La Poule aux oeufs d'or

 

L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?

 

Jean de la Fontaine

 

 

 

 

 

Où trouver le vrai visage de cet énigmatique et fascinant Morbihan : dans l'incroyable - et inexplicable - concentration de mégalithes sur un modeste territoire ? Dans la douceur du climat et l'aimable paysage du golfe et de la presqu'île de Rhuys ? Dans la tonifiante vigueur des embruns de Quiberon ? Dans la ferveur séculaire des pèlerins de Sainte Anne ? Dans ces multiples témoins des combats qui opposèrent républicains et chouans, les bleus et les blancs, ce bleu du ciel et ce blanc des nuages, incomparable toile de fond de ce pays de terre et d'eau ?

 

Itinéraire n° 1

 

-VANNES -

 

S'étage au fond du golfe du Morbihan. C'est la nuit, lors des illuminations qu'il faut admirer les remparts enserrant la cathédrale St-Pierre et les vieilles maisons. Le château Gaillard, ancien hôtel du Parlement de Bretagne, abrite un musée archéologique, où sont rassemblés de nombreux objets préhistoriques. Le Golfe du Morbihan, où la marée basse découvre une vaste étendue de tourbières, est parsemé de nombreux îles et îlots. Passé Saint-Colombier, la blancheur du château de Kerlevenan surprend dans ce pays voué au granit.

 

 

-PORT-NAVALO -

 

Dans un site de rochers et de cyprès à la pointe de la presqu'île de Rhuys, n'est séparé de Locmariaquer que par un chenal large de 1 km. De la pointe de Port-Navalo, vue splendide sur le golfe.

 

 

- SAINT-GILDAS-DE-RHUYS -

 

Avec ses falaises et ses plages, occupe une agréable situation en bordure de la presqu'ile de Rhuys. Dans l'ancienne abbatiale, le magnifique trésor recèle des reliquaires du fondateur et une croix de vermeil sertie d'émeraudes.

 

 

- CHÂTEAU DE SUSCINIO -

 

Le château de Suscinio à Sarzeau a été bâti entre le XIIIe et le XIVe siècle. Il était la résidence d'été des Ducs de Bretagne. Le château a été à l'origine conçu comme une demeure de loisirs, principalement pour la chasse, il fût fortifié par la suite. Il passa à la couronne de France en 1520, puis tombât peu à peu en ruines. Il devint même une carrière de pierres, jusqu'à ce que son rachat en 1965 par le Conseil Général du Morbihan marque le début de sa restauration. Après 40 années de travaux, le château a retrouvé sa superbe d'autrefois. Vous y découvrirez des expositions et des spectacles.

 

 

- POINTE DE PEN-LAN -

 

Elle commande l'extrémité nord de l'embouchure de la Vilaine. Beau point de vue à partir du phare. De l'ancienne abbaye de Prières (XVIIIe s.) subsistent les communs, une tour carrée, un petit château....

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

 

 

 

 

Lin Ching Che est né en 1987 à Taipei - TAÏWAN -

 

Il a reçu sa première éducation à l'école élémentaire, ensuite il a été dans des hautes écoles : " The National University of the Arts" et l' "Institut National des Arts de Taïwan".

 

 

Maintenant, cet artiste est membre de plusieurs associations de peintres aquarellistes.
A partir de l'âge de 12 ans, il participe régulièrement à des expositions.

 

 

Les rues pluvieuses de la cité ne sont pas mélancoliques no tristes car il utilise des brosses pour peindre  la pluie...Lin Ching Che peint avec des couleurs pastelles, multiples, tons de la peinture à l'eau; il fait voir les beautés des villes.

 

 

 

Les paysages pluvieux ne dégagent pas de mélancolie mais une tranquillité certaine, et le peintre réconcilie la réalité de l'automne....

 

« Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret »

      Ceux qui cherchent le Dieu invisible le cherchent dans leur cœur et dans leurs pensées secrètes, non dans des paroles bruyantes, comme s’il était loin d’eux. Ils ont l’habitude de se retirer là où aucun œil humain ne les voit ; là, humbles et pleins de foi, ils peuvent rencontrer celui qui se tient « près de leur sentier, près de leur lit, et qui voit toutes leurs démarches ». Et Dieu, « qui sonde les cœurs » (Rm 9,27), les récompensera au grand jour. La prière faite dans le secret, selon la volonté de Dieu, est conservée comme un trésor dans son Livre de Vie (Ps 68,29). Peut-être que cette prière a demandé une réponse ici-bas et ne l’a pas trouvée ? Peut-être que celui qui l’a formulée l’a même oubliée, et que le monde ne l’a jamais connue ? Mais Dieu, lui, s’en souvient toujours ; et au dernier jour, quand les livres seront ouverts (Dn 7,10; Ap 20,12), cette prière sera dévoilée et récompensée devant le monde entier…

 

 

      Nous savons bien que nous sommes tenus d’être, en un certain sens, en prière et méditation tout au long du jour (Lc 18,1) ; mais…devons-nous prier à certaines heures du jour d’une manière déterminée ?... Même si des heures et des formules précises ne sont pas absolument nécessaires pour la prière privée, elles sont d’une grande aide, ou plutôt elles nous sont commandées par notre Seigneur quand il dit : « Toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison… » Même notre Sauveur avait des moments privilégiés de communion avec Dieu. Ses pensées étaient bien un service divin continuellement offert à son Père, mais nous lisons qu’il « est monté dans la montagne, à l’écart, pour prier » et qu’il « a passé toute la nuit à prier Dieu » (Mt 14,23; Lc 6,12).

 

 

      Il faut insister sur ce devoir de respecter des moments précis de prière privée, parce qu’au milieu des soucis et des tensions de la vie, nous avons souvent tendance à les négliger, et ce devoir est bien plus important qu’on ne le pense d’habitude, même parmi ceux qui l’accomplissent.

 

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

 

 

 

Dans l'immédiat arrière-pays niçois, le village de Peillon, entièrement classé et parfaitement conservé est le plus bel exemple de l'architecture d'un  "village perché"  avec ses multiples astuces architecturales permettant d'utiliser l'espace au maximum dans un espace abrité.

 

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De Cannes au pays de Vence

 

 

Avant de redescendre sur Cannes, jetons un dernier regard sur l'arrière-pays de la Côte d'Azur et ses villages fortifiés, vestiges d'une époque troublée : Peillon, perché comme un nid d'aigle sur un éperon rocheux, certainement imprenable, avec un habitat serré au maximum pour utiliser l'espace et n'en rien laisser perdre, peuplé de pontis voûtés qui enjambent sans fin les ruelles étroites.

 

 

Sospel, autrefois point de passage obligé sur la route du sel par où transitaient obligatoirement toutes les marchandises de Turin à Menton, a su conserver son vieux pont à péage à deux arches, surmontées d'une tour centrale de contrôle construite sur la pile au milieu de la rivière.

 

 

Le Broc, autrefois point de contrôle stratégique au bord du cours du Var, village médiéval serré autour d'une placette à arcades où se tenait au Moyen Age un important marché local.

 

 

Un autre village fortifié dont le clocher roman à pyramide tenait lieu de donjon, c'est-à-dire d'ultime refuge : Le Broc, dont les maisons ont fini par déborder de l'enceinte de protection, comme l'ont fait tous ces petits villages de l'arrière-pays lorsqu'ils ont cessé de subir les invasions dévastatrices.

 

Texte extrait du livre : Côte d'Azur.

 

Les veltheimia sont des plantes bulbeuses qui présentent des feuilles caduques et un épi floral caractéristique. On plante généralement les bulbes à la fin de l'été, le cycle végétatif commençant à la fin de l'automne. Les feuilles viennent d'abord, suivies d'un bel épi floral dont les fleurettes tubuleuses s'épanouissent durant plusieurs semaines. A la fin du printemps, le bulbe entre en dormance et les feuilles jaunissent. Elles tombent au début de l'été mais, quelques mois plus tard, la croissance reprend.

 

- ESPECES RECOMMANDEES -

 

- CAPENSIS - présente des feuilles vert bleuté à marges très ondulées pouvant atteindre 30 cm sur 5. La hampe florale robuste est maculée de pourpre, elle mesure 30 cm de long et porte en épi terminal des fleurs retombantes rose pâle.

 

 

- VIRIDIFOLIA - a des feuilles vert vif, vernissées, elles sont moins ondulées que celles du capensis et peuvent atteindre 38 cm sur 10. La hampe florale, qui peut avoir 60 cm de long, porte un épi de fleurs pourpre rosé.

 

 

 

 

Le département du Calvados tire son nom d'un banc de rochers situé au large d'Arromanches-les-Bains et de la Côte de Nacre. Le massif armoricain s'y étend jusqu'au bocage virois et à la région vallonnée du sud du département, appelé "Suisse normande". La plaine de Caen propice à la céréaliculture et le pays bocager d'Auge à l'est font partie du bassin parisien. A l'ouest du plateau Bessin (le pays de Bayeux) dont les falaises abruptes dominent la Manche, la Vire et son affluent l'Elle marquent la limite occidentale du département près de la cité d'Isigny-sur-Mer, réputée pour son beurre. De l'autre côté de l'embouchure de l'Orne, la côte touristique se nomme Côte fleurie et prend le nom de Côte de Grâce près d'Honfleur.

 

 

- LE PORT DE HONFLEUR -

 

C'est du port de Honfleur, en avril 1608, que Samuel de Champlain parti pour le Nouveau Continent, trois mois avant de fonder Québec. A la fin du XIXe siècle, les hautes et étroites maisons de son vieux bassin n'ont pas manqué d'inspirer les plus grands peintres impressionnistes. Autour du natif de la ville Eugène Boudin, l'école de Honfleur a réuni des peintres comme Courbet ou Monet. Cependant, à cette période, le port pâtissait déjà de la concurrence du Havre, mais la proximité de Paris fit de la côte qui s'étend de Honfleur à Cabourg un haut lieu de villégiature.

 

 

- LES PLAGES DU DEBARQUEMENT -

 

Le Calvados abrite quatre des cinq plages du débarquement de Normandie toujours appelées par leur nom de code de juin 1944. Les falaises d'Omaha Beach ne constituaient pas forcément le lieu idéal pour débarquer, mais le choix de ces plages visait à surprendre l'armée allemande concentrée dans le nord du pays. L'opération "Fortitude" cherchait à faire croire à la préparation d'un débarquement ailleurs, et aussi à faire penser, après le 6 juin, que les événements de Normandie n'étaient qu'une diversion en marge d'un débarquement, afin de ralentir les renforts allemands.

 

 

- L'EXPORTATION DE LA PIERRE DE CAEN -

 

La pierre de Caen est une roche calcaire extraite dans la région de Caen. Elle a été transportée vers l'Angleterre où elle fut utilisée pour la construction de la Tour de Londres, de Tower Bridge, de la cathédrale Saint-Paul et celle de Cantorbéry, et de Buckingham Palace. Cette pierre servit également pour la cathédrale Saint-Patrick de New-York, mais aussi à Caen pour les abbayes aux Hommes et aux Dames. Ces deux monuments emblématiques de la cité sont nés d'une condition du Pape Nicolas II à la reconnaissance du mariage de Guillaume de Normandie et de Mathilde de Flandre. En Juin 1944, les carrières servirent d'abris à la population lors des bombardements alliés.

 

 

- LA BRODERIE DE BAYEUX -

 

 

La tapisserie de la reine Mathilde, plus connue sous le nom de Tapisserie de Bayeux, est à vrai dire une broderie. Elaborée après la bataille d'Hastings de 1066, elle célèbre les exploits des Normands - ces "hommes du Nord" venus de Scandinavie - et plus particulièrement la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Longue de 70 mètres, elle constitue une véritable bande dessinée de la vie de l'époque.

 

 

Texte extrait du livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite.

 

Tourtour 

Certains villages sont suspendus dans le ciel
 Comme de grands oiseaux. Et s’il avait des ailes,
 Peut-être que Tourtour se serait envolé
 Pour rejoindre la mer et sa côte azurée ?

Mais perché tout là-haut il domine le Var,
 Ruisselant d’une eau drue qui, telle un clair nectar,
 Glougloute infiniment en huit belles fontaines
 Pépiant leur chanson sans jamais perdre haleine.

C’est un joli village où chante le soleil
 Trois cent jours dans l’année. Mais toi qui t’émerveilles
 De ce climat béni, sais-tu bien qu’il est tel
 Que partout en Provence, où le beau temps ruisselle

Presqu’à longueur de temps ? Tourtour est fait ainsi :
 Même si l’ombre bleue dans ses rues en lacis
 Fait parfois frissonner ses très anciennes pierres,
 S’y faufilent toujours de longs rais de lumière

Qui le colorient d’or et de blond et de roux.
 La lumière y est belle et les soirs y sont doux
 Quand le soleil se couche en plongeant à l’ouest :
 Tourtour est lors si beau qu’il en est… immodeste !

Vette de Fonclare

 

 

 

 

Au nord-est de la vallée de la Creuse, au-delà du Causse de Pouligny, s'étend la Brenne, région au paysage insolite. C'est une multitude d'étangs aux formes irrégulières et à la flore abondante, parsemés de monticules de 15 à 20 mètres de hauteur, parfois coniques, parfois pointus, les butons, qui portent une végétation qu'on attendrait plutôt dans des régions plus arides. Ces étangs, dont le vidage se fait en automne, ont été crées par l'homme pour transformer les marais en prés.

 

- LE BLANC -

 

La ville haute s'étage sur la rive gauche de la Creuse, autour du château, qui a été transformé et modernisé. La crypte des Charassons, suite de deux salles souterraines (XIIIe s.) en dépendait peut-être. L'église (XVIIe s.) conserve un retable et un reliquaire en émail limousin du XIIIe s. L'église St-Cyran, désaffectée, est un édifice simple et rustique du XIe s. Sur la rive droite de la Creuse s'étend la ville basse au-dessus de laquelle se dresse le clocher roman de l'église St-Génitour.

 

 

- POULIGNY-SAINT-PIERRE -

 

L'église abrite une fresque du Moyen-Age, elle est située dans un véritable paysage de Causse. La Creuse, du Blanc à Lurais, est profondément encaissée. Le Suin au nord de Pouligny, va se perdre après Douadic, en un grand nombre d'entonnoirs. Un fromage de chèvre renommé y est fabriqué.

 

 

- LE BOUCHET -

 

Datant probablement du XIIIe s., ce château fut longtemps occupé par les Anglais. Mme de Montespan séjourna, dit-on, dans cette austère et massive demeure plantée sur un buton de grès rouge au coeur de la Brenne et qui commande un vaste panorama sur les étangs, dont l'étang de la Mer Rouge (190 ha). L'étang de la Gabrière forme avec celui de Gabriau une réserve d'oiseaux et de plantes rares.

 

 

- TOURNON-SAINT-PIERRE -

 

Qui est séparé de Tournon-Saint-Martin par le Suin, possède une église à nef unique (XVIe s.), voûtée sur des nervures prismatiques.

 

 

- ANGLES-SUR-L'ANGLIN -

 

Est dominé par un château dont les ruines imposantes se dressent à 40 m au dessus de la rivière. De l'ancienne abbaye Ste-Croix, il ne reste que la façade et une travée de l'église.

 

 

 

- FONGOMBAULT -

 

Fut choisi, à la fin du XIe siècle par Pierre l'Etoile pour y bâtir une abbaye. Les bâtiments sont de styles divers, mais l'église abbatiale, restaurée au XIXe siècle, est un magnifique édifice roman au chevet ample et harmonieux. A l'intérieur, vierge en pierre du XIIe s., dite Notre-Dame-du-Bien-Mourir, et un gisant roman du fondateur de l'abbaye.

 

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

 

 

 

 

Andrew Atroshenko est né en 1965 à Pokrovsk, en Russie. Il commence à étudier la peinture dans une école d'art pour enfants en 1977, puis 2 ans après, il entre au Collège Bryansk et en 1991, il est admis à l'Académie d'Art de St. Petersburg, l'école d'art la plus prestigieuse.

 

 

En 1994, Andrew participe à de nombreuses expositions et après avoir obtenu le diplôme de l'Académie d'Art de  St. Petersburg, il est invité à participer à plusieurs expositions aux Etas Unis. Selon Andrew  "Cette année en Amérique m'apporta plus que mes huit années passées dans les prestigieuses académies en Russie. Je suis un descendant de fermiers et j'ai été impressionné par les paysages et comment les américains respectent leur environnement.

 

 

En 2000, il expose à New York, en Floride, en Californie, dans l'Ohio et en Arizona.

 Après avoir vu les expositions de Royo et Pino à New York, en 2000, j'ai soudain réalisé quelle orientation donner à ma peinture. après avoir passé une année aux Etats Unis, j'ai passé deux ans en Russie pour perfectionner mon art."

 

 

Tandis que les peintures d'Andrew se vendait très bien dans les galeries de Floride, Californie, Ohio et Arizona, l'artiste participait à des expositions de groupe en France.

 En 1992, Andrew épousa Maria qui lui donnera une fille.  Ces deux femmes deviennent ses principales sources d'inspiration.