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SAINT-FLORENT (Haute-Corse)
Pittoresque station balnéaire de la région du Nebbio, Saint-Florent a su s'ouvrir au tourisme sans rien perdre de ses
traditions. A l'ombre de la citadelle , ses quaisanimés campent le décor de l'un des plus charmants ports de plaisance de la Méditerranée.
En 1839, lors de l'un des voyages qui le menèrent en Corse dans le cadre de ses fonctions d'inspecteur général des Monuments historiques, Prosper Mérimée est invité par les Saint-Florentins à
inpecter de près trois petits trous percés réguliérement dans le mur de l'église Santa Maria Assunta. On disait alors, et on le dit toujours, que le jour de la Saint-Flor ces cavités ménagées dans
le mur exhalent une odeur de violette.
UNE HISTOIRE EN DENTS DE SCIE
Bati au XIIe siècle, ce somptueux édifice roman est situé à l'extérieur du village, car il fut élevé à l'époque où Saint-Florent, alors capitale du Nebbio, s'étendait bien au delà de ses limites
actuelles. A plusieurs reprises, le paludisme et l'insécurité que faisaient régner les pirates contraignirent les habitants à abandonner le site. Le village s'est réellement développé à partir du
XVe siècle, au pied de la citadelle fondée par les Génois en 1439, avant d'etre de nouveau abandonné pendant plus de deux cents ans. Il doit son visage actuel aux travaux d'urbenisme menés sous le
Second Empire et à l'assainissement des marais de l'Aliso, sur lesquels a été aménagé le port de plaisance.
UN CHEF D'OEUVRE DE L'ARCHITECTURE MILITAIRE
Prolongée par des remparts, la citadelle construite par les Génois pour surveiller le golfe de Saint-Florent est formée de deux parties concentriques formant "le chateau", la tour la
plus haute (11m) est la plus ancienne. Edifiée au XVIe siècle, la seconde est flanquée d'une tour carrée et de deux tourelles circulaires. Acquise par la municipalité en 1974, la
citadelle a fait l'objet d'aménagements qui lui permettent aujourd'hui d'accueillir expositions et festivals.....
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