-
Par chezmamielucette le 7 Février 2020 à 00:00
Le genre Ismene fait partie de la famille des Amaryllidacées qui comporte également les genres Amaryllis, Clivia, Galanthus, Narcissus, Nerine… pour les plus connus.
Les ismènes, souvent encore appelées à tort hymenocallis, sont communément nommées lis araignée ou jonquilles du Pérou. Elles regroupent quelques espèces vivaces bulbeuses (et de nombreux hybrides parfois naturels) originaires des Andes (Pérou, Équateur, Bolivie).
Elles se distinguent par une floraison magnifique et insolite aux pétales arachnéens et au délicieux parfum. Leur feuillage évoque celui du clivia ou des amaryllis. Les ismènes font preuve d'une faible rusticité, appréciant un climat doux où les gelées sont rares et de courte durée. Ailleurs, il est préférable de les cultiver en pot, à l'abri dans une serre ou dans la véranda.
Les ismènes les plus couramment commercialisés sont Ismene x festalis, des hybrides naturels nés du croisement entre I. narcissiflora x I. longipetala. Leur période de végétation se situe du printemps jusqu'en automne (avril à début novembre). Hors cette période, les bulbes se plaisent au sec. En fleurs, Ismene x festalis peut atteindre 80 cm de hauteur pour un étalement de 30 à 40 cm. Le feuillage basal forme une touffe évasée constituée de larges rubans vert tendre luisant d'où émergent les tiges florales cylindriques de la fin du printemps à la fin de l'été selon le climat.
Chacune des tiges porte une ombelle d'une demi-douzaine de grandes fleurs, de 10 à 15 cm de diamètre, blanches légèrement teintées de vert au centre et délicieusement parfumées. Autour d'une couronne staminale en trompette s'étirent six longs pétales récurvés donnant à la fleur une allure de grosse araignée (à 6 pattes au lieu de 8 !).
Profitez de la beauté et du parfum des ismènes en les plantant près de la maison ou sur la terrasse, en pleine terre ou en pot. Offrez-leur la compagnie de fleurettes légères (gaura, gypsophile) ou de feuillage vert ou pourpre comme celui du fenouil qui leur servira d'écrin
18 commentaires -
Par chezmamielucette le 6 Février 2020 à 00:00
Dans la région d'Arles, les habitations font chanter toute la gamme des teintes provençales avec leurs façades ocre jaune ou orange profond, leurs volets bleus ou verts et leurs toits rouges, elles offrent un contraste saisissant, encore plus accentué lorsque le soleil brille haut au zénith. Un paradis de couleurs qui, conjugué aux paysages et à la lumière si particulière de la Provence, a fait rêver des générations de peintres.
Des murs blanchis à la chaux.
A Paris, Toulouse Lautrec avait vanté à Van Gogh les paysages et la luminosité de la Provence. Vincent y succombe dès qu'il arrive à Arles en février 1888. En mars, il écrit à son ami le peintre Emile Bernard : "Il y aurait peut-être un réel avantage pour bien des artistes amoureux de soleil et de couleur d'émigrer dans le Midi." A Arles, il loge d'abord dans le petit hôtel Carrel de la rue de la Cavalerie, qu'il quitte en mai car l'hôtelier lui demande un prix exorbitant pour entreposer ses toiles. Il s'installe alors au numéro 2 de la place Lamartine, au bas de l'Avenue de la Gare, dans la "Maison jaune" dont il occupe l'aile droite, comportant quatre pièces dont deux petites. "C'est peint en jaune dehors, blanchit à la chaux à l'intérieur, en plein soleil, je l'ai loué à raison de 15 francs par mois", écrit-il à son frère Théo.Devant se trouve un jardin public qu'il apprécie et dont il fera le sujet de plusieurs de ses toiles.
Jaune soufre et bleu Cobalt
Dans cette maison où il croit trouver la sérénité Van Gogh rêve d'installer une coopérative d'artistes. La réalité sera toute autre.. Mais entre-temps, il la peint, en déployant des trésors de talent et de patience. Car bien qu'il réalise cette oeuvre en septembre, il lui faut batailler avec l'absence d'ombre et la dureté de la lumière dus à ce soleil toujours implacable. " Un soleil de soufre, sous un ciel de cobalt pur. Le motif est dur !. Mais justement je veux le vaincre. Car c'est terrible ces maisons jaunes dans le soleil, et puis l'incomparable fraîcheur du bleu. Tout le terrain est jaune aussi." Son séjour arlésien sera malgré cela le plus producteur en tableaux et en dessins, plus trois cents oeuvres en quinze mois !
La maison jaune elle, disparaîtra sous les bombardements le 25 juin 1944.
17 commentaires -
Par chezmamielucette le 5 Février 2020 à 00:00
Mois de février.
Hélas ! dis-tu, la froide neige
Recouvre le sol et les eaux ;
Si le bon Dieu ne les protège,
Le printemps n'aura plus d'oiseaux !Rassure-toi, tendre peureuse ;
Les doux chanteurs n'ont point péri.
Sous plus d'une racine creuse
Ils ont un chaud et sûr abri.Là, se serrant l'un contre l'autre
Et blottis dans l'asile obscur,
Pleins d'un espoir pareil au nôtre,
Ils attendent l'Avril futur ;Et, malgré la bise qui passe
Et leur jette en vain ses frissons,
Ils répètent à voix très basse
Leurs plus amoureuses chansons.Ainsi, ma mignonne adorée,
Mon cœur où rien ne remuait,
Avant de t'avoir rencontrée,
Comme un sépulcre était muet ;Mais quand ton cher regard y tombe,
Aussi pur qu'un premier beau jour,
Tu fais jaillir de cette tombe
Tout un essaim de chants d'amour.François Coppée.
17 commentaires -
Par chezmamielucette le 4 Février 2020 à 00:00
C’est à 28 km au nord de Rouen que se situe la localité de Clères. Celle-ci s’est créée autour de son château dont l’édification remonte au XIe siècle.
Sans doute, simple motte féodale à l’origine, c’est au XIIIe siècle qu’il serait devenu une véritable place forte. La Normandie fut un théâtre privilégié de la guerre de cent ans et c’est pendant cette période que, victime des aléas guerriers, le château de Clères fut détruit par les troupes anglaises ou leurs alliés bourguignons en 1418. Flanqué de trois tours, c’est sur des voûtes datant du XIIIe siècle, que fut érigé au XVIe siècle un élégant manoir alliant colombages, grès et damiers de briques et de silex, jouxtant, le château, reconstruit par le seigneur du lieu, Georges III de Clères, fut victime de nouvelles destructions de la part des armées du duc de Bourgogne Charles le Téméraire.
Le Parc de Clères est un parc zoologique fondé en 1919 par l’ornithologue et naturaliste Jean Delacour sur un site exceptionnel.
1400 animaux vivent dans ce parc animalier, donc près d'un millier sont en liberté. Les collections animales sont à dominante ornithologique: différentes espèce de grues, flamants, ibis, bernache, touracos ou faisans y sont conservées.
De nombreux mammifères sont présents également : Antilopes, wallabies, gibbons, pandas roux, tamarins, ouistitis et deux espèces de lémuriens (makicattas et hapalémurs d'alaotra) .
Côté jardin, Henry Avray-Tipping, architecte paysagiste anglais issu de la mouvance « Arts and Crafts », a créé des jardins devant le château à la demande de Jean Delacour. Ces terrasses restaurées depuis 2012 présentent une grande variété de vivaces aux teintes pastel (pivoines, géraniums vivaces)
13 commentaires -
Par chezmamielucette le 3 Février 2020 à 00:00
Je m'appelle Joe Cartwright et je vous souhaite la bienvenue sur mon site Web de peinture à l'aquarelle.
Je suis un aquarelliste australien et je peins et enseigne le sujet depuis plus de 20 ans. «Painting With Watercolors» est une ressource pour mes étudiants et autres aquarellistes intéressés à approfondir leurs compétences et leur carrière artistique.
Les articles incluent, mon blog , des démonstrations de peinture à l'aquarelle , des conseils et des techniques , ainsi que des conseils sur le commerce de l'art et la vente de peintures.
Des exemples de mon art de l'aquarelle peuvent être vus dans la galerie . Mes œuvres couvrent un large éventail de sujets - paysages, paysages marins, scènes de rivière, Venise, les gens et la faune, les fleurs, les scènes de rue, ainsi que la plume et le lavage.
Je ne me sens pas enclin à me spécialiser dans une seule catégorie car presque n'importe quel sujet peut faire une œuvre d'art intéressante.
18 commentaires -
Par chezmamielucette le 2 Février 2020 à 00:00
Philippe Claudel est né le 2 février 1962 à Dombasle-sur-Meurthe en France. Diplômé en lettres modernes, l’écrivain se passionne pour la littérature et le cinéma.
Il commence sa carrière littéraire dès 1999 avec son premier roman, Meuse l’oubli.
Avant de devenir également scénariste et réalisateur de films pour le grand écran, il publie d’autres livres, tels que Quelques-uns des cent regrets (1999),
Le Café de l’Excelsior (1999),
J’abandonne (2000) récompensé par le prix Roman France Télévision,
Barrio Flores (2000)
et Le Bruit des trousseaux (2001).
S’il connait un certain succès avec ces nombreux ouvrages, il est finalement reconnu par ses pairs du milieu littéraire en 2003 avec Les Âmes grises, qui raconte l’histoire d’un meurtre durant la Première Guerre mondiale.
En 2002, il scénarise sa première production cinématographique, Sur le bout des doigts.
Ensuite, il s’attèle à l’adaptation de son roman Les Ames grises qui parait dans les salles en 2005.
Alors qu’il se passionne pour ce nouveau milieu, il réalise et écrit le scénario de quatre autres films : Il y a longtemps que je t’aime (2008),
qui se voit récompensé du César du meilleur premier film,
Tous les soleils (2011),
Avant l’hiver (2013)
et Une enfance (2015).
Depuis, il est maitre conférence dans l’Institut Européen du Cinéma et de l’Audiovisuel à l’université de Lorraine et enseigne également à des enfants handicapés physiques et à des prisonniers. Parallèlement, il poursuit sa carrière de romancier en publiant plusieurs livres : La Petite Fille de Monsieur Linh (2005),
Le Rapport de Brodeck (2007),
lauréat du prix Goncourt des lycéens, L’Enquête (2010),
Parfums (2012), récompensé par le prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie,
Jean-Bark (2013),
Rambétant (2014)
et L’Arbre du pays Toraja (2016).
Depuis janvier 2012, Philippe Claudel siège également à l’Académie Goncourt.
15 commentaires -
Par chezmamielucette le 1 Février 2020 à 00:00
Ingrédients : Pour 4 personnes
450 g de mangue
2 feuilles de gélatine bovine (Halal)
1 cuillère à soupe de jus de citron
50 g de sucre semoule
2 blancs d’œufs
10 cl de crème fraîchePréparation :
Monter les blancs d’œufs en neige en ajoutant le sucre peu à peu jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
Couper la mangue en morceaux. À l’aide d’un robot, réduire les morceaux de mangues en fine purée.
Faire tremper les 2 feuilles de gélatine dans un peu d’eau.
Prélever un peu de purée de mangue et chauffer la avec le jus de citron, puis faites-y dissoudre la gélatine égouttée. Incorporer ce mélange à la purée de mangue puis ajouter la crème fraîche et mélanger.
Incorporer délicatement les blancs montés à la préparation à la mangue.
Répartir la mousse à la mangue dans des verrines de votre choix puis les laisser prendre au moins 4 h au réfrigérateur.
15 commentaires -
Par chezmamielucette le 31 Janvier 2020 à 00:00
La famille des iris compte environ 300 espèces botaniques, mais les iris les plus cultivés sont généralement des cultivars et hybrides, ce qui a conduit à une classification horticole très différente de la classification botanique.
Les iris sont couramment divisés entre iris rhizomateux et iris bulbeux.
Les iris rhizomateux sont à leur tour répartis entre iris barbus et non barbus :
Les iris barbus (ou des jardins ou I. germanica) se distinguent par une « barbe » colorée sur les sépales. Ils forment le groupe le plus cultivé et se répartissent en trois sous-groupes qui correspondent à la fois à leur époque de floraison et à leur taille.
Les iris nains (ou lilliput), hauts de 0,20 à 0,40 m, fleurissent en avril.Les iris intermédiaires, hauts de 0,40 à 0,60 m, fleurissent de fin avril à mi-mai.
Les grands iris, jusqu’à 1 m, fleurissent en mai-juin.
Les iris non barbus comprennent des espèces à l’aspect et aux besoins très différents, qui à eux tous peuvent convenir à toutes les situations : iris du Japon,de Sibérie,
des marais…
Les iris bulbeux, moins nombreux, comprennent entre autres les célèbres iris de Hollandeet iris reticulata, parfaits pour les rocailles.
Bon à savoir : des variétés remontantes d’iris des jardins refleurissant en automne, de septembre à fin novembre, ont été créées. De même, on trouve dans le commerce des variétés hybrides spécialement adaptées pour planter en rocaille, en bordure ou en jardin.
17 commentaires -
Par chezmamielucette le 30 Janvier 2020 à 00:00
Le château de Montpoupon se situe en Indre-et-Loire, à l'est de Tours, à 10 km au sud de Montrichard et à quelques km du château de Chenonceau sur la route de Loches, dans une vallée, au cœur d'une forêt. Il dépend de la commune de Céré-la-Ronde. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis janvier 1966.
Place forte au Moyen-Âge, Montpoupon a été transformée au XVe siècle en demeure Renaissance. Propriétaire depuis 1857, la famille la Motte Saint-Pierre a su moderniser le château, dans les années 1920, pour en faire une résidence confortable.Le château, vous fait pénétrer dans l'intimité familiale des propriétaires à travers une visite libre et sonorisée dans un château entièrement meublé ; des cuisines à la salle à manger en passant par les appartements privés.
Une promenade forestière est ouverte dans le parc du château. Ce parcours ludique permet de découvrir par des bornes pédagogiques, l'univers de la faune et de la flore locales.
Au XVIIIe siècle, le marquis de Tristan, propriétaire du Château de Montpoupon fait établir un relevé de la partie Nord de son domaine.En 1773, on lui présente le plan d’un Jardin à la Française qu’il accepte. Les travaux du jardin débutent en 1786, mais seront interrompus par la Révolution Française.
En 2006, d’importantes rénovations sont entreprises pour recreuser le plan d’eau, comblé au XIXe siècle et le dessin du Jardin à la Française est retracé par des tontes d’herbes de différents niveaux, suivant les plans de 1773.
Ce jardin entouré d’eau se termine par le bassin, miroir d’eau dans lequel le château se mire. Profitez de cette magnifique vue du château en empruntant la promenade forestière.
20 commentaires -
Par chezmamielucette le 29 Janvier 2020 à 00:00
La mort des oiseaux
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que » les oiseaux se cachent pour mourir ? »François Coppée
20 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique