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Un siècle plus tard, l'empereur Uda acheva la construction du Ninna-ji, commencé par son père en 886, et dont les responsables furent choisis pendant des siècles, jusqu'à la dynastie Meiji, parmi les princes de la famille impériale. Tous ces temples subirent de nombreuses destructions au cours de leur histoire, de sorte que la plupart des complexes conservés portent la trace de multiples remaniements.
Durant la période de Heian, Kyoto accueillit une intense activité littéraire et religieuse, qui jeta les bases de la tradition nationale. En 905, sur l'ordre de l'empereur, Ki-no-Tsurayuki dirigea la rédaction du "Kokin-waka-shu", recueil de poèmes classiques qui ouvrit la voie à des oeuvres comme le "Genji-monogatari", premier roman de l'histoire, où les "Notes de chevet", recueil de notes et d'anecdotes composé par une dame de la cour,Shei Shonagon. A la même époque l'Enryaku-ji vit naître le culte bouddhiste Tendai, alors que le courant Shingon s'imposait au To-ji.
Les périodes de Kamakura (1185-1333), de Muromachi (1333-1573) et de Momoyama (1573-1598) furent marquées par les guerres civiles et par les destructions,mais aussi par l'apparition du bouddhisme zen, jodo, jodo shin et nichiren.C'est au cours de la période kamakura que fut érigé le Kozan-ji, fondé par le moine Myoe dans un lieu retiré, propice à la contemplation.
Fondé à l'époque Muromachi, le Saiho-ji doit son surnom de Koke-dera (temple des mousses) aux 120 espèces de mousses qui peuplent ses jardins, parmi les harmonieuses compositions de sable et de pierres.
Fondé en 1339 par le premier shogun de Kyoto, Ashikaga Takauji, en l'honneur de l'empereur Godaigo, le Tenryu-ji fut construit sur le site d'une ancienne résidence impériale et entouré d'un jardin dont la composition est attribué au maître zen Muso Kokushi (1271-1349). Situé derrière l'Ho-jo un des pavillons du complexe, ce jardin composé d'étangs entouré de parterres, associe les traditions aristocratiques et le style zen, qui joue sur les variations saisonnières des formes et des couleurs.
Le Rokuon-ji et son pavillon d'Or, construit en 1397, le Jisho-ji et son pavillon d'Argent, qui abrite une statue du vénérable Avalokiteshvara, ainsi que le Ryona-ji, fondé en 1450 et entouré d'un célèbre jardin de rochers, datent également de la période Muromachi.
C'est à cette époque que le théâtre nô, la cérémonie du thé ou l'ikebana, l'art des arrangements floraux, conçu en 1462 par Ikenobo Senkei pour décorer la demeure d'une famille noble, prirent leur essor à Kyoto.
Après la guerre d'Onin (1467 et 1477), qui provoqua la destruction d'une grande partie de la ville, le XVIe siècle fut marqué par les luttes intestines d'où sortit vainqueur le clan des Momoyama.
A Oda Nobunaga, qui prit le pouvoir en 1573, succédèrent Tokugawa Ieyasu, qui, après avoir éliminé leurs rivaux, réussirent à réunifier le Japon sous leur autorité.
Après que Hideyoshi eut commencé à transférer les temples épargnés par la guerre dans le quartier de Teramachi, Iesayu poursuivit son oeuvre et fit bâtir le Nijo-jo. Construit à partir de 1603, ce palais fut la résidence officielle des Tokugawa jusqu'en 1867, c'est à dire durant toute la période d'Edo. Composé du Hon-maru et du Nino-maru, il est décoré dans le style de la période Momoyama, particulièrement raffiné. Même si Kyoto n'était plus la capitale politique du pays, la période d'Edo fut une époque de paix et de stabilité, durant laquelle la ville conserva une intense activité artistique et commerciale.
Le shogun Tokugawa Iemitsu restaura de nombreux édifices : entre 1631 et 1633, il fit reconstruire le temple Kiyomizu, en 1644, le To-ji fut pourvu d'une pagode de cinq étages qui, avec ses 57 mètres, est la plus grande du Japon.
Epargnée par les bombardements de la Seconde guerre mondiale, Kyoto conserve le souvenir du Japon des siècles passés. En 1994, de grandes manifestations furent organisées pour célébrer l'anniversaire de sa fondation, douze siècles plus tot. Aujourd'hui, c'est à Kyoto, hérétière d'un patrimoine exceptionnel, que les traditions du Japon sont restés les plus vivantes.Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Né le 1er février 1849 dans l’Eure, Albert Lebourg commença ses études artistiques à l’école municipale de dessin de Rouen sous la direction de l’architecte Droin, qui lui fit rencontrer le peintre paysagiste Victor Delamarre (1811-1868). Abandonnant alors l’architecture, il suivit à l’École Municipale de Peinture et de Dessin de Rouen les cours de Gustave Morin (1809–86)
En 1871 il rencontra le collectionneur Laperlier qui lui fit obtenir un poste de professeur de dessin à la Société des beaux-arts d’Alger, où il séjourna de 1872 à 1877, produisant des œuvres telles que Rue d’Alger en 1875 (Musée des Beaux-Arts de Rouen). Il s’exerça aussi à peindre un seul et unique lieu sous différentes qualités de lumière, d’une manière analogue à ce que fit ensuite Monet.
Après avoir abandonné son poste de professeur en Algérie, il revint à Paris en 1877 où il travailla dans l’atelier de Jean-Paul Laurens de 1878 à 1880. C’est à ce moment-là qu’il fit la connaissance de l’Impressionisme; il noua ensuite des amitiés avec Degas, Monet et Sisley.
Il exposa pour la première fois au Salon de la Société des Artistes Français de 1883, puis en 1886; après la fondation de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1889, il y exposa régulièrement de 1891 à 1914.
Entre 1884 et 1886, il séjourna souvent en Auvergne, produisant les œuvres impressionnistes telles que Neige en Auvergne en 1886 (Musée des Beaux-Arts de Rouen), où une rivière rétablit la présence de l’eau, omniprésente dans son œuvre. Après avoir vécu et travaillé en différents endroits du Nord de la France, Lebourg séjourna aux Pays-Bas de 1895 à 1897. .
En 1900 il fit aussi un bref séjour en Grande-Bretagne, où il approfondit sa connaissance de Turner, Constable et Gainsborough. Il continua à travailler à la manière impressionniste avec des paysages tels que Petite ferme près de l’eau (Ile de Vaux) en 1903 (Musée des Beaux-Arts de Rouen) jusqu’en 1921 où il fut frappé de paralysie. Il mourut à Rouen le 7 janvier 1928.
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Laissez faire le Seigneur
"Mais Jean s’y opposait, en disant : c’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Jésus lui répondit : laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. " Matthieu 3.14-15
J'ai plusieurs versions de la Bible, l'une d'elles a la particularité de mettre les paroles de Jésus en rouge. C'est ainsi que j'ai découvert que la première citation de Jésus dans tout le Nouveau Testament est : "Laisse faire maintenant". Incroyable ! Entre le dernier livre de l'Ancien Testament et le Nouveau il y a eu environ quatre cents ans de silence. Durant ce laps de temps, le peuple hébreu vécut des traumatismes importants et lors de la naissance de Jésus, ils sont les sujets de l'empire romain. Ils n'arrivaient pas à s'en sortir par leurs propres moyens… Et là, Jésus va briser des siècles de silence par cette parole d'une puissance inouïe. C'est comme s'il disait à cette foule : "Cela fait des années et des années que vous essayez de vous en sortir par vous- mêmes, mais en fin de compte, vous ne faites que rajouter de la souffrance à votre souffrance. Désormais, il est temps de lâcher prise et de me laisser agir car moi seul sait ce qui est convenable de faire."Avez-vous déjà essayé de gérer les choses par vous-même ? Vous n'avez plus d'argent, puis une personne vous propose une solution pas très honnête et vous acceptez… Un homme vous regarde bizarrement à cause de vos origines et là vous l'insultez… À une trahison, vous rendez le mal pour le mal… Aujourd'hui, je vous encourage à laisser Dieu agir car lui seul sait ce qu'il convient de faire. Ne contredisez plus à Dieu, imitez Jean qui, après s'être opposé, décida de ne plus résister au Seigneur.
Vous devez réaliser qu'il y a des choses qui n'appartiennent qu'à Dieu. Par exemple, je suis un prédicateur. Je peux me préparer de mon mieux : prier, chercher la pensée de Dieu, faire un diaporama, travailler mon français, etc. Mais au final il n'y a que l'Esprit de Dieu qui puisse produire la transformation d'un caractère, la délivrance ou la guérison.
Faites confiance au Seigneur, il n'y a pas meilleur que lui pour trouver la meilleure des solutions. Abandonnez entre ses mains vos craintes, vos colères, vos incompréhensions. Peut-être que cela fait des jours et des jours (voire des années) que vous luttez avec un problème ? Aujourd'hui, votre Sauveur vient vers vous et vous propose son aide. Ne vous opposez pas à lui, ne résistez plus mais acceptez son aide comme un bienfait. Oui, de toute évidence, lui seul sait ce qui est convenable de faire.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je ne m'oppose plus à toi et je prends la décision de te laisser faire, amen.
Patrice Martorano
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Le nappage à la noix de coco donne de l’exotisme à cette recette de dessert.
Les pêches au sirop peuvent être remplacées par des pêches fraîches.Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 45/50 minutes
Puissance du four : 180°C (Th 6), chaleur tournantePréparation du fond de tarte :
Ingrédients :
– 150 g de beurre pommade
– 300 g de farine
– 1/2 verre d’eau
– chapelureJe mets le beurre et la farine dans un saladier ou au robot, je mélange et pétris le tout en ajoutant l’eau au fur et à mesure. Je forme une boule. J’étale la pâte et la pose dans un moule à tarte préalablement beurré. Je fais des trous dans la pâte à l’aide d’une fourchette et je saupoudre la pâte de chapelure, ce qui permettra d’absorber l’excès d’eau contenu dans les fruits.
Préparation de la Tarte pêches noix de coco :
Ingrédients :
– 125 gr de beurre pommade
– 100 gr de sucre
– 4 oeufs
– 125 gr de noix de coco râpé
– 1 boite de pêche au sirop
– Amandes effiléesJe préchauffe le four à 180°C. Je bats les oeufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ensuite, j’ajoute la noix de coco et le beurre pommade. Je mélange le tout pour obtenir un appareil homogène. J’étale cette préparation sur le fond de ma pâte et je place dessus les pêches. Je soupoudre la tarte d’amandes effilées. J’enfourne la Tarte pêches et noix de coco 35 minutes à 180°C (Th 6 )
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Alors que nous connaissons tous le peuplier d'Italie, longiligne, qu'il est traditionnel de planter par rangées à la naissance d'une fille pour lui constituer une dot, le peuplier noir nous est moins familier.
En bordure d'eau, atteignant environ 30 mètres, il porte assez bas ses premières branches, et sa ramure étalée capte l'espace et la lumière. Il peut vivre 300 ans. Plante dioïque, les individus sont sexués.
Ses utilisations remontent à l'antiquité : l'écorce des jeunes rameaux pulvérisés et mêlée à celle du chêne et du saule blanc constitue un excellent fébrifuge, mais ce sont ses bourgeons, récoltés avant l'éclosion au début du printemps qui ont le plus d'applications.
Le bois, qui fournit un charbon végétal, est aussi employé pour le déroulage, la menuiserie, la papeterie, la caisserie et la fabrication des allumettes.
Mais cet arbre est fragile, sujet aux maladies dues au gui, à divers champignons, à certains insectes qui creusent des galeries dans le tronc et les branches.HABITAT
Europe, plaine, terrains humides, jusqu'à 1 800 mètres.IDENTIFICATION
Hauteur : 20 à 30 mètres
Tronc : épais
Ramure : élancée, irrégulière, étalée
Ecorce : se gerçurant en long
Bourgeons : ovoïdes, courbés à écailles visqueuses, glabres
Feuilles : alternes, pétiolées, finement crénelées, limbe triangulaire
Chatons: (mars-avril), dioïques, pendants, les mâles à étamines rouge, 1bractée - les femelles verdâtres, 1 bractée
Capsule : à 2 valves, petites graines à fine houppe de poils blancs pur
Odeur balsamique
Saveur sucrée-amèrePARTIES UTILISEES
Bourgeons (mars-avril), écorce des rameaux de 2 ou 3 ans, bois
séchage au soleil sur claies ou dans un local aéré (écorce et bourgeons)CONSTITUANTS
glucoside, tanin, cire, huile essentielle, dérivés flavoniques.PROPRIETES
antiseptique, digestif, diurétique, expectorant, fébrifuge, sudorifique, tonique, vulnéraire.
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Marie
Ainsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle du zéphyr
Elle sourit avec mystère ;Et sa tige fraîche et légère,
Sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.Ainsi, quand ma douce Marie
Entr'ouvre sa lèvre chérie,
Et lève, en chantant, ses yeux bleus,Dans l'harmonie et la lumière
Son âme semble tout entière
Monter en tremblant vers les cieux.
Alfred de Musset
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Pour la Saint-Jean, les nuits campagnardes s'illuminent de gigantesques brasiers. A Paris, c'était autrefois le roi qui allumait lui-même le feu le soir de la Saint-Jean. Ce genre de tradition, qui a aujourd'hui totalement disparu des villes, perdure dans certaines communes où on érige un bûcher de bois de plusieurs mètres de haut en vue de la fête.
En Alsace, où la tradition de la Saint-Jean est restée très vivace, le bûcher de Bourbach-le-Bar mesure 18 mètres de haut ! Dans cette région, on appelle le bûcher une "gackel". Dans les Vosges et dans le sud de Meurthe-et-Moselle, on parle d'une "chavande".
Les herbes de la Saint-Jean étaient des herbes médicinales, cueillies autrefois par les sorciers dans la nuit du 23 au 24 juin pour préparer remèdes, philtres et maléfices. On comptait une trentaine : le millepertuis (ou sang de la Saint-Jean, puisqu'il chasse le diable), l'armoise, l'orpin (ou poivre de muraille), l'immortelle, la verveine, la fougère, la feuille de noyer ou le lierre terrestre.Les vertus de ces plantes sont reconnues puisqu'elles entrent aujourd'hui dans la composition de médicaments modernes.
Ce sont ainsi nos grands mères qui ont inventé la phytothérapie.
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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Vers 1600, la famille des Tokugawa, puissant clan de shogun, les seigneurs de la guerre, commença à transférer le siège du pouvoir politique à Edo.
Néanmoins, Kyoto, dont le nom signifie "ville capitale", resta la capitale impériale jusqu'en 1868, quand l'empereur Kanmu, soucieux de s'affranchir de l'influence exercée par les monastères bouddhiques de Nara, avait décidé de fonder une nouvelle capitale. D'abord établie à Nagaoka, la résidence impériale fut transférée dix ans plus tard, en 794 après J.C., à l'emplacement de la future Kyoto, dans la partie méridionale de l'île de Honshu. D'abord appelé Heiankyo, "capitale de la paix", la ville s'étendait sur 24 kilomètres carrés, cernée de trois côtés par les montagnes. Inspiré par l'urbanisme de Chang'an (aujourd'hui Xi'an), la capitale de la dynastie chinoise des Tang, son plan en damier la divisait en plus de 1 200 quartiers de dimensions identiques. Entourée par une levée de terre, elle s'ouvrait au sud par une grande porte : le Rashomon, point de départ de l'artère principale, la Suzaku, au fond de laquelle se dressait le palais impérial. Outre la résidence de l'empereur, le complexe abritait les bâtiments administratifs et utilitaires. Dès l'origine, le projet avait prévu l'emplacement de deux marchés, ainsi que les quartiers des artisans et des commerçants. Des parcelles de terrains furent octroyées aux familles nobles, selon leur rang. Cette première tentative de planification urbaine détermina l'organisation de la ville jusqu'à la fin du XIIe siècle, soit pendant toute la période de Heian. Et même si Kyoto fut victime d'incendies et de guerres, qui détruisirent presque complètement, le réseau actuel des rues conserve encore le souvenir du plan originel.
La ville possède aussi des monuments qui sont antérieurs à sa fondation, comme les temples Shimogamo et Kamigmo. Une légende attribue à deux divinités Kamo taketsu-no-mikito et Tamayori-hime, la découverte du lieu où fut érigé au VIe siècle, le temple Shimogamo. Ces deux divinités protectrices sont toujours vénérées dans les 53 salles qui composent le temple.Le temple de Kamigamo est, lui aussi, antérieur à la période de Héian. Construit au milieu de jardins, il dresse entre la première et la seconde torii, les portiques caractéristiques des temples japonais, près de l'endroit où sont élevés les pur-sang pour les cérémonies sacrées.
Le Byodo-in et le Daigo-ji sont les principaux temples conservés de la période de Heian. Construit sur la rive occidentale de la rivière Uji, le premier était la résidence d'un noble qui, en 998, l'offrit au fonctionnaire Fujiwara-no-Michinaga. A sa mort, en 1052, son fils voulut en faire un lieu où vénérer le souvenir de son père. Spectaculaire, le pavillon du Phénix (Ho-oh-do) reproduit le palais d'Amiratabha dans la Terre Pure. Ses couloirs latéraux sont surmontés de toitures ornées de deux phénix aux ailes déployées. A l'intérieur, la grande statue du Bouddha Amitabba est entourée de 52 effigies de bodhisattva qui dansent et jouent de la musique.
Partiellement reconstruit après le XVIe siècle, le Daigo-ji abrite une pagode de cinq étages qui, achevée en 952, est le plus ancien monument de Kyoto qui soit parvenu jusqu'à nous. Construit en 796 pour invoquer la protection des dieux, le To-ji date également de la période de Heian.Fondé deux ans plus tard, le temple Kiyomizu fut érigé à la demande du prêtre Enchin par le général Sakanoue Tamuramaro.
Légèrement antérieur, l'Enryaku-ji fut fondé en 788, sur le mont Hiei, par le moine bouddhiste Saicho, qui réunit autour de lui une grande communauté de fidèles.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco..
La suite de cet article la semaine prochaine.
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Né en 1944, artiste contemporain français Daniel Sannier vit et travaille toujours dans sa ville natale, dans la baie de la Somme.
La plupart des sources d'inspiration pour ses magnifiques peintures de paysages viennent de cette région du nord de la France connu sous les noms de : les vergers en fleurs, les eaux calmes
latérales de la Somme, et les larges champs de "colza"Il peint également les paysages de provence, ce sont ses sujets et pour cela il est bien connu dans toute l'Europe et aussi aux États-Unis.
Sannier continue à participer à de nombreuses expositions et il est membre du Salon des Artistes Indépendants . En 1981, son succès a augmenté quand il a remporté la médaille d'argent de l' Association Artistique de la Fondation Lépine à Paris.
Sannier continue d'exposer à travers toute l'Europe et continue de recevoir des prix prestigieux pour son travail.
Les calmes peintures impressionnistes et pacifiques de Sannier nous montrent sa passion et son grand amour de la natureson atelier
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“Recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle.” Romains 14.19.
Dans ce merveilleux chapitre sur la tolérance, l'apôtre Paul nous indique un chemin à suivre pour vivre en paix entre membres d'une communauté chrétienne, mais aussi au-delà des limites d'une chapelle. C'est le chemin du respect mutuel, c'est le chemin de l'acceptation des différences, c'est le chemin de l'amour qui est plus grand que nos convictions particulières.
Avez-vous quitté une communauté parce qu'il n'y avait pas de sapin de Noël ou parce qu'il y en avait un ?
Saviez-vous que la crèche de Noël plonge ses racines dans la tradition catholique et que le sapin de Noël plonge ses racines dans la culture protestante ? Les protestants refusant toute image de Dieu, toute représentation des saints, refusèrent la crèche, laquelle est faite avec des représentations de Marie, Joseph, Jésus… Ils remplacèrent la crèche par un sapin, lequel était exempt de toute image !Aujourd'hui crèche et sapin se côtoient dans les diverses communautés ! Mais l'essentiel est-il là ? Faut-il se faire la guerre pour ce genre d'approches diverses ? L'essentiel n'est-il pas de nous souvenir, chaque jour que nous vivons, que Jésus est venu sur notre terre pour nous réconcilier avec Dieu premièrement et aussi avec les autres ?
Alors qu'une discussion a éclatée dans l'église de Rome au sujet des aliments interdits ou permis, l'apôtre demande aux croyants de ne pas se rejeter les uns les autres, mais de manifester de la tolérance les uns envers les autres, en leur rappelant que le Royaume de Dieu ce n'est pas une question de nourriture ou de boisson, mais une question de justice, de paix et de joie par le Saint-Esprit.(Romains 14.17).
Avez-vous quitté une communauté parce qu'il n'y avait pas de sapin de Noël ou parce qu'il y en avait un ? Vous avez alors oublié que l'essentiel n'était pas là, l'essentiel c'est l'amour des autres. La tolérance est une porte ouverte sur la paix, l'intolérance est un boulevard sur lequel s'engouffre la haine, la peur, le rejet. La tolérance jette des ponts, l'intolérance dresse des murs. La tolérance renforce les liens d'amitié, l'intolérance divise des amis.
Si vous aimez la paix, si vous voulez être un artisan de paix, vous devrez apprendre la nécessité de la tolérance. Si vous faites de vos convictions personnelles un préalable pour accepter les autres, vous finirez par rejeter les autres. Les divisions au sein des églises naissent de l'incapacité à développer plus de tolérance vis-à-vis d'aspects qui ne touchent pas à l'essentiel de la foi au Christ.
Ma prière en ce jour
Seigneur, je te prie de m'ouvrir le coeur et l'esprit pour que je grandisse dans la capacité d'accepter les autres dans leurs différences. Amen.
Paul Calzada
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