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Provence d'Antan : Cultures et Cueillettes
La Provence est réputée pour ses marchés aux senteurs du soleil et de la garrigue. A chaque saison, les producteurs prvençaux approvisionnent villes et villages en produits du terroir. Grâce à l'arrivée du chemin de fer et aux progrès réalisés dans le domaine de l'approvisionnement en eau, les cultures se diversifient et la Provence devient le "grenier à fruits de la France".
Au début du XXe siècle, le Comtat Venaissin est spécialisé dans la production fruitière et maraîchère. Les traditionnelles cultures du blé, de l'olive et du raisin se voient complétées , entre autres, par les pêchers, les pomiers, les abricotiers, etc.. Parmi ces cultures fruitières, celle de la fraise est plus délicate et compliquée que les autres. Elle exige une position particuliérement inconfortable et fatigante, c'est pourquoi elle nécessite une main-d'oeuvre nombreuse. Ceci explique le prix élevé de la fraise qui est alors essentiellement réservée aux classes les plus aisées. D'autres fruits rouges font la renommée de la Provence et en particulier la cerise, dont le département du Var est le premier producteur. La région exporte alors ses récoltes par voie ferrée dans toute la France.
Certaines cultures fruitières et maraîchères sont plus spécifiques à la Provence. Parmi ces activités agricoles moins répandues se trouve l'exploitation du buis. Le buis s'adapte aux milieux arides et rocheux et pousse naturllement sur les hauteurs méditerranéennes. Cette plante, qui jouit d'une grande longévité, est symbole d'immortalité. Les chrétiens la font bénir à l'occasion de la fête des Rameaux. Son bois est très dur, de couleur jaune et grains fins ce qui en fait un élément recherché dans la région pour la fabrication de pipes, d'instruments de musiques, de boules pour la pétanque avant l'utilisation du métal, et pour la gravure...
Bien souvent, au XIXe siècle, les paysans trouvent un complément de revenus dans l'élevage de vers à soie : la sériculture. Mais une maladie des cocons a marqué la fin d'une activité ui se voit sévèrement concurrencée par la venue d'Orient dès 1875. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, seuls quelques villages provençaux pratiquent encore la sériculture qui est la spécialité de la région d'Orange. La culture des mûriers est étroitement liée à la sériculture; les campagnes provençales en portent encore la marque.
Une autre culture disparait à cette même époque : celle de la garance qui est une plante dont la racine fournit un colorant rouge vif naturel. Comme le safran, la garance permet à l'époque une rotation des cultures sur une période de dis années. En 1865, 13 000 ha de garance sont cultivés dans le Vaucluse et 50 usines la transforment en colorant. L'industrie chimique signe l'arrêt de mort de cette production dans les dernières années du XIXe siècle.
Le châtaignier est également l'un des trésors du sol provençal. Ce sont les Romains qui introduisent cet arbre originaire du Caucase en Provence. Il devient rapidement arbre nourricier durant les périodes de forte croissance démographique. Il ocupe une place importante dans la forêt du massif des Maures, dont il boulverse l'économie. On raconte, dans les années 1870, que les meilleurs marrons viennent du village du Luc. La plantation du châtaignier a lieu de novembre à janvier, à une altitude comprise entre 300 m et 800 m. L'arbre adulte atteint sa pleine maturité à 35 ans et peut vivre plusieurs siècles. Ses fruits, récoltés de mi-septembre à début novembre, sont directement consommables après cuisson, mais servent aussi à la fabrication de farine, de confiture, de purée sucrée ou de confiseries...
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Commentaires
10bellane-bJeudi 23 Mai 2013 à 11:10Bonjour Lucette
que de produits provencaux tu nous présente,ma chère Provence,si chère a mon coeur
gros bisous
d'une certaine manière c'était le bon temps...déjà samedi soir...je te souhaite une bonne soirée et un bon dimanche
Bonjour Lucette,
La Provence est magnifique, même encore aujourd'hui ... Tu connais Valensole ?
Passe une bonne journée, amitiés, Véronique.
bonjour lucette ...oh lala il n 'avait pas le choix mais ne ce plaignez pas vas demander a des jeunes de faire ce que nos anciens faisait a la main tu te ferais envoyer boulet ...faut evoluer mais faut savoir que ce n 'est pas tres bon pour l emploie toutes ses modernisations ..........un froid glaciale depuis quelques jours si la neige arrive cela vas radoucir les temperatures .en attendant .cela nous coutent de devoir sortir ce soir on choisis pas sa date de naissance 60 ans ca se fete mais moi l'année prochaine je ne les feterais suerment pas a moins de gagner un gros loto pas car ca coute bien trop chere pour une soirée .............je te souhaites un bon week-end .... gros bisous
Un Pasteur âgé qui est un ami très cher, me disait que lorsque la journée avait été dure à supporter, il se couchait et spirituellement se réfugiait dans les bras du Seigneur Jésus-Christ, y trouvant une pleine consolation et le repos dont il avait tant besoin ! Quelle grâce de pouvoir vivre cela dans ce monde violent et méchant qui marche sur la tête ! Bonne journée chère Lucette. Grosses bises
Ah ma chère Province ! Merci de ce que tu m'as partagé. Je vais tout à l'heure à l'accueil. Je prendrai le temps de lire ton article en douceur ce soir. Bisous MAmie Lucette BISOUS. nani
C’était une époque où la France vivait de ses ressources, mais aujourd’hui avec la mondialisation, la concurrence, et la course au profit, le travail du terroir qui était la fierté de nos anciens, a fait place à la société de consommation, qui permet d’acheter moins cher, là où le coût de la main d’œuvre est le plus faible. C’est cela qui détruit notre pays, et qui donne du chômage à nos enfants. Merci mamie Lucette de nous rappeler les joies d’une vie simple, riche de savoir-faire.
Bonne journée à tous.
bonjour thérèse
merci pour toutes ces explications,mais je crois que de nos jours la cueillette se fasse de la même façon
nous avons un froid sibérien
Je te souhaite de passer un bon week-end
gros bisous
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Bonsoir Lucette, vous parlez de la Provence d'Antan.... je ne sais pas si vous êtes native de Provence, moi oui et plus particulièrement du Vaucluse, je suis plus jeune que vous mais j'ai encore ma mère qui va avoir 97 ans et qui m'a souvent parlé de mon village. Dans un premier temps, passionnée de généalogie, j'ai fait la descendance de mon plus vieux ancêtre et j'y ai retrouvé beaucoup de descendants qui n'ont pas quitté le village, maintenant j'essaie de reconstituer à travers les recensements, la vie d'antan.
La Provence est une région merveilleuse même si le Mistral vient un peu trop souvent nous siffler aux oreilles.
Au plaisir
Toupinette