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    Il a neigé


    Il a neigé dans l'aube rose
    Si doucement neigé,
    Que le chaton croit rêver.
    C'est à peine s'il ose
    Marcher.

     


    Il a neigé dans l'aube rose,
    Si doucement neigé,
    Que les choses
    Semblent avoir changé.

     


    Et le chaton noir n'ose
    S'aventurer dans le verger,
    Se sentant soudain étranger
    À cette blancheur où se posent,
    Comme pour le narguer,
    Des moineaux effrontés.

     


     Maurice Carême

     

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    Continuons notre promenade en partant de Saint-Amand-Montrond, en allant vers le sud.

     

    - LIGNIERES - Le bourg, qui fut un centre important de la Réforme au temps où Calvin était étudiant à Bourges, s'énorgueillit de son château construit au XVIIe siècle par François Le Vau. Cette demeure classique, dont l'ordonnance régulière frappe par sa noblesse, se reflète dans les douves de l'ancien château. L'église romane, très remaniée, renferme des stalles du XVe siècle et une chaire du XVIIe siècle.

     

     

    - LE CHATELET - Ce village, qui doit son nom au château (XVe-XVIe siècle) dont les ruines dominent la rivière du Portefeuille, a conservé une ancienne abbatiale, l'église du Puy-Ferrand (XIIe-XIIIe siècle) : beaux fonts baptismaux Renaissance.

     

     

    - CHATEAUMEILLANT - Le musée expose des objets gallo-romains, découverts lors de fouilles. Ancienne église du Chapitre, la mairie a gardé un chevet roman et des fresques de la fin du Moyen Age. Dans l'église St-Genès (XIIe siècle), les chapiteaux, en grès rose et gris, sont sculptés de scènes de la Genèse. C'est l'un des plus beaux édifices romans de la région.

     

     

    - CULAN - Le château dresse ses tours garnies de hourds (galeries en encorbellement) à pic au-dessus de l'Arnon. Cette haustère forteresse du XVe siècle renferme un riche mobilier et abrite chaque année en été, des expositions.

     

     

    Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles

     

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  • Jean-Baptiste Greuze, voit le jour à Tournus (Saône-et-Loire) le 21 août 1725. Peintre et dessinateur français.

    fils d’un couvreur comme watteau. Après avoir été l’élève du peintre Charles Grandon à Lyon, Greuze s’installe en 1750 à Paris, où il est l’élève de Charles-Joseph Natoire à l’Académie royale de peinture et de sculpture.


    En 1755, son Père de famille expliquant la Bible à ses enfants connaît un grand succès. Sa popularité se confirma avec d’autres toiles mélodramatiques. Diderot l’encense pour la moralité de ses sujets. Présent régulièrement aux Salons, sa réputation s’étendit largement au delà des frontières, jusqu’en Russie (l’impératrice Catherine II lui acquis La piété filiale/Le paralytique l’un des ses tableaux les plus célèbres actuellement au musée de l’Ermitage considéré comme la suite de son chef d’œuvre L’accordée de village visible au Louvre.

    Son Septime-Sévère reprochant à Caracalla d’avoir attenté à sa vie (1769) lui permet d’être reçu à l’Académie en 1769. En 1792, il rencontre le jeune capitaine Napoléon Bonaparte à Paris, d’une manière que l’on ignore encore, mais vraisemblablement suite aux évènements de la prise des Tuileries, et peint ce qui allait devenir le premier portrait connu du futur empereur. Il conserva ce tableau dans sa chambre jusqu’à sa mort (ainsi que sa fille).

    Greuze peignit de nombreux portraits et subit quelques critiques pour ses toiles libertines. Il s’est également essayé aux thèmes allégoriques - l’Offrande à l’Amour (1769) - mythologiques - Dana - et religieux - Sainte marie L’Égyptienne - mais sans convaincre.

    La Révolution de 1789 amena la vogue de l’antique et dévalorisa son travail, le conduisant à vivre de leçons. Déjà très diminué, son grand portrait en pied de Napoléon Bonaparte en costume de Premier Consul (Musée du Château de Versailles) qu’on lui commanda à la fin de sa vie en 1803, en grande partie réalisé par son atelier (et sa fille), et reprenant le visage du portrait d’après nature de 1792, ne l’empêcha pas de mourir dans la pauvreté.

    Un thème récurrent chez Greuze est la perte de la virginité qu’il symbolisa notamment dans La Cruche cassée, Le Malheur imprévu, Les Œufs cassés ou encore L’Oiseau mort.

    Ses représentations d’enfants et ses portraits sont conventionnels mais intéressants : Babuti, le Dauphin, Fabre d’Églantine, Fillette soulevant un coffre, Gensonné, Le Graveur Wille, La Liseuse, Le Libraire Babuti, Madame Greuze, Marquise de Chauvelin, Pigalle, Silvestre, Tête de garçon, Wille, Robespierre.

    Meilleur dessinateur que coloriste, Greuze excella dans les représentations de jeunes filles, dans lesquelles pouvaient se mêler l’innocence et l’érotisme : La Jeune Femme au chapeau blanc (1780). Malgré des compositions habiles, le recours à des gestes outranciers ou des figures pâmées, rend ses toiles moralisantes souvent monotones, quand elles ne tombent pas dans le travers du sentimentalisme.

    Ses nombreuses toiles sont conservées au musée du Louvre, à la Wallace Collection, au musée Fabre, au musée Condé et au musée de Tournus, sa ville natale.

    Jean Baptiste Greuze est mort à Paris le 21 mars 1805.

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    Dieu se trouve dans le cœur détaché, dans le silence de la prière, dans la souffrance comme sacrifice volontaire, dans le vide du monde et de ses créatures. Dieu est dans la croix et, tant que nous n’aimerons pas la croix, nous ne le verrons pas, nous ne le sentirons pas. Taisez-vous, les hommes, qui n’arrêtez pas de faire du bruit !

     

     

          Ah, Seigneur, que je suis heureux dans ma retraite, comme je t’aime dans ma solitude, comme je voudrais t’offrir ce que je n’ai plus, car je t’ai tout donné ! Demande-moi, Seigneur. Mais qu’est-ce que je peux te donner ? Mon corps, tu l’as déjà, il est à toi ; mon âme, Seigneur, vers quoi soupire-t-elle, si ce n’est vers toi, pour qu’à la fin tu finisses par la prendre ? Mon cœur est aux pieds de Marie, pleurant d’amour, et sans plus rien vouloir que toi. Ma volonté : par hasard, Seigneur, je désire ce que tu ne désires pas ? Dis-le moi ; dis-moi, Seigneur, quelle est ta volonté et je mettrai la mienne à l’unisson. J’aime tout ce que tu m’envoies et me donnes, aussi bien la santé que la maladie, aussi bien être ici qu’être là, aussi bien être une chose qu’une autre ; ma vie, prends-la, Seigneur, quand tu voudras. Comment ne pas être heureux ainsi ?

     

     

          Si le monde et les hommes savaient. Mais ils ne sauront pas : ils sont très occupés avec leurs intérêts, ils ont le cœur très plein de choses qui ne sont pas Dieu. Le monde vit beaucoup pour une fin terrestre ; les hommes rêvent de cette vie, dans laquelle tout est vanité, et ainsi, ils ne peuvent pas trouver le vrai bonheur qui est l’amour de Dieu. Peut-être qu’on arrive à comprendre ce bonheur, mais pour le ressentir il y en a très peu qui renoncent à eux-mêmes et prennent la croix de Jésus, même parmi les religieux. Seigneur, quelles choses tu permets ! Ta sagesse sait ce qu’elle fait. Moi, tiens-moi dans ta main, et ne permets pas que mon pied glisse, car, sans toi, qui viendra à mon aide ? Et « si tu ne bâtis la maison » (Ps 126,1)... Ah, Seigneur, comme je t’aime ! Jusqu’à quand, Seigneur ?

     

     

    Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol
     Écrits spirituels, 04/03/1938

     

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    Au début du XXe siècle, les métiers du secteur tertiaire prennent peu à peu de l'importance. Avec son climat privilégié, ses paysages contrastés et ses atouts culturels, la douce Provence accueille davantage de visiteurs chaque année.

     Si elle constitue déjà un lieu de passage obligé sur la route vers l'Italie depuis le XVIe siècle, elle devient, au cours du XIXe siècle, une destination à part entière. Grâce à l'arrivée du chemin de fer, des visiteurs arrivent de toute l'Europe du Nord, d'Europe centrale et de Russie. La côte méditerranéenne attire toujours plus de voyageurs et devient un véritable lieu de villégiature. Pour répondre à la demande, les métiers de restauration et d'hôtellerie se développent dans la région.

     

     

    De beaux hôtels, bien souvent appelés pompeusement "Grand Hotel" et de bons restaurants ouvrent leurs portes dans les grandes villes, prèsdes gares, mais aussi et surtout aubord de mer.

     

     

    Majordonnes et femmes de chambre se pressent pour satisfaire une riche clientèle qui vient profiter des terrasses et jardins à l'air marin et déguster des spécialités de la mer. Nombreux sont ceux qui aiment séjourner au bord de la Méditerranée dans le département du Var, entre Bandol et Saint-Raphäel. Au tournant du siècle, le paysage de la Croix-Valmer est particuliérement prisé. Le tourisme fait son apparition dans cette station hivernale et balnéaire réputée de qualité. En effet, au début du XXe siècle déjà, les touristes apprécient le soleil et la douceur des températures de l'hiver provençal. Les restaurant rivalisent d'élégance et de secrets culinaires pour attirer cette clientèle aisée.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

     

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    Les plantes du genre "Rhipsalis" (cactus corail) sont des cactées des forêts équatoriales denses. Elles se caractérisent par des tiges rampantes et très ramifiées qui rappellent peu le cactus et qui diffèrent beaucoup d'une espèce à l'autre. Certaines minces, arrondies et entrelacées, ont donné son nom au genre (rhipsalis dérive en effet d'un mot grec qui veut dire "vannerie"). D'autres sont formées d'articles arrondis tandis que d'autres encore sont aplaties et rubanées. Les aéroles sont disséminées sur les tiges arrondies tandis qu'elles sont logées dans des crénelures des tiges aplaties. Elles sont parfois laineuses et elles portent souvent des poils ou des soies. Le port retombant de ces plantes les destine à la culture en corbeilles suspendues.
    Les fleurs du rhipsalis sont petites, mais nombreuses et jolies. Certaines sentent très bon. Elles ont généralement la forme d'une étoile et durent quelques jours. Elles cèdent leur place ensuite à des petites baies blanches persistantes. Les rhipsalis peuvent avoir deux floraisons annuelles : l'une au début du printemps, l'autre en hiver.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

     

    - CEREUSCULA - présente de minces tiges arrondies vert vif qui peuvent mesurer 40 cm et se ramifient au sommet. La plante produit aussi de nombreux rameaux latéraux de 1 à 1,5 cm qui se couronnent de fleurs verdâtres de 1,5 cm. Les aéroles laineuses des tiges et des rameaux portent quelques poils courts.

     

     

    - CRISPATA - se caractérise par ses tiges vert clair de 60 cm dont les articles aplatis à bords crénelés peuvent attreindre 10 cm sur 5. Des fleurs jaunâtres de 1,5 cm sortent des aéroles presque invisibles situées dans les crénelures. Les tiges ne retombent pas autant que celles des autres espèces.

     

     

    - HOULLETIANA - présente des tiges arrondies, vert pâle, de 15 à 20 cm de long sur 0,5 cm de diamètre. Chaque tige porte deux sortes de rameaux : les uns, fins et arrondis ont jusqu'à 30 cm de long, tandis que les autres, aplatis et semblables à des feuilles, peuvent mesurer 25 cm sur 2,5. Ces derniers sont robustes et coriaces, ils sont bordés de dentelures garnies de petites aéroles d'où sortent des poils à peine visible. La plante produit en abondance des fleurs blanc-jaune de 1 à 1,5 cm sur les seuls rameaux aplatis. Ceux-ci ont tendance à retomber, alors que les autres sont plutôt érigés.

     

     

    - PILOCARPA - est une espèce à tiges rondes, entrelacées et vert sombre qui peuvent mesurer 40 cm sur 0,5 et présentent des côtes longitudinales. Les fleurs de 2 cm, blanches ou crème et délicieusement parfumées apparaissent sur les auréoles du sommet des tiges.

     

     

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    Le Tarn-et-Garonne n'existait pas à la création des départements sous la Révolution, ce qui explique sa taille restreinte. Il a été formé en 1808 de la volonté de Napoléon 1er de faire de Montauban un chef-lieu. Son territoire est alors principalement formé d'anciennes communes du Lot, mais aussi de Haute-Garonne, du Lot-et-Garonne, du Gers, et de l'Aveyron. Comme son nom le suggère, ce département abrite le confluent entre le Tarn et la Garonne, dans la zone de plaine du centre du département. La Lomagne à l'ouest et le nord, notamment du côté de la bastide de Lauzerte, présentent des paysages de collines. A l'est, l'Aveyron a creusé le calcaire du causse de Caylus, offrant de jolis panoramas à Bruniquel ou à Saint-Antonin-Noble-Val.

     

     

    LES QUATRE CENTS COUPS DE MONTAUBAN

    Une hypothèse, assez peu problable, avancée pour expliquer l'origine de l'expression "faire les quatre cents coups" est liée au siège de la ville protestante de Montauban par l'armée de Louis XIII. Débuté en août 1621, il se conclut par un échec quatre mois plus tard. La légende veut que les Montalbanais fussent en tain de faire la fête, au moment où les remparts essuyaient les tirs de quatre cents canons disposés autour de la ville. Toujours est-il que les Montalbanais se retrouvent chaque année à l'automne pour célébrer la fête des quatre cents coups.

     

     

    LE FONDATEUR DE DETROIT

    Né à Saint-Nicolas-de-la-Grave en 1658, l'aventurier Antoine Laumet prit le nom d'Antoine de Lamothe-Cadillac une fois débarqué en Amérique, plus précisément en Nouvelle-France. Il y a fondé en 1701 le fort Pontchartrain du Détroit, à l'emplacement de Détroit, la ville du Michigan qui allait devenir plus tard la capitale de l'automobile. En son honneur, la marque Cadillac est crée en 1902. Une ville du Michigan et une colline du Maine portent également son nom. Après avoir été gouverneur de la Louisiane, son retour en France est marqué par un séjour à la Bastille. Sa vie mouvementée s'achève à Castelsarrasin où il fut gouverneur.

     

     

    LE PASSE TEMPS FAVORI DU PEINTRE JEAN AUGUSTE DOMINIQUE INGRES

    Le "violon d'Ingres" est une autre expression liée à la ville de Montauban, Ingres fut deuxième violon à l'orchestre du Capitole de Toulouse, mais il reste surtout connu pour ses toiles d'inspiration néoclassique. Le musée Ingres de Montauban abrites certaines de ses oeuvres, mais aussi son violon. En 1940, de nombreux tableaux du Louvre ont trouvé refuge dans ce musée. Parmi eux figurait notamment "La Joconde".

     

     

    LE CHASSELAS DE MOISSAC

    La vigne est présente dans la région de Moissac depuis le Moyen Age. Mais Moissac est moins célèbre pour son vin que pour son chasselas, un raisin de table qui tire son nom de la commune homonyme du Macônnais. Outre ses qualités gustatives, le chasselas possède des vertus tharapeutiques. En 1933 un "uvarium" fut inauguré à Moissac pour y faire des cures de chasselas et de jus de raisin. Le chasselas de Moissac a obtenu une AOC en 1971, une première pour un fruit.

     

     

    Texte extrait du livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite

     

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    Bien souvent je revois sous mes paupières closes

     

    Bien souvent je revois sous mes paupières closes,
    La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses,
    Les cours tout embaumés par la fleur du tilleul,
    Ce vieux pont de granit bâti par mon aïeul,
    Nos fontaines, les champs, les bois, les chères tombes,
    Le ciel de mon enfance où volent des colombes,
    Les larges tapis d'herbe où l'on m'a promené
    Tout petit, la maison riante où je suis né
    Et les chemins touffus, creusés comme des gorges,
    Qui mènent si gaiement vers ma belle Font-Georges,
    A qui mes souvenirs les plus doux sont liés.

     

    Et son sorbier, son haut salon de peupliers,
    Sa source au flot si froid par la mousse embellie
    Où je m'en allais boire avec ma soeur Zélie,
    Je les revois ; je vois les bons vieux vignerons
    Et les abeilles d'or qui volaient sur nos fronts,
    Le verger plein d'oiseaux, de chansons, de murmures,
    Les pêchers de la vigne avec leurs pêches mûres,
    Et j'entends près de nous monter sur le coteau
    Les joyeux aboiements de mon chien Calisto !

     

    Théodore de BANVILLE 

     

     

     Théodore de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique dramatique français.

     

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    Autour de Saint-Amand-Montrond, au centre géographique de la France, s'étend un pays vallonné, couvert de prairies et sillonné d'une multitude de rivières. La douceur des espaces bocagers donne une apparence paisible à ce territoire où l'histoire et la préhistoire ont laissé leur empreinte, tandis que les forêts comme celle de Tronçais, dont les sombres futaies se reflètent dans des étangs perdus, confèrent au paysage ce mystère qu'évoquent, encore de nos jours, bien des légendes.

     

    - SAINT-AMAND-MONTROND - Son vieux quartier a gardé de belles maisons des XVIe et XVIIe siècle. et quelques monuments intéressants. Le musée, situé dans l'Hotel St Vic (XVe-XVIe siècle), abrite d'importantes collections. L'ancienne église des carmes, où se trouve maintenant l'Hotel de Ville a une façade Renaissance. L' église St-Amand est du XIIe siècle. La fameuse pyramide en verre de la Cité de l’Or est située à l’extérieur de la ville et recèle des secrets et des trésors précieux…
     Par la route de la Celle, on atteint l'abbaye de Noirlac, fondée en 1136, l'un des monastères cisterciens les mieux conservés de France.

     

     

    - MEILLANT - doit sa célébrité à son château, perle du Berry. Transformé vers 1500 par la famille d'Amboise, il a pourtant gardé, avec ses murailles baignées par l'eau des douves, un aspect médiéval contrastant avec l'ornementation flamboyante de la façade sur cour flanquée de deux tours au décor exubérant, comme celle du Lion.

     

     

    - CHARENTON-DU-CHER - Quelques maisons anciennes, une église(XIIe-XIIIe siècle) au narthex roman.

     

     

    - FORET DE TRONCAIS - Le carrefour de Rond-Gardien est le coeur de l'une des plus remarquables forêts de France.

     

     

    - AINAY-LE-VIEIL - Avec son enceinte du XIVe siècle, flanquée de tours et entourée de douves, le château a conservé une allure médiévale sévère. Aussi est-il surprenant de découvrir, à l'intérieur de l'enceinte, un logis Renaissance de pierres et de briques aux chaudes couleurs, avec une tour d'escalier richement ornée.

     

     

    - DREVANT - De la ville gallo-romaine, il reste un théatre et un temple qui attestent de l'implantation humaine dans la région.

     

     

    Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles.

     

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    Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d'invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

    Plus tard, en 1919, à Versailles, sera signé le traité de Versailles

     

     

    Historique de l'Armistice de 1918

     
    Le traité de Brest-Litovsk conduisant à la reddition de la Russie permet à l'Armée allemande de se concentrer sur le front de l'Ouest mais l'échec des offensives allemandes en juin et juillet 1918 et le renfort des alliés américains et britanniques retirent à l'Allemagne tout espoir de victoire. Depuis août, les forces allemandes reculent en bon ordre, mais avec de lourdes pertes, sur l'ensemble du front franco-belge. En septembre, l'État-Major allemand fait savoir à l'empereur que la guerre est perdue. Mais ni Guillaume II, ni les chefs militaires ne veulent assumer la responsabilité de la défaite.

    À partir de septembre, une série d'offensives de l'Entente sur les fronts d'Orient et d'Italie entraînent la capitulation des alliés de l'Allemagne. Les armistices sur les fronts d'Orient créent une « énorme brèche » (Ludendorff) que l'Allemagne n'est pas en mesure de colmater.

    En même temps, sur le front belge les Franco-Belges lancent une attaque vers Bruges et enfoncent le front allemand.

    L'agitation grandit dans les troupes allemandes et à l'arrière. Durant le mois d'octobre, les Allemands et le président américain Wilson échangent des notes dans lesquelles ce dernier est chargé, dans la lignée de ses quatorze points proposés en janvier dans un discours retentissant, de prendre en main le rétablissement de la paix.

     

     

    Le 3 octobre 1918, l'empereur Guillaume II nomme un nouveau chancelier : Max de Bade. Mais cela ne suffit pas à contrôler le pays, dont de nombreux marins et soldats refusent d'aller au combat, en particulier à Kiel.

    Le 5 novembre 1918, à 6 heures du matin, Maurice Hacot, habitant d'Auchel et caporal affecté au centre radio-télégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique. Il s'agit de la demande d'armistice de l'État-Major allemand. Il transmet le message au colonel Ferrié.

    Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du gouvernement allemand, passe la ligne de front, en compagnie d’un autre civil et de quelques militaires et arrive à la villa Pasques de La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice. C'est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort), qui, ce jour-là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu.

     

     

    Cinq voitures traversent sous escorte la zone dévastée du Nord de la France pour se rendre au lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne abritant deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et un train aménagé pour la délégation allemande. Durant les trois jours, les Allemands n'ont que peu d'occasions de véritablement négocier. Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans un texte qui leur est soumis. Ce texte avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.

    Le 9 novembre, le prince de Bade conseille au Kaiser l'abdication. Celui-ci part en exil aux Pays-Bas. Cet évènement est un élément de pression important vis-à-vis des délégués allemands réunis dans le wagon de Rethondes. Le lendemain, le nouveau chef du gouvernement allemand, Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.

     

     

    Le 11 novembre, entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l'armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera régulièrement renouvelée. À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919.

     

     

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