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Par chezmamielucette le 28 Janvier 2020 à 00:00
Le domaine d’Acquigny est situé entre l'Eure et l'Iton au pied de hautes collines qui le protègent des vents froids. Remplaçant un château fort rasé en 1378, le château d'Acquigny a été bâti vers 1550 par Anne de Montmorency Laval, cousine du Roi de France, Henri II et proche de la reine Catherine de Médicis. Elle voulut que l'architecte Philibert de l'Orme, s'inspire de son amour pour son défunt époux, Louis de Silly, seigneur de La Roche-Guyon et construise sa demeure sur le plan de leurs quatre initiales entrelacées A.L.L.S,
origine d'un plan complexe et d'une construction originale d´une rare élégance centrée sur une gracieuse tourelle à double loggias reposant sur une trompe en forme de coquille Saint Jacques. Le château et le parc ont été progressivement agrandis, puis transformés au XVIIIe siècle. Vers 1745, le Président d'Acquigny, Président à mortier du Parlement de Normandie, fit agrandir par l'architecte C. Thibault, le château en prolongeant les deux corps de bâtiments de la façade d’honneur de constructions légères surmontées de balustres s'associant harmonieusement à l’édifice originel comme pour en agrandir ou épanouir ses ailes accueillantes. A la fin de sa vie, le Président d'Acquigny fit construire un ermitage accolé à l'église, dénommé "le Petit Château", afin de s’y retirer et de vivre la règle de la "Grande Trappe de Soligny" tout en terminant une œuvre qui lui tenait à cœur, ses constructions d’églises. L'ensemble des constructions de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, constitue un ensemble homogène en briques cuites et pierres de taille, les communs, l’église, l’orangerie et un grand parc romantique avec d’importants éléments de l’ancien à la française, au dessin régulier.
Du vaste parc à la française, il subsiste l’orangerie au briques pastel avec sa collection d’agrumes,le potager verger entouré de canaux le grand miroir,
de vastes perspectives, de magnifiques arbres: platanes d’orient, tilleuls et marronniers. Le parc romantique fut créé à la fin du XVIIIe siècle, le réseau de canaux rectilignes et perpendiculaires fut complété par une rivière serpentine où se reflètent dans les bassins le château, les arbres de tailles spectaculaires, exotiques, et les arbustes. Inspiré par "les rêveries d'un promeneur solitaire" de Jean-Jacques Rousseau et par Goethe, un pont romantique, un chemin de roches, des cascatelles, et une cascade monumentale agrémentent cette rêverie au fil de l'eau et de l'histoire. Conçu à la fin du XVIIIe siècle, le parc paysager a été dessiné afin de mettre en valeur le domaine. L'alternance toute en courbe des pelouses, des bosquets d'arbres, d'arbustes à fleurs pour toutes les saisons et le plans d'eau constitue un paysage harmonieux tout en douceur. Dans ce site, chaleur et eau se conjuguent pour permettre la plantation en pleine terre de plantes de régions chaudes et un développement inhabituel aux arbres, exceptionnels par leur taille et leur rareté : platanes qui atteignent jusqu'à 47 m de hauteur ou jusqu'à 8 m de circonférence, pins laricio, séquoias, cyprès de Louisiane, hêtres pourpres, et sophoras du Japon offerts par Jussieu au Président d'Acquigny en 1768...
La diversité des essences est renouvelée lors des plantations par de nombreuses plantes de collection, cèdres du Liban ou de l'Himalaya, féviers d'Amérique, tulipiers de Virginie, pins parasol, agrumes en pleine terre, mûriers, micocouliers, arbousiers ou arbres aux fraises, metaséquoïa glyptostroboïdès et ginkobiloba, des variétés de bouleaux, cercidiphyllum ou arbres au caramel, arbres aux mouchoirs.
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Par chezmamielucette le 27 Janvier 2020 à 00:00
Walter Launt Palmer, né le 1er août 1854 à Albany dans l'état de New York et décédé le 16 avril 1932 dans la même ville aux États-Unis, est un peintre orientaliste et impressionniste américain. Il est notamment connu pour ces scènes d'intérieurs peintes au début de sa carrière et ces paysages hivernaux réalisés à la fin de sa carrière
Les scènes de neige de Walter Launt Palmer lui ont valu une réputation de maître de la capture de l'hiver sur toile. Influencé principalement par les principes régionalistes de l'école de la rivière Hudson, les voyages de Palmer à travers les montagnes Catskill, la vallée de la rivière Hudson, Paris et Venise se reflètent dans ses paysages, ainsi que ses intérieurs et portraits domestiques. Né dans un Albany artistique, Palmer, un foyer de New York, a grandi et a interagi avec de nombreuses personnalités artistiques de son temps, notamment Frederic E. Church, James et William Hart, George Boughton, Homer Dodge Martin et Edward Gay. Palmer a étudié la peinture de portrait avec Charles Loring Elliot et la peinture de paysage avec Frederic Church au début de son adolescence, et à l'âge de dix-huit ans, son travail a été accepté pour un spectacle à la National Academy of Design de New York.
En 1873, la famille Palmer a voyagé en Europe et a visité l'Écosse, la France, l'Allemagne et l'Italie. Pendant son séjour, Palmer a étudié avec Charles Carolus Duran. Pendant son séjour en Europe, Palmer a également passé du temps avec de nombreux autres artistes, dont John Singer Sargent, William Merritt Chase et Frank Druveneck. Lors de sa première visite à Venise, Palmer fut frappé par la beauté naturelle et historique de la ville et commença à peindre ses canaux, ses églises, ses bâtiments et ses intérieurs, sujets sur lesquels il revint souvent tout au long de sa carrière.
À l'âge de 24 ans, Palmer est devenu un protégé de Frederick Church et a finalement partagé un studio avec lui à New York de 1878 à 1881. Lorsque Palmer et Church se séparèrent professionnellement, Palmer retourna brièvement en Europe et, à son retour, retourna dans son Albany natal. En 1890, il épousa Georgianna Myers, fille d'un magnat du grand magasin d'Albany, qui mourut malheureusement en couches deux ans plus tard. Palmer a épousé plus tard Zoé de Vautrin Wyndham.Un grand nombre de toiles de Palmer ont été peintes à partir de notes détaillées, de croquis et de photographies de Palmer qu'il a compilées au fil du temps. Il était également extrêmement méticuleux quant à la tenue de registres de ses œuvres, ce que lui et Frederick Church avaient en commun. Alors que les nombreuses scènes vénitiennes de Palmer étaient en vogue parmi ses clients et procuraient un revenu régulier à l'artiste, il était également sinon mieux connu pour ses interprétations succulentes de bois et de ruisseaux enneigés. Le Metropolitan Museum of Art a acquis son paysage de neige Silent Dawn . Beaucoup de ses scènes d'hiver lui ont valu des prix et des prix de divers clubs d'art. Palmer a attribué une grande partie de son succès avec les scènes de neige d'hiver aux peintres John Ruskin et à d'autres préraphaélites qui ont inspiré son expérimentation avec des ombres bleues sur de la neige blanche traditionnelle. Il a pu capturer les variations de couleurs reflétées dans les paysages d'hiver autour de la vallée de la rivière Hudson
Walter Launt Palmer a vécu à Albany de 1882 au 16 avril 1932, date à laquelle il est mort d'une pneumonie.
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Par chezmamielucette le 26 Janvier 2020 à 00:00
François Coppée nait le 26 janvier 1842 à Paris. Après ses études au Lycée Saint-Louis,
il obtient un premier emploi au ministère de la guerre, comme employé de bureau. Il travaille ensuite à la bibliothèque du Sénat. En 1878, il est choisi comme Archiviste à la Comédie Française.
Il occupe ce poste jusqu’en 1884, année où, élu à l’Académie française, il se retire de toutes les charges publiques pour se consacrer exclusivement à l’écriture.
Poète, dramaturge et romancier, il publie ses premiers vers en 1864
et sa première pièce de théâtre en 1869.
Dés le début, il est très bien accueilli par le publique et il rencontre un grand succès populaire. Tout au long de sa vie, il publie régulièrement des recueils de poésie, des pièces et des romans. Il est fait officier de la Légion d’honneur en 1888.
A partir de 1898, il commence à manifester de l’intérêt pour la politique. A l’occasion du célèbre procès Dreyfus, il défend avec ardeur les institutions religieuses, militaires et sociales. Il se rapproche du mouvement nationaliste et devient un des fondateurs de la Ligue de la Patrie Française
Il meurt à Paris le 23 mai 1908. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Ses vers d’abord d’influence parnassienne évoluent vers une poésie populaire et lyrique. Il écrit des poèmes sur Paris, ses faubourgs, ses rues, des poèmes où il traite l’amour, les pauvres ou le patriotisme avec émotion et simplicité.
- Le Reliquaire, 1866.
- Matin d'octobre.
- Décembre.
- Les Intimités, 1867.
- Poèmes divers, 1869.
- Promenades et Intérieurs 1872
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Par chezmamielucette le 25 Janvier 2020 à 00:00
Ingrédients
200 g de chocolat noir (52 % de cacao minimum)
100 g de chocolat au lait
40 cl de crème liquide très froide
30 g de beurre
100 g de sucre
1 cuil. à soupe de crème épaisse
12 cuil. à soupe de céréales bio au chocolat
24 myrtilles fraîches ou surgelées (facultatif)
Étapes
- Cassez en morceaux séparément les chocolats. Réunissez dans une jatte la moitié du chocolat noir et le chocolat au lait.
- Faites chauffer 10 cl de crème liquide, versez-la dans la jatte puis ajoutez le beurre en remuant.
- Fouettez les 30 cl restants de crème froide en chantilly. Mélangez-la délicatement à la préparation 2 chocolats-crème.
- Répartissez cette mousse dans des verrines en plusieurs couches en intercalant les céréales, réservez au frais.
- Préparez un caramel en faisant chauffer le sucre sur feu vif jusqu’à ce qu’il prenne une belle couleur dorée.
- Hors du feu, ajoutez la crème épaisse et le reste de chocolat noir puis remettez sur feu doux et remuez jusqu’à ce que la préparation soit lisse.
- Laissez refroidir ce caramel avant d’en napper les crèmes et remettez au frais. Décorez de myrtilles pour servir.
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Par chezmamielucette le 24 Janvier 2020 à 00:00Le genre Iochroma se compose d'une vingtaine d'espèces arbustives ou arborescentes originaires des zones boisées et humides d'Amérique centrale et du Sud. Ce genre fait partie de la famille des Solanacées, qui comporte les genres Brugmansia, Datura, Solanum (aubergine, pomme de terre, tomate…) pour les plus connus.Les Iochroma se caractérisent par une croissance rapide et une faible rusticité due à leur origine tropicale.Les feuilles, persistantes ou caduques selon l'espèce, sont simples, entières et disposées de façon alterne sur les rameaux.La floraison estivale prend la forme de fleurs tubulaires et pendantes, solitaires ou en bouquets, déclinant une large palette de coloris allant du blanc au pourpre foncé en passant par le jaune, le rouge et le bleu.Les fleurs sont suivies de baies globuleuses et pulpeuses très décoratives.l'iochroma à fleurs bleues, est l'espèce la plus couramment commercialisée et présente dans les jardins bénéficiant d'un climat doux. En effet, ce grand arbuste dressé d'origine sud-américaine (Colombie, Équateur, Pérou) supporte difficilement des températures négatives, surtout ses premières années de vie. La partie aérienne est grillée par le gel. La souche, surtout des sujets adultes, résiste à des températures autour de -5 °C.Le feuillage de l'Iochroma cyanea est persistant, ovale et étroit. Les feuilles gris-vert, de 10 à 15 cm de longueur, sont pubescentes. Les rameaux plutôt cassants sont également duveteux.À la fin du printemps et jusqu'en automne, l'arbuste produit de nombreux bouquets terminaux de fleurs bleu foncé à bleu pourpré, évoquant des ombelles. Les fleurs pendantes forment un long tube, de 3 à 5 cm de long, terminé par une corolle évasée formée de 5 lobes.
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Par chezmamielucette le 23 Janvier 2020 à 00:00
Erigée sur un plateau volcanique contrôlant les voies d’accès au Puy-en-Velay par le nord et l’ouest, l’impressionnante forteresse de Polignac était détenue par une puissante famille seigneuriale. Elle leur permit de soutenir pendant plusieurs siècles d’incessants conflits avec l’évêque du Puy et d’autres puissants.
Une forteresse perchée sur une butte volcanique
Bâtie sur une plate forme de 60 mètres de hauteur occupée dès le néolithique et pendant l’Antiquité, la forteresse de Polignac a été construite entre les 11e et 16e siècles. Aujourd’hui partiellement en ruine, le site s’étend sur trois hectares clos de remparts. Ceux-ci sont ponctués de tours reliées par un chemin de ronde. La plus importante est la tour de la Géhenne, dont la partie basse servait de prison. On pénètre dans l’enceinte par la « souricière », cour en L située entre deux portes fortifiées et exposée aux fenêtres de tir du rempart et du donjon.À l’intérieur des fortifications se distinguent plusieurs ensembles : le donjon et les logis résidentiels, une chapelle romane du 12e siècle et son cimetière, et des bâtiments artisanaux permettant une vie autarcique (moulin, forge, atelier monétaire...). Les seigneurs de Polignac ont d’abord logé dans la « Seigneurie », logis roman du 12e siècle fortement remanié par la suite.
Deux siècles plus tard, ils la délaissent pour le donjon, construit entre 1385 et 1421. Cette puissante tour rectangulaire, haute de 32 mètres, comporte cinq niveaux et une terrasse sommitale, desservis par un escalier en vis. Les salles intérieures, dotées de cheminées, étaient décorées de lambris peints.
Enfin, au 16e siècle, est édifié un vaste logis gothique, la « Vicomté ». Ces bâtiments résidentiels s’organisent autour d’une cour d’honneur
dont le centre est occupé par une citerne recueillant l’eau de pluie, le « puits de l’oracle ». A proximité, un autre puits dit« puits de l’abîme », creusé à plus de 83 mètres de profondeur, pourvoyait la forteresse en eau douce
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Par chezmamielucette le 22 Janvier 2020 à 00:00
La fée Viviane aussi appelée Dame du Lac, porte bien des noms selon les histoires, Niniane, Nyneve, Nimue ou encore Nina. Elle vivait au cœur de la fôret de Brocéliande. C'est la fille du seigneur Dymas (ou Dyonnas), vivant au château de Comper, cadeau de Diane la chasseresse à ce dernier.
Elle enleva le jeune Lancelot, après la mort du père de celui-ci, le Roi Ban de Bénoïc, et elle l'emmena au fond d'un lac pour aller sur l'île sacrée d'Avalon.
Certains disent qu'il ne s'agit pas du lac d'Avalon mais du lac de Diane. Viviane enseigna les arts et les lettres au jeune Lancelot afin qu'il devienne un excellent chevalier. C'est elle qui l'emmena à Camelot afin de le présenter aux chevaliers de la Table Ronde. Elle aurait offert un anneau magique au futur chevalier.
Un jour, elle rencontra Merlin l'Enchanteur près de la fontaine de Barenton. Celui-ci lui fit construire (selon certaines légendes) un château sous le lac de Comper, qu'elle seule et ses serviteurs peuvent voir. Certains prétendent que c'est là et non à Avalon qu'elle éduqua Lancelot.
Viviane et Merlin étaient fous amoureux l'un de l'autre. Un amour qui devint exclusif pour Viviane qui envoûta Merlin à la fontaine de Jouvence après avoir rajeuni les traits du vieux sorcier. Ensuite, elle fit tourner neuf fois un voile magique autour de son amant endormi, l'emprisonnant ainsi dans une tour de verre.
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Par chezmamielucette le 21 Janvier 2020 à 00:00
La forêt de Brocéliande est une forêt mythique imaginée par Chrétien de Troyes à la fin du 12e siècle. Dans son roman arthurien le « Chevalier au lion », il invente cette forêt des merveilles en s’inspirant d’une forêt de petite Bretagne connue pour ses légendes et autres récits merveilleux, « Bréchéliant ».
Aujourd’hui, c’est en Forêt de Paimpont que se perpétue le mythe de cette forêt magique.
La forêt de Paimpont, écrin de nature au cœur de la Bretagne
Avec le temps, le nom « Bréchéliant » ou encore « Brécilien » s’est perdu. Malgré les efforts de quelques intellectuels bretons du 19e siècle, Brocéliande a su rester secrète. Aujourd’hui sur les cartes, on indique la forêt de Paimpont, un espace naturel remarquable entre Ille-et-Vilaine et Morbihan.
Plus grand massif forestier de Bretagne couvrant plus de 7000 hectares, on y rencontre une grande diversité de paysages façonnés par les générations qui ont peuplé ce territoire depuis des temps lointains.
A l’Ouest, les landes plus ou moins boisées disputent l’espace aux futaies de résineux. C’est la haute forêt qui domine toute la région à 255 mètres d’altitude. La basse forêt, à l’Est, a su conserver une partie de ses sous-bois de chênes et de hêtres. Elle possède une série d’étangs dont les eaux, en d’autres temps, alimentaient les célèbres forges de Paimpont.
Elle abrite également une faune diversifiée constituée de grands mammifères, cerf, chevreuil, sanglier et d’oiseaux migrateurs sur les étangs.
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Par chezmamielucette le 20 Janvier 2020 à 00:00
Marc-Aurèle Fortin est né en 1888 à Sainte-Rose-de-Laval. Au début du siècle, il fréquente l’Académie commerciale à Montréal. Il y suit des cours de dessin sous Larose et Dyonnet. Son père, un juge, peu disposé à soutenir la carrière artistique de son fils, l’envoie dans l’Ouest canadien après lui avoir assuré un emploi aux Postes, à Edmonton. C’est à ce moment que début l’aventure du peintre. Toutefois, les œuvres de cette période ne sont pas connues aujourd’hui. En 1908 il vend un tableau cinquante dollars, somme considérable pour l’époque.
La même année il étudie à l’Art Institute de Chicago.
En 1912, il retourne à Sainte-Rose. En 1917, il aborde pour la première fois, la technique de l’aquarelle, ce qui l’amène à créer ses fameuses aquarelles « éponges » qu’il peint face à la Rivière des Prairies, à l’Île Sainte-Hélène ou sur le Mont Royal. Mais, ne pouvant maîtriser à sa satisfaction cette nouvelle discipline, « ce casse-tête chinois » dit-il, il abandonne momentanément l’aquarelle en 1919.
Déjà, les critiques reconnaissent le style personnel du peintre de Sainte-Rose. De 1922 à 1927, c’est la grande époque des « arbres détaillés ». De nouveau, l’artiste se met à l’aquarelle. « C’est, dit-il, en pratiquant dans les montagnes de Gaspésie que j’ai réussi à maîtriser l’aquarelle ». Il peint aussi dans Charlevoix et un peu partout au Québec. Suivent, de 1927 à 1930, de lumineux paysages d’Hochelaga.
L’artiste part en Europe en 1934, séjourne sur la Côte d’Azur ainsi qu'en Italie et revient au Canada en 1935, ramenant une quantité de croquis et de dessins, de Paris, de Nice, de la vallée du Rhône et de Rouen. Le style de l’artiste s’est transformé. À la poésie, la naïveté, succède la puissance des tons ; son trait s’alourdit, c’est le temps de la « manière noire » aux tons intenses et vibrants et de la « manière grise » qui rend bien « l’atmosphère chaude des ciels du Québec ».
Au début des années 1950, Fortin découvre la caséine. Il est tellement fasciné par ce nouveau mode d’expression qu’il s’y consacre presque entièrement.
En 1955, au moment où il expérimente avec la caséine sur fond noir, la maladie le force à déposer les armes. Amputé des deux jambes et complètement aveugle, il décède en 1970.
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Par chezmamielucette le 19 Janvier 2020 à 00:00
Sophie Taeuber, née le 19 janvier 1889 à Davos, en Suisse, et morte le 13 janvier 1943 à Zurich est une artiste peintre, sculptrice, danseuse
De père allemand et de mère suisse allemande, Sophie Taeuber grandit dans un milieu où la culture et l’art imprègnent la vie quotidienne. À Saint Gall, elle apprend le dessin décoratif et les techniques de la broderie et de la dentelle, puis étudie dans les « ateliers expérimentaux » de Hermann Obrist et de Wilhem von Debschitz, à Munich, où elle se forme à toutes les disciplines artistiques, y compris au travail sur bois et à l’architecture. En 1912-1913, elle apprend également le tissage à l’École des arts décoratifs de Hambourg.
À Zurich, en novembre 1915, elle rencontre le peintre et poète Hans (ou Jean) Arp, et s’engage avec lui dans le mouvement dada. Ils se marient en 1922. Sa participation à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) la conduit à Paris, où le couple, qui obtiendra la nationalité française l’année suivante, côtoie les surréalistes.
Leur maison-atelier devient, de 1929 à 1939, un foyer de rencontres artistiques internationales. S Taeuber-Arp rejoint les associations Cercle et Carré et Abstraction Création. En collaboration avec César Domela, H. Arp et des collectionneurs et mécènes new-yorkais, elle édite la revue multilingue Plastique (1937-1939) jusqu’à la veille de la guerre. Très concernée par l’évolution politique, elle s’efforce ainsi de renouer les liens entre les artistes dispersés.
Peintures réalisées à eux deux
L’exode avec son mari les conduit à Grasse, où ils réalisent, avec Alberto Magnelli et Sonia Delaunay, des dessins à quatre mains, manifestes de leurs positions antifascistes.
Après l’échec de leur projet d’exil aux États-Unis, le couple se réfugie en Suisse en novembre 1942. La mort de S. Taeuber-Arp à Zurich, le 13 janvier 1943, reste une énigme
Musée à Clamart
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