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Il y a un siècle sur le sentier des douaniers : les caïques d'YPORT
La proximité de FECAMP n'a guère d'incidence sur la bourgade d'YPORT, encaissée du fond de sa valleuse et qui vit confinée à l'écart de la ville. La barrière se dresse plutôt dans les esprits et les mentalités que dans la distance kilomètrique qui les sépare. Les -"Grecs" - c'est ainsi qu'on désigne les Yportais -cultivent leurs particularismes. On leur prête volontiers des singularités dans leur manière de pêcher.
A défaut de port, en effet, les Yportais utilisent la plage de galets pour échouer les caïques : un type de bateau bien spécifique à la coque très arrondie favorisant justement un échouage plus facile. Les marins conjuguent leurs forces et se prêtent main-forte pour la mise à l'eau des caïques.
Au retour de la pêche, ce sont les femmes qui actionnent les cabestans pour hisser les navires parfois lourdement chargés du produit de la pêche dont elles assureront la vente.
Le revenu tiré de la pêche, trop maigre gagne-pain pour des familles souvent nombreuses, contraint les hommes à s'embarquer pour les saisons de pêche à bord des terre-neuviers ou des chalutiers de Fécamp, dont les patrons recrutent toute la main d'oeuvre du pays.
Les origines des habitants interpellent aussi les Fécampois, qui leur inventent une lointaine descendance avec des naufragés d'Asie Mineure, échoués là dans l'Antiquité. Des allégations qui se perdent dans la nuit des temps.
A notre époque, YPORT, n'a pas tellement changé, et l'on peut toujours voir les fameuses caïques échouées sur les galets..........
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Commentaires
Bonjour Mamie-Lucette--------
Se serait merveilleux de voir en effet--------
Merci pour ce temps d'histoire----------
Je t'embrasse----------
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Ils sont toujours beaux nos rivages Seinomarins ! Ce temps ne nous permet pas de faire grand-chose dehors... l'herbe est mouillée, la tondeuse bourre ! Les haies regorgent d'eau, et le coupe-haie électricque ne m'inspire pas pour le moment ! Bonne journée. Gros bisous