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Nous devenons ce que nous croyons
"Aie pitié de nous, Fils de David ! Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s'approchèrent de lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu'il vous soit fait selon votre foi…" Matthieu 9.27-29
Le mot "Pistis" signifie en grec : "foi", "croyance", "confiance". En effet, ce passage parle clairement de la foi qui nous habite, de notre croyance intérieure. Nous pourrions littéralement le traduire ainsi : "Pensez-vous que je puisse vous guérir ? Les aveugles répondirent un grand : "Oui". Alors Jésus leur dit : "Qu'il vous soit fait selon votre croyance."Les mauvaises croyances peuvent vous paralyser. Mark Twain a dit ceci : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Je me suis retrouvé à plusieurs reprises dans des situations où avant même d'avoir commencé, quelqu'un s'empressait de me délivrer les cent raisons d'un hypothétique échec. Il y aura toujours des individus qui vous affirmeront : "Ce n'est pas possible, tu n'es pas bien né, tu es en France, tu n'as pas assez d'argent, tu n'as pas la bonne épouse, les bons enfants…" Ne vous laissez plus influencer ni manipuler par ces croyances restreintes mais, réalisez que le Dieu de l'impossible habite en vous.
Vos certitudes déterminent votre attitude et vos choix qui influeront sur le reste de votre vie. Demain, lorsque vous serez confronté à des alternatives, à des Goliath, quels seront vos choix? N'oubliez pas : c'est votre croyance qui déterminera votre attitude, et inéluctablement vos décisions.Oui, celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Le secours nous vient de l'Eternel qui a créé les cieux et la terre, il ne permettra pas que notre pied chancelle. Il est notre berger et il nous conduira vers des eaux paisibles. Nous pouvons tout accomplir par celui qui nous fortifie.
Le croyez-vous ? Car cela va déterminer votre attitude dans la vie.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, aide-moi à ne pas avoir de croyances toxiques mais, une foi basée sur la Parole de Dieu. Amen
Patrice Martorano "
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Ingrédients (pour 6 pièces) :
- 50 g de poudre d'amandes
- 50 g de farine fluide
- 150 g de sucre
- 75 g de beurre
- 4 blancs d'oeufs
- 1/2 cuillère à café d’extrait de vanille
- 1 petite pincée de sel
Préparation de la recette :
Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7).
Beurrer le moule à financiers
Mélanger dans un récipient la poudre d'amandes, le sucre, la farine fluide et la vanille.
Monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel et ajoute-le au mélange précédent.
Faire fondre le beurre dans une casserole et ajouter-le à la pâte.
Verser dans le moule et mettre au four 15 à 20 min.
Démouler
Bon appétit !
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C'est parfois en masse que croît le millepertuis, et sa densité de floraison est telle que sur les grandes étendues de terrains où il règne apparaissent d'immenses taches jaune d'or mêlé de roux : en effet, les fleurs écloses
un jour sont fanées le lendemain et les pétales flétris deviennent couleur de rouille.
Cette plante présente une particularité intéressante : le parenchyme de ses feuilles est parsemé de petites glandes à essence, translucides, qui, regardées en transparence, apparaissent comme mille petits trous, d'où le nom de millepertuis.
Les fleurs contiennent deux pigments, un jaune et un rouge, ce dernier, nommé hypéricine, est contenu dans de petits poils glanduleux parsemant sépales et pétales. Il a le pouvoir de rendre l'épiderme de l'animal qui le consomme excessivement sensible à la lumière solaire , les parties dépigmentées du corps deviennent au soleil, le siège d'une démangeaison. Si cela se produit, il convient de ramener l'animal à l'ombre et de supprimer de l'alimentation le foin trop mêlé de la plante.
Le millepertuis ente dans la composition du "baume tranquille" de la pharmacopée.
HABITAT
- Europe, champs négligés, bois clairs, clairières, près secs, vieux murs, jusqu'à 1 600 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,30 à 0,80 m, Vivace
- Tige rougeâtre, ronde, à 2 lyres saillantes dressées, abondamment ramifiées
- Feuilles opposées, sessiles, glauques dessous, criblées de nombreux points translucides et ponctuées de noir
- Fleurs jaune vif (juin-septembre), grandes, en large panicules corymbiforme, 5 sépales, 5 pétales asymétriques, ponctués de noir qui sont des glandes à suc colorant rouge, étamines en 3 faisceaux
- Capsule à 3 cornes, ovoïde, à 3 loges
- Souche à rejets feuillés
PARTIES UTILISEES
- Feuilles, sommités fleuries (juin-septembre), séchage en bouquet à l'ombre
CONSTITUANTS
- Huile essentielle, hypéricine, résine, tanin, vitamine C
PROPRIETES
- Antiseptique, astringent, cicatrisant, diurétique, sédatif, vermifuge, vulnéraire
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Quand on entend "Mérinos", on pense spontanément à une laine de grande qualité. Or, qui dit laine, dit mouton ! Et le "Mérinos", c'est d'abord une race de moutons.
D'origine espagnole, c'est à l'initiative de Louis XVI qu'un troupeau de cette race fut importée en 1786 et installé dans une ferme modèle à Rambouillet. Depuis cette date, une conduite rigoureuse du troupeau a permis d'en contrôler l'évolution génétique et son amélioration.
Aujourd'hui, la ferme est devenue "Bergerie nationale" et domaine de l'Etat. A 50 km au sud-ouest de Paris, elle a évolué en centre de ressources et de formation pour l'agriculture et le développement durable des territoires.
Mais les mérinos n'ont pas seulement émigré en région parisienne... Dès 1804, fut crée une bergerie impériale en Arles, qui elle aussi, développa la race aboutissant à celle qu'on appelle aujourd'hui le "Mérinos d'Arles". Cette race est particulièrement adaptée à la pratique de la transhumance; les éleveurs qui, l'hiver font patûrer les prairies de Crau, emmènent leurs troupeaux l'été sur les alpages.
C'est à l'occasion de ces échanges que les foyers de la race se sont installés dans des élevages alpins, comme dans le massif du Dévoluy.
La photo du troupeau avec l'aigrette est de Gérard Joyon
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Décembre
Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,
je frappe au seuil et à l’auvent,
ouvrez, les gens, je suis le vent,
qui s’habille de feuilles mortes.
Entrez, monsieur, entrez, le vent,
voici pour vous la cheminée
et sa niche badigeonnée ;
entrez chez nous, monsieur le vent.
Ouvrez, les gens, je suis la pluie,
je suis la veuve en robe grise
dont la trame s’indéfinise,
dans un brouillard couleur de suie.
Entrez, la veuve, entrez chez nous,
entrez, la froide et la livide,
les lézardes du mur humide
s’ouvrent pour vous loger chez nous.
Levez, les gens, la barre en fer,
ouvrez, les gens, je suis la neige,
mon manteau blanc se désagrège
sur les routes du vieil hiver.
Entrez, la neige, entrez, la dame,
avec vos pétales de lys
et semez-les par le taudis
jusque dans l’âtre où vit la flamme.
Car nous sommes les gens inquiétants
qui habitent le Nord des régions désertes,
qui vous aimons - dites, depuis quels temps ?
pour les peines que nous avons par vous souffertes.
Emile Verhaeren.
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Le naturaliste Donald Culross Peattie nota qu'au moment où il s'était penché pour la première fois au-dessus du gouffre du Grand Canyon, il avait ressenti la "volonté de Dieu".
Et l'écrivain J.B. Priestley voyait dans le Colorado se faufilant entre les immenses parois rocheuses le "Jugement universel de la nature". Ces témoignages faisant appel au divin pour décrire la magnificence du Grand Canyon datent tous deux de la fin du XIXe siècle. C'est à dire du moment où l'Amérique découvrait la beauté de la nature.
Jusqu'alors, en effet, les grandioses paysages de l'Ouest sauvage étaient plutôt considérés comme des espaces à conquérir, dans une perspective purement utilitaire.Le Grand Canyon était connu de l'homme blanc depuis plusieurs siècles, il avait été découvert en 1540 par un conquérant espagnol, le capitaine Garcia Lopez de Gardenas, envoyé vers le nord par le vice roi du Mexique en quête des sept légendaires cités d'or de Cibola. Chargé de cette mission si grandiose, il éprouva en fait une vive déception face au canyon. Et pendant longtemps, les seuls visiteurs qui suivirent ses traces dans cette région furent des missionnaires, plus préoccupés de convertir les autochtones navajo et hopi que d'observer les phénomènes géologiques et les bizarreries botaniques.
Mais le major John Wesley Powell, un vétéran de la guerre de Sécession qui fut le premier, en 1869, à descendre les rapides du Colorado à la tête d'une expédition de neuf personnes, était plus motivé par des intérêts ethnologiques que géographiques et naturalistes. Au point qu'après cette dure entreprise qui dura trois mois - et au cours de laquelle trois membres de l'expédition périrent- il poursuivit ses recherches sur les langues autochtones et fonda le Bureau for American Etnology de la Smithsonian Institution.
Toutefois, le major Powell ne manqua pas d'être fasciné par ces lieux, et ses récits ont eu le mérite d'éveiller la curiosité de ses collègues géologues au sein de la prestigieuse institution scientifique.
Le paysage du Grand Canyon est tellement grandiose qu'il échappe à toute définition. Aucune description ne peut rendre son caractère sublime. Le Colorado coule en formant une centaine de rapides au moins au fond d'une gorge spectaculaire - profonde de 1 500 mètres, longue de 447 kilomètres et large de 549 mètres à 30 kilomètres - avec un débit moyen de 650 mètres cubes d'eau par seconde.
Les strates horizontales de roches apparentes se sont formées au cours d'une période de 2 milliards d'années et fournissent des témoignages sur les quatre principales ères géologiques : le précambrien, le paléozoïque, le mésozoïque et le cénozoïque. C'est donc un champ d'étude d'un extraordinaire intérêt scientifique, doublé d'un paysage fabuleux, et même les profanes ne peuvent qu'être émerveillés par la beauté formelle des roches polies par l'action millénaire de l'eau et par leur coloris incroyables liés à leur composition diverse et à leur âge.
De même que sur le plateau de Kaibab, qui domine le Grand Canyon, tout le monde peut facilement repérer des traces de coraux, de coquillages, d'algues et même de poissons fossiles.
Le long canyon creusé par le Colorado offre d'innombrables points de vue panoramiques et des "sculptures naturelles", auxquelles on a donné des noms évoquant, à nouveau, des divinités, comme le "temple de Diane", ou le "temple de Shiva", assez improbable dans cette partie du monde.
En outre, ces lieux sacrés pour les Hopi, persuadé que les esprits de leurs ancêtres y résident.Mais les rives sud et nord du Grand Canon constituent deux univers distincts; la première est en grande partie un désert.
Les conifères qui y vivent -comme le genévrier de l'Utah et le pin, appartiennent à des espèces capables de conserver l'eau très longtemps dans leurs racines, et on y rencontre diverses espèces de cactus, d'agaves et de yuccas.
La seconde, caractérisée par un climat plus humide et plus froid, possède une végétation plus riche,avec des forêts de conifères où prédominent le pin de Douglas et le pin ponderosa, tandis que les vallées les plus protégées abritent des bois de trembles et de bouleaux.
Naturellement, la composition de la faune des deux rives présente également des différences, si certaines espèces - comme le coyote, le puma et la chèvre des montagnes Rocheuses - sont présents des deux côtés, d'autres ne vivent que sur l'un ou l'autre versants.
Ainsi la rive sud abrite par exemple, une rare sous-espèce indigène de serpent à sonnette.Et le cas de l'écureuil de Kaibab, qui vit sur la rive nord, et de l'écureuil d'Albert, caractéristique de la rive sud, est très intéressant : il s'agit de deux espèces ayant évolué dans des conditions distinctes à partir d'un ancêtre commun.
En revanche, les 300 espèces au moins d'oiseaux recensées dans la région peuvent voyager librement d'un versant à l'autre. On compte notamment 60 couples de faucons pèlerins, qui constituent la population la plus significative de cette espèce dans le sud des Etats-Unis.
La découverte des beautés naturelles du Grand Canyon à la fin du XIXe siècle a coïncidé avec l'aube du tourisme.
En 1901, le chemin de fer atteignit la rive sud et, l'année suivante, on inaugura le luxueux hôtel El Tovar, qui comptera Théodore Roosevelt lui-même parmi ses premiers clients.
Comme la majeure partie des visiteurs de cette époque, le président des Etats-Unis venait pour chasser car, bien que le Grand Canyon eut été déclaré réserve forestière, la chasse y était permise.On estime qu'au cours des cinq premières années du XIXe siècle on a tué plus de 600 pumas. La création du parc national du Grand Canyon en 1919, grâce au président Woodrow Wilson, a mis fin à cette hécatombe.
Aujourd'hui, la faune est "juste" confrontée à 5 millions de visiteurs par an, tous armés d'appareils photos ...
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Émile Munier, né le 2 juin 1840 à Paris, mort le 29 juin 1895 est un peintre français représentatif de la peinture académique.
Émile Munier est né le 2 juin 1840 à la Manufacture Nationale des Gobelins, 66 rue des Fossés Saint-Marcel à Paris, où son père Pierre François Munier est artiste tapissier. Sa mère Marie-Louise Carpentier, originaire de Liéramont, est liseuse dans un tissage de cachemires. Il est baptisé en l'église de Saint-Médard.
La fratrie est composée de trois frères, François, Émile et Florimond. Les trois sont doués pour le dessin et rentreront aux Gobelins. Émile réalise un autoportrait au pastel en 1854.
Il suit des cours de dessin dispensés par Abel Lucas, portraitiste et pastelliste, né à Versigny en 1814. Il se fait remarquer par une « étude d'élève » représentant une femme d'une peinture de Boucher, d'une expressivité inhabituelle pour une tapisserie.
Le 10 août 1861, Émile Munier épouse Henriette Lucas, la fille de son professeur de peinture, en la chapelle des Gobelins.
Henriette meurt en 1867 peu après la naissance de leur fils Émile Henri. Le 4 janvier 1872, il se remariera à Paris avec Sargine Augrand, une condisciple et amie des familles Munier et Lucas. Ils auront une fille, Marie-Louise, en 1874.
Au cours des années 1860, Émile Munier est médaillé des Beaux-Arts à trois reprises. Disciple de William-Adolphe Bouguereau, sa peinture s'inscrit dans le mouvement académique face au courant impressionniste naissant. Il aime lui aussi peindre des enfants, auxquels il confère beaucoup d'expressivité, aimant à mettre en avant leur caractère joueur ou facétieux.
Il peint les toiles Le Voleur de Pommes et La Leçon de Tricot (aussi appelée Special Moment) en 1873 puis Favourite Kitten en 1874. En 1875, la toile La Source est inspirée d'un séjour chez les Lucas à Chennevières. Les dessins et aquarelles des années suivantes témoigneront de leurs vacances d'été sur les côtes normandes, à Arromanches et Grandcamp.
Pendant l'été 1879, Émile Munier se déplace dans les Ardennes pour réaliser le portrait de Madame de Chanzy. Il se liera d'amitié avec Emile Gallé.
Au début de 1881, les Munier emménagent dans une maison, boulevard Beauséjour. Leur fille Marie-Louise lui inspira plusieurs œuvres comme Naughty boy et L'enfant et le pantin en 1880, La jeune fille et la poupée (ou Jalousie), en 1882.
À l'occasion de la première communion de Marie Louise, en 1885, Munier peint l'Enfant Jésus qui deviendra un classique des images religieuses de 1re communion jusqu'au milieu du xxe siècle. La même année, il peint Favorite Pets où une jeune fille potelée joue avec un chat et un chien. Cette œuvre aura un grand succès aux États-Unis où elle sera reproduite pour une publicité de Pears’ Soap ou comme carte de vœux.
À partir de 1886, ses séjours réguliers en Auvergne lui inspirent de nombreuses scènes campagnardes mettant en scène des enfants, souvent accompagnés d'animaux : Le jeune chasseur (1888), La basse-cour (1889), La paysanne à la fourche (1889), La journée des confitures (1891), La jeune fille et le panier de cerises (1891), La fillette au tricot, La lettre d'amour.
En parallèle, il réalise des peintures de nu ou d'angelots qui rappellent l'œuvre de Bouguereau : La baigneuse (1882), Les deux cupidons (1883), L'amour désarmé (Cupid disarmed) (1886), Les deux amours (années 1890), Un sauvetage (1894)…
Il signera en 1893 et 1894 les portraits en pied de sa fille Marie-Louise et de sa bru Marguerite Aumont-Munier, puis quelques aquarelles en Auvergne et, peu avant sa mort, La jeune fille et le panier de chatons (1895).
Émile Munier mourra d'une congestion cérébrale le samedi 29 juin 1895 à 9 heures du matin et sera inhumé au cimetière de Montparnasse.
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Grande est sa fidélité
"Les bontés de Dieu ne sont pas épuisées… Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande !” Lamentations 3.23
Alors que Jérémie vit des moments difficiles, alors qu'il est en proie à l'angoisse et à l'abattement, il déclare, avec confiance, combien grande est la fidélité de Dieu.
Il est essentiel dans toutes les circonstances de nos vies, et plus particulièrement à l'heure des tribulations et des épreuves, de savoir et de le redire, combien la fidélité de Dieu est grande.Considérons les dimensions de sa grande fidélité :
Elle est grande dans le temps, car elle est éternelle comme lui-même est éternel. Dieu est aussi fidèle aujourd'hui qu'il l'a été avec Moïse, avec Abraham, avec Néhémie… Sa fidélité envers nous, qui sommes arrivés à cette époque cruciale de l'histoire de l'humanité, n'est pas moindre que celle qu'il a manifestée autrefois. Le psalmiste se plaît à le rappeler : "Car sa bonté pour nous est grande, et sa fidélité dure à toujours" Psaumes 117.2 Sa fidélité dure à toujours !Sa fidélité est grande dans l'espace. David le rappelle dans ces paroles : "Eternel ! Ta bonté atteint jusqu'aux cieux, ta fidélité jusqu'aux nues" Psaumes 36.6 Le Psalmiste veut nous encourager en nous rappelant qu'aucun point de notre espace n'est en dehors de la fidélité de Dieu. Que nous soyons au fond d'un puits comme Jérémie, enfermé dans le cachot le plus sombre comme Paul et Silas, ou que nous soyons sur le sommet le plus élevé comme Moïse au Sinaï, la fidélité de Dieu est là.
Sa fidélité est grande car inépuisable comme sa bonté : "Elles se renouvellent chaque matin". Hier il a été fidèle, aujourd'hui il l'est encore, et demain sa fidélité sera encore notre secours. Nous pouvons aujourd'hui nous confier en sa fidélité qui telle une source intarissable se renouvelle jour après jour.
Cette grande fidélité constitue le fondement de sa Parole : "Tu fondes tes préceptes sur la justice et sur la plus grande fidélité" Psaumes 119.138 Sa Parole est sûre car Dieu est grand en fidélité. Il dit et la chose arrive. Sa Parole est une ancre solide, un rocher inébranlable. C'est sa fidélité qui nous garantit l'accomplissement de sa Parole. Sa Parole est digne de confiance car Dieu est fidèle. Parfois ses promesses tardent à s'accomplir, mais n'oublions pas que Dieu est grand en fidélité, et, retenons ce qu'il dit au prophète Habakuk : "…Elle marche vers son terme… Si elle tarde attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement" Habakuk 2.3
Une prière pour aujourd'hui
Merci Seigneur pour ta grande fidélité. A l'heure de l'épreuve, alors que la tempête souffle sur ma vie, comme elle soufflait sur la vie de Jérémie ton serviteur, je veux proclamer ta fidélité, et me confier en tes promesses. Amen !
Paul Calzada
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Ingrédients
1,5 kg de choucroute
400 g de lard fumé
600 g de palette de porc fumée
6 petites saucisses de Strasbourg
6 saucisses de Montbéliard
6 pommes de terre
1 oignon blanc
1 gousse d’ail
1 noix de beurre
4 clous de girofle, 8 baies de genièvre, 4 grains de coriandre
1 feuille de laurier
½ litre de Riesling
¼ de bouillon ou d’eau
Sel, poivre
Préparation de la recette
Lavez la choucroute à plusieurs eaux et égouttez-la bien. Dans un faitout faites revenir doucement dans le beurre, les oignons ciselés, puis ajoutez la choucroute, l’ail, les clous de girofle, les baies de genièvre, les grains de coriandre et la feuille de laurier. Puis ajoutez les morceaux de viandes, le vin et le bouillon, salez, poivrez, couvrez et faites cuire à feu doux (180°C) pendant 1 heure 30 minutes. Chauffez dans de l’eau les saucisses et les Montbéliards.
Posez les pomme de terres épluchées sur la choucroute et laissez cuire encore 30 minutes. Juste avant de servir dressez la choucroute sur un plat avec les saucisses.
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Le myrte est l'arbrisseau des poètes : c'est le Myrtos des Grecs, qui l'offraient à leurs morts et qu'Electre réclamait pour les mânes de son père Agamemmon : "Ni libations, ni rameaux de myrte..."
Symbole de la gloire et de l'amour heureux, on en tressait des couronnes pour les héros recevant l'"ovatio" et pour les épousées. C'est le myrte de l'Ancien Testament, celui que les filles d'Israël portaient en guirlande pour leurs noces.
Dans bien des cultes religieux, le bois de ses tiges a servi d'encens.
Pour les soins de beauté, on prépara des distillations de ses fleurs et de ses feuilles, une eau de grande renommée, l'eau d'ange.
En Corse, où le myrte pousse comme dans toutes les régions méditerranéennes, en maquis ou en garrigue, on boit le myrtéi, liqueur aux vertus stomachiques obtenue par macération des baies.
Cet arbuste toujours vert se développe en buissons touffus couverts de feuilles luisantes et parfumées qui, par transparence, apparaissent criblées de petites glandes, dès mai, les fleurs blanches s'épanouissent en houppettes odorantes, à l'automne des baies sombres mûrissent.
HABITAT
- Littoral de l'Europe, méditerranéenne, maquis et guarrigue, jusqu'à 800 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 2 à 3 mètres et plus. Arbrisseau
- Tige très ramifiée
- Feuilles persistantes, coriaces, luisantes, opposées par 2, rarement par 3, lancéolées, entières, subsessiles, pourvues dans l'épaisseur du limbe de glandes à huile essentielle visibles par transparence.
- Fleurs blanches (mai-juillet) pédonculées, solitaires à l'aisselle des feuilles, pétales et sépales par 5, étamine nombreuses, longues, style saillant.
- Baie noire
- Odeur aromatique, poivrée (fleurs)
- Saveur âpre et résineuse (baies)
PARTIES UTILISEES
- Feuilles (août), fruits (septembre-octobre), essence, fleurs
CONSTITUANTS
- Tanin, huile essentielle, résine, acides (citrique, malique), vitamine C
PROPRIETES
- Antiseptique, astringent
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