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SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS (Charente)
Saint-Germain-de-Confolens occupe un site pittoresque au confluent de l'Issoire et de la Vienne. Dominé par les fières ruines de son énorme chateau, ce petit village de quatre-vingt-dix habitants est un havre de paix à l'écart des grands flux estivaux.
Le vent souffle sur les vestiges du chateau et s'engouffre dans les ouvertures béantes qui éventrent les tours. Aucun toit, aucun créneau ne couvre plus aujourd'hui l'édifice. Malgré son grand état de délabrement, il a conservé toute sa majesté et, comme nombre de ruines, une formidable puissance évocatrice.
DES VESTIGES ROMANTIQUES
La bourgade de Saint-Germain-de-Confolens était au Moyen-Age le siège de l'une des plus importante chatellenies de la Marche. Elle appartint à des familles puissantes, passant par le jeu des mariages et des alliances aux Rochechouart, à la famille de d'Archiac, au seigneur de la Vauguyon (qui fut chambellan de Charles VIII). Entourée de remparts, elle avait droit au titre de ville et était dominée par un important chateau. Bati au XIIe siècle et remanié au XIVe siècle, ce poste avancé du comté de la Marche fut largement détruit durant les guerres de Religion. Reconstruit au XVe siècle, le chateau avait encore fière allure au XVIIe siècle, comme en témoigne un inventaire de 1682 qui fait état d'un pont-levis à flèche, de plusieurs tours, d'un donjon, d'une galerie de bois dans la cour intérieure et d'un jardin d'agrément. Son état de ruine actuel ne date que du XIXe siècle, lorsque le propriétaire de l'époque autorisa l'utilisation des matériaux -pierres, fenetres, charpentes ...- pour des constructions voisines.
Après une longue période d'abandon, des imposants vestiges ont été restaurés par des chantiers de bénévoles et sont désormais la propriété de la communauté de la commune du Confolentais.
LES VESTIGES DU CHATEAU SONT CEUX DES RECONSTRUCTIONS DU XVe siècle
Mais quelques éléments plus anciens (base du donjon XIIe siècle, tour en forme de fer à cheval des XIIIe et XVe siècles) ont été mis au jour lors des restaurations. Quatre puissantes tours délimitaient la cour intérieure du chateau, qui formait un carré. Reliées par un corps de batiment, trois d'entre elles subsistent en partie. Celle imposante qui domine l'Issoire accueillait entre autres les cuisines. Les caves, qui datent du XVe siècle, ont conservé leurs plafonds voutés.
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Commentaires
8ptefleurs18Vendredi 20 Novembre 2009 à 21:39Répondrecoucou ma Lucette,
oui comme tu le dis si bien dans ton com il n'y a rien de pire au monde que de perdre son enfant car c'est une partie de sois même qui pars avec, et le chagrin reste toujours grand...et toi aussi tu connaîs cette douleur...la vie est parfois injuste...tous ces êtres partis trop luis et vis maintenant là haut dans le paradis des anges le jardin des louanges...douce et agréable journée..bisous doux, bisous du coeur
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