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"Le Coche et la Mouche" fable de Jean de la Fontaine
LE COCHE ET LA MOUCHEDans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des Chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux Chevaux à se tirer d'affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
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Commentaires
2coss lJeudi 23 Mai 2013 à 11:44Bonjour, il n'y a pas d'erreur car c'est la mouche qui s'approche des chevaux... Donc le verbe s'accorde avec le sujet qui est a mouche. Je pense que La Fontaine, ne faisait pas de fautes d'orthographe... Bonne journée, cordialement
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bonjour mamie,
J'aimerais vous posez une question :
vers 14 :" Une Mouche survient, et des chevaux s'approche; ...". Pourquoi met-on un -e à s'approche ? :
- la conjugaison impose ent puisqu'il y a des chevaux, c'est un pluriel donc s'approchent.
- à cause des syllabes.
-puisqu'en poésie on peut choisir l'orthographe des mots à sa guise.
Bonne réflexion! :)
A.C