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SAINT-EMILION (Gironde) 2eme partie
UN CALME TROMPEUR
Par bonheur, Saint Emilion a pansé ses plaies. Auréolé de la réputation prestigieuse des ses
grands crus, il peut s'énorgueillir depuis 1999 d'etre classé, avec les sept communes qui l'entourent, au Patrimoine mondial de l'UNESCO. La pierre ocre, comme dorée par le
soleil, donne son unité à ce bourg qu'il faut arpenter à pied en montant et en redescendant les escaliers, ces ruelles médiévales qui réservent aux promeneurs de splendides points de vue. Au loin,
la flèche de l'église monolithe domine les paisibles maisons couvertes de tuiles, datant pour la plupart des XVIIIe et XIXe siècles. La cité n'a rien d'une belle endormie : l'animation de la rue
Guadet, la principale artère commerçante, n'a rien à envier à l'effervescence colorée du marché qui se tient tous les dimanches place Bouqueyre, ni à celle des grandes fetes annuelles placées sous
le signe du vin et de la gastronomie.
A LA DECOUVERTE DE SAINT-EMILION
Vous pouvez pénétrer dans le bourg par la place du Maréchal Leclerc , en laissant à votre gauche les Grandes Murailles, vestiges d'une église gothique détruite durant la Guerre de Cent Ans.
Franchissant la porte Bourgeoise, vous gagnez ensuite la rue du Clocher qui conduit à la collégiale (XIIe et XVe siècles). Reprenant la rue Madame Bouquey, vous parvenez à l'église monolithe, en
contrebas de la place des Crépeaux et à la chapelle de la Trinité (XIIe siècle).
Par la place du Marché, engagez-vous enfin dans la rue Cadène, dans laquelle s'élève une belle maison à pans de bois ; avant d'emprunter la rue de la Porte Brunet, que longe le
couvent des Cordeliers........
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