'ariégeoise, le choux farci à l'ariégeoise, le lagopède rôti, les palombes rôties sur canapé, la fricassée d'escargots, le filet d'isard, les perdreaux rôtis, les cèpes à l'ariégeoise et les pommes de terre à l'ariégeoise (aux oeufs frits, aux lardons et aux laitues)
FROMAGES : Le plus répandu est l'oustet (au lait de vache), mais aussi le fromage d'Aulos et le fromage de Bethmale.
DESSERTS : La tourtière de fruits, qui est rustique mais délicieuse.
VINS : On récolte très peu de vin en Ariége sinon à Engraviès, à Bordes et à Campagne. Mais ces vins manquent de charme.
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Les échinocactus (cactus oursin, coussin-de-belle-mère) sont des plantes globuleuses garnies d'aiguillons redoutables, dans leur habitat naturel, certaines atteignent plusieurs mètres de diamètre, mlais seulement après une centaine d'années de croissance lente. Sur les 16 espèces du genre, quelques-unes seulement sont cultivées et une seule parvient à fleurir à l'intérieur.
- ESPECES RECOMMANDEES -
- GRUSONII - atteint un diamètre de 7,5 à 10 cm à l'age de quatre ans. La croissance se ralentit avec le temps, il faudra compter 15 à 20 ans de plus pour que la plante ajoute 18 à 20 cm à sa circonférence. Les jeunes sujets sont recouverts de tubercules verruqueux qui les font ressembler à des mammillarias (ce qui d'ailleurs est source de confusion). Peu à peu, les tubercules s'alignent verticalement tout en devenant moins apparents. Lorsque la plante mesure 7,5 cm de diamètre, ces tubercules se confondent et forment 20 à 27 côtes étroites et proéminentes, abondamment garnies d'aréoles d'o sortent des poils laineux, jaunâtres ou blanchâtres. Les aréoles sont si serrées et si nombreuses au sommet de la spère que la plante parait coiffée d'une touffe de laine. Les épines jaunes or caractéristiques de ce cactus jaillissent aussi des aréoles.
- HORIZONTHALONIUS - est une espèce de dimensions restreintes et de croissance lente susceptible de fleurir à l'intérieur. La tige aplatie vert grisâtre peut atteindre 25 cm de haut et 40 de large, elle porte de 8 à 13 côtes larges et saillantes. Des aréoles laineuses émergent de 6à 9 épines grisâtres, épaisses et courbes, mesurant 4cm de long. Quand il a 15 cm de diamètre seulement, ce cactus est déjà de taille à fleurir. Roses et campanulées les fleurs mesurent environ 5cm à l'embouchure, elles s'ouvrent en été et durent plusieurs jours.
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La vallée de la Vernaison se rétrécit rapidement pour former le défilé des Petits Goulets où des rochers déchiquetés tombent à pic dans le torrent. En amont, la Vernaison se divise en plusieurs cascades. La route au-dessus de profonds ravins emprunte de nombreux tunnel et atteint le défilé des Grands Goulets. Un chemin encaissé conduit à la faille profonde et étroite à peine éclairée par le jour.
On peut continuer la N.518 jusqu'au Col du Rousset à 1411 m, puis prendre la D.76 qui traverse la belle forêt de Lente dans le massif du Vercors, puis surplombe la Combe Laval où coule le Cholet, puis on suit à droite la D.54 à St-Jean-en-Royans qui conduit à Pont-en-Royans.
Et nous voici arrivés à Pont-en-Royans .......
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Dans l'interminable ennui de la plaine.
Dans l'interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune,
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.Paul Verlaine (1844-1896)
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