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    Plantes d'Intérieur : SELAGINELLA (Selaginellacées)

     

    Parmi les nombreuses espèces qui constituent le genre "Selaginella" (mousse rampante, sélaginelle), quelques-unes sont cultivées à l'intérieur pour leur feuillage décoratif. Ces plantes exigent beaucoup d'humidité et un terranium leur offrira des conditions idéales. Certaines sélaginelles prostrées rappellent la mousse, les autres présentent des tiges très ramifiées, soit érigées, soit rampantes. Leurs minuscules feuilles sont généralement groupées en rangées de 4 autour de la tige. Les rangées s'étalent de la souche jusqu'à 1,5 cm du sommet où se trouvent des sporanges.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

     

    - APODA - présente un feuillage ver clair et des tiges rampantes qui peuvent mesurer 10 cm. Cette espèce forme un tapis dense qui fait penser à la mousse.

     

     

    - EMMELIANA - présente des tiges presque érigées qui se ramifient dès la base et peuvent atteindre 30 cm de haut. Comme elles se déploient en éventail, la plante ressemble à une fougère. Les feuilles minuscules sont vert clair, marginées de blanc. La variété "Auréa" se distingue par ses feuilles vert doré.

     

     

    - KRAUSSIANA - est une espèce rampante à croissance exceptionnellement rapide. Ses tiges de 30cm s'enracinent en se ramifiant et forment un épais tapis de feuilles vert vif. On l'utilise souvent comme couvre-sol dans les terraniums.

     

     

    - MARTENSII - diffère des autres espèces cultivées à l'intérieur par ses tiges moins ramifiées, de 30 cm qui se dressent sur la moitié de leur longueur puis retombent gracieusement. Elles sont supportées par des racines robustes qui partent de l'aisselle des feuilles inférieures et s'enfoncent perpendiculairement dans le mélange. Les feuilles vert moyen, charnues et vernissées mesurent environ 1,5 cm de long; elles sont plus grandes que chez les autres espèces.

     




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    A l'ouest du Massif central, la Corrèze est un département limousin, qui culmine au mont Bessou (976m), sur le plateau de Millevaches dont il est coutume de dire que le nom signifie "mille sources". La Vienne, la Vézère et son affluent la Corrèze y naissent, ainsi que plusieurs affluents de la Dordogne qui s'écoulent ensuite vers le sud du département, où les gorges de cette même Dordogne entaillent le plateau corrézien. Au sud-ouest, le bassin de Brive présente des altitudes nettement moins élevées et annonce le Bassin aquitain. On y trouve le village perché de Turenne, et les villages de Meyssac et de Collonges-la-Rouge remarquables par leurs édifices en grès rouge.

     

     

    - LE CHATEAU DE LA MARQUISE -

     

    La commune d'Arnac-Pompadour plus couramment désignée sous le nom de Pompadour, est connue pour son château, son haras national dont les origines remontent au milieu du XVIIIe siècle, et enfin pour sa marquise, bien que cette dernière n'y ait peut-être jamais mis les pieds. C'est en recevant de Louis XV le domaine de Pompadour que sa favorite, Jeanne Poisson, put acquérir le titre de marquise en 1745, et devenir "la Pompadour".

     

     

    - LES ORGUES DE BORT -

     

    Bort-les-Orgues doit la terminaison de son nom à la forme des étonnantes falaises qui dominent la ville. Ces formations basaltiques sont des coulées de lave refroidie il y a quinze millions d'années, dont la verticalité évoque des tuyaux d'orgue.

     

     

    - MEYMAC PRES BORDEAUX -

     

    Située au coeur du plateau de Millevaches, bien loin des vignes bordelaises, la ville de Meymac, s'est malgré tout fait connaître grâce au négoce du vin. A la fin du XIXe siècle, dans le sillage de Jean Gaye-Bordas, de nombreux négociants des environs de Meymac n'ont pas hésité à faire figurer la mention "Meymac près Bordeaux" sur les étiquettes des bouteilles qu'ils vendaient, principalement dans le nord de la France et en Belgique, où un vaste réseau s'est développé. Une fois l'utilisation de cette mention interdite, certains vignobles bordelais furent alors rachetés par des Corréziens au début du siècle dernier.

     

     

    - LES ACCORDEONS DE TULLE -

     

    Jean Mangein, ancien employé de la manufacture d'accordéons Dedenis de Brive, s'est installé en 1919 à Tulle. Avec ses frères, il va rapidement faire connaître le nom de Mangein dans le monde entier, notamment grâce au succès de l'accordéon chromatique. Après, une période de déclin au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, au cours de laquelle plusieurs employés furent victimes des représailles allemandes du "massacre de Tulle" en juin 1944, la nouvelle usine édifiée en 1984 affirme le renouveau de la Société.
    Le nom de Tulle est également associé à un tissu léger, dont l'origine n'est cependant pas directement liée à la cité corrézienne. Si la dentelle de Tulle était jadis réputée, le tissu appelé "tulle" tire son nom de la méthode manuelle du "point de Tulle", et c'est en Angleterre, loin des bords de la Corrèze qu'il a été mis au point pour être produit industriellement.

     

     

    Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite -

     




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    La panthère noire

     

    Une rose lueur s'épand par les nuées ;
    L'horizon se dentelle, à l'Est, d'un vif éclair ;
    Et le collier nocturne, en perles dénouées,
    S'égrène et tombe dans la mer.

    Toute une part du ciel se vêt de molles flammes
    Qu'il agrafe à son faîte étincelant et bleu.
    Un pan traîne et rougit l'émeraude des lames
    D'une pluie aux gouttes de feu.

    Des bambous éveillés où le vent bat des ailes,
    Des letchis au fruit pourpre et des cannelliers
    Pétille la rosée en gerbes d'étincelles,
    Montent des bruits frais, par milliers.

    Et des monts et des bois, des fleurs, des hautes mousses,
    Dans l'air tiède et subtil, brusquement dilaté,
    S'épanouit un flot d'odeurs fortes et douces,
    Plein de fièvre et de volupté.

    Par les sentiers perdus au creux des forêts vierges
    Où l'herbe épaisse fume au soleil du matin ;
    Le long des cours d'eau vive encaissés dans leurs berges,
    Sous de verts arceaux de rotin ;

    La reine de Java, la noire chasseresse,
    Avec l'aube, revient au gîte où ses petits
    Parmi les os luisants miaulent de détresse,
    Les uns sous les autres blottis.

    Inquiète, les yeux aigus comme des flèches,
    Elle ondule, épiant l'ombre des rameaux lourds.
    Quelques taches de sang, éparses, toutes fraîches,
    Mouillent sa robe de velours.

    Elle traîne après elle un reste de sa chasse,
    Un quartier du beau cerf qu'elle a mangé la nuit ;
    Et sur la mousse en fleur une effroyable trace
    Rouge, et chaude encore, la suit.

    Autour, les papillons et les fauves abeilles
    Effleurent à l'envi son dos souple du vol ;
    Les feuillages joyeux, de leurs mille corbeilles ;
    Sur ses pas parfument le sol.

    Le python, du milieu d'un cactus écarlate,
    Déroule son écaille, et, curieux témoin,
    Par-dessus les buissons dressant sa tête plate,
    La regarde passer de loin.

    Sous la haute fougère elle glisse en silence,
    Parmi les troncs moussus s'enfonce et disparaît.
    Les bruits cessent, l'air brûle, et la lumière immense
    Endort le ciel et la forêt.

     

    Charles Marie Leconte de Lisle

     

     

    Charles Marie René Leconte de Lisle est un poète français, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l’Île Bourbonn  et mort le 17 juillet 1894 à Voisins

     




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  • Le Beaufortin, l'un des massifs le moins élevé de cette zone cristalline des Alpes centrales, offre des paysages doux et accueillants, caractérisés par la présence d'une abondante couverture d'herbe. Celle-ci permet un élevage de haute montagne qui a toujours été favorisé aux dépens des cultures. Le Beaufortin, coupé par la vallée du Doron, axe de la circulation et de l'activité, mène une vie pastorale soumise au rythme des saisons. A Beaufort s'élabore aujourd'hui le célèbre fromage que, naguère encore, l'on fabriquait dans les hameaux des riches alpages.

     

     

    - BEAUFORT - sur le Doron, au coeur du massif du Beaufortin, est entouré d'une forêt communale composée à 90% d'épicéas. Ce peuplement confère au paysage une beauté majestueuse qui, par contraste, fait ressortir l'originalité du "pays de l'herbe", région qui tire sa richesse de la fabrication du fromage.

     

     

    - BARRAGE DE ROSELEND - il est accessible depuis Beaufort, soit par Arèches et le col du Pré, soit, de préférence, par le défilé d'Entreroches. Du belvédère aménagé sur la rive gauche du barrage, on découvre l'ouvrage dans son ensemble ; il est du type a contreforts, et la retenue est de 187 millions de mètres cubes d'eau. Une table d'orientation permet de repérer dans ce sévère cadre montagneux le rocher du Vent à l'aspect de ruines, le monolithe aigu de Pierre Menta, le rocher de Méraillet et le Grand mont d'Arèches. La route longe le lac artificiel qui englouti l'ancien village de Roselend.

     

     

    - CORMET (ou col) de ROSELEND - il n'est plus aujourd'hui le terme de la route, qui a été prolongée jusqu'au village des Chapieux, assurant ainsi la jonction avec la vallée de l'Isère et Bourg-Saint-Maurice. Des lacets qui montent vers le Cormet, dépression ouverte entre la crête des Gîtes au nord et l'aiguille de la Terrasse au sud, une belle vue se dégage vers le lac de Roselend. C'est un chatoiement de couleurs qui, à la limite des mondes minéral et végétal, juxtapose aux bruns et aux verts des rochers et des prairies les bleus du plan d'eau et du ciel. A quelques minutes de marche du col, on atteint une croix érigée en haut d'un mamelon d'où l'on jouit d'une large vue.

     

     

    - LES CHAPIEUX - dissémine ses chalets dans un creux situé à 400m au dessous du Cormet de Roselend. Cette petite bourgade, au centre des alpages, est à la fois un point de départ d'excursions variées et un point d'arrêt classique dans le tour du Mont-Blanc.

     

     

    - VILLE DES GLACIERS - cette "ville" n'est qu'un hameau de fond de vallée que l'on gagne par un sentier. Au bord du torrent des Glaciers, quelques fermes d'élevage se sont maintenues dans le décor de vastes pâturages. On y pratique le pacage "aux pieux" chaque bête étant attachée à un piquet. Ville des Glaciers constitue un excellent point de départ pour la montée au col de la Seigne, à la frontière franco-italienne, ou au Glacier des Glaciers, celui-ci dont les 100ha sont orientés plein sud, se maintient grâce à une altitude proche de 3000 m.

     

     

    Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles.

     




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    EWA KARPINSKA OU L’AQUARELLE LIBÉRÉE

    Née en 1962, d’origine polonaise et diplômée d’architecture du paysage, Ewa Karpinska a été l’élève de l’aquarelliste Jean-Louis Morelle. Chercheuse passionnée, elle a développé et repoussé les limites de la technique « humide sur humide» : le papier, mouillé à cœur, l’aquarelliste doit adapter son intervention en fonction de l’humidité décroissante du papier. Reposant sur l’observation de l’évaporation de l’eau, cette technique exige à la fois anticipation, réactivité et patience. Aujourd’hui, Ewa Karpinska est devenue le maître incontesté de cette technique.

     En 2002, elle écrit un livre sur la technique de l’aquarelle : « Aquarelle, la lumière de l’eau » aux éditions Fleurus, cinq fois réédité. Régulièrement, elle publie ses recherches dans le premier magazine français consacré aux beaux-arts : « Pratique des arts ».

    Les aquarelles d’Ewa, tantôt impétueuses et tourmentées, tantôt sereines et lumineuses, reflètent profondément son âme slave. Une gestuelle fougueuse et souple, des lignes courbes et ondulantes, des harmonies chromatiques subtiles au service de la vibration de la lumière, des sujets tactiles où matière et lumière se révèlent l’une l’autre, un regard qui transperce le réel, les aquarelles d’Ewa exaltent un monde de sensualité, de beauté, de lumière et de vie.

     En éclatant les formats de ses aquarelles, en densifiant les couleurs, en investissant le monde du vivant, Ewa Karpinska sort l’aquarelle de son monde en demi-teinte et souvent mièvre et la libère enfin !

    J'ai choisi de parler à travers l'aquarelle, dans sa variante la plus fascinante : humide dans l'humide.

    L'eau a sa personnalité, fantasque comme une âme slave. Elle est indomptable, accepte la fermeté mais n'obéit pas sans réfléchir, elle révèle tout de moi et me révèle à moi-même, décrit mes états de symbiose… mes tensions.

    La mouvance de l'aquarelle s'accorde avec ma manière de voir la vie. L'équilibre de forces contradictoires y est toujours instable, toujours à recréer. Ma vie s'inscrit entre ces deux pôles que sont le vacarme de la réalité et le cycle de l'eau, immuable, silencieux, rigide

    Le dernier texte a été écrit par l'artiste.




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  • Pensée du Jour : Partagez la joie de votre salut

    Partagez la joie de votre salut

     

     Nous avons été crées en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. Éphésiens 2.10b 

     

    Nous savons que pour retrouver votre joie, vous devez reconnaître que vous l'avez perdue, analyser la cause du problème, y remédier et apprendre la reconnaissance.

     Nous allons évoquer aujourd'hui trois autres mesures qui vous permettront de retrouver votre joie.

     Premièrement, vous devez passer quotidiennement du temps avec Dieu.

     Peut-être avez-vous du mal à concevoir que Dieu veuille passer du temps avec vous. Il est déjà bien assez occupé, non ? Mais tout au long de l'Écriture, Dieu nous invite à venir dans sa présence. Et le temps que nous passons chaque jour avec lui dans notre culte personnel est source de joie pour nous, parce que nous apprenons à discerner sa voix et découvrons sa volonté pour nos vies. Plus vous passez de temps avec Dieu, plus votre amitié avec lui devient profonde.

     Deuxièmement, il vous faut trouver un moyen de rendre ce que vous avez reçu. C'est ce que nous dit ce texte d'Éphésiens 2.10 : "Nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions." Dans les moments difficiles, il est facile de ne penser qu'à soi. Mais le fait est que plus vous vous centrez sur vous-même, plus vous perdez votre joie.

     J'ai voyagé dans le monde entier et j'ai visité beaucoup de pays fermés où les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Savez-vous ce que j'ai constaté ? Les chrétiens persécutés sont les gens les plus joyeux au monde. Pourquoi ? Parce que leur foi est précieuse pour eux. Ce ne sont pas des chrétiens superficiels. Le droit d'adorer Dieu et leur liberté en Christ ont du sens à leurs yeux. Aussi sont-ils beaucoup plus joyeux.

     Trouvez un moyen de rendre ce que vous avez reçu. Une fois que vous détournerez vos pensées de votre petite personne, votre joie reviendra.

     

     

    Le troisième secret pour retrouver votre joie consiste à parler de Jésus à quelqu'un.

     Rien ne vous rendra votre joie plus vite que de vous préoccuper du salut d'un ami. La Bible dit que le ciel est en fête chaque fois que quelqu'un accepte le Seigneur. Saviez-vous cela ? Jésus l'affirme dans Luc 15.7 : "De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de repentance". Le jour où vous avez accepté Christ, une fête a eu lieu dans le ciel. Et le jour où vous conduirez quelqu'un au Seigneur, ce sera la fête dans votre cœur ! Partager votre foi restaure la joie dans votre cœur.

     

     

    Une prière pour aujourd'hui

    "Père, aide-moi à répondre à la haine par l'amour, à la tristesse par la joie et à l'indifférence par la bonté. Que la joie qui resplendit sur mon visage donne envie aux autres de connaître la raison de l'espérance qui m'habite. Aide-moi à faire ce que tu me demandes. Aide-moi à me focaliser sur tes bénédictions dans ma vie, afin que je sois rempli de reconnaissance pour ta fidélité. Restaure la joie de mon salut pour que je puisse la partager avec d'autres et les aider à trouver cette même joie dans une relation avec toi. Merci pour la joie et l'espérance qui sont en Jésus-Christ. Amen."
     


    Rick Warren




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  • Provence d'Antan - Fêtes de la St-Eloi et du 15 août -

    La fête de la Saint-Eloi est très populaire dans la Provence de la Belle Epoque. Elle est célébrée dans tous les villages provençaux durant l'été mais à des dates différentes. Chaque village a ses variantes mais le principe de la cérémonie reste partout le même : procession d'ânes, de chevaux et de mules bénis par le clergé et richement harnachés suivent la célèbre charrette de la Saint-Eloi à travers la foule qui l'acclame. Saint-Eloi est le patron des maréchaux-ferrants et, par extension, des métiers liés aux chevaux et autres bêtes de somme et de labour. Il est aussi le patron des orfèvres et de tous métiers qui utilisent des métaux : c'est pourquoi Saint-Eloi est souvent représenté en évêque portant un marteau et une enclume. Courses de chevaux, cavalcades, défilés de chars chargés de verdure et de fleurs, banquets et bals réjouissent les Provençaux de fin juin à début septembre.

     

     

    A côté de ces fêtes liées au calendrier liturgique et à la tradition populaire, la Provence est aussi terre de pèlerinage. A Marseille, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, consacrée à la Vierge, est un haut lieu de pèlerinage pour le 15 août et les autres événements importants de la vie catholique.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

     

     




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    Il existe des centaines d'espèces du genre "Sedum" (orpin) les unes arbustives, les autres rampantes ou retombantes. Leurs tiges charnues, très ramifiées, sont littéralement recouvertes de feuilles sessiles, également charnues. On les cultive en appartement principalement pour la beauté de leur feuillage, car elles ne donnent pas toujours de fleurs. Les inflorescences de 5 à 8 cm de diamètre apparaissent au sommet des tiges. Les fleurettes étoilées qui les composent ont 0,5 à 1,5 cm de large, elles sont généralement blanches, parfois roses ou jaunes.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

     

    - ADOLPHI - atteint 15 cm de hauteur et d'étalement. Ses tiges sont érigées. Ses feuilles elliptiques, à pointe arrondie, sont vert-jaune, ourlée de rouge. Elles mesurent 2,5 cm de long sur 1,5 de large et 0,5 d'épaisseur. Des fleurs blanches peuvent apparaître au printemps.

     

     

    - ALLANTOIDES - est une espèce buissonnante qui atteint 30 cm de hauteur et autant d'étalement. Les tiges retombantes portent des feuilles épaisses, alternes, en forme de massue, qui mesurent 2,5 cm sur 2 et qui sont couvertes d'une pruine blanchâtre. Des fleurs blanc-vert apparaissent en été.

     

     

    - BELLUM - atteint environ 15 cm de hauteur et 30 cm d'étalement. Les tiges de cette espèces se ramifient qu'à la base. Les feuilles rondes, en forme de cuiller, sont placées très près les unes des autres. Elles mesurent 2,5 cm de long sur 1,5 de large et 0,5 d'épaisseur, et sont recouvertes d'une pruine farineuse si épaisse qu'on devine à peine le vert vif du limbe. La première année Bellum produit une hampe florale, mais les fleurs blanches n'apparaissent qu'à la fin de l'hiver de l'année suivante.

     

     

    - LINAERE - se rencontre surtout sous sa forme panachée. C'est une plante prostrée qui ne dépasse jamais 7 cm de haut, mais dont les tiges peuvent atteindre 25 cm de long. Ses feuilles lancéolées ont 2,5 de long sur moins de 0,5 de largeur et autant d'épaisseur. Leur limbe vert clair est marginé de blanc crème. Les fleurs jaune vif s'ouvrent au printemps ou en été.

     

     

    - MORGANIANUM - (orpin de Morgan) est une plante idéale pour les corbeilles suspendues. Ses tiges retombantes, qui peuvent atteindre 90 cm de long, sont recouvertes de petites feuilles cylindriques surper-posées. Ses feuilles de 2 cm de long et 1cm d'épaisseur, sont couvertes d'une pruine blanchâtre. La plante doit être manipulée avec précaution car elle perd facilement ses feuilles. Des fleurs roses apparaissent parfois au printemps, mais l'espèce n'est pas très florifère.

     

     

    - PACHYPHYLLUM - présente des tiges épaisses et ramifiées qui peuvent mesurer 30 cm. Les feuilles cylindriques vert-gris qui les recouvrent mesurent 4 cm de long et 1,5 cm de diamètre. Leur pointe émoussée est souvent rougeâtre. Des fleurs jaune vif apparaissent au tout début du printemps.

     

     

    - PRAEALTUM - présente des tiges érigées très ramifiées pouvant atteindre sur 2 60 cm. Les feuilles brillantes, vert moyen et lancéolées sont réunies en bouquets à l'extrémité des tiges et des rameaux. Elles mesurent 5 à 8 cm de long, 2 cm de large et 0,5 cm d'épaisseur. Des fleurs jaune vif naissent parfois au début du printemps.

     

     

    - RUBROTINCTUM - mesure 10 à 15 cm de haut. Ses tiges grêles, ramifiées à la base, portent à leur extrémité des grappes de petites feuilles ovoïdes très charnues, de 2 cm de long sur 0,5 cm d'épaisseur. Le limbe, vert vif lorsque la plante est placée dans un endroit frais et humide, vire au rouge s'il fait trop chaud et trop sec. Les tiges ont tendance à s'enraciner là où elles entrent en contact avec le mélange. Des fleurs jaunes apparaissent parfois en hiver.

     

     

    - SIEBOLDII - (orpin de Siebold) ne dépasse pas 10 cm de haut, mais ses tiges retombantes peuvent mesurer 20 cm. Ses feuilles vert-gris, arrondies et légèrement dentées mesurent 2 cm de diamètre sur 0,5 cm d'épaisseur. Elles sont disposées par groupes de 3 le long des tiges. Des fleurs roses s'épanouissent en automne.

     

     




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    Le territoire de la Dordogne est pour ainsi dire celui du Périgord, couramment divisé en quatre régions. Au nord, les forêts et les prairies du Périgord vert sont arrosées par le Bandiat ou par la Dronne. Au centre, le Périgord blanc au sol calcaire est traversé par l'Isle. Dans le sud-est, le Périgord noir avec ses sombres forêts de chênes verts correspond au Sarladais. La Dordogne et ses méandres appelés "cingles" y marquaient pendant la guerre de Cents Ans la frontière entre possessions françaises et anglaises, symbolisée par le face-à-face des forteresses de Castelnaud et de Beynac. Au sud-ouest, l'appellation récente de "Périgord pourpre" fait référence à la viticulture dans les environs de Bergerac et de Montbazillac.

     

     

    D'INNOMBRABLES GROTTES

     

    De la grotte de Teyjat au nord du département à celle de Domme dans le sud-est, la Dordogne regorge de grottes et d'abris creusés dans la roche autrefois habités par les hommes préhistoriques. Ces grottes se concentrent dans la vallée de la Vézère. A Montignac se trouve la célèbre grotte de Lascaux, cette "chapelle Sixtine de l'art pariéral" découverte en 1940 par quatre adolescents à la recherche d'un chien égaré. Plus en aval, le site de la Madeleine a laissé son nom à la culture préhistorique du magdalénien (de -17 000 à 10 000). Parmi les nombreux sites des Eysies, l'abri de Cro-Magnon, est à l'origine de l"homme de Cro-Magnon" qui n'est autre qu'un "Homo sapiens".

     

     

    L'EXCEPTIONNEL PATRIMOINE DE PERIGUEUX

     

    La ville médiévale de Périgueux s'est construite près du site de l'antique Vesunna, dont la tour est un des nombreux vestiges . Périgueux, et plus précisément sa cathédrale Saint-Front à l'étonnante architecture qui mêle influences romane et byzantine, constitue une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le dédale de ses ruelles médiévales aux maisons à pans de bois laisse peu à peu la place au quartier Renaissance remarquable par l'architecture de ses hôtels.

     

     

    LA VENISE DU PERIGORD

     

    Brantôme doit son surnom aux eaux de la Dronne qui cernent le coeur de cette cité blottie au pied d'une ancienne falaise. Un étonnant pont coudé permet de rejoindre l'ancienne abbaye bénédictine et une église abbatiale dont le clocher qui semble la surmonter a la particularité d'être en réalité bâtie sur la roche. Mais son attrait le plus secret est son parcours troglodytique qui mène à la mystérieuse grotte dite du Jugement dernier dont les énigmatiques bas-reliefs évoqueraient le thème de la mort vaincue par Dieu.

     

     

    UNE TERRE TRUFFEE D'ECRIVAINS

     

    Entre Bergerac et Libourne, le château de Montaigne est homonyme du célèbre auteur des "Essais" qui y est né en 1533. " Parce que c'était lui, parce que c'était moi", c'est ainsi que Montaigne résuma la fabuleuse amitié qui le liait à Etienne de la Boétie, né en 1530 à Sarlat, où sa maison à l'architecture luxuriante fait la fierté de la ville. Enfin c'est au château de Hautefort que vit le jour en 1836 Eugène Le Roy, écrivain anticlérical et républicain, connu pour son personnage de jeune paysan révolté contre les injustices de son temps, héros de "Jacquou le Croquant".

     

     

    Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.

     




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  •  " Le rossignol et le paon "    poème de

    Le rossignol et le paon

    L'aimable et tendre Philomèle,
    Voyant commencer les beaux jours,
    Racontait à l'écho fidèle
    Et ses malheurs et ses amours.
    Le plus beau paon du voisinage,
    Maître et sultan de ce canton,
    Elevant la tête et le ton,
    Vint interrompre son ramage :
    C'est bien à toi, chantre ennuyeux,
    Avec un si triste plumage,
    Et ce long bec, et ces gros yeux,
    De vouloir charmer ce bocage !
    A la beauté seule il va bien
    D'oser célébrer la tendresse :
    De quel droit chantes-tu sans cesse ?
    Moi, qui suis beau, je ne dis rien.
    Pardon, répondit Philomèle :
    Il est vrai, je ne suis pas belle ;
    Et si je chante dans ce bois,
    Je n'ai de titre que ma voix.
    Mais vous, dont la noble arrogance
    M'ordonne de parler plus bas,
    Vous vous taisez par impuissance,
    Et n'avez que vos seuls appas.
    Ils doivent éblouir sans doute ;
    Est-ce assez pour se faire aimer ?
    Allez, puisqu'amour n'y voit goutte,
    C'est l'oreille qu'il faut charmer

    Jean-Pierre Claris de Florian

     

    Jean-Pierre Claris de Florian, né à Sauve (Gard) le 6 mars 1755 et mort à Sceaux (Hauts-de-Seine) le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français

     




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