• clotaire-III

    Clotaire III
    (né en 652, mort en 673)
     
    (Roi de Neustrie et de Bourgogne : règne 657-673

    A6138!BycIWE!!2k~$(KGrHqZ,!hQEw5JDJhVtBMRwIZ!ZGw~~ 35

    Aîné des fils de Clovis II, il eut en partage les royaumes de Neustrie et de Bourgogne, et commença à régner en 657 ; son frère, Childéric, eut le royaume d’Austrasie ; Thierry, qui était encore au berceau, ne reçut aucune part de l’héritage de Clovis II ; et comme Clotaire et Childéric se trouvaient trop jeunes pour agir par eux-mêmes, il est évident que cette violation des lois constitutionnelles fut l’ouvrage des seigneurs, qui voyaient dans la réunion des royaumes un moyen assuré d’arriver à l’indépendance, à laquelle ils tendaient tous.

    lff2nfmhPortrait Roi de france Clotaire III

    En effet, la Neustrie et la Bourgogne pouvaient bien être gouvernées par le même prince, mais sans cesser de faire des États séparés. Or, dans les royaumes que le monarque n’habitait pas, la puissance restait entière au maire du palais, élu par les grands, et conséquemment obligé de servir leurs prétentions pour s’en faire un appui contre l’autorité légitime. C’est ainsi que se préparait de loin le morcellement de la France en autant de petites souverainetés qu’on pouvait y compter de châteaux, morcellement qu’on a pris l’habitude de désigner sous le nom de régime féodal, quoiqu’il ne soit réellement que la dégénérescence de la vraie féodalité.
     La reine Batilde, mère des trois héritiers de Clovis II, dut voir avec chagrin l’injustice commise à l’égard du plus jeune de ses fils ; elle ne put l’empêcher, malgré l’ascendant que lui donnaient ses vertus, et cela prouve en faveur des historiens qui ont annoncé qu’elle fut obligée, quelques années après, de quitter la cour, contre ceux qui pensent que sa retraite fut volontaire et uniquement décidée par sa piété.

    che-17-fleureau-b06grandeschroniques14e2Saint Bathild

    Batilde, avec l’assistance des évêques, maintint pendant dix ans les États de Clotaire III sans troubles ; elle diminua les charges publiques, abolit de vieilles coutumes qui perpétuaient l’usage des esclaves parmi les Français chrétiens, fit le bien avec persévérance au milieu d’une cour que la minorité du roi disposait aux factions ; et surtout elle contraignit le maire du palais Ebroïn à cacher sous les plus séduisants dehors son ambition, sa cruauté et son avarice ; mais cet homme étonnant, par les ressources de son génie et sa prodigieuse activité, sut la réduire elle-même à quitter le gouvernement, à se retirer dans un monastère, en lui laissant l’honneur d’une démarche sur laquelle elle n’était plus libre d’hésiter.

    13 Clotaire III200px-Tiers de sou de Clotaire III frappé à Paris

    Dès ce moment, il gouverna en maître jusqu’à la mort de Clotaire III, qui arriva peu d’années après la retraite de sa mère. Ce prince n’avait pas d’enfants ; mais on remarque qu’il était en âge d’en avoir, puisqu’il avait 18 ans lorsqu’il mourut. Cette observation est d’autant plus importante qu’Ebroïn lui supposa quelque temps un fils. On peut se faire une idée du singulier état où plusieurs minorités avaient réduit la famille royale, puisqu’on osa impunément supposer un fils (Clovis III) à Clotaire III, qui n’avait jamais cessé de vivre au milieu de ses sujets, et peut-être même d’habiter sa capitale.

    Clotaire III Saint Bathild

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    13 commentaires
  •    image008 (1)

    Childebert III dit l'Adopté, né vers 650 et mort en 662, fut roi des Francs d'Austrasie de 656 à 662. Il succèda à son père (peut-être adoptif) Sigebert III. Il fut déposé au bout de six ans de règne au profit de Childéric II

      deux thèses quant à son identité véritable

    5d32b0f7sentjl7k

    Première thèse :

    Childebert III, fils de Grimoald adopté par Sigebert III selon le Liber Historiae Francorum
    Selon l'auteur anonyme du Liber Historiae Francorum rédigé vers 727 et dont on sait qu'il était un moine partisan des Neustriens, Childebert était le fils de Grimoald, maire du palais d'Austrasie au nom du jeune roi Sigebert III. Ce dernier avait épousé Chimnechilde vers 647, mais aucun enfant n'était né au bout de cinq ans et Sigebert, âgé de vingt un ans, décide en 652 d'adopter Childebert, le fils du maire du palais. Peu après Chimnechilde donne naissance à un fils, Dagobert II, puis à une fille, Bilichilde.

    Quand Sigebert meurt, en 656, Grimoald écarte Dagobert, qu'il fait tonsurer, le confie à Didon, évêque de Poitiers lequel l'envoie en Angleterre, et place Childebert sur le trône. Clovis II, roi de Neustrie et demi-frère de Sigebert III voulant réunir l'Austrasie à son royaume de Neustrie, aurait laissé faire l'exil de son neveu, mais voit ses ambitions contrariées par celles de Grimoald. Au bout de six ans, Ébroïn, maire du palais au nom de Clotaire III, fils aîné de Clovis II attire Grimoald et Childebert en Neustrie, les fait tuer et place sur le trône d'Austrasie le fils cadet de Clovis II, Childéric II, qui épouse Bilichilde.
    Childebert III, fils de Sigebert III adopté par Grimoald selon plusieurs historiens

    Sou d'or de Childebert III frappé à Marseillechildebert III monnaie british museum

    Deuxième thèse :

    Selon Richard Gerberding], le récit du Liber Historiae Francorun contient une invraisemblance de taille : il est difficile d'admettre que Sigebert III ait pu craindre à l'âge de 21 ans de ne pouvoir avoir de fils, crainte d'autant plus déraisonnable qu'il lui en naît un peu après.
    Selon l'historien Matthias Becher, aucun texte mérovingien contemporain ne mentionne Childebert III comme un roi non mérovingien . En dehors du Liber Historiae Francorum, la mention d'adoptif n'apparaît que sous le règne de Charlemagne, à la fin du VIIIe siècle et sous la forme Childebertus adoptivus filius Grimoald ou Childebertus  adoptivus Grimoaldus, formulation qui a plutôt tendance à signifier « Childebert fils adoptif de Grimoald » ou « Childebert c'est-à-dire l'adoptif de Grimoald ».
    Selon Christian Settipani, il semble que Childebert fut en fait un fils de Sigebert, légitime ou naturel, qui le confia en tutelle à Grimoald au moment de sa mort. L'auteur du Liber Historiae Francorum aurait alors rédigé un récit erroné mais conforme aux intérêts neustriens.
    Étant donné les habitudes polygames des rois mérovingiens, il est difficile de dire si Childebert III est fils de Chimnechilde ou d'une concubine de Sigebert III. Dans ce dernier cas, l'exil du futur Dagobert II serait en fait un moyen d'éliminer un héritier avec qui il aurait fallu partager le royaume.

    childebert3e632175caced2a71-moyen2-jugement-childebert-iii-13-decembre

     jhfn4xys[1]

     

    Yahoo!

    10 commentaires
  • 0kk2c2g4

    Clovis II
    (né en 634, mort en 657)
     
    (Roi de Bourgogne et de Neustrie : règne 639-657
    Roi des Francs : règne 657)

    clovis-IIclovis-ii

    Second fils de Dagobert, il eut en partage les royaumes de Neustrie et de Bourgogne, en 639 ; comme il était encore en bas âge, le gouvernement fut confié à la reine Nantilde, sa mère, et surtout à Ega, puis à Erchinoald ou Archambaud, tous deux successivement maires du palais. Avec le même titre, Pépin le Vieux gouvernait l’Austrasie pendant la minorité du roi Sigebert, frère de Clovis II, et les Bourguignons, qui avaient renoncé à avoir un maire du palais depuis Clotaire II, ayant exigé le rétablissement de cette charge dans le royaume de Bourgogne, la France entière se trouva soumise au pouvoir de ces tuteurs des rois, d’autant plus dangereux qu’ils commandaient l’armée, qu’ils étaient élus par les grands, et que leur naissance ou les alliances qu’ils contractaient les rapprochaient encore du trône

    Albert Maignan - Hommage à Clovis II1678e7bd

    En effet, la reine Nantilde ayant fait obtenir la mairie du palais du royaume de Bourgogne à Flaochat, autrement appelé Flavade, seigneur qui lui était fort attaché, elle lui donna sa nièce en mariage. Nantilde vécut trop peu pour le bonheur de la France ; son ascendant était assez fort pour contenir les prétentions toujours si actives pendant les minorités, surtout à une époque où l’obéissance n’était pas dans les mœurs de la nation française. Elle donna une grande preuve de sa justice en consentant, sur la demande des seigneurs d’Austrasie, au partage égal des trésors du roi mort entre les deux fils qu’il avait laissés ; car les trésors d’un monarque de la première dynastie étaient un des plus forts moyens de sa puissance, et Nantilde, qui ne gouvernait que les Etats de Clovis II, eut assez de générosité pour se dessaisir de la moitié des richesses de Dagobert en faveur de Sigebert, sur les Etats duquel elle était sans influence, parce qu’il n’était pas son fils.

    12 Clovis IIClovis II and Nanthild

     Le désordre qui règne dans les chroniques de ce temps annonce la confusion qui s’était introduite dans le royaume ; on n’y tient plus compte des faits qui intéressent la gloire de la France ; à peine prend-on soin de marquer les dates, que l’histoire réclame à défaut d’autres renseignements ; on ne sait des rois que leur nom ; leur autorité appartient au plus habile, et les mêmes hommes sont loués ou condamnés avec si peu de mesure, qu’il est impossible de se prononcer aujourd’hui sur la probabilité des accusations et la valeur des éloges.

    clovis-ii (1)

    Tout ce qu’on sait de Clovis II, c’est que les révolutions contre la famille royale d’Austrasie le rendirent seul possesseur de l’héritage du grand Clovis ; qu’après avoir prodigué des trésors pour nourrir les pauvres dans un temps de famine, il employa au même usage les lames d’argent dont le roi Dagobert avait couvert le faîte de l’abbaye de Saint-Denis, ce qui, suivant quelques historiens, en le faisant chérir du peuple, indisposa fort les moines contre lui ; qu’il épousa en 651 Bathilde, jeune Anglaise d’une grande beauté, enlevée par des pirates, et vendue comme esclave à Erchinoald, son maire du palais ; que, sujet à de fréquentes convulsions qui affaiblissaient son esprit, il mourut en 657, laissant trois fils mineurs, Clotaire III, Childéric II et Thierry III, ce dernier encore au berceau.

    8626411reine bathilde

    Il passe pour être le premier roi de France qui se soit servi d’une voiture, jusque-là réservée pour les reines


     
    Il ne serait pas extraordinaire que Clovis II, dont la santé était faible, se fût servi de cet équipage dans un temps où l’on n’en connaissait pas d’autre ; car ce n’est pas pour s’être fait traîner lentement par des bœufs que ce prince a été déclaré fainéant, mais pour s’être montré en voiture à une époque où les rois ne paraissaient en public qu’à cheval.

    Lorsqu’en 657 Grimoald est exécuté par Clovis II, Childebert l’Adopté règne sur l’Austrasie. Fut-il tué également, Clovis II réunissant alors la Neustrie et l’Austrasie dont le gouvernement fut assuré par le maire du Palais Archinoald ? Conserva-t-il le trône d’Austrasie avant d’être tué en 662 ? On ne peut le déterminer avec certitude. Quoi qu’il en soit, Clovis II mourant peu de temps après l’exécution de Grimoald en laissant trois fils en bas âge, c’est son épouse, la reine Bathilde, qui assura la régence

    013-Clovis-II-et-Charles-Martelnormal gisant-charles-martel-et-clovis-II (1)

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    6 commentaires
  • NIM21785

    (631- 656) règne de 632 à 656

    Roi d’Austrasie, il succéda, en 633, à son père Dagobert, qui, en lui cédant ce royaume de son vivant, le mit sous la direction des plus sages ministres, de Cunibert, évêque de Cologne, et du duc Adalgise. A la mort de Dagobert Ier en 639, Pépin de Landen délaissa sa charge de Maire du Palais de Neustrie pour celle de l’Austrasie et, avec son fils Grimoald, s’empara de la régence, gouvernant de fait à la place de Sigebert

    Sigebert-III (1)Solidus de Sigebert III frappé à Marseille

    Pépin de Landen s’allia également avec Cunibert, évêque de Cologne, alors tuteur du jeune roi, pour mieux s’attacher l’aristocratie austrasienne. Ainsi, malgré le long règne de Sigebert III, celui-ci n’eut jamais réellement le pouvoir et inaugura ce qui fut appelée la lignée des rois fainéants. La guerre de Thuringe, où son armée fut défaite par le rebelle Radulphe, est le seul événement mémorable de son règne. Les larmes amères qu’on lui vit répandre sur le sort de ses sujets tués à ses yeux dans ce combat sont un préjugé favorable en faveur de son humanité et de ses inclinations pacifiques.

    Sigebert III 2sigebert-III

    Grimoald ne put se venger de Radulphe qui se proclama roi de Thuringe à la grande fureur des Francs, car la mort de son père, Pépin de Landen, ouvrit une lutte pour l’accès à la mairie du palais. Le nouveau, Otton, s’en empara, écartant Grimoald. Désireux de reprendre le pouvoir qu’il jugeait lui revenir par droit de succession, Grimoald complota avec le duc des Alamans, Leuthari, qui parvint à faire assassiner Otton en 642. Devenu Maire du Palais d’Austrasie, Grimoald s’attacha à rendre héréditaire cette fonction.

    Pépin+de+Landenroimerovingien

    Reprenant les hostilités avec Radulphe, il écrasa la révolte en 645 et soumit la province. Maître de l’Austrasie, Grimoald envisageait de déposer la dynastie mérovingienne. Sigebert III n’ayant toujours pas d’héritier mâle, Grimoald parvint à convaincre le roi d’adopter son propre fils, habilement nommé Childebert

    pepin de landen 1

    La naissance inespérée du futur Dagobert II fut plus tard en passe d’assurer la lignée mérovingienne, ruinant tous les projets de Grimoald. Lorsque Sigebert III mourut en 656, Grimoald réalisa un coup d’état et exila le jeune prince en Irlande. Il usurpa ainsi le trône d’Austrasie au profit de son fils Childebert (appelé Childebert l’adopté).

    faineants

    Un chariot à l'époque des rois fainéants.

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    14 commentaires
  • windowslivewritermonnaiesenor-1036cimage-a2e78ac4-c1f7-42e5

    Caribert II (né en 606/610 - mort le 8 avril 632), roi d'Aquitaine à partir de 629. Il est le fils du roi des Francs Clotaire II et de Sichilde1. Il est roi d'Aquitaine de 629 à sa mort en 632.
     
     

     

    .
    Il est le demi-frère de Dagobert Ier. Parfois considéré comme simple d'esprit (peut-être s'agissait-il seulement d'une faiblesse physique), son père l'aurait volontairement écarté du pouvoir.

    250px-Le royaume des Francs en 628.svg

    En décembre 626 à Clichy, selon la volonté de son père Clotaire II et quelques jours après le mariage de Dagobert avec Gomatrude, saint Amand célébra l'union de Caribert et Fulberte, belle-sœur de Brodulf, frère de la reine Sichilde. Il est possible que Fulberte soit un personnage inventé au XXe siècle ou XXIe siècle par des généalogistes.
     
    En 629, poussé par des partisans Neustriens regroupés autour de son oncle maternel Brodulf, il devint roi d'Aquitaine, royaume concédé par Dagobert Ier, auprès de qui il resta soumis. A la manière de Dagobert Ier, vice-roi d'Austrasie, soumis à Clotaire II, de Judicaël, duc ou roi des Bretons, qui a reconnu sa dépendance envers Dagobert Ier, et de Chramn soumis à Clotaire Ier, nommé roi d’Aquitaine, il y a une tradition franque du vice-royaume . Ce royaume, allant jusqu'aux Pyrénées, comprenait plusieurs comtés situés entre Toulouse et Bordeaux mais aussi les régions de Cahors, Agen, Périgueux et Saintes.Il eût Toulouse comme capitale. L'Aquitaine servit de zone tampon entre la Septimanie wisigothique et le royaume franc de Dagobert. Il fut menacé par les incursions des Basques ou "Vascons".

    265118964

    En 630, son oncle Brodulf fut assassiné par son demi-frère Dagobert à Saint-Jean-de-Losne en Burgondie.
     Il participa au baptême de Sigebert, fils de Dagobert et Ragnetrude, en le tenant sur les fonts baptismaux.

    Sigebert III 2

    Le 8 avril 632, Caribert mourut après un bref règne de trois ans. Son corps fut inhumé dans la basilique Saint-Romain, à Blaye.

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    14 commentaires
  • roi dagobert1er

    Dagobert Ier est un roi mérovingien (v. 602/605 – 19 janvier 638 ou 639), fils de Clotaire II, roi des Francs et de Bertrude. Il régne sur l'Austrasie de 623 à 632, et comme Roi des Francs de 629 à 639.

    En 623, cédant aux revendications autonomistes des nobles d'Austrasie, son père le nomme roi de ce territoire (amputé néanmoins des régions à l'ouest des Ardennes et des Vosges). Ses tuteurs seront le maire du palais Pépin de Landen et saint Arnoul, évêque de Metz, qui étaient déjà les dirigeants effectifs de la contrée. À sa majorité, échappant à la tutelle, il exige que son père lui restitue les provinces de Brie et de Champagne.

    dagobert-Ierde Neustrie Dagobert I

    Dès le décès de Clotaire II (629), il se fait nommer roi de Bourgogne, puis chasse son frère cadet Caribert II de la Neustrie, lui faisant jurer de renoncer définitivement à la Gaule. Il ne lui laisse pour territoire que le royaume d'Aquitaine, créé pour l'occasion. Quelques années plus tard, le décès de Caribert II lui permet de récupérer l'Aquitaine, reconstituant ainsi le royaume franc tel qu'il était sous le règne de son père. Dès lors, il choisit de quitter l'Austrasie, et de prendre Paris pour capitale, de par sa position géographique au centre du royaume.

    CART03250px-Clotaire II Dagobert Ier et saint Arnoul

    Il se sépare ensuite de Pépin de Landen, tentant de recouvrer un peu du pouvoir que son père avait laissé aller aux maires du palais. Il choisit alors d'excellents conseillers tels que le chancelier Didier, le référendaire Dadon (canonisé sous le nom de Saint Ouen) et l'orfèvre Eligius (futur saint Eloi). Avec leur aide, il va s'occuper en priorité des affaires intérieures du grand royaume des Francs et son règne va constituer une trève heureuse dans l'anarchie mérovingienne et apporter une paix relative, grâce à sa volonté d'unifier le gouvernement du pays. Il va entreprendre un certain nombre de réformes essentielles :
    ¦ Il lutte contre les revendications autonomistes de certaines parties de la noblesse, et continuant l'œuvre entreprise par Clotaire II, il parvient à supprimer la pratique successorale dite de la « patrimonialité » qui fut, à cause des mésententes de partage, génératrice de nombreux conflits.

    225px-Hommage de saint Judicaël à Dagobert Ierdagobert

    ¦ Il parvient aussi à réorganiser l'administration et la justice du royaume, et prend l'initiative, sur les conseils de l'ancien orfèvre Éloi, d'éliminer toute la fraude monétaire, en centralisant au palais la frappe de la monnaie.
    ¦ Il développe également l'éducation et les arts, et fera de nombreux dons importants au clergé (il fondera entre autres l'abbaye de Saint Denis qui accueillera son tombeau quelques années plus tard). Il fut en fait le dernier roi mérovingien à diriger personnellement le regnum francorum.

     429002fondationdeleglisesaintdenis

    Au niveau politique, Dagobert développe les relations diplomatiques avec les pays voisins : il signe en 631 un traité de « Paix Perpétuelle » avec l'empereur byzantin Héraclius, une alliance avec les Lombards en 632, et un accord en 633 avec les Saxons pour qu'ils l'aident à protéger ses frontières des Slaves de Samo. Il mène également des campagnes militaires, notamment contre les Gascons (638), les Bretons, et surtout les Slaves qui lui résisteront en 632.

    250px-Dagobert Ier réfugié à Saint-Deniseloi2

     Mais en 632, la noblesse d'Austrasie se révolte, et pour apaiser les esprits, Dagobert est contraint d'abandonner le royaume d'Austrasie à son fils Sigebert III qui n'a alors que deux ans (il réussit néanmoins à écarter cette fois Pépin de Landen du poste de maire du palais). Ce sont ensuite les nobles de Neustrie qui revendiquent leur rattachement à la Bourgogne; ils exigent et obtiennent que Dagobert rassemble les deux régions, et qu'il place son fils Clovis II à la tête de ce nouveau royaume.

    L8369-20m500202 atpico070236 1

    À sa mort, ses deux héritiers sont encore très jeunes : Sigebert a huit ans, et Clovis quatre; l'unité de commandement disparaît et les luttes et l'anarchie reprennent, le pouvoir des maires du Palais, va s'accroître au détriment des rois, car ils en profitent pour manipuler les jeunes souverains et s'accaparer définitivement du pouvoir : c'est le début de l'époque dite des Rois Fainéants qui marquera la fin de la dynastie mérovingienne.

    nanthildeS-O2

    Avant de mourir, le roi Dagobert avait choisi d'être enterré, non à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, comme ses prédécesseurs depuis Childebert Ier en 558, mais à la nouvelle basilique Saint-Denis, sur le lieu où reposait déjà depuis 570, Arégonde, la quatrième épouse de Clotaire Ier. De Dagobert, dernier roi unique du regnum Francorum, il subsiste, le tombeau que fit installer au XIIIe siècle le roi Louis IX.

    200px-Dagobertdagobertpetit

    jhfn4xys[1]

     

     

     

     

    Yahoo!

    17 commentaires
  • n9d8cs49

    Clotaire II le Grand
    (né en mars 584, mort le 18 octobre 629)
     
    (Roi de Neustrie : règne 584-613. Roi de Paris : règne 595-613.
    Roi des Francs : règne 613-629

    Fils de Chilpéric Ier et de Frédégonde, il succéda à son père dans le royaume de Soissons en 584, n’étant âgé que de quatre mois. On lui contestait jusqu’à la légitimité de sa naissance, et la conduite scandaleuse de sa mère ne prêtait que trop à de pareils soupçons.

    Cette reine, profitant de la division qui existait entre Gontran, roi de Bourgogne, et Childebert, son neveu, roi d’Austrasie, plaça son fils sous la protection du premier, qui, touché de cette marque de confiance, le tint sur les fonts de baptême, et le fit reconnaître roi de Soissons, dans une assemblée de la noblesse.

    10 Clotaire IIPortrait Clotaire II roy de France

    Après la mort de Gontran, l’an 593, la faiblesse de son âge et de ses Etats semblait le mettre à la merci de la branche royale d’Austrasie qui avait juré sa perte ; mais il fut défendu par sa mère, qui se mit elle-même à la tête de son armée qu’elle harangua, tenant son enfant dans les bras. Vintrion, duc de Champagne, que Childebert avait envoyé contre son neveu, fut entièrement défait dans une bataille sanglante, à Droisy, dans le Soissonnais, et ce prince étant mort peu de temps après (596), Frédégonde s’empara de Paris, penétra dans la Bourgogne, et tailla en pièces une armée que le fils de Childebert avait envoyée contre elle.

    clotaire-II

    Cette princesse étant morte elle-même en 597, Clotaire, privé de son appui, fut bientôt obligé d’abandonner ses conquêtes et même de céder aux rois de Roi Clotaire II plusieurs villes de son royaume ; mais Thierry étant mort peu de temps après, Clotaire, appelé par les seigneurs austrasiens qui redoutaient la tyrannie de Brunehaut, s’avance dans la Champagne au-devant de l’armée que cette reine veut lui opposer, en séduit les chefs par ses promesses, se saisit de Brunehaut et des fils de Thierri, et, par leur mort, s’assure la paisible possession de la France entière.
     Il s’occupa alors à faire fleurir l’agriculture, abolit des impôts onéreux établis par ses prédécesseurs, et rendit aux grands vassaux des terres dont ils avaient été dépouillés. Dans les premières années du règne de ce prince, on avait vu trois armées, celle d’Austrasie, celle de Bourgogne et celle de Soissons, ayant chacune à leur tête un roi dont le plus âgé n’avait que dix ans. C’est de cette époque particulièrement que date la puissance des maires du palais, auxquels fut décerné le commandement des armées.

    che-17-fleureau-b08grandeschroniques14e1clotaire2

    Clotaire II a reçu des historiens contemporains le surnom de grand, et même celui de débonnaire, qui alors était pris en bonne part ; les historiens modernes n’ont pu comprendre comment on avait appelé grand le roi qui avait accordé à vie la charge de maire du palais, ni comment on avait reconnu, comme débonnaire le prince sous lequel on ordonna le supplice atroce de la reine Brunehaut, et l’entière extirpation de la branche royale d’Austrasie.

    Pour justifier les écrivains contemporains, il suffira de rappeler que Clotaire II, roi à quatre mois, eut trop longtemps besoin des grands de l’État pour qu’il lui fût possible de gouverner sans leurs conseils, et même contre leurs passions : leurs passions décidèrent le supplice de la reine Brunehaut ; leurs conseils, la ruine de la famille royale d’Austrasie qui n’était plus composée que de bâtards, trop jeunes et trop nombreux pour attacher à leur sort les seigneurs d’Austrasie et de Bourgogne.

    clotaireII-signatureprxbwfy4

    Ces seigneurs, en consentant à réunir tous les royaumes sous la domination de Clotaire II, y mirent pour condition qu’ils conserveraient leurs lois, leurs privilèges, leurs frontières en un mot, que Clotaire II serait leur roi, mais qu’ils auraient à vie un vice-roi ou maire du palais, de leur choix ; et comme ils pouvaient soutenir les jeunes princes auxquels appartenaient l’Austrasie et la Bourgogne, puisqu’à celte époque la bâtardise n’était pas un motif d’exclusion, Clotaire II fut obligé de condescendre à leurs volontés.

    Si ces maires du palais détrônèrent dans la suite les descendants de Clotaire II, ce ne fut point parce qu’il les avait trop élevés, mais parce que ces dignitaires ambitieux avaient déjà trouvé sous la minorité de ce prince des circonstances assez favorables pour l’amener à consacrer leur élévation. Ce fut par les conseils de Garnier, maire du palais de Bourgogne, qu’il vendit aux Lombards les villes d’Aost et de Suze pour 35 000 sous d’or : traité honteux, qui ferma pour longtemps aux Français l’entrée de l’Italie.

    250px-Clotaire II Lombards

    En 615, Clotaire tint à Paris un concile, le plus nombreux qu’on eût encore vu dans les Gaules, et où furent adoptés plusieurs règlements importants, dont le recueil forme le code des lois allemandes. Il céda l’Austrasie et la Neustrie à Dagobert, son fils aîné, et lui permit d’en prendre le titre de roi. Ce prince ayant été attaqué par les Saxons, Clotaire marche à son secours, atteint les Saxons près du Weser qu’il fait traverser à son armée, les taille en pièces, et tue Bertoalde, leur roi, de sa propre main. Après cette expédition, Clotaire se trouvant sans ennemis au dehors, comme il était sans rivaux dans l’intérieur, les Flancs jouirent jusqu’à la fin de son règne d’une paix qu’ils n’avaient pas connue depuis leur établissement dans les Gaules.

    C’est de cette époque qu’il faut juger Clotaire II. Occupé de l’administration de son vaste royaume, il rendit à la couronne les domaines qui avaient été envahis pendant les troubles civils, fit observer les lois, assura le sort du clergé, sans affaiblir les droits de l’autorité royale, maintint sa famille et ses sujets dans l’ordre avec autant de prudence que de fermeté, et mérita les titres de grand et débonnaire qui ne lui ont été contestés depuis que par des écrivains qui n’ont tenu compte ni des circonstances, ni des mœurs, ni des événements, sous lesquels les rois, plus que les autres, sont obligés de fléchir. Il mourut en 629, à l’âge de 45 ans, laissant deux fils, Dagobert et Aribert : ce dernier ne lui survécut pas longtemps. 

    08-Clotaire II, Dagobert I et saint Arnoul

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    1 commentaire
  • Sceau_de_Sigebert_II.jpg

    Sigebert II (6021 - 613) ou Sigisbert II est le fils de Thierry II2. Il règne quelques mois sur l'Austrasie et la Burgondie en 6133 sous l'autorité de son arrière grand-mère Brunehilde.
     
    À la fin de la première décennie des années 600, Saint Colomban se rendit à la villa de Brocariacum (peut-être Bourcheresse, au sud d'Autun) pour demander à la reine Brunehilde qu'elle lui accorde des terres et de l'argent. En contrepartie, celle-ci lui demande de bénir ses arrière-petits-fils Sigebert, Childebert, Corbus et Mérovée, avec qui elle se trouve. Colomban, voyant ces enfants comme illégitime, refuse de leur accorder la bénédiction et outrage la reine

    brunehaut.gif

    En 613, son père Thierry II meurt à l'âge de vingt-cinq ans. Pour le remplacer, Brunehilde élève alors Sigebert sur le trône, alors qu'il n'a encore qu'environ douze ans L'accession au trône de Sigebert II, aîné des fils de Thierry II, se fait ainsi par primogéniture, sans partage du royaume qui aurait dû être divisé en quatre. N'étant pas tondus, les trois frères de Sigebert conservent néanmoins leur droit au trône. Détenant l'autorité véritable, Brunehilde lui confie également une armée. L'administration du royaume est confiée au maire du palais Warnachaire

    VIIe-siecle-601-a-700.jpg

    Clotaire II intrigue avec les Grands du royaume de Sigebert II contre Brunehilde, jusqu'à ce qu'elle décide de se débarrasser de Clotaire II. Elle envoie Sigebert et Warnachaire former une armée en Saxe et en Thuringe mais Warnachaire fait échouer la mission pour avoir entendu que Brunehilde voulait le faire assassiner. Warnachaire s'allie alors avec les Grands de Burgondie tandis que Brunehilde envoie Sigebert et ses frères accompagnés de troupes burgondes en Austrasie pour mater la révolte. Clotaire II décide alors de s'allier aux révoltés et l'armée neustrienne rencontre l'armée d'Austrasie-Burgondie à Châlons-en-Champagne. Warnachaire et ses alliés rejoignent alors les neustriens qui rattrapent leur ennemis et capturent Sigebert II, Corbus et Mérovée. À Renève, sur la rive droite de la Saône, ayant capturé les membres de la famille royale austrasienne et burgonde, Clotaire II le fait mettre à mort avec son frère Corbus. Brunehilde est mise à mort peu de temps après

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    8 commentaires
  • Thierry%2520II%2520587%2520613

    Thierry II ou Théodoric le Jeune
    (né en 587, mort en 613)
    (Roi de Bourgogne : règne 595-613. Roi d’Austrasie : règne 612-613)

    Thierry 2

    Roi d’Austrasie et de Bourgogne, il était fils de Childebert II, qui mourut empoisonné, après avoir réuni à sa couronne les royaumes d’Orléans, de Bourgogne et une partie de celui de Paris. Il naquit en 587, et passa ses premières années à la cour de Théodebert II, son frère aîné, mineur ainsi que lui. La régence générale était entre les mains de Brunehaut, leur aïeule, tout occupée de gouverner seule, en excluant du conseil les seigneurs qui l’avaient elle-même éloignée des affaires pendant la minorité de son fils.

    Thierry-II

    De tous les Français, les Austrasiens se montrèrent en tout temps les plus opposés au gouvernement des femmes. Les mécontents se concertèrent si bien qu’ils se saisirent de Brunehaut, la transportèrent hors de l’Austrasie et l’abandonnant sans secours, lui défendirent sous les peines les plus rigoureuses de reparaître dans le royaume. Cette reine altière, incapable d’oublier une injure, se retira à Orléans, qui appartenait à Thierry comme roi de Bourgogne, et aurait pris sur lui un ascendant si extraordinaire, qu’elle lui persuada que Théodebert II, son frère, n’était qu’un enfant supposé et, comme tel, usurpateur du royaume d’Austrasie. Ces affirmations émanent d’historiens ayant écrit plusieurs siècles après des agissements supposés dont on ne trouve en réalitéaucune trace

    thierry2

    Excités ainsi par leur aïeule, selon quelques auteurs, ou, selon d’autres, par Protade, maire du palais, les deux frères se firent une guerre acharnée. Les armées étaient en présence, lorsque les chefs de celle de Thierry eurent horreur de voir l’ambitieux ministre animer deux frères à s’égorger l’un l’autre, ils demandèrent sa tête à haute voix, et ils l’assassinèrent dans la tente même du monarque.

    Monnaie de Thierry II de Luxembourg, évêque de Metz

    Les intrigues de Brunehaut, ou peut-être l’ambition de Théodebert, qui voulait rentrer en possession de l’Alsace, son ancien domaine, remirent bientôt après les armes aux mains des deus frères. L’aîné attira le cadet dans une conférence particulière, où des gens apostés le contraignirent, le poignard sur la gorge, de signer la cession de la province contestée. Thierry ne fut pas plutôt libre, qu’indigné de la trahison, il se jeta sur les Etats de Théodebert, le vainquit dans deux batailles, dont la dernière, donnée à Tolbiac, fut des plus sanglantes et des plus meurtrières ; et après qu’il l’eut exterminé, lui et ses fils, il s’empara de tous ses Etats.

    Guerre entre Thierry II (587-613) roi de Burgondie et Theod

    Cette cruauté reçut bientôt la punition qu’elle méritait. Brunehaut, dont des sources peu sérieuses affirment qu’elle fut toujours plus ambitieuse à mesure qu’elle vieillissait, aurait redouté l’ascendant qu’aurait pu prendre sur Thierry une femme légitime. Après lui avoir inspiré dès sa jeunesse le goût de la débauche, c’est elle qui serait parvenue à faire rompre un mariage arrêté avec Hermenherge, fille de Bertric, roi des Visigoths. Cette princesse fut renvoyée honteusement, sans qu’on lui rendît les trésors qu’elle avait apportés pour sa dot.

    Roi005

    Des enfants de son frère, Thierry n’avait épargné qu’une fille, dont la beauté fit sur lui une impression si vive, qu’il résolut de l’épouser. Brunehaut, prévoyant qu’une reine jeune, séduisante, aimée, parviendrait aisément à lui demander compte de la mort de son père, opposa à Thierry la religion, qui ne lui permettait pas de s’unir à sa nièce. Thierry, qui ne désirait rien qu’avec violence, s’emporta contre Brunehaut jusqu’à menacer ses jours, en lui reprochant tous les crimes qu’elle lui avait fait commettre (crimes que certains historiens, écrivant cent ans voir plusieurs siècles après les faits lui imputèrent, mais que d’autres réfutent catégoriquement).

    Peu de temps après, il mourut empoisonné, à l’âge de 26 ans, en 613, laissant six fils bâtards, dont aucun ne lui succéda, quoique le défaut de légitimité ne fût pas alors un motif d’exclusion ; mais la haine qu’inspirait Brunehaut, la crainte de la voir de nouveau régente, décidèrent les grands de l’Etat à traiter avec Clotaire II, qui devint ainsi roi de la France entière

    La France en 602

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    6 commentaires
  • Theodebert-II

    Théodebert II
    (né en 586, mort en juillet 612)
     
    (Roi d’Austrasie : règne 595-612)

    Roi d’Austrasie, il commença son règne en 595, après la mort de son père Childebert II, fils de Brunehaut. Il fut élevé, ainsi que Thierry, son frère, par cette reine leur aïeule, à laquelle avait été confiée la régence générale de leurs Etats. On affirme, sans preuve tangible, que Brunehaut ayant voulu éloigner les seigneurs d’Austrasie du conseil royal, ils se réunirent et l’expulsèrent du royaume en menaçant de la tuer si elle osait y reparaître.

    brunehau

    Selon certains auteurs, Brunehaut aurait rendu Théodebert responsable de cette violence, et poussé la vengeance jusqu’à persuader Thierry, son autre petit fils, près duquel elle s’était retirée, que Théodebert n’était qu’un enfant supposé. Cette princesse, qui ne devait avoir qu’un seul intérêt, celui de réunir ses petits-fils contre Clotaire II, fils de Frédégonde, l’ennemie mortelle de sa famille, aurait ainsi élevé bien haut la fortune de ce prince, en excitant la guerre entre Thierry et Théodebert.

    La France en 596

    Théodebert fut vaincu deux fois par son frère ; et ses enfants furent massacrés par ordre du vainqueur. Lui-même fut livré à Brunehaut, qui le dépouilla des ornements royaux et le fit mourir en 612. Ce prince avait épousé une esclave nommée Bilichide, qu’il poignarda ensuite afin d’épouser Théodechilde. Il eut de ces deux femmes quatre fils, dont l’aîné Sigebert, qui paraît avoir échappé seul au massacre ordonné par son oncle Thierry, est regardé comme la tige de la maison de Habsbourg.

    Tiers de sou de Théodebert II frappé à Clermont

    jhfn4xys[1]

    Yahoo!

    8 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique