L'hospitalité honore la personne accueillie mais également celui qui la reçoit car la venue d'un hote est une preuve de confiance et d'amitié. Il en est de même quand il s'agit de Dieu. A cela près qu'on ne retient pas Dieu : dans l'épisode dit du chêne de Mambre, Abraham précise : "Vous prendrez des forces avant d'aller plus loin." Effectivement Dieu ira plus loin puisqu'il transforme le sens de l'hospitalité : accueilli, Dieu ne se contente pas de recvoir les marques d'amitié et de respect, mais il permet à la vie de se manifester. Les anges promettent un fils à Sarah.

De même le Christ demande à Marthe de modifier son sens de l'hospitalité : Marie a la meilleur part car "elle écoutait sa parole". Accueillir le Christ, c'est rester fidèle à ce qu'exige sa présence : porter un autre regard sur le quotidien. Aussi légitimeque parait le partage des tâches, il est demandé à Marthe d'approffondir l'idée qu'elle se fait de celui qu'elle reçoit. L'accueil de Dieu est d'abord un accueil de paix :"S'agiter pour bien des choses" n'est pas Dieu, ne petre pour Dieu.Dans les services que nous rendons, d'une part de nous même reste toujours assise aux pieds du Seigneur, et l'inquiétude ne pourra nous submerger. Et le regard porté sur autrui en deviendra plus large. Nous laisserons nos frères écouter la parole de Dieu selon le besoin de leur coeur.

Ainsi quand nous accueillons Dieu, nous sommes les prmiers bénéficiaires de sa présence car elle transforme nos vie. Hotes de Dieu, nous pouvons l'annoncer si, comme l'écrit Saint Paul, "le Christ est au milieu de vous, lui, l'espérance de la gloire." Nous sommes invités à "accomplir sa parole" en accueillant sa présence et à "instruire tout homme avec sagesse"...........