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Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, né à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre réaliste et intimiste, et lithographe français
Il étudie avec son père Jean-Théodore Fantin-Latour 1805 1872, puis avec Horace Lecoq de Boisbaudran à la Petite École de dessin de Paris. Il entre à l'École des beaux-arts en 1854 et participe à l'éphémère expérience de Gustave Courbet en 1859. Il épouse la peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864; Le Toast, hommage aux peintres réalistes 1865, fragment à la Freer Callery, Washington; L'Atelier des Batignolles, hommage à Manet; Un coin de Table, hommage aux jeunes poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ; Autour du Piano, hommage aux musiciens et musicologues 1885
Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur. C'est Whistler qui a attiré en Angleterre l'attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l'a ainsi mis en relation avec son beau-frère Françis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards.
Passionné de musique Berlioz, Schumann, Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches, Trois filles du Rhin1876, et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.
Il est enterré au Cimetière du Montparnasse.
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Pleine Lune
La pleine lune comme un phare dans la nuit.
Sa lumière blafarde pareille à l'amer,
Immobile et partout présent après minuit,
Guidant le voyageur dans la nuit amère.
Perchée au sommet des montagnes et des crêts,
Eclairant des eaux sombres et des forêts profondes,
Elle nous rassure par sa couleur de craie,
Mais son omniprésence intrigue le monde.
Soyons prudents ne nous laissons pas attirer,
Tels les insectes de nuit par des lumières,
Qui ne sont que pauvres lumignons comparées,
A celle unique source de vie première.
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SPLENDEURS DE L'ISLAM
Les trois grandes mosquées de Tombouctou, restaurées par l'imam Al-Aqib au XVIe siècle, témoignent de l'âge d'or de la capitale intellectuelle et spirituelle de la fin de la dynastie Askia. Elles ont joué un rôle essentiel dans la diffusion de l'islam en Afrique à une époque ancienne.
On pense que Tombouctou a été fondé vers la fin du Ve siècle de l'hégire par un groupe de Touaregs Imakcharen qui, ayant voyagé sur 250 km au sud de leur base, établirent un camp temporaire gardé par une vieille femme, Bouctou. Peu à peu, Tim-Bouctou (le lieu de Bouctou) devint un petit village sédentaire à la croisée de plusieurs routes commerciales. Très tôt convertie à l'islam (les deux grandes mosquées de Djingareyber et de Sankore ont été construites au cours de la période mandingue), la ville-marché de Tombouctou a atteint son apogée sous la dynastie Askia (1493-1591). Elle devint ensuite un important centre de culture coranique, avec l'université de Sankore et de nombreuses écoles fréquentées, dit-on, par quelque 25 000 élèves. Dans les rues de ce centre intellectuel et religieux, savants, ingénieurs et architectes venus de différentes parties de l'Afrique se mêlaient aux sages et aux marabouts. Très tôt, Tombouctou attira les voyageurs venus de pays lointains.
Bien que les mosquées d'El-Hena, Kalidi et Algoudour Djingareye aient été détruites, trois monuments essentiels - les mosquées de Djingareyber, de Sankore et de Sidi Yahia - témoignent encore aujourd'hui de la grandeur de Tombouctou.
La mosquée de Djingareyber a été construite par le sultan Kankan Moussa après son retour d'un pèlerinage à La Mecque, en 1325. Entre 1570 et 1583, l'imam de Tombouctou, Al-Aqib, la fit reconstruire et agrandir en ajoutant toute sa partie sud et le mur de clôture du cimetière situé à l'ouest. Le minaret central domine la ville ; c'est le principal point de repère dans le paysage urbain actuel. Sur la façade orientale, un minaret moins haut complète le profil de la grande mosquée, qui possède trois cours internes.
Comme la mosquée de Djingareyber, celle de Sankore, construite au cours de la période mandingue, a été restaurée par l'imam Al-Aqib entre 1578 et 1582. Ayant fait démolir le sanctuaire, il le reconstruisit en reproduisant les mesures de la Kabaa à La Mecque, qu'il avait prises lui-même avec une corde au cours de son pèlerinage.
La mosquée de Sidi Yahia, au sud de celle de Sankore, a probablement été construite vers 1400 par le marabout Cheikh El-Moktar Hamalla pour anticiper la venue d'un saint homme qui apparut effectivement 40 ans plus tard en la personne de Cherif Sidi Yahia, qui fut alors choisi comme imam. Elle a été restaurée en 1557-78 par l'imam Al-Aqib. Outre les mosquées, le site classé compte 16 cimetières et mausolées qui étaient des composantes essentielles du système religieux dans la mesure où, selon la croyance populaire, ils étaient le rempart qui protégeait la ville de tous les dangers. Le mausolée le plus ancien est celui de Cheikh Abul Kassim Attouaty, qui mourut en l'an 936 de l'hégire (1529) et fut enterré 150 m à l'ouest de la ville, avec 50 oulémas et saints hommes originaires de Touat. De la même période, les tombeaux du savant Sidi Mahmoudou, qui mourut en 955 de l'hégire, et celui de l'imam Al-Aqib, le restaurateur des mosquées, qui mourut en l'an 991 de l'hégire (1583), présentent également un grand intérêt.
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Artiste qui est à coup sûr l'un des principaux protagonistes du renouveau général de la peinture de paysage qui marque en France la seconde moitié du xviiie siècle.
Hubert Robert se forma au cours d'un long séjour en Italie (1754-1765).
Elève du célèbre peintre d'architectures Pannini, Hubert Robert passa onze ans à Rome. Son morceau de réception qui regroupe artificiellement des monuments célèbres de la Rome antique et baroque lui valut un énorme succès au Salon de 1767, bien que Diderot, enthousiaste, préférât d'autres envois du même artiste.
L'intérêt pour la peinture de Claude Lorrain, qui se manifestait déjà chez un Joseph Vernet et qu'encourageait volontiers Natoire, (directeur de l'Académie de France à Rome), l'influence de Pannini, alors très en vogue et lié avec le milieu de l'Académie de France, purent décider de sa vocation.
. Sa production, qui combine les études d'après nature et les paysages de caprice, offre alors bien des possibilités de confusion avec celle de Fragonard, dont Robert était l'ami
Hubert Robert fut nommé dessinateur des jardins du roi en 1778 et garde des tableaux du Muséum royal en 1784.
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SPLENDEURS DE L'ISLAM
Le Qûtb Minâr ou Qutb Minar - « tour de la victoire » - est le minaret indien le plus haut, et le troisième mondial (après celui de la mosquée Hassan II de Casablanca. Son complexe est l'un des sites touristiques les plus fréquentés de Delhi. Qûtb ud-Dîn Aibak, le premier dirigeant musulman de Delhi, commence la construction du Qûtb Minâ en 1192, mais ne réalise que le premier niveau. Son successeur, Îltutmish, lui ajoute trois niveaux supplémentaires et, en 1368, Fîrûz Shâh Tughlûq construit le cinquième et dernier étage.
L'évolution des styles architecturaux d'Aibak à Tuglûk est manifeste lorsqu'on regarde le bâtiment dont la destination n'est pas claire. Certains prétendent qu'il a été construit comme une tour de la victoire pour signifier le début du pouvoir musulman sur l'Inde, alors que d'autres y voient le minaret de la mosquée contigüe utilisé par les muezzins pour l'appel à la prière
Le Qûtb Minâr mesure 72,5 m de haut - 80 m à l'origine, et comporte un escalier de 379 marches permettant d'en atteindre le sommet. Il a été cependant interdit au public à la suite de plusieurs suicides. Le diamètre de la base est de 14,3 m tandis que celui du dernier étage est de 2,7 m. C'est la plus haute tour de pierre de l'Inde ainsi qu'un des bâtiments musulmans les plus réussis. Construit en grès rouge, les deux derniers étages en marbre blanc, il est orné de motifs décoratifs et de vers calligraphiés du Coran. Il y a cependant une polémique concernant l'appellation de la tour, un certain nombre d'historiens pensent que le Qutub Minar n'a pas été baptisé du nom du premier sultan Qûtb ud-Dîn Aibak, mais en l'honneur de Khwaja Qûtb ud-Dîn, un saint de Bagdad qui était venu habiter en Inde et qui était très vénéré par Îltutmish.
Le complexe du Qûtb Minâr comporte beaucoup d'autres bâtiments et structures intéressantes, sans oublier la mosquée Quwwat ul-Islâm, la première construite en Inde, œuvre de Qûtb ud-Dîn Aibak. D’après une inscription située au dessus de l'entrée orientale, elle a été élevée en réutilisant des éléments obtenus de la démolition de 27 temples « idolâtres ». Les matériaux prélevés montrent qu'il s'agissait de temples jaïns et hindous. La mosquée comporte un mélange de style indien et de style islamique. Le Qûtb Minâr est lui-même construit sur les ruines du Lâl Kot, le fort rouge de la ville de Dhilî, construit par le Râi Pithora vers 1180, à la capitale du Rajput, Tomâra, là où étaient les derniers dirigeants hindous de Delhi. La mosquée est en ruine aujourd'hui mais on peut en étudier certaines parties ornées de motifs floraux et de calligraphies. À l'ouest de la mosquée, on trouve le tombeau d'Îltutmish construit en 1235, une nouveauté en Inde où la tradition voulait que les corps subissent une crémation, et qui ne connaissait jusque-là que des cénotaphes de petites dimensions.
Près de la mosquée s'élève le « pilier de fer de Delhi » un pylône remontant au IVe siècle et érigé par le raja gupta Chandragupta II en l'honneur de Vishnou. Haut d'à peu près sept mètres, composé de 98 % de fer, il a résisté depuis 1 600 ans à la corrosion de l'atmosphère indienne soumise à la mousson.
Nous avons terminé la visite de cette mosquée, à demain.......
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Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul en Haute-Saône le 11 mai 1824 et mort à Paris le 10 janvier 1904, était un peintre et sculpteur français membre de l'Institut (fauteuil 3). Jean-Léon Gérôme, l'un des peintres les plus célèbres de son temps, fut, tout au long de sa carrière, l'objet de polémiques et de critiques souvent acerbes
Son goût pour l'Antiquité, sa théâtralisation de la peinture d'histoire, son rapport complexe à l'Orient et à la photographie en font un exceptionnel inventeur d'images.
. Collectionné très tôt en Amérique, l'oeuvre de Gérôme s'infiltrera même dans l'imaginaire historique du Nouveau Monde et de son média de prédilection, le cinéma.
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Né à Paris le 28 août 1915, Claude Roy est le fils d'un artiste-peintre d'origine charentaise et d'une mère d'origine espagnole, et parmi ses oeuvres on peut citer ; La fleur du temps, Le rivage des jours, Les rencontres des jours.
Le Printemps
Après tout ce blanc vient le vert,
Le printemps vient après l’hiver.
Après le grand froid le soleil,
Après la neige vient le nid,
Après le noir vient le réveil,
L’ histoire n’est jamais finie.
Après tout ce blanc vient le vert,
Le printemps vient après l’hiver,
Et après la pluie le beau temps.
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SPLENDEURS DE L'ISLAM
Une pierre travaillée avec amour
La Grande Mosquée de Divrigi, Ulu Cami, et son Dispensaire, qui constituent le premier patrimoine architecturel de Turquie à avoir été inscrit au patrimoine de l’Unesco, ont été édifiés au 13ème siècle par Ahmet Sah de la dynastie Menguc et par sa femme Melike Turan.
Le complexe, qui comprend une mosquée, un dispensaire et un mausolée, figure au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1985. La mosquée Ulu Cami de Divrigi , qui a pris forme en 1288 sous les mains de l’architecte Ahlatli Hürrem Sah , nous invite à un voyage dans le passé avec sa coupole hexagonale et ses reliefs extraordinaires.
Vu de l’extérieur, la mosquée Ulucami et son dispensaire proposent une architecture épurée. Cependant, les riches décorations toutes différentes des portes du dispensaire ainsi que, pour la mosquée, des portes nord, ouest et de la porte dite du Sah, offrent au visiteur des exemples sans pareils d’architecture et d’ingénieuserie.
Leshistoriens de l’art et les architectes affirment que nulle part ailleurs on ne trouve d’aussi belles figures et ornementations en trois dimensions taillées dans la pierre. La principale caractéristique des reliefs qui ornent les portes est d’être chacun différent des autres et d’appartenir à des styles aussi divers que le Baroque, le style seldjoukide et le gothique. Tous les motifs gravés dans la pierre sont asymétriques et dans chaque carré prennent place des milliers de motifs. Par exemple, la couronne végétale que l’on retrouve sur le fronton de la porte nord de la mosquée reflète une variété de végétaux qui n’a existé que dans le monde imaginaire de l’artiste.
La visite de ce monastère est finie, demain nous irons dans un autre lieu.
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Jésus disait à ses disciples : " Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer. Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas. Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Si ton il t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas. Car tout homme sera salé au feu. C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous.
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