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Par chezmamielucette le 15 Février 2011 à 00:00
LE GENIE DU CHRISTIANISME
La cathédrale de Roskilde, sur l'île de Sjælland, est une vaste basilique en brique à vaisseaux, de style gothique, dotée de deux flèches et d'une galerie intérieure semi-circulaire. Située au sommet d'une petite colline dominant le fjord de Roskilde, la cathédrale est un monument très célèbre. Autour, dans son environnement, on discerne toujours la structure de la ville médiévale où subsistent certains bâtiments du Moyen Âge et plusieurs belles maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.
Édifiée vers 1170, la structure originelle de la cathédrale était de style roman mais le plan a été modifié au milieu de la construction, sous l'influence du style gothique qui venait de faire son apparition en France. Au cours des siècles qui suivirent, des chapelles, porches et autres structures ont été ajoutés, chacun dans le style architectural de leur époque. La cathédrale est donc un condensé de l'histoire de l'architecture européenne dans un même édifice.
Comme on le constate dans la plupart des monuments de cette époque, la taille et la couleur des briques des murs extérieurs varient. Les murs intérieurs étaient nus à l'origine, mis à part les voûtes et les intrados des arcs qui étaient enduits. Plus tard, l'intérieur a été totalement recouvert de stuc poli jaune-gris et la majorité des riches peintures murales originales ont disparu.
Les monuments royaux de la cathédrale commémorent un ensemble exceptionnel de sépultures royales du Xe siècle à nos jours. À seulement une exception près, tous les rois et reines danois sont enterrés dans la cathédrale et leurs tombes montrent l'évolution de l'art funéraire monumental.
La cathédrale de Roskilde est un exemple exceptionnel des premières utilisations de la brique dans de grands édifices religieux d'Europe du Nord. En raison de l'ajout successif de chapelles et de porches destinés à commémorer la royauté danoise depuis le XVIe siècle, c'est aussi un exemple exceptionnel de l'évolution des styles architecturaux européens dans un même édifice.
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Par chezmamielucette le 14 Février 2011 à 00:00
LE GENIE DU CHRISTIANISME
La ville de Ravenne, dans la région de l'Emilie Romagne, possède un ensemble de mosaïques et de monuments paléochrétiens unique au monde. Patrimoine mondial de l'Unesco, cette ville qui effleure les bords de l'Adriatique, fut capitale de l'Empire Romain au Vème siècle puis de l'Italie Byzantine jusqu'au VIIIème siècle.
La ville possède encore aujourd'hui 8 bâtiments de cette époque, d'une richesse exceptionnelle : le mausolée de Galla Placidia, le baptistère néonien, la basilique Sant' Apollinare Nuovo, le baptistère des Ariens, la chapelle de l'archevêché, le mausolée de Théodoric, l'église San Vitale, la basilique Sant' Apollinare in Classe. Tous ont été construits aux Vème et VIème siècles et témoignent d'une grande maîtrise artistique qui associe merveilleusement la tradition gréco-romaine, l'iconographie chrétienne et des styles d'Orient et d'Occident.
Le mausolée de Galla Placidia : c'est Galla Placidia (386-452), la soeur de Honorius, l'empereur romain qui a déplacé la capitale de l'Empire occidental de Milan à Ravenne, qui construit ce petit mausolée en plan de croix latine autour de 425-450. L'aspect extérieur du bâtiment est très sobre, mais l'intérieur est admirable. Des mosaïques couvrent entièrement ses murs, l'endroit est cependant un peu sombre, c'est dommage...
Le baptistère néonien : de la fin du IVème siècle il est un des édifices les plus anciens de Ravenne. De forme octogonale, ce baptistère fut entièrement décoré de mosaïques en 450.
La basilique San't Apollinare Nuovo : construite au VIème siècle en tant qu'église du Palatinat de Théodoric, nous y trouverons une tour avec sa cloche du IX ou Xème siècle très caractéristique des bâtiments de Ravenne. Les mosaïques que nous observons ici sont certainement les plus anciennes et remonteraient à l'Antiquité. Elles recouvrent la plupart des murs de la basilique. Les cortèges des vierges et des martyres représentent un des exemples les plus typiques du modèle byzantin.
Le baptistère des Ariens : Le bâtiment, qui s'est abaissé d'environ 2.25 mètres dans le sol, a un plan octogonal. Sous Théodoric le culte arien est la religion officielle de la cour, c'est pour cela que l'Empereur fait construire ce baptistère à la fin du Vème siècle. Mais cette religion étant considérée comme une hérésie, la décoration de l'époque qui devait recouvrir tous les murs, fut entièrement détruite et une nouvelle mise en place. Sous le dôme nous pourrons observer une belle mosaïque dépeignant le baptême du Christ et des douze apôtres.
La chapelle de l'archevêché : construite comme chapelle privée pendant le règne de Théodoric, par l'évêque Pierre II, la chapelle, en forme de croix, a un vestibule entièrement en marbre sur la partie la plus inférieure et une décoration de mosaïque sur le haut. C'est le seul monument orthodoxe construit pendant le règne de Théodoric, quand la religion prédominante était l'arien. L'iconographie de cette mosaïque est ici de grand intérêt : la glorification du Christ, dont la figure domine chaque partie de la décoration de mosaïque, peut être interprétée comme élément anti-Arien et les représentations des martyres sont un rapport clair d'orthodoxie.
Le mausolée de Théodoric : Il a été construit par Théodoric lui-même en 520 en tant que tombeau. Sa structure, qui est divisée dans deux ordres décagonaux un au-dessus de l'autre, est complètement réalisée en pierre d'Istria. Un escalier mène au plancher supérieur où il y a un baquet de porphyre circulaire dans lequel on suppose que Théodoric a été enterré.
L'église San Vitale : église de plan octogonale, fondée par Giulianus Argentarius, commandée par l'évêque Ecclesius et consacrée par l'archevêque Maximian en 548, l'église de San Vitale est parmi les monuments les plus importants de l'art chrétien en Italie, surtout pour la splendeur de ses mosaïques. L'influence orientale, très présente dans l'architecture de Ravenne, a ici un rôle dominant. Sa coupole est soutenue par 8 pilastres et voûtes, elle a été décorée de fresques en 1780 par Barozzi et Gandolfi de Bologna et Guarana du Veneto.
La basilique Sant' Apollinare in Classe : elle a été construite par Giuliano Argentario pour le compte de l'archevêque Ursicinus pendant la première moitié du VIème siècle. Elle est l'une des basiliques les plus belles de Ravenne. Elle est également très réputée pour ses mosaïques et ses sarcophages de marbre d'anciens archevêques, que l'on trouve tout le long des nefs latérales.
Voici quelques mosaïques que vous pourrez voir dans les divers monuments de Ravenne
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Par chezmamielucette le 13 Février 2011 à 00:00
LE GENIE DU CHRISTIANISME
Encore entourée par sa muraille médiévale du milieu du XIIème siècle, avec un périmètre de 5km, Pise est une des villes les plus élégantes de la belle vallée de Cecina, bordée à sa gauche par la mer et à sa droite par les riches terres de Toscane. Son coeur est alimenté par le fleuve Arno et bat aux rythmes des pas des touristes qui se bousculent à sa porte. Les nombreux ponts qui enjambent le fleuve permettent plusieurs vues sympathiques des quais, où se succèdent des façades style Renaissance colorées et où se mêlent églises et palais.
Bien évidemment l'attrait principal qui pousse à la visite de Pise est bien sur sa tour penchée située sur la Place des Miracles cette même place qui a elle seule est un monument et à laquelle on peut accéder par l'une des anciennes portes de Pise, la Porta Nuova, côté le plus pratique car parking juste à côté. Mais découvrons ci-dessous cette place plus en détail.
Quelle est belle ! beauté refaite, redressée de 40cm, elle domine vraiment cette place, où d'un seul coup d'oeil on découvre le coeur de la ville, le pôle historique de cette petite ville de Toscane. La première pierre fut posée le 9 août 1173,et l'on ignore encore à ce jour qui en est l'auteur. En 1185 eut lieu le premier affaissement de la base, avec pour conséquence une inclinaison de la tour. L'architecte Giovanni di Simone fit preuve d'une grande habileté pour en limiter les conséquences. Dés lors les travaux continuèrent et elle ne sera achevée en 1284. Le dernier anneau du Campanile, le septième,destiné à abriter les cloches fut conçu et réalisé par Tommaso Pisano vers la moitié du XIVème siècle. Galilée s'en servira pour effectuer ses expériences sur la gravité. Alors évidemment on est très heureux de la trouver enfin ouverte au public... la montée, presque vertigineuse, la vue splendide et ce sentiment de conquête, une fois le sommet atteint, est un vrai et pur plaisir qui fait vite oublier la "petite" fatigue de la montée. Et les écoliers que nous avons tous été et qui ont si souvent rêvé devant leur livre d'histoire, fascinés par cette photo qui montrait une "drôle" de tour, seraient heureux aujourd'hui de pouvoir la contempler et surtout la gravir !
Du XIème siècle, l'intérieur a une architecture très proche de l'art Maure, ce qui n'est nullement étonnant quant on sait que Pise était un port de commerce très prospère à l'époque et que les échanges avec l'Afrique du nord et l'Espagne étaient coutumiers. Le Duomo possède donc 3 portails de bronze, oeuvre de Jean de Bologne. Les nombreuses peintures autour de la nef sont superbes et ont été totalement restaurées. On notera le tombeau de l'Empereur Henri VII et une très belle chaire.
BAPTISTÈRE
XII-XIIIème siècle, au centre les fonds baptismaux de 1260, oeuvre de Nicola Pisano et, tout prés une chaire en marbre de la même époque. Au premier niveau, des expositions temporaires.
Ancien cimetière fondé en 1277, il renferme des sarcophages antiques et des fresques, (qui ont beaucoup souffert des bombardements de la seconde guerre mondiale), ornent les murs de ce bâtiment du XIIIème siècle. Une grande campagne de restauration est actuellement menée pour sauver ces fresques et elle ne gêne en rien la visite, bien au contraire, puisqu'on y trouve des panneaux explicatifs et très intéressants
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Par chezmamielucette le 12 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEE
Les églises rupestres de Lalibela désignent onze églises monolithiques taillées dans la roche. Elles se trouvent dans la ville de Lalibela. Elles furent taillées au début du XIIIe siècle sur l’ordre du roi Gebra Maskal Lalibela qui fut Négus d’Éthiopie à partir de 1189.
Gebra Maskal Lalibela qui fut canonisé par l’Eglise Ethiopienne voulait permettre aux chrétiens orthodoxes éthiopiens d’avoir sur leur terre leur propre Jérusalem, les pèlerinages vers la ville sainte étant de plus en plus difficile suite à l’expansion de l’islam.
L’aménagement du site a été conçu pour que sa topographie corresponde à une représentation symbolique de la Terre Sainte, d’où son appellation de « Jérusalem Noire ».
Aucun document historique ne donnent d’informations sur les architectes, les ouvriers ou la date de fondation précise des églises. Il est toutefois évident que d’énormes moyens ont dus être mis en oeuvre pour réaliser ces travaux. En ce qui concerne l’église Bete Giyorgis 3 400 m³ de rocher furent enlevés dans la cour et environ 450 m³ à l’intérieur de l’église. Quant à l’église Bete Medhane Alem, 15 000 m³ furent enlevés de la cour et 10 000 m³ à l’intérieur.
Diverses hypothèses sont émises sur le déroulement des travaux. La première phase aurait été selon, Walter Raunig, la phase d’excavation ou de dégrossissage qui permettait de dégager progressivement les différentes parties du bâtiment selon les dénivellations du terrain.
Cette phase aurait été suivie par la phase des travaux précis: les pierres mais également les œuvres sont sculptées. Les ouvriers auraient peut-être débuté par les galeries à l’intérieur du bloc de l’église pour ensuite creuser en commençant par l’entrée pour parachever les surfaces.
Le cœur de chaque église est le « maqdas », la pièce qui abrite le « tabot » symbolisant à la fois l’Arche de l’Alliance et les Tables de la Loi. Seul le prêtre a le droit d’y pénétrer. La porte en est généralement décorée d’images pieuses et de riches draperies. Une croix monolithe marque le point de départ d’un parcours sacré effectué par les pèlerins.
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Par chezmamielucette le 11 Février 2011 à 00:00
Les églises et les cathédrales font partie du paysage familier de la chrétienté. Témoins du rayonnement spirituel du christianisme depuis ses débuts, ces monuments hérissés de clochers et de croix ont formé en près de vingt siècles une véritable anthologie des arts à travers le temps et l'espace.
Le christianisme, fondé à Jérusalem par les disciples de Jésus-Christ, n'a pu ériger ses premiers grand lieu de culte qu'après la conversion de l'empereur romain Constantin, au début du IVe siècle. Deux modèles fondamentaux se dégagent dès lors : la rotonde et surtout la basilique, dont le plan allongé s'impose partout. Constantinople donne naissance à l'art byzantin, essentiel pour le progrès des formes et des styles au Moyen-Age.
Dans le domaine religieux, l'architecture est commandée par la lithurgie : en Europe, le choeur est orinté (dirigé vers l'est) dès le Ve siècle, puis la renaissance carolingienne diffuse le culte des saints qui est notamment à l'origine des cryptes.
L'église romane (950-XIIe siècle) se distingue par le voutement en pierre inspiré de l'Antiquité romaine, mais aussi par le transept et les chapelles.
Quant à l'art gothique, né en Ile-de-France au XIIe siècle, il exalte la lumière et l'élévation grâce à la croisée d'ogives. C'est l'art des cathédrales, où l'architecture, le vitrail et la sculpture donnent vie à un vaste catéchisme de pierres.
Au plan centré de la Renaissance, symbole de perfection, la Contre-Réforme préfère le plan en croix surmonté d'un dôme, chargé de traduire la gloire de Dieu
que peint l'art classique ou baroque.
L'universalisme chrétien avait toujours intégré les savoirs-faire des peuples convertis.
A leur tour, les missionnaires confieront leurs modèles à des artistes lointains qui sauront les réintégrer dans un art métissé...
Voici le début d'un chapitre qui va nous faire découvrir toutes les formes de l'art pour construire des églises dans le monde entier.
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Par chezmamielucette le 10 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEEle Sinaï, péninsule égyptienne, se situe entre l'Afrique et l'Asie, au nord de la mer Rouge. Le climat est aride et les sources d’eau sont peu abondantes.
Le Monastère Sainte Catherine
Le monastère Sainte-Catherine du Mont Sinaï, haut lieu de la spiritualité, est également connu sous le nom du Monastère de la Transfiguration. Il est situé dans le triangle entre le désert d'Al Tih au nord, le golfe de Suez à l'ouest et le golfe d'Aqaba à l'est, dans le massif du Sinaï. Il se dresse à 1 570 mètres d'altitude au pied du mont Moïse ou le prophère recueillit les Tables de la Loi.
Contrairement à d'autres monastères, cette enclave chrétienne en terre d'Islam a su protéger son patrimoine tout au long des siècles, en demandant aux divers conquérants leur protectorat.
En 337, l'Impératrice byzantine Hélène (la mère de l'empereur Constantin Ier de Constantinople) fit construire une chapelle sur le site où elle pensait être le Buisson-Ardent de Moïse. Elle la dédia à la Vierge Marie.
Le site du monastère Sainte Catherine a été incrit en 2002 au Patrinoime Mondial de l'Unesco.
Edifices du monastère Sainte Catherine
Dès le IVe siècle des moines se sont installés dans la région et à la suite de plusieurs massacres parmi eux, une fortesse a été construite au pied du Mont Moïse sur ordre de l'empereur Justinien Ier vers 527 pour la sécuriser les religieux et des pèlerins. Elle sera achevée en 560, année de la mort de Justinien. Les angles de la muraille massive de 2,50 mètres d'épaisseur et de 11 mètres de haut en blocs de granite équarri, sont orientés vers les quatres points cardinaux. Les parties supérieures de l'enceinte ont été restaurées par Napoléon Ier à l'aide de blocs plus petits et non taillés.
La principale structure dans l'enceinte est l'Eglise de la Transfiguration ( le katholikon), qui fut construite en 560 par l'architercte byzantin Stephanos qui éleva également les murs défensifs du monastère à partir de 527.
L'église est en granite en forme de basilique, avec une large nef centrale et deux bas-côtés délimités par de massives colonnes aux chapitaux décorés de symboles chrétiens, d'une abside et d'un narthex (entrée, pièce intermédiaire avant l'accès à la nef). Chacuns des bas-côtés comporte trois chapelles et l'abside possède deux chapelles disposées de part et d'autre de l'espace central. Près de l'autel se trouve le sarcophage contenant les reliques de Sainte Catherine.
Le plafond, sous le toit d'origine, date du XVIIe siècle tout comme le sol de marbre et l'iconostase. Les portes en cèdre sculptées sont d l'époque de l'édifice, et celle du narthex datent des croisés au XIe siècle.
Fresque sur la porte d'entrée de la basilique
Le clocher ou beffroi, de style néo-classique datant de 1871, fut construit par le moine Grégoire. Il habrite neuf cloches, dont une ancienne en bois, qui furent offertes par le tsar Alexandre II de Russie.Le Buisson-Ardent
Le Clocher et l'église de la TransfigurationSymbole des Croisés sur les murs de l'enceinte du monastèreIntérieur de l'église du monastère Sainte CatherineL'ancien réfectoire (appelé Eglise des Croisés), de forme rectangulaire au plafond gothique vouté, possède des arcades décorées aux armes des chevaliers croisés. Les fresques murales sont de l'époque des croisés et du XVIe siècle. Le réfectoire contient une longue table sculptée venue de Corfou au XVIIIe siècle.
La bibliothèque est la plus ancienne du monde chrétien et la seconde, après celle du Vatican, pour le nombre et la valeur de sa collection. Elle habrite plus de 3000 manuscrits et plus de 5000 ouvrages religieux anciens.
La mosquée, située au sud-ouest de la basilique, fut édifiée entre 1101 et 1106 durant le règne du calife fatimide Al-Hâzim sur l'emplacement d'une petite chapelle des croisés.
Le puits de Moïse qui est alimenté par une source souterraine a un débit constant.
Le jardin du cloître et
l'ossuaire du monastère Sainte CatherineEn dehors de l'enceinte, les moines, au cours des âges, ont aménagé un jardin avec de la terre qu'ils ont apporté et ont construit une citerne pour l'irrigation. On peut trouver de nombreuses variétés d'arbres fruitiers (abricotiers, cerisiers, oliviers et pruniers) ainsi qu'un jadin potager.
Jouxtant le jardin, on peut voir le cimetière et l'ossuaire. Cette construction fut nécessaire pour pallier au problème du creusement des tombes dans la roche. Les squelettes des archevêques sont placés dans des niches.
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Par chezmamielucette le 9 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEE
Avec une superficie de 44 hectares et une population de 932 habitants, la Cité du Vatican est le plus petit Etat du monde. Enclavé dans Rome, en Italie, il est la résidence du pape, chef de l'Etat, et de son gouvernement (ce qui constitue à proprement parler le Saint-Siège). Le Pape est le chef de l'Eglise catholique, qui revendique à travers le monde 1 milliard de fidèles.
L'histoire du Vatican. - L'Etat de la Cité du Vatican ne date que de 1929, mais l'histoire du lieu remonte à la plus haute antiquité. À l'Est du Janicule, entre cette colline et le mont Mario actuel, s'étend ce que l'on appelait dans l'antiquité l'ager Vaticanus, qui se compose d'une petite plaine aux bords du fleuve se relevant à quelque distance en une colline d'une faible élévation. Selon les étymologistes anciens, ce nom de Vaticanus tirerait son origine du mot Vaticinium = oracle parce que beaucoup de devinsauraient habité de ce côté. D'autres parlent d'une ville étrusque nommée Vaticum, qui aurait existé là jadis. Quoi qu'il en soit, la colline et l'ager du Vatican ne furent jamais dans l'Antiquitéenserrés entre les murs de la ville (L'Histoire de Rome. Un quartier s'y éleva néanmoins autour des fameux jardins impériaux créés par Caligula et qu'après l'incendie de Rome Néronéclaira avec des chrétiens enduits de poix en guise de torches. Caligula y construisit un cirque. Puis la basilique de Saint-Pierre y fut bâtie par Constantin Mais la colline vaticane demeura longtemps un des centres les plus résistants du paganisme.
Les papes n'y établirent pas d'abord leur demeure. Cependant, dès la fin du Ve siècle, ils y eurent une petite résidence, bâtie par le pape Symmaque, et où, entre autres personnages illustres, séjourna Charlemagne lors de son couronnement. Au XIIe siècle, Célestin Il , puis Innocent IIl le firent réparer. Ce ne fut qu'après leur retour d'Avignon que les papes s'y fixèrent d'une manière définitive
Après 1870, date de l'unité italienne et de la disparition des Etats de l'Eglise , le Palais du Vatican , fut exterritorialisé. Mais c'est seulement en 1929, après les accords de Latran, que ce Palais, les jardins et les bâtiments qui l'entourent (place et basilique Saint-Pierre , en particulier) formèrent un Etats souverain, la Cité du Vatican, à laquelle sont rattachés aussi 23 autres édifices éparpillés dans Rome ou à l'extérieur (tel le palais de Castelgandolfo, palais d'été des papes), et auxquels la loi italienne accorde l'extraterritorialité.
En 1984, un concordat entre le Saint-Siège et l'Italie a modifié certaines des dispositions prises lors des accords de Latran, notamment la primauté du catholicisme romain, comme religion de l'Etat italien. Fin 2000, une nouvelle loi fondamentale (analogue à une constitution) a été promulguée par le pape Jean-Paul II; elle a remplacé celle de 1929.
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Par chezmamielucette le 8 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEE
Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l'islam, Jérusalem a toujours eu une valeur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques, se détache le formidable Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques et floraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d'Abraham. Le mur des Lamentations sert de limite aux quartiers des différentes communautés religieuses, tandis que la Rotonde de la Résurrection abrite le tombeau du Christ.
Jérusalem a été directement associée à l'histoire des trois grandes religions monothéistes - le judaïsme, le christianisme et l'islam. Le site, habité sans interruption depuis la préhistoire, présente une série de témoignages exceptionnels de civilisations disparues. Les grands monuments de la ville ont exercé une influence considérable sur le développement de l'architecture religieuse chrétienne et musulmane.
En tant que ville sainte pour ces trois religions, Jérusalem a toujours présenté une grande importance symbolique. Les premiers témoignages de la présence de l'homme dans cette zone remontent à la fin du chalcolithique et au début de l'âge du bronze (3000 av. J.-C.). Les fouilles archéologiques ont montré qu'il existait une ville au sud du mont Moriah, ou mont du Temple. Vers 1000 av. J.-C., David, fondateur du royaume d'Israël et de Juda, renomma sa ville Jérusalem, ce qui signifie la « ville de la Paix » en hébreu, et choisit le mont Moriah pour y construire son temple.
Le premier temple des juifs a été édifié au cours du règne du fils de David, Salomon. La construction du temple prit sept ans, et il fut terminé en 957 av. J.-C. En 587 av. J.-C., Nabuchodonosor II de Babylone détruisit le temple et contraignit les juifs à l'exil. Lorsque le roi de Perse Cyrus conquit Babylone, il autorisa les juifs à revenir à Jérusalem, et le deuxième temple fut achevé en 515 av. J.-C. Sous la domination romaine, Hérode le Grand rebâtit et agrandit le deuxième temple et créa le célèbre Mur oriental (ou Mur des lamentations), qui était une partie des substructions du nouvel édifice sacré, qui fut lui-même détruit en 70 apr. J.-C.
La glorification chrétienne de Jérusalem se poursuivit jusqu'en 614, année durant laquelle les Perses envahirent la ville, massacrèrent ses habitants et détruisirent beaucoup de ses églises et de ses monastères. Après quelque temps passé sous la domination perse, Jérusalem fut prise en 638 par le calife Omar, qui construisit sur le mont du Temple une petite mosquée, et consacra le site au culte musulman. Non loin de là, les conquérants arabes entreprirent la construction du Dôme du Rocher, pour proclamer la suprématie de l'islam et pour s'assurer que ses nouveaux adeptes ne soient pas tentés par le christianisme. Ce vaste monument a été construit par Abd al-Malik, le neuvième calife, entre 687 et 691 ; ce n'était pas une mosquée vouée au culte public, mais plutôt un mashhad, un sanctuaire destiné aux pèlerins. Celle-ci achevée, de nouveaux travaux commencèrent sur le site de l'ancienne mosquée en bois du temps d'Omar, pour la construction d'une vaste mosquée congrégationnelle qui pouvait accueillir plus de 5 000 fidèles. Tandis que le Dôme du Rocher avait été construit comme une mosquée commémorant le voyage nocturne du Prophète, l'édifice connu sous le nom de mosquée Al-Aqsa est devenu un centre de culte et d'enseignement, attirant de grands maîtres venus du monde entier. Il fut modifié à différentes reprises pour le protéger des tremblements de terre et l'adapter aux nouveaux besoins de la population locale. L'aspect de l'édifice actuel est demeuré à peu près le même depuis sa reconstruction par le calife Al-Dhahir en 1033.
Cette époque de coexistence paisible s'acheva en 969, lorsque le contrôle de la ville passa aux califes fatimides d'Égypte, qui détruisirent systématiquement toutes les synagogues et toutes les églises. L'interdiction du pèlerinage chrétien fut à l'origine des croisades, qui culminèrent par la prise de Jérusalem en 1099. Sous la domination chrétienne, le Dôme du Rocher fut converti en une église chrétienne (templum Domini), l'église du Saint-Sépulcre reconstruite, et l'on fonda des hospices et des monastères. La ville, reprise par les musulmans en 1187, fut ensuite gouvernée par les Turcs jusqu'au XIXe siècle. Les juifs y revinrent à partir du XIIIe siècle, et Jérusalem est devenue officiellement en 1980 la capitale de l'État d'Israël.
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Par chezmamielucette le 7 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEE
Gojûnotô
Pagode à cinq étages
entre 1650 et 1818
Offerte par un seigneur féodal (daimyo), cette pagode de quatre étage sera reconstruite en 1815, après un incendie. Chaque étage représente, dans l'ordre ascendant, un élément (la terre, l'eau, le feu, le vent et le ciel).
Shinkyo
Pont des Serpents
1636
Le célèbre Pont des Serpents traverse la Daiya et marque l'entrée du centre historique de Nikko. Il se situe à l'endroit où Shodo Shonin traversa la rivière sur le dos de deux serpents, selon la légende.Les sanctuaires et temples de Nikko forment un ensemble d'édifices religieux, témoins d'une tradition séculaire, dans un cadre naturel exceptionnel. Depuis des siècles, il constitue un lieu sacré et, aujourd'hui encore, connaît une pratique religieuse régulière. Le site évoque aussi des heures glorieuses de l'histoire du Japon, en particulier autour de la figure emblématique du grand shogun Tokugawa Ieyasu.
Le caractère singulier des sanctuaires et temples de Nikko tient à la conjonction de valeurs très fortes : une longue tradition cultuelle, un très haut niveau de réalisation artistique, une alliance saisissante entre l'architecture et l'aménagement du cadre naturel, un lieu de mémoire national. Ils sont étroitement liés à la mémoire des shoguns Tokugawa. D'autres sites peuvent refléter telle ou telle de ces valeurs, mais cette conjonction fait de Nikko un "bien culturel" exceptionnel.
Les sanctuaires et temples de Nikko représentent autant de chef d'oeuvres dus au génie des premiers architectes japonais. Les deux mausolées - le Tôshôgû et le Taiyû-in Reibyô - sont une illustration parfaite du style architectural connu comme "Gongen-zukuri", forme la plus aboutie de l'architecture religieuse de l'époque. Ce style devait exercer une grande influence sur les bâtisseurs de sanctuaires et de mausolées des générations suivantes.
Le gouvernement Meiji décidera, en 1871, de répartir le site et les édifices religieux qui relevaient d'une seule entité religieuse, en trois ensembles, confiés à trois organisations religieuses distinctes : Futarasan -jinja et Tôshôgu au culte shintoïste, et Rinnô-ji au culte bouddhiste. Cette réorganisation entraînera le déplacement et la restauration de certains édifices. Le caractère sacré et prestigieux du site garantira la sauvegarde de Nikko qui, dès 1897, sera placé sous une protection légale renforcée ensuite à plusieurs reprises.
Cette visite des temples de Nikko au Japon est terminée.....
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Par chezmamielucette le 6 Février 2011 à 00:00
LA TERRE SACRALISEE
Aux portes de la région montagneuse, KANDY fut la dernière capitale du royaume, accueillant au XVIe s. la fameuse relique de la Dent de Bouddha dans un temple à la sobre élégance, le Dalada Maligawa. Il constitue, avec les Devala, les sanctuaires des quatre dieux gardiens de la relique, un ensemble sacré que l’Unesco a inscrit au Patrimoine de l’Humanité en 1988.
Dans la jolie campagne environnante, les fondations religieuses se comptent par dizaines. Le Kataragama Devale conserve une forêt de colonnes en bois merveilleusement sculptées. Le Lankatilaka Viharaya domine les rizières depuis un épaulement de granit. Degaldoruwa est une chapelle ornée de peintures, glissée sous un bloc de granit. Le Gadaladeniya Viharaya abrite de belles sculptures.
Le temple de la Dent du Bouddha Le temple se compose d'un ensemble de bâtiments à l'intérieur d'une enceinte. Il a fait l’objet d’une restauration après l’attentat meurtier qui eut lieu le 25 janvier 1998.
Tout s'articule autour de la salle de l'Image, un tabernacle contenant le reliquaire de la Dent orné au rez-de-chaussée de peintures et de fresques.
Le reliquaire est exposé au 1er étage dans la chambre sacrée
Les cérémonies sont annoncées par des roulements de tambours. Les portes en argent de la chambre, encadrées de défenses d’éléphants, sont ouvertes, afin que les fidèles y déposent leurs offrandes. Derrière une grille dorée, le dagoba en or repose sur une table en argent et se compose de six autres coffrets d'or également en forme de dagobas s'emboîtant les uns dans les autres et dont la richesse augmente à mesure que le format diminue. Il n’est pas possible de voir la Dent, qui est bien dissimulé
Chaque été au mois d'août a lieu la fête de la Perahera qui voit un défilé d'éléphants et de flambeaux. La relique de la dent de Bouddha, enfermée dans une châsse installée sur le plus âgé des éléphants du Perahera (« procession » en cingalais), est promenée dans les rues de la ville à cette occasion. Le spectacle rassemble un grand nombre de srilankais ainsi que de touristes. Dix nuits durant, des éléphants escortent la relique de la dent de Bouddha dans les rues de la ville. Le soir de la pleine Lune, la fête atteint son apogée : jusqu'à cent éléphants défilent à la fois.
Voici que la visite s'achève sur le défilé des éléphants.
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