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Par chezmamielucette le 6 Janvier 2018 à 00:00
Ingrédients pour 3-4 brioches de 300gr :
500 g de farine
100 g de farine pour le levain
150 g de farine pour pétrir
50 g de levure de boulanger
80 g de sucre semoule
80 g de beurre
3 oeufs battus
1 orange
1 citron
1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'orangerPréparation :
Commencez par faire le levain. Mélangez la levure de boulanger avec un demi verre d'eau tiède. Pour activer les levures, j'ajoute toujours une pincée de sucre, afin qu'elles commencent à se multiplier, et j'attends une minute. Puis, rajoutez la farine, et mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène mais encore un peu collante. Laissez lever dans un endroit chaud (entre 25°C et 30°C).
Pendant ce temps, râpez les zests de l'orange et du citron. Attention à ne pas râper trop fort et attaquer le blanc, vos zestes seraient trop amers. Mettez-les dans une assiette creuse, ajoutez le sucre, l'eau de fleur d'oranger (facultatif) et faire fondre avec un peu d'eau tiède.
Versez la farine sur le plan de travail ou dans un gros cul de poule. Formez un puits et versez-y les oeufs battus. Pétrissez à la main ou à la cuillère en bois (personnellement, je suis partisan du pétrissage à la main). Ajoutez le mélange eau+sucre+arôme. Pétrissez encore. S'il vous manque de la farine, ajoutez-en, mais pas en excès.
Puis, aplatissez grossièrement la pâte à la main en la "raclant". Tartinez avec le beurre et repétrissez intimement. Ajoutez un peu de farine s'il en faut, mais toujours pareil : la pâte doit rester encore un peu collante.A ce niveau-là, le levain devrait avoir doublé de volumes, et de jolies bulles devraient avoir fait surface ...
Re-aplatissez de la même manière que précédemment. Versez votre levain dessus et re-pétrissez intimement. Ajoutez de la farine pendant le pétrissage. Cette fois-ci, la pâte ne doit plus rester collante, mais elle ne doit pas être trop sèche non plus. Travaillez-la bien pendant 10 minutes en faisant bien rentrer de l'air. La pâte doit avoir une belle consistance lisse et élastique. Vous devriez le sentir au fur et à mesure en pétrissant à la main.Une fois bien pétrie, mettez-là dans un grand cul de poule propre, ou dans une panière tapissée d'un linge propre en coton ou en lin et d'un peu de farine. Recouvrez d'un linge propre et laisser reposer la pâte dans un endroit chaud (25°C - 30°C) et à l'abri des courants d'air. Laissez entre 1 heure et 3 heures. La pâte doit avoir triplé de volume.
Quand le pâte est bien levée, reversez-la doucement sur le plan de travail, et aplatissez-la avec la paume de votre main afin de faire ressortir l'air. Façonnez en prélevant des petites boules de 200 à 300gr, et formez les en couronnes. Disposez les sur une plaque destinée au four, et laissez lever encore une heure ou deux.Après avoir levé, voilà le résultat :
Enfournez-les dans un four préchauffé à 160° (chaleur tournante) ou 170° (traditionnel), et laissez cuire environ 20 minutes (ça dépend de la taille et de la forme de vos brioches). A quelques minutes de la fin de la cuisson, badigeonnez-les avec un jaune d'oeuf délayé avec de l'eau pour faire dorer. Une fois sorties du four, rebadigeonnez avec du nappage pour brioche (qui peut être avantageusement remplacé par de la confiture d'abricot maison délayée avec un peu d'eau). Parsemez de sucre en grain et disposez vos fruits confits (ou vice-versa, c'est comme vous voulez). N'oubliez pas d'insérer par en dessous le santon et la fève ;)
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Par chezmamielucette le 5 Janvier 2018 à 00:00
La tanaisie n'est vulgaire que pour les botanistes. Pour nous, c'est le sent-bon de nos aïeules, que l'on cherchait autrefois au bord des étangs, parmi les cailloux des remblais des chemins de fer. Il était facile de l'apprivoiser dans les jardins : un éclat de pied repiqué à la fin de l'hiver ou quelques graines semées au printemps, et bientôt la vigoureuse plante déployait ses feuilles très vertes et, tout en haut de ses tiges anguleuses, les petites têtes serrées de ses fleurs d'or.
De là, elle partait sécher dans les greniers, suspendue en bouquets;et on la retrouvait partout dans la maison, au plafond où elle chassait les mouches, dans les penderies et les armoires qu'elle délivrait des mites, sous les matelas et dans la niche au chien qu'elle préservait des puces, à la cuisine parmi les épices où les cuisinières en jetaient une pincée dans les omelettes et le puddings.
C'était une très bonne plante médicinale : elle l'est restée. L'infusion tirée de ses capitules, bien sucrée, facilite la digestion. Dans l'attente d'une visite chez le dentiste, un gargarisme de tanaisie calme une rage de dent.HABITAT
- Europe, sauf région méditerranéenne, terrains incultes,jusqu'à 1 400 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,60 à 1,20 mètre. Vivace
- Touffes de tiges nombreuses, rameuses, anguleuses, creuses
- Feuilles alternes, glabres, ponctuées, profondément découpées en segments dentés, les caulinaires un peu embrasantes par de petites oreillettes
- Fleurs jaune d'or (juillet-septembre) en gros capitules pédonculaires, à involucre, coriace, serrés en corymbes dressés, toutes tubuleuses, les externes sans étamines
- Akène allongé, côtelé, sans aigrette
- Souche oblique, ramifiée
- Odeur forte
- Saveur aromatique, très amèrePARTIES UTILISEES
- Sommités fleuries, semencesCONSTITUANTS
- Huile essentielle, lipides, acide citrique, tanin, résine, vitamine C, manganèsePROPRIETES
- Digestive, emménagogue, insecticide, rafraîchissante, vermifuge
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Par chezmamielucette le 4 Janvier 2018 à 00:00
Le château d'Anet est un château Renaissance, situé en Eure-et-Loir, qui fut commandité par Henri II pour Diane de Poitiers.
Il fut construit en 1548 sous la direction de Philibert Delorme (architecte), Jean Goujon (sculpteur) et Jean Cousin (peintre). Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 mars 1993.
Vandalisé sous la Révolution française, il fut en grande partie démoli sous le Directoire. Quelques fragments d'architecture et de sculpture furent cependant achetés aux démolisseurs par Alexandre Lenoir, qui les fit transporter à Paris pour nourrir le musée des monuments français (alors situé dans l'actuelle école des Beaux-Arts), en particulier le portique orné d'une figure de Diane, d'un cerf et de quatre chiens (qui a occupé la cour des Beaux-Arts avant d'être déplacé à nouveau vers Anet). Cet ornement était à l'origine un automate : le cerf remuait la tête et les chiens remuaient la patte arrière gauche. Aujourd'hui, ce portique est en résine et donc statique. L'original ayant été fondu à la Révolution.
La chapelle est restaurée en 1840 par l'architecte Auguste Caristie. En 1860, le château appartient à Ferdinand Moreau.
La chapelle funéraire,
la cour intérieure
et une partie du château se visitent.
Le château est toujours habité et les pièces ouvertes au public sont meublées par certains meubles d'époques, mais surtout par des achats plus récents.
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Par chezmamielucette le 3 Janvier 2018 à 00:00
Mois de Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
Que sur le long chemin à suivre
Il a neigé, neigé, neigé ;Et que, perdus dans la rafale,
Ils sont là, transis et sans voix,
Eux dont la chanson triomphale
Charmait nos courses dans les bois ?Hélas ! comme il faut qu'il en meure
De ces émigrés grelottants !
Y songes-tu ? Moi, je les pleure,
Nos chanteurs du dernier printemps.Tu parles, ce soir où tu m'aimes,
Des oiseaux du prochain Avril ;
Mais ce ne seront plus les mêmes,
Et ton amour attendra-t-il ?
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Par chezmamielucette le 2 Janvier 2018 à 00:00
La figure ambivalente de Gilles de Rais donne au château de Tiffauges une puissance d’évocation mystérieuse.
Grand seigneur des marches de Bretagne, héros de la Guerre de Cent-Ans aux côtés de Jeanne d’Arc, promu au titre de Maréchal de France en 1429 mais bientôt discrédité par ses prodigalités, Gilles de Rais reste avant tout célèbre pour ses égarements alchimiques et ses crimes infanticides qui lui valurent procès retentissant et exécution sur le bûcher en 1440.
Gilles de Rais fut l’un des principaux bâtisseurs du site de Tiffauges au XVe siècle et mena de nombreuses modifications architecturales de la forteresse (création du châtelet et du logis, refonte du donjon).
Par une assimilation populaire de ce personnage historique à une figure fictive de la tradition orale immortalisée en 1697 par Charles Perrault, les ruines de Tiffauges ont été nommées à partir de l’époque romantique « château de Barbe Bleue ».Le château de Tiffauges est le plus grand site médiéval de la région, doté d'un riche passé aux confins des marches séparant le royaume de France de la Bretagne.
Une occupation du site qui remonte à l'époque gallo-romaine
Occupé depuis l'époque gallo-romaine par une tribu de Teiphales enrôlée dans la légion romaine, le site du Château de Tiffauges a été modelé au fil des siècles par trois familles de bâtisseurs :Les Vicomtes de Thouars érigent le donjon en pierre et l'ensemble des remparts du XIIe au XVe siècles,
Gilles de Rais (1404 - 1440) construit l'espace résidentiel logis-cuisine et renforce le donjon avec les douves et le châtelet d'entrée,
Louis de Vendôme élève des tours d'artillerie sur le côté Nord-Ouest du site au XVIe siècle.Détruit en partie durant les Guerres de Religion puis lors de la reconstruction de la ville de Tiffauges suite aux guerres de Vendée, le château sort de l'oubli au XXe siècle grâce à l'investissement de la commune et du Conseil Départemental de la Vendée.
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Par chezmamielucette le 1 Janvier 2018 à 00:00
Louis Apol, né à La Haye (Pays-Bas) le 6 septembre 1850 et mort dans cette ville le 22 novembre 1936, est un artiste peintre néerlandais qui appartenait à l'École de La Haye.
Le talent de Louis Apol a été découvert tôt dans sa vie et son père a ordonné des leçons privées pour lui. Ses professeurs étaient JF Hoppenbrouwers et PF Stortenbeker. Il a reçu une bourse d'études du roi néerlandais Willem III en 1868. Louis Apol s'est spécialisé dans les paysages hivernaux. Les gens / figures sont rarement trouvés dans ses peintures.
En 1880, Louis Apol a participé à une expédition sur le ss Willem Barents à Spitsbergen (Nova Zembla) dans la mer polaire. Les impressions de ce voyage ont été une source d'inspiration durant toute sa vie.
Son travail est largement répandu et trouvé aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne. Le Rijksmuseum Amsterdam et le Gemeentemuseum Den Haag ont travaillé pour Louis Apol dans leur collection. Une rue porte son nom dans le quartier de rues portant le nom de peintres hollandais des XIXe et XXe siècles à Overtoomse Veld- Noord, Amsterdam.
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Par chezmamielucette le 31 Décembre 2017 à 00:00
Le pont de Manhattan est un pont suspendu de la ville de New York au-dessus de l'East River, qui relie la partie inférieure de l'île de Manhattan à l'arrondissement de Brooklyn. Les travaux commencent en 1901 et le pont est ouvert au public le 31 décembre 1909, bien que sa construction (d'un coût de 31 millions de dollars de l'époque) ne soit pas encore achevée. Il est complètement terminé en 1912.
Schéma du pont en coupe
Le pont possède deux niveaux de circulation. Le niveau supérieur offre quatre voies pour les véhicules, deux dans chaque sens. Sur le niveau inférieur, on trouve 3 voies pour les véhicules, quatre voies ferrées pour le métro et une allée pour les piétons. À ce niveau, le sens de circulation peut être modulé selon les besoins du trafic : les trois voies dans le même sens, ou deux voies dans un sens et une à l'opposé.
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Par chezmamielucette le 30 Décembre 2017 à 00:00
Ingrédients :
Pour la génoise :
-3 œufs
-100gr de sucre
-70gr de farine
-20gr de poudre d’amande
-30gr de noix de coco
Pour la mousse :
-600 gr de fruits rouges frais (ou 600 gr de fruits surgelés)
-200 gr de sucre
-1 CS de jus de citron
-8 feuilles de gélatine
-600 gr de crème fluide entière bien froide
Pour le nappage:
-1 flacon de coulis de framboise (ou surgelé)
-2 feuilles de gélatine
Préparation :
Recette à faire la veille.
Pour la génoise : Mélanger les jaunes d’œuf avec le sucre et travailler jusqu’à ce que le mélange blanchisse.Ajouter la farine et la poudre d’amande et mélanger.
Ajouter délicatement les blancs montés en neige.
Étaler la préparation en couche régulière dans une plaque menu d’une feuille de papier cuisson.
Faire cuire à 220°C (vérifier la cuisson au bout de 15 min).
Pour la mousse: Faire ramollir les feuilles de gélatine.Mixer les fruits, filtrer, puis les chauffer avec le sucre pour y incorporer la gélatine , laisser refroidir .
Monter les 600 gr de crème en chantilly (mettre préalablement le bol du mixeur ainsi que les fouets au congélateur).
L’incorporer à la purée de fruit refroidie .
A l’aide de votre cercle à entremet couper la génoise afin d’avoir le même diamètre.
Sur un plat de service, déposer votre cercle à entremet mettre en premier la génoise coupée .
Puis verser la mousse sur la génoise dans le cercle , mettre au frais .
Pour le nappage : Faire chauffer le coulis ou le jus et ajouter les 2 feuilles de gélatine ramollie.Napper le bavarois et remettre au frais . Puis quand votre miroir est bien pris, faire la déco à votre goût.
Démouler puis déguster….
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Par chezmamielucette le 29 Décembre 2017 à 00:00
Qui pourrait imaginer, en voyant la fine tige du tamier s'enrouler autour des arbres ou habiller les piliers des tonnelles, qu'il est le seul parent européen des ignames tropicaux,
leurs racines, espèces de gros navets, se ressemblent beaucoup
Souvent très charnue, elle peut peser plusieurs kilos. Comme la racine de l'igname, elle est très toxique crue, certains l'auraient pourtant consommée sans dommage, cuite longuement dans plusieurs eaux. Du point de vue médicinal, seul l'usage externe de la plante a été retenu.Son rhizome, broyé, malaxé, bouilli et appliqué en cataplasme sur les contusions, passe pour effacer celles des femmes battues. Celse, médecin latin contemporain de l'empereur Auguste, faisait sécher la plante et obtenait une poudre anti-poux.
Obéissant à leur principe de traiter le mal par le mal à des doses infinitésimales, les homéopathes prescrivent parfois, contre les insolations, une teinture tirée du tamier.
Les fruits sont des petites baies rutilantes dont se délectent les grives et les merles, il faut mettre les enfants en garde, car plusieurs sont morts pour les avoir confondues avec des groseilles rouges.
HABITAT
- Europe centrale et méridionale, lisière des bois, buissons. Jusqu'à 1 200 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 2 à 4 mètres. Vivace
- Tige herbacée cylindrique, grêle, volubile rameuse, sans vrilles
- Feuilles alternes, pétiolées, simples, en coeur la pointe en bas, vertes, luisantes, minces, portant 5 à 6 nervures
- Fleurs vert pâle (mars-juillet) dioïques en épis lâches, à l'aisselle des feuilles, courts pour les femelles, longs pour les mâles
- Baie rouge luisante
- Grosse souche tubéreuse en forme d'énorme navet, charnue, noirâtre à l'extérieur, blanchâtre à la coupe
- Odeur faible
- Saveur âcre, amère (racine) acidulée puis brûlante (baie)PARTIES UTILISEES
- Rhizome (décembre) conservation à l'état frais, enfoui dans du sable, ou coupé en rondelles et séché au fourCONSTITUANTS
- Mucilage, glucidesPROPRIETES
- Hémolytique, résolutif
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Par chezmamielucette le 28 Décembre 2017 à 00:00
Si les origines du Palais de Compiègne remontent au Moyen-Age, c’est à Louis XV et à son architecte Gabriel que l’on doit la transformation et l’agrandissement du site tel qu’on le découvre aujourd’hui.
Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise,
le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris.
Le Premier Empire a très fortement marqué le décor du palais. En fait, Compiègne est la seule des anciennes résidences impériales à présenter aujourd'hui un ensemble homogène de décors et de mobilier du Premier Empire, dans la période la plus épanouie du style. Les aménagements, réalisés à partir de 1808 sous la direction de Berthault et complétés jusqu'au début de la Restauration, ont amené la création d'ensembles décoratifs exceptionnels comme ceux de l’appartement de l'Impératrice. Par réaction contre la période précédente, l'Empire a volontiers utilisé des couleurs vives et en fort contraste. Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, le décor intérieur du palais a été peu modifié. En revanche, le mobilier fut en partie changé sous le Second Empire, de même que le décor de certaines pièces, notamment celui du Salon de thé de l’Impératrice.
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