C'est au flanc des vieux murs où elles se tapissent tout l'hiver que, dès le mois de mars, les fleurs dorées des giroflées annoncent le printemps. Bien ouvertes, leurs sages corolles s'épanouissent en grappes jaunes au sommet de la tige cendrée toute habillée de minces feuilles grises.

 

 

A partir de cette espèce, les jardiniers ont obtenu des variétés à fleurs doubles beaucoup plus ornementales.

 

 

La giroflée de muraille peut vivre deux années grâce aux bourgeons situés à la base de ses nombreuses tiges ligneuses.
Bien que très employée dans la Grèce antique ainsi que par les médecins arabes comme détersive et emménagogue, il semble que la plante ait attendu des siècles avant de trouver une juste place en phytothérapie. Au début du XXe siècle en effet, l'analyse chimique a mis en évidence dans ses graines, ses feuilles et, en plus faible quantité dans ses fleurs, la cheirotoxine, substance cardiotonique. La présence de cette substance commande la plus grande prudence dans la consommation de la giroflée et, sauf sur prescription médicale, on n'utilisera que ses fleurs.

 

 

HABITAT

- Europe méridionale et centrale, terrains arides, murs, alentours des maisons, jusqu'à 600 mètres

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 0,20 à 0,60 m. Bisannuelle

 

- Tiges anguleuses, nombreuses, en touffes, couvertes de feuilles à poils couchés un peu ligneuses à la base

 

- Feuilles ovales lancéolées, entières, vert grisâtre, velues à poils fourchus

 

- Fleurs jaunes ou jaune-orangé à brun (mars-juin), grandes (2 à 5 cm) en grappes sommitales, calice à 4 sépales verts,   dressés, libres, corolle à 4 pétales, 6 étamines dont 2 latérales courtes à filet libre, stigmate fendu en deux lampes   arrondies

 

- Silique dressée, tétragone, renfermant des graines brunes à sommet ailé

 

- Odeur suave, aromatique

- Saveur piquante

 

PARTIES UTILISEES

 

- Sommités fleuries, fruits

 

 

CONSTITUANTS

 

- Glucoside sulfuré, hétérosides cardiotoniques, vitamine C

 

PROPRIETES

 

- Diurétique, cardiotonique

 

 

 

Toit à deux ou quatre versants dont la pente s'accentue, la portion supérieure du toit (terrasson) a une pente douce, et la portion inférieure du toit (brisis) a une pente très raide.

 

 

L'architecture de cette toiture est attribuée à François Mansart, fils d'un maître charpentier, dans la première moitié du XVIIe siècle,

 

 

mais le premier architecte qui a construit ce type de toit est Pierre Lescot, en 1546, bien avant la naissance de François Mansart pour l'aile du palais du Louvre.

 

 

La partie supérieure du toit du Louvre (le terrasson) est invisible du sol, est ce pour cette raison que le comble brisé n'a été vulgarisé que plus tard sous l'appellation de " toit à la Mansart ".

 

 

De l'oeuvre de Mansart, il ne reste que quelques éléments, seul l'hotel de Guénégaud subsiste dans sa totalité. Ss réalisations ne sont connues que grâce à des gravures ou par l'inventaire de Charles Perault.

 

 

Son petit neveu Jules Hardouin-Mansart construire beaucoup d'édifices avec des toits à la Mansart dont les écuries de Versailles ou le château de Dampierre.

 

 

Ce type de toit se retrouve dans l'architecture d'un certain nombre de région, comme le Lot.

 

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France

 

Les saisons de la mer
  

Printemps

 

 Oh, Méditerranée ! Si bleue sous le ciel bleu,
 Tu bats en palpitant telle un énorme cœur
 Quand la lumière peint de fluctuantes fleurs
 Sur ta houle ondulante où la lumière pleut.

Eté

 Méditerranée plate, insensible au soleil
 Qui te fait clignoter sous ses longs rayons noirs
 Depuis le matin clair jusqu’au terme du soir,
 Tu es tout hachurée de lents rouleaux vermeils.

Automne

 Méditerranée grise et âpre sous le vent,
 Tu deviens vraiment folle et bouscules tes flots
 Jusqu’à ton horizon, où le roulis de l’eau
 Brise ton harmonie de ses spasmes mouvants.

Hiver

 Méditerranée sombre hurlant sous le mistral
 Et parfois fustigée de flocons étoilés,
 Tu oscilles giflée par un ciel bas voilé
 Où stagnent les nuées d’un morne hiver austral.

Vette de Fonclare

 

 

 

Avant le tournage de "La guerre des Etoiles", les responsables des décors durent faire d'énormes efforts d'imagination pour créer les lieux spectaculaires qui ont fait le succès du film. Pourtant, un grand nombre des paysages de la lointaine galaxie dans laquelle se déroule l'histoire sont des copies de lieux réels. Et la base, apparemment inventée, des rebelles conduits par la princesse Leila est une fidèle reproduction de Tikal !

 

Cet extraordinaire site maya, enfoui dans une impénétrable forêt, est effectivement un "monde à part". D'ailleurs, on a donné le nom de "Mundo Perdido" (monde perdu) à l'un de ses ensembles monumentaux dont la structure labyrinthique semble faire concurrence à la nature environnante.

 

Jadis, les nombreuses pyramides en grès de l'ancienne cité - censées représenter les montagnes où apparut le maïs, aliment sacré des Mayas - étaient recouvertes de stuc et décorées de fresques aux couleurs vives évoquant des sites religieux, ou bien même entièrement peintes en rouge.

 

Rouges également, les stèles de la Grande Place, à l'effigie des 26 souverains qui se succédèrent à la tête de Tikal. Mais ces couleurs, aujourd'hui délavées par des siècles de pluie, étaient les mêmes que celles du plumage des oiseaux -perroquets, toucans, colibris- qui font leurs nids dans les fentes des temples.

 

Comprise aujourd'hui dans un parc national de 576 hectares, Tikal a été l'une des plus florissante cités Méso-Amérique.

 

 

 

Elle fut fondée au VIe siècle av.J.C. sur une hauteur où abondaient les fruits comestibles, les arbres au bois précieux - comme le "zapote" (sapotier) utilisé pour la construction d'édifices - et le silex, la pierre avec laquelle les peuples de l'Antiquité forgeaient les armes et leurs outils.

 

 

C'était déjà un centre d'une certaine importance lorsque, en 230 apr J.C., Yax-Moch-Xoc monta sur le trône, fondant une dynastie qui allait régner de façon intermittente jusqu'à la fin du Xe siècle apr.J.C., époque où Tikal fut mystérieusement abandonnée. Pendant son âge d'or, la ville, qui compta jusqu'à 100 000 habitants, entretint des liens commerciaux avec les centres éloignés comme Teotihuacan, et étendit sa domination jusqu'à l'actuel Etat du Bélize.

 

Quelque 3 000 édifices - palais, pyramides, terrasses, terrains de jeu de balle et même des thermes - témoignent de l'originalité architecturale et des goûts artistiques de leurs bâtisseurs.
L'édifice religieux le plus étonnant remonte au VIIIe siècle. C'est le temple I -ou temple du Grand Jaguar - construit en l'honneur d'Ah Cacau, 26e seigneur de Tikal.

 

Cette pyramide de 44 mètres de hauteur est surmontée d'un sanctuaire. Sur l'architrave de celui-ci, sculptée, étaient jadis représentés les treize royaumes du paradis maya. La mise au jour de la sépulture du souverain, à l'intérieur du monument, a permis de découvrir un trousseau funéraire composé d'objets en jade, d'os gravés de dessins et de glyphes, d'or, de perles et d'aiguillons de pastenage utilisés pour les saignées rituelles. Les places sur lesquelles donnent les temples, les pyramides et l'acropole sont aussi très intéressantes. On ignore encore si cette dernière était un ensemble de résidences royales ou un centre administratif et cérémoniel. A cause de l'habitude de bâtir par-dessus les constructions déjà existantes, on a l'impression que la centaine de pièces qui la composent sont disposées au hasard. Les parties les plus anciennes de l'acropole datent d'environ 400 ans av.J.C..

 

L'énorme terrasse qui domine l'ensemble, avec ses riches décors représentant le jaguar, le serpent à plumes et d'autres animaux sacrés pour les Mayas, remonte à l'époque d'Ah Cacaurisale, celui qui imprima le plus sa marque sur les monuments de la ville.
La traduction littérale du nom de ce souverain est "Roi Chocolat". Il est vrai que ce sont les Mayas qui ont inventé, à partir du cacao, ce délice apprécié dans le monde entier.

 

 

De même furent-ils les premiers à mâcher l'extrait de l'arbre du "chicle", ancêtre de notre chewing-gum.

 

 

 

La visite de Tikal est terminée... 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco

 

 

L’artiste de Vancouver Denis Mayer Jr. est un peintre animalier réputé internationalement pour son style unique, qui offre non seulement des représentations réalistes remarquables, mais également des images qui évoquent énergie, vitalité et chaleur.

 

 

Sa toile Silver & Gold a été sélectionnée pour faire partie du Portfolio Art et reproductions 2013 de Canards Illimités Canada (CIC). Cette série à tirage limité n’est offerte que dans le cadre des initiatives de collecte de fonds de CIC. L’argent recueilli grâce à ce programme appuie les travaux concrets de conservation des milieux humides, la recherche scientifique et les programmes éducatifs de CIC

 

 

L’inspiration pour Silver & Gold
« Je me souviens de mes promenades en forêt quand j’étais jeune, lorsque j’entendais des bruits inquiétants tout autour de moi, explique Denis Mayer Jr. J’imaginais alors qu’il y avait toutes sortes d’animaux cachés derrière les arbres. Aujourd’hui encore, même si je suis maintenant un adulte, je me demande si je vais avoir la chance de croiser un loup ou un ours quand je gravis la montagne! Je sais bien que je ne suis pas seul dans la forêt. Qui sait sur quoi je pourrais tomber! »

 

 

Cet artiste canadien travaille des images peintes d’un réalisme frappant (on les confond souvent avec des photographies) et il reste plaisant de voir les attitudes naturelles et touchantes de la plupart de ses animaux. Voyez déjà ses gros chats, ses félins.

 

 

 

 

Tenir la distance !

 

 "Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois" Matthieu18.21-22.

 

Même si les offenses considérées dans ce passage n'ont rien à voir avec des actes criminels, le pardon, tel que Jésus le conçoit, nous laisse face à un défi qui pourrait paraître insurmontable. Pour prendre une image sportive, nous dirions que Pierre veut bien courir un quatre-cent mètres, mais Jésus lui dit que la distance à parcourir, c'est celle d'un marathon !

 

 

 Jésus nous rappelle que le pardon de Dieu envers nous est incommensurable, il nous propose d'entrer dans cette dimension du pardon. Pierre a une approche religieuse du pardon. Il sait qu'il doit pardonner, et il veut le faire selon une loi, une règle prédéfinie. Il lui semble que sept fois est le maximum envisageable pour une journée. Il pense que pardonner est un devoir, mais un devoir avec des limites. Or, Jésus lui rappelle que pardonner, ce n'est pas un devoir mais un état. C'est comme si Jésus lui disait : “Tu dois vivre dans une attitude de pardon tout le long du jour.”

 

 

 Voilà un défi qui nous dépasse. Nous ne sommes plus dans la dimension de l'humain, mais du divin. Une telle démesure nous oblige à réclamer l'aide et la grâce divine. Quelle épouse, quel mari, quel père, quel fils, quel frère, quelle sœur...seront en mesure d'entrer dans cette dimension du pardon, alors que l'un a été offensé par l'autre ? Certainement aucun, à moins que Jésus vive en lui, ou en elle, et lui communique cette capacité comme ce fut le cas pour Etienne Actes 7.60.

 

 

 Il nous arrive de ne considérer que ce qui nous blesse ; dans ces cas, pardonner réclame un effort. Un effort que nous sommes prêts à faire dans le cadre d'une loi (sept fois). Mais, si nous considérons que c'est Jésus qui est blessé lorsqu'on nous offense, et si nous le laissons réagir lui, il va nous communiquer une capacité de pardon qui nous dépasse.

 

 

 Pourquoi Pierre a-t-il posé une telle question ? Nous l'ignorons, mais cela laisse entendre qu'il avait dû être confronté à certaines crises, à certaines tensions, peut-être même au sein de l'équipe des disciples.

 Comme lui, nous pouvons connaître des moments difficiles au sein de nos relations amicales, sociales, ecclésiales ; comment pourrons-nous courir le marathon d'un pardon constamment renouvelé ? En laissant Christ vivre en nous.

 

 

Une prière pour aujourd'hui

 

 Seigneur, merci de me donner la force de pardonner, ces milles propos désobligeants, ces jugements de valeur portés sur ma vie. Que ta vie en moi, me communique ce pouvoir de pardonner et de pardonner encore.

Amen !
 

 Paul Calzada

 

 

Ingrédients pour 12 brochettes :

 

• 1 melon
• 250 g de fraises
• 1 banane
• 2 kiwis
• 12 cerises
• 12 piques à brochettes en bois
• 1 couteau
• 1 cuillère à melon

 

 

Préparation :

 

1. Couper le melon en 2, enlever les pépins.
 
2. Réserver une moitié et faire des petites boules dans l’autre moitié avec la cuillère.
 
3. Peler la banane et la découper en rondelles.
 
4. Peler le kiwi et couper en rondelles.
 
5. Équeuter les fraises.
 
6. Dénoyauter les cerises.
 
7. Enfiler les morceaux de fruits sur les brochettes en alternant les couleurs puis piquer autour du demi-melon restant.

 

 

 

La germandrée petit chêne doit son nom à la ressemblance qu'offrent ses feuilles avec celles du chêne rouvre. C'est ce caractère précis, déjà bien noté par les Anciens, qui exclut toute confusion botanique avec les autres germandrées. C'est à Teucer, prince de Troie, qu'on attribue la découverte de ses propriétés.

 

Le petit chêne tapisse, durant tout l'été, de touffes gaies aux fleurs pourpres les éboulis et les creux des vieux murs.
Les Anciens, déjà, lui reconnaissaient des propriétés fébrifuge et digestive. Il est utilisé dans la composition de la chartreuse, dans les vermouths et les liqueurs digestives, apéritives et toniques.

 

On peut consommer avant chacun des principaux repas un vin tonique et dépuratif réalisé en laissant macérer durant 8 jours 50 grammes de germandrée dans 1 litre de vin. En ses utilisations médicinales, la germandrée petit chêne peut être remplacée par la germandrée maritime, ou thym marin, à odeur mentholée qui s'accroche aux rocailles du littoral et quelques iles méditerranéennes.

 

 

HABITAT

- Europe, coteaux calcaires, pelouses, terrains arides, jusqu'à 1 500 mètres.

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 3,10 à 0,30 mètre. Vivace

 

 
- Tige verte, striée de violet-pourpre, couchée-ascendante, grêle, ligneuse, rameuse, velue

 

- Feuilles très vertes, coriaces, luisantes dessus, poilues dessous, ovales, nervurées, crénelées, à pétioles courts

 

- Fleurs pourpres ou roses (mai-septembre), groupées par 3-6 d'un même côté, à l'aisselle des feuilles, en grappes terminales, calice rougeâtre, en cloche, velu, corolle   sans lèvre supérieure, lèvre inférieure à 5 lobes, 4 étamines saillantes

 

- Fruits papilleux, brun

 

- Souche rampante

- Odeur aromatique, faible

- Saveur astringente, amère

 

PARTIES UTILISEES

- Sommités fleuries, feuilles (mai-septembre), séchage à l'ombre

 

CONSTITUANTS

- Tanin, huile essentielle, principes amers

 

PROPRIETES

- Antiseptique, cholérétique, fébrifuge, stomachique, tonique, vulnéraire

 

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc

 
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait :" Il fallait que s'accomplisse ce qui était annoncé par l'Ecriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.

 

 

C'est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus d'une force venue d'en haut." Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit.

 

 

Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis de joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu..........

 

 

 

 

L'aile du papillon

 

L’aile d’un papillon vient de frôler la joue
 Satinée comme un lys d’une belle dormeuse
 Assoupie au jardin. L’insecte bleu qui joue
 Offre à Angelica agitée et fiévreuse

Un fort joli présent, car il l’a libérée,
 En l’effleurant tout doux, d’un pénible sommeil
 Hanté de cauchemars. Encor tourneboulée,
 Elle quitte en baillant son fauteuil au soleil

Et gagne son bureau pour jouer sur l’ordi.
 Assommée par sa sieste et les mains hésitantes,
 Elle cherche, elle clique, elle erre et elle écrit,
 Sans trop savoir comment, un truc en dilettante ;

Elle dicte au clavier du grand n’importe quoi,
 N’importe quelle option sur n’importe quel site,
 Tapant sans le vouloir l’adresse d’un… Benoît !
 C’est donc un papillon né dans les clématites

Qui s’en vient par hasard de tout redessiner
 En deux destins humains… De la danse anarchique
 D’un insecte linotte un coup de foudre est né !
 Une rencontre issue d’étourderies magiques !

Angelica, Benoît : tout de suite l’entente
 Pour un fort long amour fait de lait et de miel…
 L’insecte est reparti les ailes palpitantes,
 Jolie fleur azurée voletant dans le ciel.

Après avoir changé la vie de ces deux êtres,
 Il s’en est retourné tout au fond du jardin
 Pour aller, le pauvret, errer dans les pyrèthres,
 Enivré du parfum des roses et du thym…

Vette de Fonclare