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Par chezmamielucette le 14 Avril 2011 à 00:00
DES CITADELLES FORMIDABLES
La Muraille d'Ávila est une enceinte militaire romane qui entoure le noyau ancien de la cité d'Ávila. Actuellement, le noyau ancien, la muraille et les églises situées extramuros sont classés au patrimoine de l'Humanité.
Raymond de Bourgogne commença la construction à la fin du XIe siècle sur instruction du roi Alphonse VI de Castille, lequel ordonna de repeupler et fortifier les cités de Ségovie, Ávila et Salamanque. Casandro Romano et Florín de Pituenga seraient les maîtres d'œuvre selon l'historiographie traditionnelle.
On ne connait pas précisément la chronologie de la construction de cette enceinte. La tradition parle d'une durée des travaux de 9 ans, ce qui semble peu crédible au vu du petit nombre d'habitants et de la faiblesse de l'économie de cette époque. Un document royal de 1193 fait allusion à la construction de la forteresse et des tours.
En 1596, Philippe II entreprit des travaux de restauration de la muraille.
On suppose que la muraille est construite sur le tracé d'un campement militaire romain, avec lequel elle coïnciderait en forme et proportions. Cependant on pense que la muraille romaine originale avait un périmètre inférieur au périmètre actuel, étant donné que la capitale du centre et du nord-est de la Péninsule Ibérique était León, avec une muraille de 1 780 m, et que celle d'Ávila ne pouvait être plus grande que celle de la capitale.
Sur le mur du côté est on peut voir de nombreuses pièces réutilisées qui proviennent d'un cimetière romain : pierres, cistes, etc. Actuellement il y a des auteurs qui doutent de l'existence antérieure d'une muraille romaine, même si les dernières fouilles indiquent sans aucun doute qu'il y a eu réellement une muraille romaine. Rodríguez Almeida a démontré, entre autres évidences, l'existence de deux tours originelles de la muraille romaine primitive, encastrées dans le corps de la muraille élevée par les nouveaux habitants médiévaux dans l'Arco de San Vicente.
La muraille a aujourd'hui 2 516 m de périmètre, 2 500 créneaux, 88 grosses tours et 9 portes. Elle dessine un rectangle orienté est-ouest, ayant une superficie d'environ 33 hectares. Il existe une poterne aveugle, dans la zone de l'Alcázar (aujourd'hui disparu). La hauteur moyenne des murs est de 12 mètres et leur épaisseur moyenne est de 3 mètres. Le tracé profite des escarpements rocheux et de la dénivellation de la vallée de la rivière Adaja. Il n'y a ni talus ni contreforts. On accède à la muraille par des escaliers de pierre situés à la porte de l'Alcázar et à celle del Peso de la Harina; toute l'enceinte est parcourue par un chemin de ronde.
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Par chezmamielucette le 10 Avril 2011 à 00:00
DES CITADELLES FORMIDABLES
Bellinzona est sans doute la ville la plus italienne de Suisse. La ligne d’horizon du chef-lieu du canton du Tessin est formée par une triade de châteaux forts du Moyen-âge les mieux conservés de Suisse, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Bellinzona jouit d’une situation stratégique dans une vallée encaissée à la lisière des cols alpins du Saint-Gothard, du Saint-Bernard et du Lukmanier. La ville constitue en même temps un passage vers l’Italie à partir du Nord et l’accès aux Alpes à partir du Sud.
Ses recoins et places, ses cours, le théâtre néoclassique et les vieilles demeures habilement restaurées témoignent aux visiteurs de l’histoire de cette ville de culture lombarde. Des hôtels particuliers richement ornés et de belles églises émaillent les nombreuses ruelles. Or le charme austère de cette ville médiévale recèle aussi la vie énergique d’un carrefour moderne voué aux échanges et aux rencontres. Les nombreuses boutiques et échoppes, magasins de spécialités gastronomiques et cafés sont autant d’invites à la flânerie et à la douce oisiveté. La Piazza Nosetto reçoit un grand marché hebdomadaire tous les samedis.
Les ouvrages défensifs de Bellinzona figurent parmi les témoignages les plus significatifs de l’art architectural militaire au Moyen-âge dans l’espace alpin ; ils sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000. Le Castelgrande, le plus ancien et le plus solide des châteaux de Bellinzona, offre une jolie vue sur la vieille ville et ses environs. Un petit musée dans le Castelgrande documente l’histoire des châteaux et du cœur de la cité médiévale de Bellinzona. Les deux autres châteaux abritent également un musée.
L’importance stratégique de la ville avait déjà été perçue par les Romains, lesquels fondèrent ici un castrum au premier siècle, fortifié au Moyen-âge en une place forte qui a longtemps été imprenable. En raison de sa situation, Bellinzona fut à plusieurs reprises l’enjeu de conflits entre les ducs de Milan et les Confédérés helvétiques. Ce fut en 1516 seulement que la Confédération put annexer la ville.
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Par chezmamielucette le 8 Avril 2011 à 00:00
DES CITADELLES FORMIDABLES
Le limes est le nom donné par les historiens modernes aux systèmes de fortifications romains établis au long de certaines des frontières de l'empire. Le limes peut comporter deux significations :
Dans le premier cas, le mot peut être considéré comme "frontière" ou "limite", avec comme équivalent la Grande Muraille de Chine ou plus tard la Ligne Maginot. Pour les Romains, ce terme signifie qu'il s'agit d'une barrière pour défendre l'intérieur de l'Empire romain (sens utilisé pour la première fois par Frontin et Tacite au Ier siècle).
Dans le deuxième cas, ce terme peut signifier "chemin" ou "route", c'est-à-dire la voie qui mène vers des territoires nouvellement conquis (ou à conquérir), comme par exemple le limes germanique sous Auguste, qui longe la rivière Lippe. Cette frontière était gardée par plusieurs places d'auxiliaires ou de légionnaires.
Le limes germanique et de Rhétie a été inclus en 1987 dans la liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme le mur d'Hadrien et le mur d'Antonin au Royaume-UniLes barrières peuvent aussi être artificielles, grâce au travail de l'Homme, comme une palissade ou un mur de pierre (le mur d'Hadrien), précédé d'un fossé comme c'est le cas pour le mur d'Hadrien, le mur d'Antonin, le limes Porolissensis (en Dacie) ou le limes de Germanie. Chaque frontière était également suivie en parallèle sur toute sa longueur par une route avec un intervalle régulier des forteresses de légionnaires, des forts, des forts auxiliaires, ainsi que des tours et des zones d'observation.
Les barrières naturelles qui séparaient le monde romain des barbares ou des autres royaumes pouvaient être :
de type fluvial (comme le Rhin, le Danube ou l'Euphrate)
de type montagneux (comme la chaîne des Carpates, ou l'Atlas en Maurétanie)
de type désertique (comme le long de la frontière sud de l'Egypte, ou de la province d'Arabie ou encore de Syrie)Le limes matérialise physiquement la frontière entre l'empire romain et le monde barbare, tel qu'il était entendu par les Romains, à savoir les peuples ne parlant ni grec, ni latin.
Le limes consiste en routes de rocade le long de la frontière, desservant des postes de surveillance plus ou moins importants, et reliées aux villes de garnison. Localement, le limes peut être renforcé par des ouvrages tels que mur et/ou fossé. Il a un but défensif, mais aussi douanier.
Des limes plus ou moins élaborés ont ainsi été établis sur la plupart des frontières de l'Empire. Les plus célèbres sont ceux construits dans le nord de la province de Bretagne (actuelle île de Grande-Bretagne) : les murs d'Hadrien, d'Antonin. Le plus grand était établi le long du Rhin et du Danube, par une succession de tours de guet, de castella (fortins), de places fortes reliées par un réseau très dense de voies romaines. Un limes de ce type, mais moins profond et moins dense, était construit en Afrique du Nord.
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Par chezmamielucette le 6 Avril 2011 à 00:00
DES CITADELLES FORMIDABLES.
Les forteresses dressées un peu partout dans le monde rappellent à quel point, depuis la nuit des temps, les hommes ressentent le besoin de se protéger des dangers de l'adversité. Tout à la fois refuges et obstacles dissuasifs, les fortifications forment la cuirasse des communautés et des peuples.
L'architecture militaire a apporté tout au long de l'histoire des réponses de plus en plus sophistiquées à la menace d'agressions. Ainsi les murailles impressionnantes, les donjons, tours, chateaux forts, ville fortes et bastions ont-ils été élevés pour résister tant au temps qu'aux assaillants. Un système défensif gigantesque ferme parfois les frontières en continu pour prévenir des invasions, tels la Grande Muraille de Chnine (6700 kilomètres) et le "limes " romain (5000 kilomètres).
Dans l'Europe féodale, le dispositif fortifié est souvent limité à un fort ou un village, mais il est organisé en réseaux, tout comme au Proche-Orient à l'époque des croisades.
Partout des constructeurs tirent avantage des positions stratégiques offertes par les montagnes ou les cours d'eau et rendent les forteresses inexpugnables jusque dans les carrefours de plaines.
Certaines d'entre elles sont devenues mytiques, comme les chateaux de Transylvanie ou le chateau royal de Kronborg à Elseneur (Danemark), cadre du "Hamlet" de Shakespeare.
D'autres citadelles imprenables occupent une place encore vivante dans les mémoires. Plus proches de notre temps, elles s'élèvent en symbole universel de la libération des opprimés : la citadelle d'Haïti, construite par les premiers Noirs affranchis de l'esclavage pour protéger l'indépendance de leur jeune république.
Ou l'ile pénitentiaire de Robben Island, emblème de la résistance à l'apartheid et du triomphe de l'esprit humain sur l'oppression.
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Par chezmamielucette le 4 Avril 2011 à 00:00
Plus grande ville de Turquie, sur le détroit du Bosphore, Istanbul est la porte d'entrée du Moyen-Orient et de l'Asie.
Istanbul est l'une des plus vieilles et grandes villes d'Europe, avec une importance historique toute particulière, aux portes de l'Asie mineure, sur la mer de Marmara. La Ville des villes est aussi située sur le Bosphore et ses banlieues s'étendent sur les deux rives (Roumélie en Europe et Anatolie en Asie).
La partie ouest (la rive européenne) contient le centre historique qui s'étend de part et d'autre de la Corne d'Or. Au sud, le vieux Stamboul ou l'ancienne Constantinople. Au nord de la Corne d'Or, Galata et Péra, les vieux quartiers latins.
Istanbul avec ses 12 millions d'habitants, est une ville grouillante d'animation.
La rive rouméliote Sud (vieux Stamboul)
C'est le centre historique de la ville. Le bonheur du touriste, mais également des lieux immanquables, de pure beauté. Bazars, mosquées, palais, églises byzantines, patriarcat orthodoxe... Cette partie est divisée en deux municipalités avec des dizaines de quartiers. Le centre en est Sehzadebasi, non loin du Grand Bazar. Le quartier le plus touristique, mais inhabité, est Sultanahmet. Les quartiers les plus typiques sont Fener, Balat, Kumkapi et Samatya.La rive rouméliote Nord est composée de trois mairies important. Le Nord de Beyoglu et le Sud de Sisli forment le centre contemporain d’Istanbul. Au Sud-Est de Beyoglu se sont les incontournables anciens quartiers latins de Péra et de Galata. C’est la partie la plus animée du centre historique avec, entre autres, la fameuse avenue Istiklal, qui voit passer 1,2 millions de piétons par jour, sur une étendue de 1,3 km (place du Taksim – place Tünel). Mais la rive nord ne se limite pas à Taksim, et une visite dans les quartiers de Nisantasi, Bebek et Besiktas vous fera découvrir une autre visage d'Istanbul, moderne, charmante et animée.
De nombreux quartiers bourgeois s’étendent à perte de vue, le long de la côte, face aux îles des Princes. La célèbre avenue de Bagdad (Bagdat Caddesi) est souvent qualifiée de Champs-Elysées d'Istanbul.
Ne terminez pas la visite d'Istanbul sans faire un tour au Grand Bazar !......
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Par chezmamielucette le 2 Avril 2011 à 00:00
Weimar est une ville d'Allemagne, traversée par l'Ilm. Elle se situe dans le Land de Thuringe . Sa population est d'environ 65 000 habitants (64 410 en 2008). Les premières références historiques de la ville remontent à l'année 899.
Weimar a notamment accueilli Walter Gropius, Henry Van de Velde, Lucas Cranach l'Ancien, Bach, Goethe, Schiller, Herder, qui y mourut en 1837, Franz Liszt qui y vécut de 1848 à 1858 et Nietzsche qui y termina ses jours en 1900. Weimar est devenu une destination de pèlerinage pour l'intelligentsia allemande depuis que Goethe s'y installa à la fin du XVIIIe siècle. La ville abrite les tombes de Goethe, Schiller et leurs archives.
Dans l'histoire allemande, après avoir été la capitale du grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach, la période allant de 1919 à 1933 est appelée la république de Weimar, du fait que la constitution de cette république a été conçue à Weimar et non à Berlin où le climat social était insurrectionnel depuis la révolution de 1918 et la rendaient trop dangereuse aux yeux de l’Assemblée nationale constituante allemande.
Weimar a aussi été le centre du mouvement Bauhaus. La ville abrite de nombreuses galeries d'art, des musées, le Théâtre national allemand et l'université Bauhaus. L'UNESCO a inscrit Weimar au patrimoine mondial en 1998 et l'a élu capitale culturelle de l'Europe en 1999.
La bibliothèque de la duchesse Anna Amalia, trésor culturel mondial de l'UNESCO, que Goethe géra à partir de 1797, et qui contient 900 000 livres a brûlé en partie le 2 septembre 2004, le feu détruisant quelques 30 000 livres et plusieurs tableaux de grande valeur, mais a été reconstruite à l'identique depuis.
L'arbre fétiche de la ville et de Goethe est le Ginkgo biloba. La ville possède d'ailleurs un musée dédié à cet arbre.
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Par chezmamielucette le 1 Avril 2011 à 00:00
VILLES ETERNELLES
Split est la seconde ville la plus peuplée de Croatie et le siège du Comitat de Split-Dalmatie. Au recensement de 2001, le comitat comptait 463 676 habitants et la ville 188 694 habitants, dont 95 % de Croates.
La ville de Split a été construite à l'intérieur, puis autour de l'immense palais de l'empereur romain Dioclétien construit entre 294 et 305 et qui s'étendait sur une surface de 39 000 m². L'empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la République de Venise jusqu'à sa disparition en 1797. La ville est aujourd'hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO
Cette ville présente la singularité d'avoir été construite à l'intérieur, puis autour, du palais de Dioclétien.
Cet empereur romain — d'origine dalmate — se fait construire un immense palais sur sa côte natale, de 294 à 305. Il y passe sa retraite. Ce palais, outre les bâtiments résidentiels, comprend thermes, bibliothèque, temple dédié à Jupiter, caserne abritant une garde, et est cerné de remparts. Le tout occupe une surface de 215 m sur 180, soit 39 000 m² (environ 8 stades de football). Le front de mer est encore constitué de l'enceinte du palais. Sur ce front de mer, s'ouvre encore la porte maritime, qui dans l'Antiquité, permettait aux navires d'accoster directement.
Au Moyen Âge, le palais se transforme en ville lorsque les habitants de la cité romaine voisine de Salone (capitale de la province romaine de Dalmatie) s'y réfugient (en 615). Ils établissent de hautes maisons dans ou contre les remparts, ou encore en s'appuyant sur les monuments antiques. Le mausolée de Dioclétien est transformé en cathédrale dédiée à Saint-Domnius ou Duje, patron protecteur de la ville, en 650, le temple de Jupiter en baptistère.
Après la chute de l'Empire romain d'Occident, Split tomba sous la coupe des Byzantins et l’indépendance dont elle put bénéficier du XIIe au XIVe siècle, lui permit de se développer et de connaître un remarquable essor économique. En 1420, Split fut conquise par la République de Venise qui réussit à contrôler l’essentiel des relations commerciales et économique sur l’Adriatique. La menace des invasions turques obligea à la construction d’imposants remparts au au XVIIe siècle. La présence de l’autorité vénitienne a bien souvent été liée à une période de développement économique et urbain. Le centre historique de Split comporte de nombreuses habitations de style vénitien (palais du recteur, hôtel de ville, tour vénitienne). La domination vénitienne prit fin en 1797.
Lors de la chute de l'Autriche-Hongrie, avec la fondation du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, Split se retrouve dans la Dalmatie « yougoslave » (plus vaste), contrairement à Zadar (Zara) qui domine la Dalmatie italienne (plus petite et morcelée). La culture croate reprend ses droits face à une élite qui continue de cultiver les influences autrichiennes et vénitiennes.
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Par chezmamielucette le 31 Mars 2011 à 00:00
VILLES ETERNELLES
C'est l'une des capitales mondiales des amoureux de l'art. Florence a enfanté le courant de la Renaissance et en a conservé les plus beaux exemples.
Au coeur de la Toscane, Florence est entourée de charmantes collines parsemées de cyprès, baignées par une douce lumière. Comment une telle beauté naturelle, une telle harmonie aurait-elle pu laisser indifférent et ne pas influencer les peintres, poètes et sculpteurs de la région ?
Du XIIIème au XVIème siècle, la ville a rayonné sur l'Italie et sur l'Europe toute entière. Peu de cités ont eu une telle influence (artistique, littéraire, économique et politique) dans l'Histoire. Mais cette ville deux fois millénaire a connu son lot d'intrigues politiques et amoureuses...
Florence a été fondée par les Romains au Ier siècle après J-C. La ville commença à se développer à la fin du XIème siècle sous l'autorité de la comtesse Mathilde. A partir du XIIème siècle, elle prit son essor grâce aux activités des marchands (surtout dans la soie et la laine) et à celles des banquiers. En 1282, la République est instaurée à Florence.Au début du XIVème siècle, la ville était peuplée de 100 000 personnes. Mais la Peste noire de 1347 emporta la moitié des habitants. 1434 vit l'arrivée au pouvoir d'une puissante famille de banquiers, les Médicis. Avec eux, la cité connut son apogée et devint l'une des plus importantes places culturelle et financière de l'Europe.
Par un habile sens de la stratégie et des affaires, les Médicis régnèrent sur la ville jusqu'en 1737 non sans susciter quelques jalousies. Ainsi, Laurent de Médicis échappa de justesse à la conspiration des Pazzi (une autre grande famille de banquiers) le 26 avril 1478 mais perdit son frère Julien.
Grands amateurs d'art, les Médicis dotèrent Florence de nombreux monuments et furent les mécènes de Donatello, Brunelleschi, Filippo Lippi, Botticelli, Léonard de Vinci ou encore Michel-Ange. Ce fut l'avènement du mouvement que l'on nomma plus tard la Renaissance.
Au XVIème siècle, Florence devint la capitale du grand-duché de Toscane et Côme Ier le premier grand-duc de Toscane. Florence connut ensuite une période de déclin qui prit fin en 1865 alors qu'elle devient la capitale du royaume d'Italie (Rome devient la capitale en 1870).
La ville est bombardée lors de la seconde Guerre Mondiale. Le seul pont qui échappe miraculeusement à la destruction est le Ponte Vecchio. En 1966, des inondations frappent la ville et endommagent ou détruisent de nombreux tableaux et sculptures.
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Par chezmamielucette le 30 Mars 2011 à 00:00
"Ville de rêve", Bamberg est inscrite au
patrimoine mondial de l'UNESCO depuis1993. La ville compte aujourd'hui 75 000 Habitants.
VILLES ETERNELLES
Bamberg est une ville allemande, située au sud du pays, dans le Land de Bavière et la région de Haute Franconie.
Depuis le début du XIXe siècle, Bamberg a été rattachée à la Bavière.
Ville épiscopale, troisième site historique, Bamberg abrite 2200 monuments historiques. Les églises médiévales cotoient des maisons bourgeoises de style baroque et des édifices monumentaux.
Batie sur 7 collines, la ville est née au Moyen-Age et a été transformée au XVIIe et XVIIIe siècles en cité baroque par les princes-évêques.
En 1002 avec sa femme Cunégonde, Henri II choisit Bamberg comme capitale et évêché.
En 1014, il est sacré Empereur du Saint Empire, l'ancien Hotel de Ville du XIVe siècle est alors bati sur une ile artificielle de la rivière Regnitz.
Sous le règne des princes-évêques : Lothaire François de Schonborn (1693-1729) et Frédéric-Charles de Schonborn (1729-1745) la ville connut, à l'époque, une floraison culturelle.
C'est un important centre économique et culturel de la Franconie.
Les destructions que connurent la majorité des villes allemandes durant la Seconde Guerre mondiale furent épargnées à Bamberg qui n'était alors pas industrialisée.
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Par chezmamielucette le 29 Mars 2011 à 00:00
VILLES ETERNELLES
Salzbourg est une ville autrichienne de 150 000 habitants en 2006 et la capitale du Land de Salzbourg (520 000 habitants en 2003). Salzbourg est considérée comme l'une des villes touristiques les plus intéressantes au monde et la vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Située à la frontière allemande, la cité autrichienne où naquit Wolfgang Amadéus Mozart a fait hier sa fortune sur le sel. Le festival de musique classique de Salzbourg est l"un des plus prestigieux.
La Salzach divise le centre ville en deux parties. A l'est, la rue commerçante Linzergasse conduit à la colline des Capucins, à l'église Saint-Sébastien et à son cimetière où sont enterrés la famille de Mozart.
Du côté Ouest, entre la rivière Salzach et la colline Monchsberg se trouve la vieille ville qui est particulièrement interessante, car elle a su préserver son caractère gothique flamboyant et baroque avec de nombreuses constructions des architectes Vincenzo Scamozzi et Santino Solari entre autres.
La cathédrale Saint-Rupert est une de leurs contributions. Elle était à l'origine romane (terminée en 774) mais elle a brulé en 1598 et une nouvelle fut érigée au même emplacement (construction de 1614 à 1628).
L'abbaye bénédictine de Nonnberg de style baroque, a inspiré le film " la mélodie du bonheur " avec Julie Andrew.
Parmi les places on trouve la Résidenzplatz comprenant la Résidence, le Glockenspiel ( jouant trois par jours une mélodie changeant chaque mois).
Salzbourg est parfois surnommée "la ville aux cent églises". Parmi mes plus célèbres, on trouve le monastère bénédictin Saint Pierre, l'église des franciscains, à la fois gothique et romane, la Kollegienkirche (construite en 1708, place de l'université) .
Mais ce qui donne tout son charme à Salzbourg, ce sont les rues de la vieille ville, véritable dédale composé de maisons anciennes et d'échopes anciennes tout à fait remarquables. Les seules voitures que l'on croise sont des fiacres. Les rues les plus célèbres sont la Goldgasse, la Judengasse et surtout la fameuse Getreidegasse, rue commerçante dont les magasins sont reconnaissables grâce à leurs enseignes en fer forgé doré.
On y trouve la maison où Mozart a vécu depuis sa naissance jusqu'à ses 19 ans....
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