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Peintures de Jean-joseph CROTTI (1878-1958)
Jean-Joseph Crotti, né le 24 avril 1878 à Bulle, en Suisse, et mort le 30 janvier 1958 à Neuilly-sur-Seine, est un peintre suisse.Jean-Joseph Crotti passe son enfance dans un petit village de la Suisse francophone jusqu'au déménagement de sa famille à Fribourg. Son père est entrepreneur-peintre en bâtiment.
En 1896, il entre à l'école des Arts décoratifs de Munich (Allemagne) et, en 1900, il est apprenti pour un décorateur de théâtre.
L'année suivante, il s'inscrit à l'Académie Julian à Paris.Influencé par le primitivisme et le fauvisme, puis intéressé par l'Art nouveau et l'orphisme, il s'essaie au cubisme à partir de 1912.
Cherchant une atmosphère moins pesante que celle de Paris au début de la Première Guerre mondiale, Crotti et sa femme, Yvonne Chastel, quittent la France pour les États-Unis. Ils s'installent à New York. Crotti fait la connaissance de Walter et Louise Arensberg, réputés collectionneurs d'art moderne et réunissant au cours de leurs soriées les artistes et intellectuels de l'avant-garde new-yorkaise. Se liant d'amitié avec Francis Picabia et partageant un atelier avec Marcel Duchamp, Jean-Joseph Crotti sent en lui une grande métamorphose esthétique et personnelle
En septembre 1916, il est de retour à Paris et tombe amoureux de Suzanne Duchamp, sœur de Marcel.[1
En 1920, Crotti et Suzanne, ainsi que Picabia et Georges Ribemont-Dessaignes exposent au premier Salon des Indépendants d'après-guerre. Il participe également à l'exposition Dada organisée par Tristan Tzara à la galerie Montaigne (Paris, juin 1921). Mais l'engagement de Crotti, soutenu par Suzanne, est ambivalent.
Exposé Salon d'automne de 1921, avec « Mystère acatène » Crotti veut marquer la naissance d'un nouveau mouvement Dada fortement empreint de mysticisme : « Tabu est une religion philosophique... Nous souhaitons par les formes, par les couleurs, par n'importe quel moyen, exprimer le mystère, la divinité de l'univers et de tous les mystères. »[2]
Jusqu'à sa mort, Jean-Joseph Crotti ne cessera de peindre. Dans les années 1950, il reprend les mêmes motifs de cercles et de trajectoires superposés de ses œuvres du début des années 1920 qu'il qualifie de « peinture cosmique ».
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