Le territoire de l'Ille-et-Vilaine occupe la partie orientale de la Haute-Bretagne, où l'on parlait le gallo et non pas le breton. Son chef-lieu Rennes est situé à la confluence de l'Ille et de la Vilaine et était ainsi appelé Condate ( "confluent") à l'époque romaine. Née en Mayenne, la Vilaine se jette dans l'Atlantique en aval de Redon. Depuis le XIXe siècle et le percement du canal d'Ille-et-Rance, l'Ille est reliée à la Rance, connue pour son usine marémotrice entre Saint-Malo et Dinard, sur la côte d'Emeraude qui, à l'est de Cancale, s'ouvre sur la baie du Mont-Saint-Michel. Le point culminant de ce département peu accidenté se trouve sur les hauteurs de la forêt de Brocéliande. Les marches de Bretagne, région frontalière avec la Normandie, le Maine et l'Anjou, abritent encore d'importantes forteresses à Fougères et à Vitré.

 

 

 

- CHATEAUBRIAND ET LES PREMICES DE LA REVOLUTION -

 

 

La place du Parlement à Rennes fut le théâtre de la  "journée des Bricoles",  en réalité deux journées prérévolutionnaires de janvier 1789, qui opposèrent les étudiants bourgeois aux nobles. Parmi ces derniers se trouvait le jeune François René de Chateaubriand, futur auteur des "Mémoires d'Outre-tombe", connu pour avoir habité le château familial de Combourg ou bien encore chez ses soeurs à Fougères, et pour son tombeau qui fait face à la mer sur l'îlot du Grand-bé à Saint-Malo. Pour certains, il faut situer le début de la révolution française à Rennes, dans une ville qui demeure à l'avant-garde de la grogne estudiantine de nos jours.

 

 

 

- SUR LE FRONT DE L'EST -

 

 

L'église de la commune de Corps-Nuds présente une architecture d'influence byzantine, bien rare dans la région. Cette singularité fut utilisée sous l'occupation par les Allemands qui y ont tourné un film de propagande, censé se dérouler en URSS !

 

 

 

- LA CITE DES CORSAIRES ET DES TERRE-NEUVAS -

 

 

La  "cité corsaire"  de Saint-Malo a vu naître, outre l'explorateur Jacques Cartier, deux des plus grands corsaires français : Duguay-Trouin, célèbre pour la prise de Rio de Janeiro en 1711, et le  "roi des corsaires"  Surcouf à la fin du XVIIIe siècle. Ils sont ainsi nommés car ils pratiquent la  "guerre de course",  qui les a menés à attaquer les vaisseaux britanniques ou hollandais au nom de l'Etat français. Les butins étaient alors partagés entre l'Etat et les armateurs. Saint-Malo a été aussi un important port de terre-neuvas, nom donné aux pêcheurs de morue qui partaient au large de Terre Neuve

 

 

 

- LE TOUR DU MONDE DE PIERRE-OLIVIER MALHERBE -

 

 

Issu d'une famille de marchands vitréenne, Pierre-Olivier Malherbe est considéré comme le premier homme a avoir réalisé un tour du monde en privilégiant la voie terrestre. Ne laissant aucun écrit, la vie de cet aventurier nous est peu connue. Parti en 1592 d'Espagne où il a longtemps fait du négoce, il a parcouru l'Amérique sous le nom de Pédro Lopez Malahierva, et aurait par la suite rencontré tour à tour l'empereur de Chine, le grand moghol Abkar en Inde et le shah de Perse, avant de regagner la France en 1609.

 

 

Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.

 

 

Unité

 

Par-dessus l'horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche épanouissait sa candide auréole ;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j'ai des rayons aussi !» lui disait-elle.

 

Victor Hugo

 

 

 

- AVEN ARMAND -

 

Cet abîme est l'un des plus beaux du monde. C'est une nef ovale longue de 100 m, large de 55 et haute de 40 m en moyenne, inclinée à 45°, appelée la Forêt Vierge, en raison des quelques stalagmites qu'elle contient. Du belvédère aménagé, le spectacle est fantastique.

 

 

- COL DE PERJURET -

 

Passage entre les Causses et les Cévennes, le col de Perjuret relie à 1028 m d'altitude, le causse Méjean au nord et le massif de l'Aigoual au sud. Panorama circulaire très étendu.

 

 

 

Le chaos de Nîmes-le-Vieux s'étend sur le causse Méjean près du village de Veygalier, où on laissera la voiture. On parcourt librement à pied ce dédale de rocs ruiniformes et de cirques.

 

 

 

- FLORAC -

 

S'étire le long du Tarnon au pied du rocher de Rochefort, bord oriental du causse Méjean, dont la paroi dentelée domine la petite ville de 500 m. On accède à la crête par un chemin traversant le causse dans la direction des Vignes. Au pied du rocher, en revanche, la source du Pêcher est facile d'accès.

 

 

- ISPAGNAC -

 

La douceur du climat a valu au bassin abrité d'Ispagnac le surnom de "Jardin de la Lozère". Au village, l'église romane est du XIIe s.
Franchir le Tarn à Quézac : beau pont gothique, reconstruit au XVIIe s. L'église a un porche du XVIe s.
On aperçoit près de Molines, le château de Rocheblave (XVIe s.), sur la rive droite et, avant le village de Blajoux, le château de Charbonnières (XVIe s.) perché sur la rive gauche

 

 

 

 

La fin de cet itinéraire la semaine prochaine

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles

 

 

 

Originaire de la région bressane, Marie Ecochard se passionne pour le dessin dès son enfance. Elle approfondit ses connaissances de la technique de la peinture en fréquentant divers ateliers, dans le Sud de la France, puis à Chasselay dans le Rhône – l’Atelier Tiepolo de Françoise Bossut – où elle se perfectionne dans la technique de l’Acrylique. Parallèlement, elle s’initie à la technique du Pastel Sec puis à celle de l’Aquarelle.

 

 

Dès 1996, les expositions se succèdent à travers la Saône, la Dombes, le Beaujolais et le Revermont.

 

 

"Paysages, Marines, Personnages, Natures Mortes", ses thèmes de prédilection sont très éclectiques. Elle travaille sur le vif ou en Atelier d’après les croquis esquissés lors de ses déplacements dans diverses régions, et d’après ses croquis de modèle vivant.

 

 

Elle participe régulièrement aux Salons Régionaux, notamment L’Hivernal de Lyon où elle a été primée en 2012. Participation au Salon des Indépendants à Lyon. Expositions à La Maison Cazin à Pérouges à maintes reprises. Expositions à La Cité des Peintres de Morestel, à l’Eglise Romane de Saint André de Bagé dans l’Ain. Invitée d’honneur à "Chemin de Peintres dans la Drôme en 2013. Participation au Grand Prix de Barbizon en 2013. Invitée aux "Jeudis de Legrand" organisés par Aladin Reibel, Galerie Vivienne à Paris en décembre 2013.

 

 

Son Atelier est actuellement situé à Tournus en Saône et Loire.

 

 

 

Une foi solide !

 

"Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle" 1 Jean 5.13
L'Évangile ne met pas en évidence une foi superficielle reposant sur des sensations ou des émotions. Nos sentiments peuvent nous trahir, mais la foi qui tire ses racines de la Parole de Dieu, jamais ! La foi est fondée sur les affirmations de la Bible, et non sur des spéculations philosophiques, religieuses ou morales.

Le Seigneur ne promet pas une traversée facile, mais il vous assure une arrivée à bon port.
Les promesses de la Parole de Dieu sont "oui et amen" grâce à Jésus.

 

 

 L'émotion lors d'une réunion ou après une décision peut disparaître, mais les affirmations des Écritures ne disparaîtront jamais. Je suis sauvé, non parce que je me sens sauvé, mais parce que ma foi en Christ trouve sa réponse dans la Bible !

 Serrez bien la Bible sur votre cœur, elle est votre passeport pour le ciel. Votre nouvelle identité y est inscrite. Votre salut est scellé dans les promesses divines. Jésus vous a rendu juste et saint. Grâce à son sacrifice sur la croix, il vous a délivré, purifié de vos péchés. Son sang qui a coulé, est précieux et fait office de visa ! Il vous ouvre l'accès au Royaume de Dieu.

 

 

 

 L'Évangile est bel et bien le message que Dieu adresse à l'humanité. Il n'est pas l'expression d'une famille religieuse, et encore moins celle d'une opinion chrétienne, juive, musulmane ou bouddhiste. Par conséquent, la foi ne pourra jamais être assimilée à une vague croyance comme toutes celles qu'il y a dans le monde. La foi est une ferme confiance en Dieu. C'est une ferme assurance, une confirmation intérieure des choses que l'on espère voir se réaliser à l'extérieur.

 L'histoire suivante illustre bien cette vérité : un enfant était à bord d'un avion qui fut pris dans de violentes turbulences. Une hôtesse était assise à côté de lui, plutôt inquiète. Surprise par le calme de l'enfant, elle l'interrogea afin de savoir pourquoi il n'avait pas peur. L'enfant répondit : "Je n'ai rien à craindre, mon père est aux commandes, c'est lui qui pilote cet avion !"

 

 

 

 Le Seigneur ne promet pas une traversée facile, mais il vous assure une arrivée à bon port. Ayez foi en lui et laissez-le piloter votre vie. Il vous fera alors entrer dans la merveilleuse destinée qu'il a prévue pour vous.

 

 

Une prière pour aujourd'hui

 

 Seigneur, pardonne-moi pour mes craintes et mes doutes qui m'empêchent de te faire pleinement confiance. Viens au secours de mon incrédulité et aide-moi à marcher par la foi, quelles que soient les circonstances que je traverse. Amen.

Franck Alexandre

 

 

Monaco s'est développée en hauteur, faute de pouvoir s'étaler en largeur, tout en conservant une disposition  "aérée" de la principauté, qui a conquis de nouveaux quartier sur la mer par des travaux pharaoniques accompagnant d'importantes extensions de son port de plaisance.

 

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La presqu'ile de Saint-Jean-Cap-Ferrat mérite bien son surnom de "perle de la Côte d'Azur". Le meilleur moyen de la déguster dans toute sa splendeur est encore d'en faire le tour par le sentier dit "des douaniers", qui longe la mer au plus près et permet d'admirer les magnifiques propriétés, les parcs, les jardins, les villas Ephrusi et Kérylos, le phare de Madalongue, du haut duquel on peut admirer un paysage féerique qui s'étend de l'Estérel jusqu'à la pointe de Bordighera en Italie.

 

 

On aperçoit déjà au loin les buildings de la Principauté de Monaco, curieux territoire contraint de s'élever en hauteur faute de pouvoir s'étaler en largeur, et qui a déjà presque doublé la surface de son territoire par des extensions successives de terrains conquis sur la mer au prix de travaux pharaoniques.

Toute la vie de la Principauté est concentrée autour de quelques sites essentiels : le Palais, planté depuis des siècle sur son rocher, le casino, le Musée Océanographique fondé en 1910 par le Prince Albert 1er, l'Opéra, construit par Charles Garnier, les palaces, le port, agrandi plusieurs fois, protégé pour permettre l'accueil des paquebots et  des yachts de fort tonnage, les palaces, les boutiques de haute couture et d'orfèvrerie où se presse la jet-society.

La nuit, le ruissellement des lumières vu des collines d'en haut donne à Monaco l'aspect d'une ville féerique comme un immense marché de Noël ou d'un décor hollywoodien sans cesse en mouvement.

 

 

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Les plus somptueuses villas de la Côte d'Azur ont été construites sur les rivages du Cap Ferrat, les propriétaires fortunés s'étant autorisé toutes les fantaisies architecturales en matière de palais des Milles et Une Nuits, de temples néogrecs, de passages protégés donnant accès à des ports privés, de maisons de rêve.

 

Texte extrait du livre : Côte d'Azur

 

 

 

Si le genre "Tulipa" (tulipe) comprend une trentaine d'espèces qui sont essentiellement des plantes de jardin, ce sont des hybrides à petites feuilles, à courtes hampes florales et à grandes fleurs que l'on cultive de préférence en appartement. Les bulbes ronds ou ovales des tulipes ont 4 à 5 cm de diamètre, ils sont recouverts d'une fine pellicule châtain qui se casse facilement, révélant la chair crème. La hampe florale érigée porte une ou plusieurs fleurs cupuliforme simples (c'est-à-dire 6 pétales au maximum) ou doubles (c'est-à-dire à plusieurs rangs de pétales), roses, rouges, pourpres, jaunes, orange ou blanches, parfois teintées de vert ou panachées.
Les tulipes présentent 2 à 6 feuilles charnues et lancéolées de 15 à 25 cm de long sur 4 à 6 cm de large, qui sortent directement de la souche ou sont disposées sur la partie inférieure de la hampe florale. Les feuilles peuvent arborer toutes les teintes de vert, souvent accentuées de touches de gris.
Les tulipes les plus faciles à cultiver en appartement sont celles qui fleurissent en hiver. Elles se divisent en deux groupes : les tulipes à fleurs simples hâtives et les tulipes à fleurs doubles hâtives. Elles ne dépassent pas 35 cm de hauteur et leurs fleurs peuvent atteindre un diamètre de 13 cm.

 

ESPECES RECOMMANDEES

 

- SIMPLES HÂTIVES -

Bellona (jaune d'or)
Brillant Star (écarlate)
Couleur Cardinal (rouge orange)
Diana (blanc)
Pink Beauty (rose sombre maculé de blanc)
Vander Neer (pourpre)

 

 

- DOUBLES HÂTIVES -

Electra (rose-carmin à pétales ourlés de rose pâle)
Madame Testout (incarnat)
Maréchal Niel (jaune orange)
Peach Blossom (rose vif)
Schoonoord (blanc pur)

 

 

 

Les Côtes-d'Armor ont pris le nom  -quelque peu pléonastique - de Côtes-d'Armor en 1990. En Bretagne, l'Armor est le "pays de la mer". La baie de Saint-Brieuc sépare localement les côtes de Goëlo et de Penthièvre, et plus largement le Trégor avec sa célèbre Côte de Granit rose et la Côte d'Emeraude dont les falaises du cap Fréhel constituent l'avant-garde. L'Armor s'oppose à l'Arcoat, ou Argoat, "pays de la forêt", correspondant à l'intérieur des terres. Les paysages y sont vallonnés, dans les landes du Mené qui abritent le point culminant du département (colline de Bel Air, 339 m), aux abords du lac de Guerlédan, ou bien encore à Trémargat, où le Blavet n'est encore qu'un ruisseau qui dévale les gorges du Toul-Goulic au coeur d'un étonnant chaos granitique.

 

 

 

- COLOMBAGES ET ENCORBELLEMENTS A DINAN -

 

Dinan est la ville bretonne qui a su conserver la plus importante longueur de remparts. De l'époque médiévale, elle conserve, outre le coeur de Bertrand du Guesclin, de nombreuses maisons à colombages (ou à pans de bois), notamment sur la place des Merciers ou dans la redoutable montée du Jersual. Ces maisons constituées de poutres de bois et d'un remplissage fait de briques, de plâtre ou de torchis, se caractérisent souvent par l'avancée des étages sur la rue. Ces constructions en encorbellement permettaient de gagner de l'espace et de protéger la façade de la pluie, tout en payant moins de taxes. Assombries par ces encorbellements successifs, les rues médiévales, comme celle de la Cordonnerie, avaient le désavantage de propager plus facilement les incendies.

 

 

- LE BERCEAU FRANCAIS DES TELECOMMUNICATIONS -

 

Près de Lannion et de son Centre National d'Etudes des Télécommunications, dans une région au sol granitique où les perturbations électromagnétiques sont faibles, le Centre de télécommunication par satellite de Pleumeur Bodou abrite depuis 1961 son emblématique radôme. D'un diamètre de 64 m, ce radôme - nommé de la contraction de "radar" et de "dôme" - fut bâti pour protéger l'antenne qui permit en 1962, d'effectuer la première transmission vidéo en direct entre l'Europe et les Etats-Unis, pays à l'origine du projet. Devenu obsolète à la fin des années 1990, le site propose désormais aux touristes d'y découvrir l'histoire des télécommunications.

 

 

- LE MACAREUX MOINE DES SEPT-ILES -

 

Ce fantasque palmipède appelé macareux moine, calculot, oiseau-clown, ou bien encore perroquet de mer, est un des symboles de la Bretagne - et aussi le logo d'une célèbre maison d'édition bretonne. Il se fait cependant très rare dans la région, qui constitue la limite méridionale de son habitat en Europe. Jadis observé à Ouessant et dans la baie de Morlaix, il n'y a plus guère qu'aux Sept-Iles, au large de Perros-Guirec, que le macareux continue de venir se reproduire.

 

 

Texte extrait de livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite.

 

 

Elle est gaie et pensive 

 

Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer
À tout ce qui reluit malgré de sombres voiles,
Aux bois pleins de rayons, aux nuits pleines d'étoiles.
L'esprit en la voyant s'en va je ne sais où.
Elle a tout ce qui peut rendre un pauvre homme fou.
Tantôt c'est un enfant, tantôt c'est une reine.
Hélas ! quelle beauté radieuse et sereine !
Elle a de fiers dédains, de charmantes faveurs,
Un regard doux et bleu sous de longs cils rêveurs,
L'innocence, et l'amour qui sans tristesse encore
Flotte empreint sur son front comme une vague aurore,
Et puis je ne sais quoi de calme et de vainqueur !
Et le ciel dans ses yeux met l'enfer dans mon coeur !

 

Victor Hugo

 

 

 

Comme pour faire oublier l'immensité rude et désolée du Causse Méjean la nature offre sur tout son pourtour un ensemble de sites plus célèbres les uns que les autres : chaos de Montpellier-le-Vieux, aven Armand, gorges du Tarn. Devant une telle abondance de merveilles naturelles et les difficultés que présente parfois ce parcours, la hâte ne peut être de mise. Si cet itinéraire demande, en tout état de cause, plus d'une journée, c'est qu'il propose un éventail de richesses parmi lesquelles le choix semble impossible à faire. Les villes, discrètes, comme Millau, "ville des gants", Florac, "fleur des eaux", La Malène aux portes des Détroits, sont d'excellents points de départ d'excursions et de charmants lieux de séjour.

 

- MILLAU -

 

Dans la vieille ville, voir le beffroi carré (XIIe s.) surmonté d'une tour octogonale (XVIIe s.), l'église Notre-Dame, d'origine romane, dont la nef est ornée de peintures anciennes, les arcades de la place du Maréchal Foch, l'église Saint-Martin (descente de croix flamande du XIIe s), le vieux moulin et le lavoir du XVIIIe s. entouré d'un portique à grandes arcades que surmonte une balustrade très élégante... Ne pas oublier d'aller voir le viaduc....

 

 

- CHAOS DE MONTPELLIER-LE-VIEUX -

 

Visite à pied par un circuit fléché. Ce site naturel, longtemps considéré comme une ville en ruine, couvre 120 ha en quatre cirques enserrés entre de hautes crêtes. Du rempart (830 m), vue sur le site.

 

 

- GROTTE DE DARGILAN -

 

On visite la Grande Salle (142 m de long, 44 de large et 35 m de haut), chaos souterrain qui se termine par la "Mosquée", aux belles stalagmites nacrées et le "Minaret" colonne de calcite (20 m de haut), le couloir des cascades, où se déploie une draperie colorée de 100 m de long sur 40 de haut, la salle du Lac et le "Clocher", stalagmite haute de 20 m et soudée à la voûte.

 

 

- MEYRUEIS -

 

Dans le bourg subsistent de vieilles maisons et des vestiges de fortifications. Un rocher de plus de 70 m de haut domine la ville. La chapelle qui y est bâtie est accessible à pied.

 

 

Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles.

La suite de cet itinéraire la semaine prochaine......