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    Grandir dans la foi

     


    "Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ.

     

    Pour connaître le niveau de votre foi, soyez attentif à vos propos : "La parole qu'ils ont entendue ne leur a servi de rien, car ils n'étaient pas unis par la foi à ceux qui l'ont entendue" .

     Lire la Parole de Dieu n'est pas suffisant, vous devez la recevoir et la proclamer. Nous affirmons tous toutes sortes de choses, mais il arrive que nous ne les croyions pas vraiment car elles ne font pas partie de notre vie.

     

     

     Vous devriez vivre de telle manière que si Dieu n'était pas celui qu'il dit être, votre vie n'aurait plus de sens. Vous devez donc :
     - Chercher des occasions de faire davantage confiance à Dieu.
     - Croire qu'il peut intervenir quelle que soit la situation.
     - Fortifier votre foi en vue des difficultés à venir.

     

     

     Voici comment faire : "La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ". Si l'on pouvait mesurer votre température spirituelle, vous verriez que ce qui la fait monter ou descendre se trouve dans le temps que vous passez avec la Bible. Vous pensez peut-être qu'aujourd'hui votre foi est au plus bas. C'est alors le moment de passer plus de temps avec la Parole de Dieu. N'enviez pas la foi de votre voisin. Pour élever votre foi à son niveau, la méthode est toute simple : il faut passer plus de temps dans les Écritures.

     

     

    Une action pour aujourd'hui

     Examinez vos priorités, prenez le contrôle de votre temps et mettez la lecture de la Bible en tête de liste des choses à faire. Si vous voulez sérieusement grandir dans la foi, c'est le prix que vous devez être prêt à payer.


    Bob Gass

     

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    Au tournant du siècle, chaque village de Provence est marqué par un type d'artisanat qui lui est propre. Ainsi Saint-Zacharie et Aubagne sont, depuis des siècles, des hauts lieux de production de poteries. Ces deux centres potiers sont étroitement liés : vers 1620, des potiers venus de Moustiers s'installent à Saint-Zacharie et à Aubagne et donnent naissance à une génération de céramistes. Ils produisent des pièces utilitaires de bonne qualité. En 1878, on compte 40 potiers à Aubagne, et leur production s'exporte dans le monde entier. Au cours du XXe siècle, la production s'industrialise : le nombre de fabriques diminue et la production augmente.

     

     

     En 1885, Louis Sicard fabrique à Aubagne la première cigale en céramique qui devient le symbole de la Provence et dont le succès se perdure encore aujourd'hui.

     

     

     La faïence est un artisanat très ancien et spécifique à la région. Elle prend son essor sous Louis XIV qui fait fondre sa vaisselle d'or et d'argent pour financer les guerres. La technique de fabrication, découverte par Bernard Palissy au XVIe siècle , est reprise par les faïenciers de Provence qui comptent parmi les plus réputés du royaume. A la Belle Epoque, la tradition se perpétue, les belles pièces de faïence naissent du travail méticuleux de l'argile. Cuits au four douze heures durant à 1030°C, les "biscuits" sont ensuite prêts pour l'émaillage avant d'être à nouveau cuits à 980°C.

     

     

    Certains artisans provençaux ont des activités très spécialisées, comme la fabrique de pipes de Cogolin qui est crée vers 1800 par la famille Courrieu. Depuis, de père en fils, les Courrieu fabriquent leurs pipes avec la meilleure bruyère. Dès qu'elles sont arrachées, les plus vieilles racines de bruyère du massif des Maures sont taillées, ciselées, étanchées, tournées puis fraisées. Le bois doit bouillir pendant dix heures avant de sécher durant deux à trois ans, ceci pour rendre les pipes plus résistantes à la chaleur, plus légères et plus douces à fumer. Cette entreprise familiale perpétue son art depuis plus de 200 ans. C'est l'une des plus anciennes fabriques de pipes au monde !

     

     

    Toujours à Cogolin, deux établissements fabriquent des anches pour instruments à vent qui, par leur vibration, produisent un son exceptionnel. Elles sont fabriquées à partir de roseaux de Cogolin et sont pour la plupart exportées dans le monde entier.

     

     

    La fabrique d'Allumettes d'Aix-en-Provence est construite sous l'impulsion du député aixois Victor Leydet. L'état, qui a le monopole de la fabrication et de la vente d'allumettes a besoin d'augmenter ses capacités de fabrication. Victor Leydet lui offre un terrain de 14 ha, 200 000 francs et une arrivée d'eau. Dès 1895, 134 ouvriers travaillent à l'usine, en 1909, les locaux sont transféreés pour davantage de sécurité. En 1972, l'usine ferme pour devenir la bibliotèque Méjanes.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d' Antan.....

     

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    Seulement deux espèces du genre "Rhapis" se cultivent à l'intérieur. Ce sont des palmiers à croissance lente, dotés de feuilles vert foncé en forme d'éventail. Ces feuilles découpées longitudinalement en segments minces, sont portées par des pétioles de 23 à 30 cm. Les tiges, non ramifiées et rigides, sont groupées en touffes, elles sont recouvertes d'une sorte d'écorce fibreuse et coriace, brun foncé. Les feuilles inférieures, ont tendance à sécher et à tomber avec le temps. On peut les arracher soi-même. Dans leur chute, elles entraînent un peu d'écorce laissant une cicatrice et découvrant la tige lisse vert sombre.

    - ESPECES RECOMMANDEES -

    - EXCELSA - communément appelé (rhapide) est la plus petite des deux espèces. Il présente des touffes de tiges de 2,5 cm d'épaisseur. Les feuilles sont composées de 5 à 8 segments à pointe émoussée et à marge dentée qui peuvent atteindre

    23 cm sur 5 


    "Excelsa" dépasse rarement 1,5 m de haut à l'intérieur.

     

     Sa forme à feuilles panachées "Zuikonishiki", présente des marges jaunes et dépasse rarement 60 cm de haut.

     

    - HUMILIS - peut atteindre 2,5 m de hauteur, mais ses tiges n'ont que 1 à 1,5 cm d'épaisseur, elles font penser à des roseaux. Ses feuilles sont plus arrondies que celles de l'Excelsa. Elles se composent de 10 à 20 segments à l'extrémité pointue, pouvant atteindre 30 cm de long. La largeur des segments varie entre 0,5 et 4 cm.

     

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    Le Lot a été formé à partir de l'ancienne province du Quercy. Il s'étendait au départ plus au sud, englobant Montauban jusqu'en 1808. L'est du département abrite les plus hautes altitudes dans le contrefort du Massif Central que constitue la Limargue. Le causse de Martel est séparé du causse de Gramat par la Dordogne, ce dernier étant séparé du causse de Limogne au sud par le Lot. Le Lot est un affluent de la Garonne, né non loin du mont Lozère. Il traverse Mende, puis Espalion où il est appelé par son nom occitan Olt, avant d'entrer dans le département qui porte son nom et passer au pied du village perché de Saint-Cirq-Lapopie et sous le célèbre pont Valentré de Cahors, non loin de Montcuq, le plus célèbre village du Quercy blanc.

     

     

    FIGEAC ET SES "OBELISQUES"

    Une obélisque à la mémoire de Jean-François Champollion, l'égyptologue qui a su déchiffrer la pierre de Rosette, orne la ville de Figeac où il est né en 1790. Mais sur les hauteurs de Figeac se dressent deux autres curieux obélisques qui conservent encore tout leur mystère : l'aiguille du Cingle, dressée au sud de la ville et haute de plus de 14 m, et l'aiguille de Lissac, dressée à l'ouest et d'une hauteur de 11,50m. Elles auraient pu servir de repères pour les pélerins en marche vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour d'autres, elles marqueraient les limites de la juridiction de l'abbaye de Figeac.

     

     

    A LA RECHERCHE DE L'ANTIQUE UXELLODUNUM

    Combattant contre les chefs Lucter et Drappes, César mit fin à la guerre des Gaules lors de la bataille d'Uxellodunum. Moins connue qu'Alésia, cette bataille a aussi fait l'objet de débats quant à sa localisation. Le site Puy-d'Issolud, dominant la Dordogne entre Vayrac et Martel, a été officiellement retenu au regard des dernières fouilles archéologiques. Mais, pour les frères Champollion, l'oppidium d'Uxellodunum surplombait plutôt le Lot, à Capdenac près de Figeac, alors que le site de Luzech a lui aussi eu ses partisans.

     

     

    LE GOUFFRE DE PADIRAC

    En juillet 1889, quand Edouard-Alfred Martel, le "père de la spéléologie", s'enfonce avec son équipe dans le gouffre de Padirac, il fait fi des légendes qui associent le lieu à l'antre du diable qui s'ouvrirait à la surface du causse de Gramat. Ce gouffre de 35 m de diamètre est le point d'entrée vers un riche réseau souterrain qui révèle à ses visiteurs, outre les eaux limpides de sa rivière souterraine, des curiosités géologiques telles que la Grande Pendeloque, une stalactite géante, ou la salle du Grand Dôme et sa voûte haute de près de 100 m.

     

     

    ET CEUX DE ROCAMADOUR

    Le territoire de la très touristique commune de Rocamadour recèle des sites plus secrets que le coeur de son village où des édifices se superposent si superbement sur le versant abrupt et rocheux d'un canyon. Au fond de ce dernier s'écoule le modeste cours de l'Alzou, qui s'apprête à rejoindre l'Ouysse. Cette dernière est un bel exemple de rivière souterraine. Ses eaux se perdent dans le causse de Gramat aux alentours de Thémines, pour ressurgir aux gouffres de Poumayssen et de Cabouy.

     

     

    Texte extrait du livre : La France - Geographie Curieuse et Insolite

     

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    Les deux jardiniers

    Deux frères jardiniers avaient par héritage
    Un jardin dont chacun cultivait la moitié ;
    Liés d'une étroite amitié,
    Ensemble ils faisaient leur ménage.
    L'un d'eux, appelé Jean, bel esprit, beau parleur,
    Se croyait un très grand docteur ;
    Et Monsieur Jean passait sa vie
    A lire l'almanach, à regarder le temps
    Et la girouette et les vents.
    Bientôt, donnant l'essor à son rare génie,
    Il voulut découvrir comment d'un pois tout seul
    Des milliers de pois peuvent sortir si vite ;
    Pourquoi la graine du tilleul,
    Qui produit un grand arbre, est pourtant plus petite
    Que la fève qui meurt à deux pieds du terrain ;
    Enfin par quel secret mystère
    Cette fève qu'on seme au hasard sur la terre
    Sait se retourner dans son sein,
    Place en bas sa racine et pousse en haut sa tige.
    Tandis qu'il rêve et qu'il s'afflige
    De ne point pénétrer ces importants secrets,
    Il n'arrose point son marais ;
    Ses épinars et sa laitue
    Sechent sur pied ; le vent du nord lui tue
    Ses figuiers qu'il ne couvre pas.
    Point de fruits au marché, point d'argent dans la bourse ;
    Et le pauvre docteur, avec ses almanachs,
    N'a que son frère pour ressource.
    Celui-ci, dès le grand matin,
    Travaillait en chantant quelque joyeux refrain,
    Béchait, arrosait tout du pêcher à l'oseille.
    Sur ce qu'il ignorait sans vouloir discourir,
    Il semait bonnement pour pouvoir recueillir.
    Aussi dans son terrain tout venait à merveille ;
    Il avait des écus, des fruits et du plaisir.
    Ce fut lui qui nourrit son frère ;
    Et quand Monsieur Jean tout surpris
    S'en vint lui demander comment il savait faire :
    Mon ami, lui dit-il, voici tout le mystère :
    Je travaille, et tu réfléchis ;
    Lequel rapporte davantage ?
    Tu te tourmentes, je jouis ;
    Qui de nous deux est le plus sage ?

     

    Jean-Pierre Claris de FLORIAN

     

     

    Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français.

     

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    Au nord des monts d'Ambazac et de Blond s'étend la Basse Marche, région de plaines riches en labours que sillonnent , en des vallées modestes, de claires rivières aux eaux poissonneuses. Pays de transition, aux affinités berrichonnes et poitevines, avec des églises et des cités fortifiées, et dont les terres sont coupées de haies vives parsemées de bouquets d'arbres, la Basse-Marche est aussi une contrée étonnante où, comme à Magnac-Laval ou au Dorat, le sentiment religieux s'exprime par des manifestations originales, les ostensions.

     

    - BELLAC - s'étage sur une colline dominant le Vincou. C'est une petite ville qui doit sa renommée à l'écrivain Jean Giraudoux (1882-1944), dont on peut visiter sa maison natale. Dans le jardin situé à côté du chateau (XVIe s.restauré), occupé par l'hotel de ville, a été élevé un monument à la mémoire de l'écrivain : les six figures de femmes qui entourent son portrait sont celles des six héroïnes de ses oeuvres. L'église, au clocher carré décapité de sa flèche au XVIIe s., est à deux nefs, l'une romane et l'autre gothique. Au presbytère est conservée une châsse du XIIe s., en cuivre ornée de médaillons en émail champlevé, pur chef d'oeuvre d'orfévrerie limousine.

     

     

    -CASCADE DU SAUT DE LA BRAME - Au bourg de Thiat, prendre la petite route du Breuil. A partir de ce hameau, remonter à pied (10mn) le cours de la Brame jusqu'à la cascade au fond d'un trou profond, dans un site sauvage.

     

     

    - LE DORAT - possède l'une des plus belles collègiales du Limousin. Construite au XIIe s., elle fut ensuite fortifiée. Le clocher octogonal couronné d'une élégante  flèche de pierre, elle-même surmonté d'un ange en cuivre doré du XIIIe s., contraste avec le massif clocher carré de l'entrée. Le portail, décoré de festons, révèle  quelques influence mozarabe. C'est par là qu'il faut entrer : du haut de l'escalier à douze degrés, une vue saisissante sur l'intérieur de l'église : longue et haute nef centrale voûtée en berceau, contrebutée par des bas-côtés étroits prolongés à la croisée du transept par une belle coupole à pendentifs. Les chapelles du déambulatoire abritent les reliques des deux saints locaux, exposées solennellement lors des ostensions. Le Dorat a conservé plusieurs maisons du XVIe s. et des vestiges du mur d'enceinte élevé vers 1420, notamment la porte Bergère flanquée de deux tours rondes à mâchicoulis.

     

     

    -MAGNAC-LAVAL - bourgade importante par son marché de bétail, est surtout connue pour sa procession des Neufs-Lieues en l'honneur de Saint Maximin. Le lundi de Pentecôte, les pélerins partent en pleine nuit et acomplissent, jusque tard dans l'après-midi, un périple d'une cinquantaine de kilomètres jalonné par quarante-huit croix. Dans l'église (XIIe-XIIIe s.) qui renferme les reliques du saint, un vitrail moderne illustre des scènes de la procession. Au sud de l'édifice, une chapelle romane primitive, tandis qu'au nord, la chapelle symétrique a été rajoutée au XVIIIe s.

     

     

    -CHATEAUPONSAC - petite ville pittoresque bâtie sur un escarpement au-dessus de la Gartempe, garde de nombreux témoignages d'un passé qui remonte à la préhistoire. La vieille ville est groupée autour de l'église St-Thyrse (XIIe s. nef remaniée au XVe s.). Près de l'église, dans la Maison-Fort (XVe s.), ancien prieuré bénédictin, se trouve le petit musée "Notre Terroir" consacré à la préhistoire et à l'ethnographie locales. De la terrasse, belle vue sur la vallée de la Gartempe qu'enjambe un pont gothique (reconstruit au XVIIe s.).

     

     

    - RANCON - construit à flanc de côteau sur la Gartempe, fut un centre gallo-romain important. L'église (XIe s.), au clocher caré terminé en bulbe, fut fortifiée au XIVe s.: voir les mâchicoulis au chevet et les ouvertures pour le tir à l'arc. La lanterne des Morts (XIIe s.) est surmontée d'une croix à cinq lobes. Vue sur la Gartempe, que franchit un pont du XIIe s.

     

     

    Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles.

     

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  • Né le 10 juillet 1928 à Paris, dans le quartier des Batignolles, fils de Charles Buffet et de Blanche Colombe.

     

     Elève au Lycée Carnot de 1939 à 1943.

     En 1943, il étudie le dessin au cours du soir de M. Darfeuille, place des Vosge, puis entre en décembre à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il ne restera que deux ans. Ensuite, il travaille seul.

     En 1945, il obtient le prix des travaux d'atelier. Décès de Blanche Buffet, sa mère.

     En 1946, il expose son premier tableau, un autoportrait, au Salon des Moins de Trente Ans à la Galerie des Beaux Arts.

     En 1947, il expose " l'Homme accoudé " au salon des indépendants et en décembre a lieu sa première exposition présentée par Pierre Descargues, à la Librairie des Impression d'Art organisée par Guy Weelen et Michel Brient. Raymond Cogniat lui achète pour le Musée National d'Art Moderne de Paris une peinture : "Nature morte au poulet".

     En avril 1948, il présente un tableau, " Le buveur " au prix de la jeune peinture organisé à la Galerie Drouant-David, 52, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il n'obtient pas le Prix, mais le Docteur Girardin, un grand collectionneur d'art contemporain, défend sa peinture avec passion et attire l'attention d'Emmanuel David sur ce jeune peintre.

     Quelques jours plus tard, Emmanuel David se rend dans l'appartement du 29 de la rue des Batignolles et propose à Bernard Buffet d'entrer dans sa Galerie avec un contrat d'exclusivité. Ce contrat a par la suite été partagé avec Maurice Garnier.

     En juin, à la Galerie Sain-Placide à Paris, il obtient le Prix de la Critique ex-aequo avec Bernard Lorjou, de vingt ans son aîné. En juillet, une exposition de ses oeuvres aura lieu dans cette Galerie. Il expose " La Ravaudeuse de filet " au Salon d'Automne.

     

    Il épouse Agnès Nanquette, une camarade des Beaux Arts, le 23 novembre 1948.

     

     

     En 1949 Pierre Descargues publie " Bernard Buffet " aux Presses Littéraires de France. Un amateur d'art met un pavillon à Garches à sa disposition. Comme loyer, Bernard Buffet lui donne un tableau par trimestre.

     En 1950, Il compte parmi les membres fondateurs su Salon de la jeune peinture organisé par Pierre Descargues. Il passe ses vacances d'été avec Pierre Bergé à Séguret (Vaucluse). Le divorce avec Agnès est prononcé en juillet.

     En 1951, Jean Giono met à sa disposition une petite maison à Manosque. Puis Bernard Buffet loue une ancienne bergerie à Nanse près de Raillanne, à dix-sept kilomètres de Manosque, où il travaillera jusqu'en 1954.

     En 1953, Louis Aragon publie, à l'occasion de ces expositions, dans les Lettres Françaises, un article ayant pour titre " Le Paysage a quatre siècle et Bernard Buffet vingt-quatre ans. "

     En 1955, il obtient la première place au référendum organisé par la revue " Connaissance des Arts " désignant les dix meilleurs peintres de l'après-guerre. Il peint les maquettes des décors et des costumes pour " la chambre " argument de Georges Simenon qui devient son ami. Il achète la propriété de " Manimes " à Domont près de Paris, qu'il quittera l'année suivante.

     En 1956, il achète la propriété de " Chateau l'Arc " près d'Aix en Provence, qui sera sa résidence principale jusqu'en 1964.

     En 1958, première rétrospective de son oeuvre à la Galerie Charpentier de Paris. Pierre Bergé publie " Bernard Buffet ". Luc Fournol lui présente Annabel Schwob, née en 1928, qu'il épouse le 12 décembre à Ramatuelle.

     En 1961, il peint un ensemble de tableaux représentant la vie du Christ destinés à décorer la chapelle de Château l'Arc. Dix ans plus tard, à la demande de Monseigneur Pasquale Macchi, secrétaire du Pape Paul VI, Bernard Buffet offrira ces tableaux au musée du Vatican où ils sont exposés dans une salle particulière.

     Sa fille Virginie est née le 26 mars 1962 et sa fille Danielle le 24 avril 1963.

     

     

     En 1964, Maurice Druon publie " Bernard Buffet ", légendes d'Annabel Buffet, images de Luc Fournol. Bernard Buffet achète " La Vallée " à Saint-Cast où il travaillera jusqu'en 1970.

     De 1965 à 1971 il vit alternativement en Bretagne et à Paris.

     En mai 1971, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Naissance de son fils Nicolas le 13 mai. Bernard Buffet achète le château de Villiers-le-Mahieu où il habitera jusqu'en avril 1978.

     Le 25 novembre 1973, inauguration du Musée Bernard Buffet, fondé par Kiichiro Okano, à Surugadaira au Japon.

     Elu à l'Académie des Beaux-Arts


     le 13 mars 1974.

     En 1975, il achète un appartement à Saint-Tropez.

     En 1978, à la demande de l'administration des Postes, Bernard Buffet réalise une maquette pour un timbre de trois francs " L'Institut et le Pont des Arts ". A cette occasion le Musée Postal à Paris présente une exposition rétrospective de ses oeuvres.

     En 1979, il retourne vivre à Paris.

     En 1980, il achète le manoir de Saint Crespin en Normandie où il habitera jusqu'en 1986.

     

     

     En 1986, il achète le domaine de la Baume près de Tourtour dans le Haut-Var qui devient sa résidence principale, la dernière. Annabel publie " d'amour et d'eau fraîche ". Sortie du livre de Yann le Pichon "Bernard Buffet " en deux tomes qui obtient le Prix Elie Faure.

     En 1987, décès de Charles Buffet, son père.

     En 1988, inauguration de l'extension du Musée Bernard Buffet de Surugadaira au Japon.

     En 1989, il achète une maison rue Cortot, dans le quartier Montmartre à Paris. Alin Alexis Avila publie " Bernard Buffet ".

     En 1991, il réalise une maquette pour un timbre de vingt-cinq francs soixante-dix centimes, à la demande de l'administration du Territoire des terres australes et antarctiques Françaises.

     En 1993, il est promu chevalier des Arts et lettres.

     

     

    En 1997, les symptômes de la maladie de Parkinson apparaissent.

     Le 4 octobre 1999, ne pouvant plus peindre en raison de sa maladie, Bernard Buffet met fin à ses jours à Tourtour (Var) 

     

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    "J'ai mis devant toi la vie et la mort […]. Choisis la vie." Deutéronome 30.19
    Le pouvoir de choisir est le plus grand pouvoir que Dieu vous ait donné. Trop de gens ne font que subir leur vie sans chercher à se prendre en main. C'est pourquoi, beaucoup ne changent jamais.


    N'oubliez jamais que vous êtes quelqu'un d'unique.
    Elie Wiesel, survivant de la Shoa, a écrit dans son essai "Souls on fire" que lorsque vous mourrez et rencontrerez votre créateur, il ne vous demandera pas pourquoi vous n'avez pas été un messie ou pourquoi vous n'avez pas trouvé le médicament contre le cancer. Mais il dira : "Pourquoi n'avez-vous pas été vous-même ? Pourquoi n'avez-vous pas mis en valeur ce que vous êtes ?"

     

     

     Accomplir la volonté de Dieu pour votre vie signifie être responsable de vous-même et de votre vie. Comment y arriver ? En disant oui, à Dieu puis à vous-même. Ainsi, vous aurez accès aux plus grandes des opportunités. Si vous dites souvent non, vous allez trouver la chose difficile. Alors, au pire, dites au moins "peut-être".

     Un jour, un père a demandé à Jésus de guérir son enfant malade, s'il le pouvait. "Jésus lui dit : Si tu peux... tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité !" (Marc 9.23-24).

     

     

     Si vous doutez, faites la même prière, et Dieu vous exaucera. N'oubliez jamais que vous êtes quelqu'un d'unique, avec des talents, des capacités et des expériences que personne n'a connues avant et ne connaîtra plus après.

     

     

    Un encouragement pour aujourd'hui

     Vous êtes appelé à devenir tout ce que Dieu a fait de vous, non seulement pour votre bénéfice personnel mais aussi pour les autres.

     


    Bob Gass

     

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    Le chêne-liège est l'une des richesses du massif des Maures. Son bois est un excellent combustible qui a longtemps servi à la construction des bateaux. Ses fruits sont comestibles et son écorce a la particularité de pouvoir être prélevée sans mettre l'arbre en péril. Le principal constituant de l'écorce est le liège que l'on uilise depuis des millénaires. Déjà sous l'Antiquité les Romains fabriquaient des chaussures avec ce liège isolant du froid et de l'humidité. A la Belle Epoque, il est encore à la mode pour les dames d'être chaussées de liège. Après le Seconde Guerre mondiale, celui-ci est remplacé par le cuir.

     

     

    Le liège est employé dans des domaines divers. Son emploi pour les articles de pêche est l'un des plus anciens. Les Egyptiens ont été les premiers à l'exploiter pour sa capacité à flotter. Parmi bien d'autres usages, le plus célèbre est bien sûr celui de la bouchonnerie. Dès l'Antiquité, le liège sert à fermer les amphores contenant le vin. Le XVIIIe siècle marque le véritable développement de cette fonction, liée au progrès de la verrerie. Le métier des bouchonniers était né. En 1726, les statuts de la corporation des bouchonniers sont fixés en France. La fabrication des bouchons dépend de celle des bouteilles. Toutes deux restent artisanales jusqu'à la fin du XIXe siècle. D'abord de forme conique, pour s'adapter à tout type de bouteilles, le bouchon doit être bien calibré et d'une forme géométrique précise pour éviter l'enrayage des machines à partir de son industrialisation.

     

     

     

    En 1845, la première machine à fabriquer des bouchons "la machine à rabot" est mise au point : l'industrie bouchonnière est née. Cette industrie reste florissante jusque dans les années cinquante. Avec l'arrivée du plastique dans les années soixante-dix, le bouchon de liège n'est plus utilisé en parfumerie ni en pharmacie.

     

     

    Au début du XXe siècle, les bouchonneries sont essentiellement concentrées dans le massif des Maures. Là, les chênes-lièges abondent, de même que les vignes, vins et bouchons sont inexorablement liés. Les métiers de bouchonnier et de liégeur vont de pair. Ce dernier effectue l'opération délicate du démasclage qui se fait entre mi-juin et mi-août sur des arbres qui ont entre trente et cinquante ans. Le leveur de liège opère la récolte du liège de production de neuf à douze ans après le démasclage. Le liège protégé par une toile de jute est alors transporté à la bouchonnerie, où les hommes s'activent pour fabriquer des bouchons.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

     

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