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Par chezmamielucette le 3 Avril 2016 à 00:00
Voir comme Dieu voit
"Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’une cruche d’huile. Elisée lui dit : va demander au dehors des vases chez tous tes voisins." 2 Rois 4.2-3Voir ce que Dieu voit, n'est-ce pas un beau programme ? Cette pauvre veuve vécut une histoire tragique. Son mari mourut et elle se retrouva seule avec ses deux enfants. Au-delà de la souffrance émotionnelle et affective, vous devez comprendre qu'elle perdit également son pourvoyeur. Suite à cela, son créancier vint la trouver en la menaçant de prendre ses deux fils en esclavage si elle ne payait pas sa dette. Elle alla trouver le prophète Elisée en lui demandant de l'aide car, la seule chose qu'elle possédait était une cruche d'huile.
Elisée lui dit : "va demander des vases vides en grand nombre." Une cruche contenait environ 20 décilitres de liquide alors qu'un vase en contenait 100 litres. Cette pauvre veuve parlait de quelques litres alors que le prophète lui en proposait des centaines. Effectivement, la chose arriva comme la parole fut annoncée. D'une simple cruche, des centaines de litres coulèrent pour remplir des vases en grand nombre…
Voici le début du miracle : voir comme Dieu voit. Le Seigneur est capable de prendre le peu que vous avez afin de le multiplier. Lorsque vous regardez à vous-même vous dites : "Je n'ai qu'une petite voiture, un petit travail, une petite santé, de petites économies…" Mais Dieu veut vous amener à voir comme Lui voit. De petites choses, il en fait de grandes !
Si vous lui obéissez, il prendra votre cruche pour remplir des dizaines de vases.
Une vérité pour aujourd'hui
Seigneur, je crois que tu peux prendre mon peu, ma cruche, mon tabouret et en faire un miracle. Amen.
Patrice Martorano
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Par chezmamielucette le 2 Avril 2016 à 00:00
Ingrédients :
- 1/2 ananas
- 500g de fraises
- 1 mangue
- 6 cs de fromage blanc à 20 %
- 2 cs d'édulcorant en poudre
- 6 spéculoos
- Pluche de menthe pour la décorationPréparation :
1.Épluchez la mangue et l'ananas et les couper en gros cubes
2.Lavez les fraises et les couper en deux.
3.Dans un bol, mélangez le fromage blanc + l'édulcorant.
4.Dans chaque verrine, mettre 2 spéculoos coupés grossièrement
+ 2 cs de fromage blanc + les fruits.
Terminez par la pluche de menthe.
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Par chezmamielucette le 1 Avril 2016 à 00:00
Souvent recherché pour son effet décoratif, le fusain est un arbrisseau vivace, gai, clair, facile à vivre mais très dangereux. Les études pharmacologiques ont montré en effet, dans toutes les parties de la plante, la présence de substances si toxiques que même la sciure fraîche de son bois provoque des malaises chez les tourneurs qui le travaillent. Il faut donc mettre en garde les enfants contre les grappes de fruits rose bonbon, ses minuscules fleurs et ses feuilles si joliment rouge en automne.
La toxicité de ses fruits semblait connue des Anciens, car, tout en ignorant ses vertus médicinales, ils se sont surtout attachés à décrire les signes de l'empoisonnement causé par son ingestion et la façon de le soigner. De nos jours, on n'emploie le fusain pour l'usage interne que sur ordonnance médicale. Il faut se contenter, à la maison, d'utiliser, en usage externe, ses fruits en friction contre la gale, la poudre de ses graines en pommade contre les poux. Le bois, carbonisé en vase clos, donne le fusain à dessiner..HABITAT
- Europe, haies, bois clairs, bords d'eauIDENTIFICATION
- Hauteur : 2 à 4 mètres, arbrisseau
- Ecorce lisse, verdâtre
- Rameau quadrangulaire
- Feuilles opposées, courtement pétiolées, lancéolées, finement dentelées, bleu-vert dessous, jaunes ou rouges en automne, caduques
- Fleurs vert pâle (mai-juin) réunies par 2 à 5 en fausses ombelles à pédoncules dressés à l'aisselle des feuilles du rameau florifère, 4 à 5 sépales, pétales et étamine
- Capsule rose corail, charnue à 4 à 5 loges, contenant 4 à 5 graines jaune-orangé
- Odeur nauséeuse, désagréable
- Saveur âcrePARTIES UTILISEES
- Graines et feuilles
CONSTITUANTS
- tanin, lipides, acides organiques, pigments, vitamine C, alcaloïdesPROPRIETES
- cholagogue, détersif, émétique, insecticide, purgatif
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Par chezmamielucette le 31 Mars 2016 à 00:00
La famille Curie passe les étés en Bretagne à l'Arcouest, face à l'île de Bréhat et près de Paimpol, Marie Curie y a fait construire une maison de vacances. Situé dans les Côtes-d'Armor, l'Arcouest est un village qui abrite le port d'embarquement pour l'île de Bréhat.
Le physiologiste Louis Lapicque fut avec Charles Seignobos le premier à apprécier et faire connaître l'endroit. En 1900 - à l'époque, il n'y avait qu'une chaumière en ruine sur le plateau de l'Arcouest -il fait construire une maison et revend progressivement à ses amis des parties de landes qu'il avait achetées alentour.
Une trentaine de familles de scientifiques s'installeront dans le secteur. Il y aura là plusieurs prix Nobel, d'où le surnom de Fort la Science ou Sorbonne-Plage attribué à ce village par les journalistes d'un magazine de l'époque.
et voici quelques photos de maintenant
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Par chezmamielucette le 30 Mars 2016 à 00:00
Chant de printemps.
Enfin le printemps nous donne
Sa couronne,
Et ses parfums précieux ;
Enfin parmi les prairies
Refleuries
S'égarent nos pas joyeux.Vois à travers le feuillage
Du rivage,
Frémir le lac doux et pur !
Plus loin, vois, ô ma compagne !
La montagne
Briller dans les champs d'azur !As-tu vu, de ta fenêtre
Disparaître
Du soir les riches couleurs ?
As-tu senti, sur la plaine.
Quelle haleine
Monte des lilas en fleurs ?Le cœur, au printemps suave,
Sans entrave,
N'est-ce pas ? Peut s'élever.
Tout aspire ce mystère
Dont la terre
S'enveloppe pour rêver.Mais, plus que cette nature
Grande et pure,
Plus que les teintes des cieux ;
Bien plus que l'azur de l'onde
Si profonde,
Et que les monts glorieux ;Plus que l'haleine surprise
De la brise
Dans les longs plis du rideau,
J'aime entre les fleurs écloses
Et les roses,
Voir briller ton œil si beau :Ô toi, mon amour suprême !
J'aime, j'aime
Ton souris plein de douceur,
Ton souris qui me fait vivre,
Qui m'enivre
Et met le ciel dans mon cœur.Henri Durand.
Poète vaudois de langue française né le 27 août 1818 à Vevey en Suisse, Henri Durand est décédé le 13 février 1842 à Lausanne.
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Par chezmamielucette le 29 Mars 2016 à 00:00
Personnage éclectique et charismatique, sir Thomas Stanford Raffles, un aristocrate au service de sa Majesté britannique, a lié pour toujours son nom à la nature et à l'histoire du Sud-Est asiatique.
La plus grande fleur du monde, qu'il a découverte dans les forêts de la Malaisie, s'appelle "Rafflesia" en son honneur.
C'est lui également qui eu le mérite de redécouvrir l'un des monuments bouddhistes les plus intéressants et les plus mystérieux de la planète.
Depuis toujours, les Javanais ont fait allusion au temple de Borobudur - ce nom est en fait une abréviation de " Bhumisan Brabadura", l'ineffable montagne des vertus accumulées" - mais, quand sir Raffles est arrivé en 1814 dans la vallée où, d'après ses informateurs, devait se trouver ce monument fantastique, il n'a vu que des blocs éparpillés sans ordre dans la forêt, à moitié ensevelis sous des couches de cendres volcaniques. Il a fallu six semaines de travail à 200 hommes pour les dégager des débris volcaniques et de la végétation.Ensuite, on a numéroté et catalogué les blocs de granit noir, dont beaucoup étaient ornés de sculptures et de bas-reliefs raffinés. C'était un puzzle magnifique, il ne restait plus qu'à remettre les pièces à la bonne place. L'oeuvre commencée par sir Raffles a été menée à terme avec succès plus d'un siècle et demi plus tard, grâce à l'Unesco.
Aujourd'hui, le temple de Borobudur se dresse majestueusement dans la vallée, dans toute son ancienne splendeur. On sait qu'il a été construit au VIIIe siècle par Samaragunta, un souverain de la Samaragunta qui a régné sur l'ile de Java du VIe au Xe siècle.Les Sailendra sont une branche de la dynastie indienne des Chandella (célèbre pour avoir édifié les temples de Khajuraho), qui a abandonné le subcontinent indien après avoir adopté le bouddhisme. La technique de construction et l'iconographie sont donc "indiennes". Mais on ne sait pas vraiment pourquoi ce temple a été construit. Et les spéculations vont bon train sur la nature symbolique et ésotérique de l'édifice.
Borobudur est une sorte de pyramide dont la forme rappelle une fleur de lotus, sacrée aux yeux du Bouddha, comportant six étages quadrangulaires en gradins, sur laquelle s'appuient trois autres plates-formes circulaires sommées par un stupa central.Le niveau inférieur du monument est décoré de 160 splendides panneaux évoquant le monde des humains, dominé par le désir, les cinq suivants, en revanche, sont ornés de 1 300 panneaux illustrant la vie du Bouddha et des 43 Bodhisattvas, ainsi que des épisodes tirés des jataka.
Les terrasses circulaires supérieures ne présentent pas de bas-reliefs mais sont ornés de petits stupas aux ouvertures carrées ou en forme de diamant abritant les statues de 92 Bouddha Dhyani.
Les mains de chacune de ces statues font un geste indiquant l'une des cinq directions : l'est avec le geste symbolisant la prise de la Terre à témoin, le sud, avec le geste de la bénédiction, l'ouest, avec le geste de la méditation, le nord, avec le geste indiquant la libération de toute peur, et enfin le centre, avec le geste de l'enseignement de la vérité. Sur l'ensemble se détache, imposant, le stupa qui symbolise le Bouddha, l'Eveil, l'Infini.
En observant un plan de Borobudur, il est évident qu'il a été conçu comme un mandala, ce "dessin sacré" constituant dans l'optique du bouddhisme, de l'hindouisme et du jaïnisme - des grandes religions de l'Inde - une carte du parcours tantrique vers la purification.
Au delà de la magnificence du monument et du raffinement de ses bas-reliefs et de ses sculptures, le temple est donc avant tout une oeuvre philosophique, grâce à laquelle les souverains de la dynastie Sailendra ont voulu affirmer leur grandeur, tout en rappelant aux hommes qu'ils ne peuvent aspirer à la vie éternelle qu'en accomplissant des actions justes.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 28 Mars 2016 à 00:00
Jules Joseph Lefebvre, né à Tournan-en-Brie le 14 mars 1836 et mort à Paris le 24 février 1911, est un peintre académique français, portraitiste et peintre de genre, professeur à l'École des beaux-arts et à l'Académie Julian.Entré à l'École des beaux-arts en 1852, Lefebvre devient l'élève de Léon Cogniet et remporte le grand prix de Rome en 1861.
Entre 1855 et 1898, il expose 72 portraits dans les Salons parisiens.
En 1891, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts.Enseignant à l'Académie Julian, professeur réputé et sympathique, il a de nombreux élèves, dont le peintre paysagiste d'origine écossaise William Hart, des peintres américains tels que Childe Hassam, Frank Weston Benson, Edmund Charles Tarbell et John Noble Barlow, ainsi que le peintre français Georges Rochegrosse, le sculpteur français Paul Landowski, le portraiste Gustave Brisgand et le peintre belge Fernand Khnopff.
Il est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau.
Il fait sensation en 1868 avec Femme couchée.Son œuvre la plus célèbre est sans doute La Vérité, une femme nue portant un miroir à bout de bras, aujourd'hui au musée d'Orsay.
Il reçoit de nombreuses décorations, dont une médaille de première classe à l'exposition de Paris de 1878 et la médaille d'honneur en 1886.
Il est également commandeur de la Légion d'honneur.
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Par chezmamielucette le 27 Mars 2016 à 00:00
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 28, 1-9)
Après le sabbat, à l’heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. (…) Or l’ange, s’adressant aux femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : ‘Il est ressuscité d’entre les morts ; il vous précède en Galilée : là, vous le verrez !’ Voilà ce que j’avais à vous dire. » (…) Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui.Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 16, 1-9)
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus (…)
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de peur. Mais il leur dit : « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : ‘Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.’ » (…)Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 24, 1-9)
Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu’elles avaient préparés.
Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. (…)Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 24, 13-33)
(…) Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Notre coeur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? »
A l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « C’est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-24)
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. (…) Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts
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Par chezmamielucette le 26 Mars 2016 à 00:00
Inrédients
- 1 gigot d’environ 2,2kg
- 4 carottes
- 3 tomates
- 2 gros oignons
- 3 gousses d’ail + 3 autres en chemise
- 4 échalotes
- 1 branche de cèleri
- 2 clous de girofles
- 1 bouquet garni
- 1 branche de romarin frais
- piment d’Espelette en poudre
- huile d’olive
- vin blanc sec
- poivre
- selPréparation :
Faire dorer le gigot dans une cocotte allant au four avec de l’huile d’olive, quand il a une belle couleur dorée saupoudrer de piment d’Espelette et de poivre et réserver le gigot à part.
Dans la cocotte mettre les oignons coupés en gros quartiers, les échalotes émincées et les clous de girofle, faire dorer (7-8 minutes) puis ajouter les carottes (coupées en gros tronçons),et les tomates en quartiers, sel (à peine) et poivre.
Après 5 minutes à feu vif, ajouter 50 cl de vin blanc, baisser le feu, couvrir et laisser encore 5 minutes.
Mettre le gigot dans la cocotte, la branche de céleri, le bouquet
garni et arroser le gigot de 10 cl d’eau, couvrir et mettez au four (préalablement chauffé) à 120°C (thermostat 4) pendant 7 heures.Arroser de temps en temps (toutes les deux heures environ) avec le jus de cuisson
Saler à la fin de la cuisson ou au service
Un plat excellent pour le jour de Pâques...
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Par chezmamielucette le 25 Mars 2016 à 00:00
D’après l’Évangile, Jésus fut obligé, comme d’autres condamnés au crucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont du Golgotha (la place du crâne), le lieu de l’exécution. D’après les évangiles synoptiques, sur la route du Golgotha, les soldats obligent un passant, Simon de Cyrène, à porter la croix de Jésus. La raison n’en est pas donnée dans les Évangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs de Marc (Brown et al. 628). Paul cite aussi un Rufus dans son Épître aux Romains Rm 16. 13. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations Os 10. 8.
Quand ils arrivent au Golgotha, il lui est proposé du « vin parfumé de myrrhe (Mc 15:23) » ou « du vin mêlé de fiel (Mt 27:34) » qu'il refuse de boire, après en avoir goûté selon le seul évangile attribué à Matthieu. Les évangiles attribués à Jean et à Luc ne contiennent pas cet épisode.
Jésus est alors crucifié, d’après les Évangiles synoptiques, à la troisième heure du jour (9 h).
Les Évangiles synoptiques ajoutent que la croix comportait, sur un écriteau « Le roi des Juifs », avec des variantes mineures. Dans l'évangile attribué à Jean l’inscription est « Jésus le nazôréen, roi des Juifs » en trois langues (INRI). Il est précisé que c'est Pilate qui a rédigé cette inscription sur un titulus (écriteau), en hébreu, en latin et en grec ancien. L'indication « le Nazôréen », montre que l'appellation polémique est acceptée au moment de la rédaction de l'évangile attribué à Jean, alors que l'évangile attribué à Marc, écrit le premier, ne connaissait que la formule « Jésus le Nazarénien ».
Les Évangiles canoniques déclarent alors que les vêtements de Jésus lui furent retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean prétend que ceci accomplit une prophétie de Ps 22. 18. D’après l’Évangile selon Luc, les deux voleurs crucifiés aux côtés de Jésus, lui parlent. Luc déclare que l’un railla Jésus, et que l’autre le respecta, et que Jésus déclara que le voleur respectueux, Dismas (le bon larron), gagnerait promptement son entrée au paradis ; traditionnellement l’autre, Gesmas ou Gestas (le mauvais larron), est considéré comme voué à l’enfer. Dismas est considéré comme le premier saint de l'Église10, canonisé par le Christ lui-même : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » - Luc 23-4311. sans étape intermédiaire, ni œuvres, ni baptême, par la foi seule.
Dans les quatre évangiles canoniques alors que Jésus est sur la croix on lui propose de boire du vinaigre, imbibé dans une éponge selon trois d'entre-eux. L'évangile attribué à Jean précise que cela a lieu « pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie (Jn 19:28). » Jésus refuse de le boire.
Le Christ en croix est souvent représenté portant le périzonium.
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