• Une triste nouvelle

    Notre amie Thérèse vient de perdre son mari qui l’a quitté durant son sommeil
    passez sur son blog pour un petit mot de réconfort ,elle en a bien besoin en ce moment
    http://ptefleurs.eklablog.com
    merci pour elle

     

    Veuillez m'excuser mais je ne passerai pas sur les blogs aujourd'hui étant trop boulversée par la mort de mon ami ....

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    L'Aveyron est une rivière qui rejoint le Tarn, près de Montauban, juste avant la confluence entre ce dernier et la Garonne. Il prend sa source sur le causse de Séverac, avant de traverser Rodez et Villefranche-de-Rouergue. Tout comme le Lot, le Tarn ou la Truyère qui traversent aussi le département, l'Aveyron a creusé de somptueuses gorges, notamment donminées par le château de Najac. Le département auquel il donne son nom correspond à l'ancienne province du Rouergue. Sa partie orientale se distingue par les reliefs plus marqués de l'Aubrac et des Grands Causses. A l'ouest, la région du Ségala a un nom qui évoque les terres du Massif Central où l'on ne pouvait guère cultiver que le seigle.

     

     

    LA CITE DU DUC DECAZES

    En 1826, le duc Elie Decazes et l'industriel François Gracchus Cabrol fondent les Houillières et fonderies de l'Aveyron, alors que Decazeville n'est encore que le hameau de la Salle. C'est sous le second Empire que le nom de Decazeville fut attribué à cette cité ouvrière dont les mines souterraines de charbon ont été abandonnées en 1966, mais dont l'exploitation de la mine à ciel ouvert de la Découverte (3,7 km de long, 2,5 km de large, 250 m de profondeur) n'a cessé qu'en 2001.

     

     

    UNE TERRE D'EMIGRATION

    L'exode rural amorcé au XIXe siècle s'est manifesté pour certains Aveyronnais par le départ pour l'Argentine, où quelques-uns d'entre eux ont fondé la cité de Pigüe. Mais c'est Paris qui attira la plupart de ceux qui ont quitté le "pays". Ils y pratiquèrent d'abord de petits métiers, avant d'être de plus en plus nombreux à tenir des bistrots. La brasserie Lipp, le Flore, les Deux-Magots, et de très nombreuses autres adresses plus ou moins réputées, furent ainsi tenus par des Aveyronnais, qui ont facilité la "montée" vers la capitale aux nouveaux migrants. Les Aveyronnais de Paris seraient plus nombreux que ceux restés dans le département.

     

     

    MONTPELLIER-LE-VIEUX

    Ce curieux nom désigne un chaos de roches calcaires aux formes tout aussi curieuses qui rappelleraient celles d'une ville. Situé sur le causse Noir, à quelques kilomètres de Millau et de son célèbre viaduc, le chaos de Montpellier-le-Vieux et son arche naturelle dite "porte de Mycènes" ont servi de lieu de tournage pour la "Grande Vadrouille". Un site analogue, un tantinet moins impressionnant, porte le nom de Nîmes-le-Vieux dans la Lozère voisine.

     

     

    CONQUES ET LE TRESOR DE L'ABBATIALE SAINTE-FOY

    Situé sur un des quatre grands chemins du pélerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le village de Conques en constitue une étape majeure. Depuis le Moyen-Age, les pélerins viennent y prier auprès des reliques de sainte Foy, depuis qu'un abbé les a volées à Agen, ville d'où est originaire cette martyre chrétienne. Le reliquaire comportant le crâne de sainte Foy, recouvert d'or, d'argent et de nombreux bijoux, constitue la pièce majeure du trésor de Sainte-Foy de Conques. L'abbatiale romane, au tympan richement décoré, possède des vitraux du célèbre artiste aveyronnais Pierre Soulages.

     

     

    Texte extrait du livre : La France : Géographie Curieuse et Insolite.

     

     

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  • Le bonheur, c’est l’instant
     

    Le bonheur, c’est l’instant ; nous devrions savoir
     En jouir sur le champ pour nous sentir heureux.
     Mais émois délicieux, événements joyeux,
     Agréments de la vie : suffit-il de vouloir

    En être satisfaits, eux qui sont si fugaces,
     Pour pouvoir oublier qu’on ne peut pas fixer
     Ce qui va se muer aussitôt en passé,
     Dont il ne va rester qu’une légère trace

    Engloutie peu à peu au fond de la mémoire ?
     Des moments érodés impitoyablement
     Par les heures coulant inexorablement ;
     De petits brins de vie, minuscules histoires

    Empilées peu à peu en strates qui s’entassent !
     Bien-être instantané qu’on ne peut retenir,
     Plénitude achevée qui va bientôt s’enfuir,
     Ce sont bonheurs furtifs que ces plaisirs qui passent !

    C’est le temps le fautif, qui pousse toute chose !
     Ce temps qui par bonheur un jour va s’arrêter ;
     Chaque joie deviendra un éternel été
     Où ne faneront plus ni les lys ni les roses ;

    Immuables instants sans cette fuite folle,
     Les jours enfin figés interminablement !
     C’est là qu’est mon espoir, un critère apaisant
     Pour mon âme effrayée par la vie qui s’envole…

    Vette de Fonclare

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    Il n'est que de suivre le parcours de Tournus à Cormatin, pour ressentir l'extrême richesse du Charolais. Ce sont d'abord des près d'embouche d'une terre excellente où paissent de placides troupeaux de bovins. Mais cette richesse est double puisque c'est aussi dans ces collines et sur ces plateaux aux lentes ondulations qu'est né, puis s'est épanoui, dans toute sa splendeur, l'art roman bourguignon.

     

    TOURNUS.  Patrie du peintre Greuze, est une vieille ville célèbre surtout par l'abbaye Saint-Philibert, dont il ne reste que l'église et des vestiges des bâtiments monastiques : cloître, salle capitulaire, réfectoire, cellier. La façade a un aspect sévère tempéré par la couleur chaude de la pierre : c'est un donjon sans ouverture que des meurtrières, ni d'autre décoration que des bandes et arcatures lombardes. Antérieure à Cluny, l'abbaye fut aussi un centre monastique important. Si l'église actuelle date du XIe siècle, elle a conservé certaines parties de l'édifice primitif de IXe siècle, ainsi que la crypte et l'étage inférieur du narthex du Xe siècle. A Tournus, on peut suivre toute l'évolution de l'art roman depuis ses premiers tâtonnements. Le premier centre d'études romanes y a été crée. Un musée est consacré à Greuze, mais il renferme également des objets préhistoriques, et des pièces d'archéologie antique et médiévale. L'hôtel Dieu possède une remarquable pharmacie du XVIIe siècle. Enfin le Musée bourguignon, installé dans une maison du XVIIe siècle, expose des collections de coiffes et de costumes, et des reconstitutions de scènes quotidiennes de la vie d'autrefois en Bourgogne.

     

     

    BRANCION. Juché à 400 m d'altitude sur un promontoire isolé par des ravins, c'est un petit bourg féodal dominé par les ruines majestueuses d'un château des X et XIe siècle. Les ruelles anciennes et les halles datent du XVe siècle. L'église Saint-Pierre a été construite au XIIe siècle, selon la règle de Citeaux. Ses proportions, l'harmonie des couleurs et de la pierre des murs et la toiture en font un bâtiment d'une belle simplicité. A l'intérieur : fresques du début du XIVe siècle et gisant de Jesserand de Brancion, compagnon de Saint-Louis. De la terrasse du château, vue d'ensemble sur le village et, au loin, sur le Charolais et le Morvan.

     

     

    CORMATIN. Au milieu d'un grand parc s'élève le château (XVIIe siècle), dont l'intérieur est d'une richesse somptueuse : boiseries Louis XIII, mobilier rare, tapisseries des Gobelins, lambris et plafonds de Claude Gellier, Nattier et Rigaud. Dans l'église paroissiale, peinture de l'école bourguignonne représentant une Vierge de piété du XVIe siècle.

     

     

    Texte extrait du Livre : La France des Routes Tranquilles

     

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  • Je suis née à Montréal en 1949 le 12 décembre .  J'ai acheté une maison victorienne centenaire dans un beau petit village du Québec où je peins à temps plein et en pleine forme j'ai l'intention d'y peindre pour longtemps.

     

     Remarquée très tôt pour ses talents artistiques, Hélène Béland se dirige tout naturellement vers ce domaine et obtient rapidement son baccalauréat.

    En 1979, elle décide d'approfondir ses études à l'école de dessin et de peinture Mission Renaissance de Los Angeles.

     Elle suit ensuite des cours individuels avec le peintre Larry Gluck et excelle dans l'enseignement de son art.

     

    Elle utilise des moyens d'expressions tels que le fusain, le pastel, l'huile, la sanguine et même la sculpture.
    Elle tient régulièrement des expositions collectives dans diverses galeries d'art de Montréal.

     

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    "Et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur." Éphésiens 5.2

     

    Nous sommes des exemples que cela nous plaise ou non. Des exemples pour nos enfants, notre famille, nos frères et sœurs, nos amis... Nous sommes les représentants de Jésus, c'est à cela que nous sommes appelés (Matthieu 5.14-16).

     Cependant la barre est haute n'est-ce pas ? Être à la hauteur de Jésus relève tout simplement de l'impossible ! Alors comment est-ce possible ? Lorsque Jésus était physiquement parmi nous, il en a offensé plus d'un ! (Matthieu 12.34, Marc 3.4-6, Matthieu 9.11 …), il s'est mis en colère (Jean 2.15), il a pleuré (Jean 11.35), il fut même indigné (Marc 10.14)... Au final, Jésus ne nous a pas montré l'image d'un homme inaccessible, impassible ou toujours joyeux et souriant, laissant sans cesse sous-entendre que "tout va bien dans le meilleur des mondes". Il a vécu en harmonie avec tout ce qui constitue notre être et notamment avec ses sentiments et ses émotions.

     

     

     Il en est de même pour nous. Il est évident que nous ne serons jamais des exemples parfaits ici-bas mais, encore une fois Dieu ne nous demande pas d'être parfaits, il désire que nous laissions le Saint-Esprit proclamer Jésus-Christ à travers nous. De quelle manière ? Laissez-moi vous dire que vous êtes des exemples en Jésus-Christ lorsque vous demandez pardon après un mauvais comportement quelle que soit la personne que vous avez offensée ; lorsque vous évitez une confrontation alors que vous avez raison ; lorsque vous tendez la main à celui qui en a besoin ou encore lorsque vous décidez de rechercher activement l'épanouissement de votre foyer... Tous ces exemples ne s'accomplissent pas sans difficultés. Le chemin est long, le découragement sera au rendez-vous, vous aurez souvent l'impression de reculer au lieu d'avancer, cela demandera un sacrifice de soi pour la gloire de Dieu, mais il ne me semble pas que Jésus y soit parvenu autrement, Lui, notre ultime exemple.

     Tout comme Jésus, appuyons-nous sur les promesses de notre père céleste : "Ne t'ai-je pas donné cet ordre : fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras."(Josué 1.9).

     

     

    Une prière pour aujourd'hui

    Père, j'ai besoin de m'appuyer sur tes promesses et d'en saisir toute la force. J'ai eu du mal à gérer certaines situations et tu les connais. Merci d'avoir égard à mon humanité et à mes faiblesses. Aujourd'hui, mon cœur décide d'entrer dans le combat qui te glorifie : celui de devenir un exemple selon ton amour, ta bonté et ta force de persévérance. Sois loué à travers mes actes qui te refléteront mon Dieu. Amen.


    Fabrice Devred

     

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    Les industries traditionnelles du bâtiment sont liées à la production et au marché local mais elles prennent de l'importance grâce au négoce des marchés extérieurs. Dès le XVIIIe siècle, se développent à Marseille et aux environs plusieurs petites fabriques de tuiles et de briques qui servent aussi bien  à la construction locale qu'au lest des navires partant pour de longs voyages.

     

     

     Avec la croissance démographique du XIXe siècle, la demande en matériaux de construction  augmente et, grâce au progrès de la technique les fabriques vont pouvoir répondre  à ces nouveaux besoins. Ainsi, la presse mécanique est mise au point, puis le four à feu continu et, enfin, la tuile mécanique à "emboitement", qui peut être produite en grande quantité et qui concurrence la tuile artisanale.

     

     

    Nombre de ces tuileries sont concentrées à Marseille et ses environs comme à Berre ou aux Milles. Fondée au cours du XIXe siècle, reconstruite vers 1912 après un incendie, la tuilerie-briqueterie des Milles est tristement célèbre : durant la Seconde Guerre mondiale, elle est transformée en camp d'internement et y sont internés des Allemands résistant au Nazisme -dont les peintres Hans Bellmer et Max Ernst - puis les juifs raflés à Marseille.

     

     

    L'ocre est utilisé depuis la préhistoire et exploitée depuis l'occupation de la Provence par les Romains. Les ocres deviennent un produit industriel grâce à l'intuition de Roussillonnais Jean-Etienne Astier qui, à la fin du XVIIIe siècle, a l'idée de laver les sables ocreux pour en extraire le pigment pur. Fortement concurrencée par les colorants synthétiques, l'ocre naturelle demeure un produit inégalable pour certaines utilisations.

     

     

     L'origine du nom est grecque : okhra signifie "terre jaune", bien que les ocres de Vaucluse présentent en réalité une palette allant du jaune au rouge vif en passant par des tons orangés. L'ocre est une argile pure, colorée par un pigment d'origine minérale et amalgamée aux grains de sable qui composent la masse rocheuse. Avant d'être commercialisés, ces sables doivent subir certaines manipulations.

     

     

    En 1883, la production de l'ocre devient véritablement industrielle : plusieurs sociétés d'extraction et de commercialisation se mettent en place dans le Vaucluse. Le développement va être très important jusqu'à la crise économique des années trente.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan.

     

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    Plantes d'Intérieur : PTERIS  (Polypodiacées)

    Le genre "Pteris" (ptéride) est un vaste genre qui regroupe de nombreuses espèces de fougères, dont plusieurs sont cultivées en appartement. Les courts rhizomes souterrains donnent naissance à des touffes de frondes dont la pointe à tendance à s'arquer. Certaines espèces présentent deux types de frondes : les unes courtes et stériles, les autre longues et porteuses de sporanges sur la face inférieure des marges. Les autres espèces présentent soit des frondes stériles, soit des frondes fertiles. Celles-ci, chez les espèces qui en ont, s'enroulent autour des sporanges, ce qui fait disparaître leur marge, visible sur les frondes stériles. Dans de bonnes conditions, les pteris croissent toute l'année.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

    - CRETICA - n'a qu'un seul type de frondes montées sur un pétiole noir d'environ 15 cm. Les frondes vert moyen ou vert clair mesurent approximativement 30 cm  sur 20. Elles se composent de paires (il peut y en avoir jusqu'à quatre) de folioles couronnées d'une foliole terminale. Chaque foliole  rubanée mesure environ 10 cm de long sur 2 de large et se termine en pointe. Chez les sujets fertiles, toutes les folioles peuvent porter des sporanges.

     

    La variété "Albolineata" présente une étroite  bande de crème de chaque côté de la nervure médiane des folioles.

     

     

    - ENSIFORMIS - se caractérise par deux types de frondes triangulaires vertes. Les unes fertiles, peuvent mesurer 35 cm de long sur 20 de large avec un pétiole de 15 cm, elles se composent de 8 paires de folioles d'environ 10 cm sur 0,5. Les autres stériles ne dépassent pas 23 cm de long sur 15 de large avec un pétiole de 10 cm, elles présentent seulement 6 paires de folioles de 7,5 cm sur 1,5. Dans les deux cas,  les folioles sont souvent divisées en pinnules.

     

    La variété "Victoriae" est très décorative : ses folioles et parfois ses pinnules sont marbrées de blanc argenté le long des nervures médianes.

     

    - TREMULA - (fougère à crêtes) est une espèce importante et de croissance plus rapide que les deux autres. Elle ne porte qu'un type de fronde, à limbe triangulaire vert jaune de 60 cm sur 30. Les pétioles vert moyen peuvent atteindre 40 cm. Chaque fronde se compose d'environ 4 paires de folioles lancéolées de 15 cm sur 5, elles-mêmes divisées en pinnules de petite taille, si bien que la fronde entière fait penser au feuillage de la carotte. Chez les sujets adultes, les marges des pinnules sont plus sombres à cause des nombreux sporanges bruns qui se trouvent au-dessous.

     

     

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    La Lozère est un département du Massif Central constitué à partir de l'évêché du Gévaudan qui dépendait autrefois du Languedoc. Il tire son nom du mont Lozère, le point culminant des Cévennes (1699 m au pic de Finiels) dans le sud-est du département. Les monts et les forêts de la Marjoride occupent le nord du département et l'Aubrac déborde sur son territoire au nord-ouest. Au sud-ouest le causse Méjean, dans lequel le spectaculaire aven Armand a été creusé, et le causse de Sauveterre sont séparés par les impressionnantes gorges du Tarn. Le département de Lozère, le moins peuplé des départements français, à la particularité d'être à cheval sur les bassins versants du Rhône, de la Garonne et de la Loire.

     

     

    LES QUATRE TOMBEAUX DU DOGUE DE BROCELIANDE

    Envoyé en 1380 dans le Gévaudan occupé par les Anglais, le connétable de France Bertrand Du Guesclin périt lors du siège de Chateauneuf-de-Randon. Ayant souhaité être enterré à Dinan dans sa Bretagne natale, sa dépouille fut l'objet d'un convoi mouvementé. Eviscéré au Puy, son corps a finalement dû, à cause de la chaleur, être bouilli à Montferrand pour séparer la chair de son squelette. Si son coeur parvint à Dinan, ses ossements prirent la direction de la basilique de Saint-Denis, sur ordre de Charles V. Chateauneuf et Le Puy abritent un mausolée à sa mémoire, et le gisant de Saint Denis, contrairement à celui de Montferrand, a survécu à la Révolution.

     

     

    LA BETE DU GEVAUDAN

    C'est sur le territoire de l'actuelle Ardèche que fut recensée la première victime de la bête du Gévaudan. Mais le nord de la Lozère a été le principal champ d'action de cette mystérieuse créature. Un premier animal semblable à un gros loup fut abattu en 1765, sans pour autant faire cesser les attaques. Deux ans plus tard, Jean Chastel, originaire du Velay, tua une bête "mi-chien mi-loup". Comme plus la moindre victime ne fut dès lors à déplorer, il est considéré comme celui qui a tué la bête qui aurait fait plus de 120 victimes. D'autres "bêtes" moins célèbres lui ont succédé, comme la "bête des Cévennes" mentionnée à partir de 1809, plutôt dans le Gard et l'Ardèche.

     

     

    UN DEPARTEMENT PILOTE POUR LA PROTECTION DE LA FAUNE

    Les grands espaces naturels de Lozère ont été propices à la réintroduction d'espèces animales sauvages. Le parc des loups de Saint-Léger-de-Peyre a ouvert la voie dans les années 1960. Des bisons et des aurochs sont aujourd'hui élevés en Margeride, alors que 250 vautours ont fondé une colonie dans les gorges de la Jonte. Un troupeau de chevaux de Prjevalski, une espèce sauvage menancée originaire de Mongolie, est au coeur d'une campagne de sauvetage sur le causse Méjean. A Saint-Laurent-de-Trèves, on trouve les traces d'une espèce animale très ancienne, qui elle ne risque pas d'être réintroduite : le sol présente des empreintes de pas de grallator, un petit dinosaure.

     

     

    LE PAYS DES CAMISARDS

    Les protestants sont aujourd'hui encore nombreux dans le sud du Massif central. Cette présence protestante s'est manifestée après la révocation par Louis XIV de l'Edit de Nantes en 1685. Les Cévennes furent le théatre de combats surtout de 1702 à 1704, entre les troupes royales et les camisards, nom donné aux insurgés protestants en raison de leurs blouses (camisa) ou alors de leur bonne connaissance des sentiers (camus).

     

     

    Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite

     

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    La mer est plus belle

    La mer est plus belle
    Que les cathédrales,
    Nourrice fidèle,
    Berceuse de râles,
    La mer sur qui prie
    La Vierge Marie !

    Elle a tous les dons
    Terribles et doux.
    J'entends ses pardons
    Gronder ses courroux.
    Cette immensité
    N'a rien d'entêté.

    Oh ! si patiente,
    Même quand méchante !
    Un souffle ami hante
    La vague, et nous chante :
    " Vous sans espérance,
    Mourez sans souffrance ! "

    Et puis sous les cieux
    Qui s'y rient plus clairs,
    Elle a des airs bleus,
    Roses, gris et verts...
    Plus belle que tous,
    Meilleure que nous !

    Paul VERLAINE 

     

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