• saintpaulrublevnz9Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,12-20.

    Frères, rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part, dans la lumière,à l’héritage du peuple saint. Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres, il nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé, par qui nous sommes rachetés et par qui nos péchés sont pardonnés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toute créature, car c'est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles et les puissances invisibles : tout est créé par lui et pour lui. Il est avant tous les êtres, et tout subsiste en lui. Il est aussi la tête du corps, c'est-à-dire de l'Église. Il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, puisqu'il devait avoir en tout la primauté. Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix.

    Yahoo!

    1 commentaire
  • Concile Vatican II Notre-pere-jesus
    Constitution sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 18

    « Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »



          C'est en face de la mort que l'énigme de la condition humaine atteint son sommet. L'homme n'est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais plus encore, par la peur d'une destruction définitive. Et c'est par une inspiration juste de son cœur qu'il rejette et refuse cette ruine totale et cet échec définitif de sa personne. Le germe d'éternité qu'il porte en lui, irréductible à la seule matière, s'insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu'elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut pas satisfaire ce désir d'une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son cœur

          Mais si toute imagination ici défaille, l'Église, instruite par la Révélation divine, affirme que Dieu a créé l'homme en vue d'une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. De plus, la foi chrétienne enseigne que cette mort corporelle, à laquelle l'homme aurait été soustrait s'il n'avait pas péché, sera un jour vaincue, lorsque le salut, perdu par la faute de l'homme, lui sera rendu par son tout-puissant et miséricordieux Sauveur. Car Dieu a appelé et appelle l'homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d'une vie inaltérable. Cette victoire, le Christ l'a acquise en ressuscitant, libérant l'homme de la mort par sa propre mort. A partir des titres sérieux qu'elle offre à l'examen de tout homme, la foi est ainsi en mesure de répondre à son interrogation angoissée sur son propre avenir. Elle nous offre en même temps la possibilité d'une communion dans le Christ avec nos frères bien-aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l'espérance qu'ils ont trouvé près de Dieu la vie véritable.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Notre-pere-jesusPsaume 119,14.24.72.103.111.131.

    Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie que dans toutes les richesses.
    Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent.
    Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche, plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
    Qu'elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche !
    Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon cœur.
    La bouche grande ouverte, j'aspire, assoiffé de tes volontés.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Égliseparoisse saint augustin logo(1)
    Les Discours sur les Psaumes, Ps 121, §3,12

    « Si toi, Jérusalem, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix ! »



          « Quelle joie quand on m'a dit : ' Nous irons à la maison du Seigneur. ' Maintenant nos pas s'arrêtent dans les parvis de Jérusalem » (Ps 121,1-2). De quelle Jérusalem ? Il y a sur terre une ville de ce nom, mais elle est l'ombre de l'autre Jérusalem. Quel si grand bonheur y a-t-il à se tenir dans le Jérusalem d'ici-bas qui n'a pas pu se tenir d'elle-même et qui est tombée en ruines ?... Ce n'est pas de la Jérusalem d'ici-bas que parle celui qui a tant d'amour, tant d'ardeur, tant de désir à parvenir à la Jérusalem « notre mère », que l'apôtre Paul dit être « éternelle dans les cieux » (Ga 4,26; 2Co 5,1)...

          « O Jérusalem, que ta paix soit dans ta force. » (Ps 121,7) C'est à dire que ta paix soit dans ton amour, car l'amour est ta force. Ecoutez le Cantique des Cantiques : « L'amour est fort comme la mort » (8,6)... En effet, l'amour détruit ce que nous avons été, pour nous permettre, par une sorte de mort, de devenir ce que nous n'étions pas... C'est cette mort qui était à l'œuvre en celui qui disait : « Le monde est crucifié pour moi, et je suis crucifié pour le monde » (Ga 6,14). C'est de cette mort que parle ce même apôtre quand il dit : « Vous êtes morts et votre vie est désormais caché avec le Christ en Dieu » (Col 3,3). Oui, « l'amour est fort comme la mort ». Si l'amour est fort, il est puissant, il est de grande force, il est la force même... Que ta paix soit donc dans ta force, Jérusalem ; que ta paix soit dans ton amour.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Luc-Big-70a5a

    Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même. Voici donc ce qu'il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage. ' Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous. ' Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : 'Seigneur, ta pièce d'or en a rapporté dix. ' Le roi lui dit : 'Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes. ' Le second vint dire : 'Ta pièce d'or, Seigneur, en a rapporté cinq. ' A celui-là, le roi dit encore : 'Toi, tu seras gouverneur de cinq villes. ' Un autre encore vint dire : 'Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge. En effet, j'avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n'as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n'as pas semé. ' Le roi lui dit : 'Je vais te juger d'après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n'ai pas déposé, que je moissonne ce que je n'ai pas semé ; alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? A mon arrivée, je l'aurais repris avec les intérêts. ' Et le roi dit à ceux qui étaient là : 'Retirez-lui la pièce d'or et donnez-la à celui qui en a dix. ' On lui dit : 'Seigneur, il en a déjà dix ! - Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi. ' » Après avoir dit ces paroles, Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem

    Yahoo!

    1 commentaire
  • Psaume 1,1-6.

    Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent,
    mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit !
    Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira,
    tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent :
    au jugement, les méchants ne se lèveront pas, ni les pécheurs au rassemblement des justes.
    Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.

    Yahoo!

    2 commentaires
  • Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l'Apocalypse de saint Jean (Apoc., 7,2-14), la première lettre de saint Jean (ch.3) et l'évangile selon saint Mathieu (ch 5, 1-12).

    Elle est dédiée à Tous les Saints. «Cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine» (Dom Robert Le Gall)[2]. Il s'agit donc de toutes les personnes, canonisées ou non, qui ont été sanctifiées par l'exercice de la charité, l'accueil de la miséricorde et le don de la grâce divine[3]. Cette fête rappelle donc à tous les fidèles, la vocation universelle à la sainteté[4].

    Elle ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye, ou d'un ordre religieux, au jour anniversaire de leur décès. Elle a été inaugurée par Odilon, abbé de Cluny au XIe siècle.

    Cependant, du fait qu'en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l'usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2 novembre, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle et le fleurissement, avec des chrysanthèmes, des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau "La Toussaint" du peintre Émile Friant) ; ces deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort. P4070091b

    Bon recueillement pour aller fleurir vos tombes.........

    Yahoo!

    1 commentaire
  • Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Istanbul basilique Sainte Sophie de Constantinople Saint Je

    « Prends pitié du pécheur que je suis »



          Un pharisien et un publicain montaient au Temple pour y prier. Le pharisien a commencé par énumérer toutes ses qualités, en proclamant : « O Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes et adultères, ou bien encore come ce publicain ! » Misérable sois-tu, toi qui oses porter un jugement sur la terre tout entière ! Pourquoi accabler ton prochain ? As-tu encore besoin de condamner ce publicain, la terre ne t'a-t-elle pas suffi ? Tu as accusé tous les hommes, sans exception : « Je ne suis pas comme le reste des hommes...ou bien encore comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. » Que de suffisance dans ces paroles ! Malheureux !...

          Le publicain, quant à lui, avait fort bien entendu ces paroles. Il aurait pu rétorquer en ces termes : « Qui donc es-tu, qui oses proférer de telles médisances à mon sujet ? D'où connais-tu ma vie ? Tu n'as jamais vécu dans mon entourage, tu n'es pas un de mes intimes. Pourquoi manifester un tel orgueil ? D'ailleurs, qui peut attester la réalité de tes bonnes actions ? Pourquoi fais-tu ainsi ton propre éloge, qu'est-ce qui t'incite à te glorifier de la sorte ? » Mais il n'en fit rien –- bien au contraire -– il s'est prosterné, en disant : « O Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! » Et, pour avoir fait preuve d'humilité, il a été justifié.

          Le pharisien a quitté le Temple, privé de toute absolution, tandis que le publicain s'en allait, le cœur renouvelé d'une justice retrouvée... Pourtant, il n'y avait là guère d'humilité, dans la mesure où l'on utilise ce terme lorsque quelqu'un de noble s'abaisse ; or, dans le cas du publicain, il ne s'agissait pas d'humilité, mais de simple vérité, car il disait vrai.

    Yahoo!

    5 commentaires
  • Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Égliseaugustin


    « Le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ? »



          Nous venons d'entendre l'évangile où Jésus critique ceux qui savaient reconnaître l'aspect du ciel, mais n'étaient pas capables de découvrir le temps où il était urgent de croire au Royaume des cieux. C'est aux juifs qu'il disait cela, mais cette parole parvient jusqu'à nous. Or le Seigneur Jésus Christ lui-même a commencé ainsi sa prédication : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche » (Mt 4,17). Jean Baptiste, son précurseur, avait commencé de la même façon : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche » (Mt 3,2). Et maintenant le Seigneur les blâme parce qu'ils ne veulent pas se convertir alors que le Royaume des cieux est proche...

          C'est à Dieu de savoir quand viendra la fin du monde : quoi qu'il en soit, c'est maintenant le temps de la foi... Pour chacun de nous le temps est proche, parce que nous sommes mortels. Nous marchons au milieu des dangers. Si nous étions de verre, nous les redouterions moins. Quoi de plus fragile qu'un récipient de verre ? Pourtant on le conserve et il dure des siècles, car on redoute pour lui une chute, mais non pas la vieillesse ni la fièvre. Nous sommes donc plus fragiles et plus faibles, et cette fragilité nous fait craindre chaque jour tous les accidents qui sont constants dans la vie des hommes. Et s'il n'y a pas d'accidents, il y a le temps qui marche. L'homme évite les heurts ; évite-t-il la dernière heure ? Il évite ce qui vient de l'extérieur ; peut-il chasser ce qui naît au-dedans de lui ? Parfois n'importe quelle maladie le domine subitement. Enfin, l'homme aurait-il été épargné toute sa vie, lorsqu'à la fin la vieillesse est venue, il n'y a plus de délai.

    Yahoo!

    6 commentaires
  • Votre vocation : Redresser l'autre

     

    "Si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur."

    Après tout l’apôtre aurait pu écrire au sujet de cette personne : "Enfoncez-le un peu plus", ou bien encore "achevez-le, il n’est plus bon à rien" ou peut-être "repoussez-le définitivement" ! Mais non, il a écrit : "Redressez-le !" Quel message !

    Ressemblez donc au bon samaritain ; ayez son caractère et son amour de l’autre !
    C’est difficile pour votre nature humaine de vivre cette vérité-là ; c’est plus simple de vouloir dénoncer, et en finir avec l’autre ! Voudriez-vous prendre quelques minutes pour vous arrêter à ce que Jésus déclare : "On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis"
    Comprenez-vous que la dureté pour la dureté n’est que la pauvre expression d’une très grande faiblesse ? Par contre, décider d’exercer la miséricorde, de pratiquer la grâce, de tendre la main pour relever celui qui est tombé, de mettre en œuvre le pardon, est la preuve d’une grande maturité spirituelle.

    Ne jamais faire de cadeau à celui qui tombe est une attitude ridicule ; d’abord parce que rien ne vous prouve que demain, ce n’est pas vous qui tomberez, et là vous serez heureux qu’on vous redresse avec douceur ; et puis Dieu ne vous a-t-il pas relevé lui, maintes fois ? Sa main s’est juste tendue vers vous au bon moment ! N’est-ce pas vrai ? Cela devrait vous rendre enclin à pratiquer le relèvement dans la douceur ! Pas question de relever à contrecœur, brutalement mais avec la douceur ; celui qui est tombé souffre déjà assez, ce n’est pas la peine d’en rajouter ! Ressemblez donc au bon samaritain ; ayez son caractère et son amour de l’autre !
    Une prière pour aujourd’hui 

    Seigneur je prie afin que tu mettes en moi les sentiments qui étaient en Jésus. Si souvent j’ai refusé de relever celui qui était tombé ; pardonne-moi et aide-moi à vivre l’Évangile dans mon quotidien. Amen
    Yahoo!

    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique