Les rencontres d'Etretat
L'hiver 1868-1869, Monet, au cours d'un séjour à Etretat, peint l'un de ses nombreux paysages de neige, la Pie , où l'oiseau n'est qu'une ponctuation se détachant sur la toile envahie d'une multitude de blancs» différent
Ce site est très connu dans le monde en particulier grâce à Claude Monet qui le découvre dès l'hiver 1868-1869. Séduit par l'aspect pittoresque du lieu, l'artiste y revient ensuite chaque année de 1883 à 1886. En tout, il a peint une cinquantaine de toiles par tous les temps, à différents moments de la journée, pour saisir l'instant, l'impression et la luminosité changeante au fil des heures.
Depuis le début du XIXe siècle, Etretat attire les peintres, séduits par la pureté de l'air et la qualité de lumière. Au cours de l'été 1869, Courbet à son tour s'installe dans cette petite ville de Normandie. Il emménage dans une maison située au bord de la mer, directement appuyée sur la falaise d'Aval qu'il prend pour sujet dans de nombreuses toiles. Aucune cependant n'est aussi aboutie que La falaise d'Etretat après l'orage.
Dans ce paysage pur, sans présence humaine ni anecdote, Courbet équilibre de façon magistrale sa composition entre la terre, la pierre, le ciel et la mer. Il parvient à rendre pratiquement palpables chacun des éléments naturels. La transparence de l'atmosphère, la lumière limpide d'après la pluie sont magnifiquement retranscrites


























