Ingrédients:

 

1 chapon de 3 kg

150 g foie gras cuit

4 pommes golden

500 g de marrons

5 échalotes

1 c à soupe de cognac

sel,poivre,40 g beurre

 

 

Préparation

Salez ,poivrez l'intérieur et l'extérieur du chapon.

Pelez la moitié des pommes et coupez les en cubes.Coupez en 4 les marrons(1/3des marrons),faire revenir les pommes dans le beurre.Mélangez les pommes en cubes avec les marrons coupés et le foie gras écrasé.Salez et poivrez et flambez avec le cognac.

Farcissez le chapon avec cette préparation et ficelez le chapon pour que la farce ne s'échappe pas durant la cuisson.

 

 

Epluchez les pommes qui restent et les couper en quartiers,épluchez les échalotes.

Mettre la volaille dans un plat à four et disposez autour les pommes ,les échalotes et les marrons.Salez et poivrez.

Mettre au four à 220° et au bout d'une heure ,baissez à 200° et cuire encore 45 minutes.

 

 

Retournez régulièrement et arrosez souvent le chapon avec le jus de cuisson.

 

 

 

C'est une des fleurs les plus printanières et les plus populaires de nos régions, mais dans l'enthousiasme de la cueillette,songe-t-on assez à la toxicité du bulbe du narcisse, qu'il ne faudrait pas arracher à main nues ? Elle est pourtant réelle. Même le parfum des fleurs provoque une sorte d'assoupissement qui est évoqué par le même nom du narcisse, du grec "narké", sommeil.

 

Narcisse, c'est aussi l'éblouissant jeune homme qui tomba amoureux de sa propre image contemplée dans l'eau d'une fontaine, désespéré de ne pouvoir saisir cet autre lui-même, il se languit, en mourut, et ne ressuscita que par la voix des poètes, des psychiatres et des psychanalystes.

 

Dioscoride fut le premier des auteurs anciens à faire état du pouvoir vomitif du bulbe de narcisse : de même, il en recommandait l'usage en application sur des brûlures, luxations et abcès.

 

 

Méconnu ensuite jusqu'au XIX e siècle, le narcisse entra tardivement dans la pharmacopée française pour ses propriétés antispasmodiques.
Plante non mélifère, cultivée pour l'ornementation, à l'état naturel, elle décore splendidement nos prés et nos sous-bois.

 

 

 

HABITAT

- Europe centrale et Méditerranée, prés et sous-bois clairs, jusqu'à 2 000 mètres

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 0,20 à 0,40 mètre. Vivace, plante bulbeuse

 

- Feuilles : 2 à 4 en lanières très allongées, obtuses au sommet

 

- Fleurs jaunes (avril-mai) calice et corolle soudés en tube, en entonnoir à la base d'où rayonnent 6 divisions pétaloïdes, à couronne crénelée au sommet, ovaire infère

 

- Capsule trigone

 

- Bulbe ovoïde lisse

 

- Odeur nulle

- Saveur amère et âcre (bulbe)

 

PARTIES UTILISEES

- Fleurs séchées (mars) séchage par temps sec sous peine de détruire les propriétés

 

 

CONSTITUANTS

- Huile, graisse, cire, huile essentielle

 

 

PROPRIETES

- Antidiarrhéique, antispasmodique, sédatif

 

 

 

Renard qui s'écrivait "renart" jusqu'au milieu du XVIe siècle, n'est autre que la déformation orthographique du nom donné à l'animal appelé goupil (jusqu'au XIXe siècle dans le Roman de Renart).

 

Il ne s'agit pas à propreprement parler d'un roman, mais d'un ensemble disparâtre de récits en octosyllabes (huit syllabes) de longueur variables appelés branches et composés par différents auteurs.

 

Les branches les plus anciennes sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud. Ces récits médiévaux français du XIIe et XIIIe siècles ont pour héros des animaux agissant comme des humains, le monde animal représentant la société du Moyen-Âge.

 

Dans ce recueil d'histoires imaginaires, le goupil Renart est très malin et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains l'ont rendu très populaire on disait : "malin comme Renart". Ce nom s'est progressivement substitué à celui de goupil.

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France

 

 

Il a neigé

 

Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C'est à peine s'il ose
Marcher.

Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.

Et le chaton noir n'ose
S'aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
À cette blancheur où se posent,

Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.

Maurice Carême

 

 

En 1835, le naturaliste Charles Darwin, embarqué à bord du Beagle, observa aux îles Galapagos un "très singulier groupe de pinsons, assez proches les uns des autres par la structure de leur bec, leur queue courte, la forme de leur corps et leur plumage... En observant une telle graduation et une telle diversité de structure à l'intérieur d'un groupe d'oiseaux restreint et très homogène, on peut réellement imaginer... qu'une espèce se soit modifiée de façon à répondre à des finalités différentes".

 

Vingt-quatre ans plus tard, Darwin présenta sa théorie sous une forme élaborée dans l'Origine des espèces. Il énonce différents postulats, comme l'évolution progressive et continue des espèces vivantes, la diversification de tous les organismes à partir d'un ancêtre commun et enfin la sélection entraînant la survie "du mieux adapté" à la lutte pour l'existence.
Ces oiseaux brunâtres appartenant à 13 espèces de pinsons ont donc joué un rôle décisif dans l'élaboration de la théorie de l'évolution.

 

Découvertes 300 ans avant la venue de Darwin par l'évêque de Panama Tomas de Berlanga, les îles Galapagos ont connu par ailleurs toutes sortes de vicissitudes.

 

 

Désertes à l'origine, elles servirent aux XVIIe et XVIIIe siècles de refuge à des pirates et des boucaniers qui s'y ravitaillaient en eau et en tortues géantes qu'ils chargeaient à bord pour disposer de viande fraîche.

 

 

Tout en étant fasciné par ces créatures étonnantes qui ont donné leur nom aux îles - galapago signifie tortue en espagnol -, Darwin les trouva délicieuses, notant même avec enthousiasme le goût exquis de leur chair grillée dans la carapace et de la soupe que l'on prépare avec de jeunes tortues.
Grâce à l'isolement presque total de l'archipel, les tortues marines géantes, pouvant atteindre un poids de 250 kilos et vivre plus de cent ans, sont, comme les pinsons de Darwin, une extraordinaire facette de l'évolution. Bien qu'elles soient cataloguées comme une espèce unique, dérivant des quelques tortues ayant atteint les Galapagos il y a très longtemps, ont compte 14 sous-espèces, dont 3 semblent aujourd'hui éteintes, tandis qu'il subsiste un seul individu d'une autre.

 

On ne peut pas non plus dire, en réalité, si les adaptations intervenues au cours des millénaires permettent encore le croisement d'individus appartenant à des sous-espèces différentes . Par la suite, avec l'arrivée des chasseurs de baleine - parmi lesquels Hermann Melville, qui y trouva l'inspiration de son roman "Moby Dick" - le destin des tortues semblait scellé. On estime que l'on en a tué plus de 100 000, et qu'il en reste environ 15 000.

 

 

Situé à 800 kilomètres des côtes de l'Amérique du Sud, non loin de l'équateur, l'archipel des Galapagos - qui comporte 12 îles principales, 7 îles secondaires et une centaine d'îlots et d'écueils sur un total de 8 000 kilomètres carré - est constitué de magma et de laves d'origine volcanique et compte encore plusieurs volcans actifs.

 

Quand les Galapagos ont été annexées par l'Equateur, en 1832, le gouvernement de Quito a lancé un plan de colonisation qui a entraîné l'implantation de plusieurs localités.

  

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco

 

la suite de cet article la semaine prochaine

 

 

 

Artiste de bande dessinée Ernö Zórád était l'un des créateurs les plus importants et de renommée internationale de l'ère socialiste. Il est né le 16 Octobre 1911 à Balassagyarmat. Après avoir passé 2 ans à l'Institut Royal des Arts et Métiers, il a quitté ses études.
Le jeune artiste graphique a été utilisé par le baron Egon Wallburg comme un homme de paille pour peindre des scènes de chasse. Ce fut seulement après 1945, quand il a commencé à illustrer des périodiques. En 1951, il a commencé à travailler pour Magyar Ifjúsági Lapkiadó et quelques années plus tard a également commencé une carrière qui allait durer 40 ans à CARBURANTS.

 

 

Il était aussi connu comme illustrateur de livres. Entre 1952 et 1988, il a produit des peintures pour les diaporamas-films pour le plaisir des jeunes adolescents, par exemple «Les aventures du baron Munchhausen», «Les voyages de Gulliver», etc.
Son premier travail de bande dessinée significative, «Winnetou», paru dans le magazine PAJTAS, où mot-ballons ont été placés d'abord dans les panneaux. Zórád n'a pas eu une haute opinion sur la bande dessinée jusqu'en 1964, ses contributions au milieu du dos avant cette année semblent plutôt être des croquis par rapport à ses œuvres ultérieures.

 

 

En 1964, CARBURANTS publié 'gyémántok Fekete' ( 'diamants noirs », une adaptation de la bande dessinée du roman de Jókai Mór), qui porte toutes les caractéristiques de son propre style. Zórád a créé un haut standard pour l'art de la bande dessinée en Hongrie. Ses pages-compositions conscientes, bien que 20-30 ans, donnent encore aux lecteurs l'impression de fraîcheur.
Au début, Tibor Cs. Horváth , József Hunyady et Péter Kuczka scriptés ses bandes dessinées. De 1975 , il a fait le scriptwork lui - même. Ses bandes dessinées ont été publiées dans de nombreux pays du bloc socialiste. Il a adopté la technique du collage dans la bande dessinée en insérant des photos contemporaines et illustrations en panneaux.

 

 

En 1980, il a commencé à peindre une série d'aquarelles illustrant l'atmosphère intime de Tabán (une fois par quartier du château de Buda), qui avait été démoli dans les années vingt. L'artiste polimath non seulement produit des dessins et des peintures merveilleuses, il a également joué du piano et chantait très bien.
Ernö Zórád est le seul artiste de bande dessinée hongroise dont l'étoile a été augmenté tout au long de sa carrière. A 86 ans Maestro pourrait adapter "Die verschwundene Miniatur» de Erich Kastner avec autant de virtuosité et de dynamisme, comme il l'avait fait à son apogée.
Ses œuvres ont d'abord été exposées en 1947, à Budapest. Il a reçu à l'Exposition internationale Caricature en 1955, à Vienne. En 2000, il a reçu l'Ordre du mérite de la République hongroise (grade d'Officier). Laissant derrière plus de 300 bandes dessinées, il est décédé à l'âge de 93 ans, le 8 Avril 2008, à Budapest.

 

 

 

Durant la période de Noël il est de coutume d'offrir des cadeaux et d'exprimer sa solidarité envers les démunis. Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël.

 

La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom dans de nombreuses langues parlées par les peuples chrétiens.

Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane et familial et sont de plus en plus déconnectées de l'interprétation religieuse. Noël est néanmoins un jour férié dans certains pays et donne parfois lieu à des vacances scolaires permettant le rassemblement des familles.

 

 

Noël redevient donc, généralement, une fête profane où des membres d'une même famille se retrouvent et s'échangent des cadeaux entre eux selon un rituel très répandu en Occident : décoration de son habitation et de l'arbre de Noël (sapin dans les pays froids ou tempérés) ; installation, le soir du 24 décembre pour le réveillon de Noël, de bas sur la cheminée ou des chaussures de tous les membres de la famille au pied de l'arbre ; ouverture des cadeaux quelques heures après, souvent le matin du 25 décembre ; repas constitué d'une dinde de Noël et se terminant par une bûche de Noël, etc. Ce rituel se retrouve également à l'échelle d'une population locale avec la décoration des rues et vitrines de magasins des villes et villages dès le début du mois de décembre, la venue du père Noël sur les marchés ou dans les écoles maternelles, ou en janvier par la galette des Rois, qui fête l'arrivée des rois mages auprès de l'enfant Jésus.

 

 

Ces traditions sont très largement admises et partagées par la majorité des chrétiens pratiquants qui personnalisent leur fête religieuse par l'ajout d'une crèche et, pour les catholiques, la célébration de la Nativité pendant la messe de minuit ; quelques-uns y voient cependant un détournement de la fête de Noël. Déchristianisé, ce jour devient, pour certaines familles, la fête où les parents célèbrent leurs enfants : ils manifestent leur amour par des cadeaux sans raison (contrairement aux anniversaires, fêtes individuelles, etc.), même si pour l'enfant le cadeau est parfois associé à un comportement jugé conforme.

 

D'autres grandes religions connaissent des fêtes où les parents remercient leurs enfants d'exister (par exemple Pourim dans la tradition juive). Mais les instances catholiques expriment depuis longtemps leur désapprobation devant la tournure mercantile que prend cette fête. Exceptionnellement cette désapprobation a pu prendre des aspects spectaculaires, comme le 23 décembre 1951 où une effigie représentant le père Noël a été brûlée sur le parvis de la cathédrale de Dijon par des paroissiens.

 

 

Plusieurs Églises ne fêtent pas Noël, l'assimilant à une fête païenne. Noël est parfois considéré comme une fête commercial. L'achat massif de cadeaux de Noël a pour effet un pic dans la consommation, notamment sur les secteurs du jouet, du loisir, de l'alimentation et de la restauration. En réponse à cette frénésie d'achats, une journée mondiale sans achat, programmée le plus souvent le 25 novembre, est organisée par les adbusters afin de dénoncer l'aspect économique de cette fête, et par extension la consommation de masse en général.

 

 

 

 

Parmi les treize desserts du Noël provençal dont ils font partis, les quatre mendiants constituent la partie des fruits secs qui représentent les différents ordres religieux ayant fait voeu de pauvreté.

 

Les noix ou noisettes représentent les Augustins, les amandes les Carmes, les figues sèches les Franciscains et les raisins secs les Dominicains. 

On trouve déjà quelques origines de la tradition des treize desserts au XVIIe siècle. Mais un pas décisif est franchi en 1854, lorsque Frédéric Mistral, ayant réunis ses compagnons du Félibrige choisit de ne pas se cantonner à la langue provençale son oeuvre culturelle, mais de l'élargir au maintien des fêtes et tradition.

 

Ainsi sont relancées les délicieuses friandises de la veillée de Noël. Aujourd'hui, outre les quatre mendiants les treize desserts de Noël sont constitués de la pompe à l'huile, les pommes et poires, les raisins frais, le nougat noir et blanc, les oranges ou les mandarines, les pâtes de coing ou de fruits, des confiseries (chocolat, fruits confits, calissons), des bugnes, ou oreillettes. Mais cela ne ferait que douze... Le treizième, ce sont les dattes, le seul exotique et non produit localement et auquel on accorde une place de choix

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France

 

 

 

La légende des quatre mendiants

Il était une fois quatre garnements aux noms prédestinés. Ils s’appelaient Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim. Ils vivaient au gré de leurs envies dormant la plupart du temps et ne s’éveillant que pour obtenir en mendiant le peu qui leur était nécessaire pour survivre. Mangeant peu, ne se lavant pas, ils n’étaient pas beaux à voir et n’inspiraient aucune confiance à qui avait le malheur des les croiser.

 

 

Or voilà qu’un jour, un orage d’une violence inouïe éclate et un pauvre étranger perdu leur demande l’asile en attendant que le ciel ait déversé son trop plein de colère. Bons bougres tout de même, ils laissent entrer l’étranger dans leur misérable hutte. A la fin du déluge, l’étranger les quitte non sans leur promettre de leur envoyer à chacun une boite où ils trouveraient quelque chose à planter en terre et à soigner de tout leur cœur.
Lorsque les boites arrivent, ils obéissent et plantent ce qu’ils y trouvent : plants de vigne et de figuier, noyaux d’amandes et de noisettes.

 

Le terrain est inculte mais les arbres y poussent et les quatre mauvais sujets apprennent même à sécher les fruits puis ils les vendent pour composer un dessert d’hiver.
Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim gagnent de plus en plus d’argent et travaillent de plus en plus mais pour ne pas oublier qui ils étaient et se souvenir toujours du temps passé, ils décident d’appeler leur marchandise : Les quatre mendiants.

 

 

Aujourd’hui encore, on peut déguster ce dessert composé des quatre sortes de fruits séchés que sont les figues, les noisettes, les raisins et les amandes.

On dit aussi, et c’est peut-être vrai, que ce nom se rapporte aux quatre ordres mendiants :
les raisins secs pour les Dominicains,

 

les figues sèches pour les Franciscains,

 

les noisettes  ou les noix pour les Augustins

 

et les amandes pour les Carmes

 

 

 

 

L'enfant Jésus aurait été placé, dès sa naissance, dans une mangeoire pour animaux.
Ses parents Marie et Joseph, venus à Bethléem pour être recencés, n'avaient pas trouvé de place dans une salle d'auberge ou chez leur hôte. Ils s'étaint donc installés dans l'étable.

 

L'étable est appelée "krippe" en allemand, et c'est ce mot qui a donné, au XIIe siècle, notre "crêche".
Au Moyen-Age, les crêches étaient des spectacles joués par des croyants, mettant en scène la Nativité dans les églises ou sur les parvis.

 

A la Révolution, les manifestations publiques religieuses étant interdites, les croyants provençaux ont installés des crêches chez eux, et c'est ainsi qu'est né un nouvel art populaire, celui des santons (petits saints) fabriqués avec de la mie de pain, avant de devenir une activité artisanale.

 

 

En 1803, la première foire aux santons est organisée à Marseille, cette foire a toujours lieu aujourd'hui.

 

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France