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Par chezmamielucette le 9 Février 2018 à 00:00
Les véroniques se distinguent aisément des autres fleurs à 4 pétales, notamment de celles de la famille des Crucifères, par la grande dimension de leur pétale supérieur et par leur petit pétale inférieur. De plus, leur coloration bleue ou lilas est à peu près constante.
Le nom de véronique serait une allusion au linge dont sainte Véronique essuya le visage du Christ durant la Passion et qui conserva l'empreinte d'une figure humaine, ainsi, avec un peu d'imagination, peut-on voir, sur la corolle bien ouverte de certaines véroniques, un faciès humain.
La véronique Beccabunga croît dans les ruisseaux, les eaux à faible courant. Ses tiges, d'abord couchées, se redressent mollement.
Considérée comme dépurative, elle peut être consommée pour remplacer le cresson, ses feuilles fraîches rappellent d'ailleurs un peu son goût. Elle se consomme en salade, soit seule, soit mélangée au pourpier ou au cresson.
Une autre véronique aquatique ou mouron d'eau, à la taille plus élevée et aux feuilles plus pointues, possède les mêmes propriétés.HABITAT
- Europe, sources, ruisseaux, fossés, marécages, jusqu'à 2 400 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,10 à 0,60 mètre. Vivace
- Tiges couchées, radicantes, puis dressées, glabre, cylindriques, non creuses, un peu ramifères
- Feuilles opposées, glabres, à court pétiole, limbe charnu, finement crênelé, partie supérieur arrondie
- Fleurs bleu pâle (mai-septembre), en petites grappes, lâches à l'aisselle des feuilles supérieures, corolle courte, 4 lobes inégaux, le supérieur formé de la soudure de deux pétales, l'inférieur plus petit que les deux latéraux, 2 étamines- Capsule courte, glabre, échancrée
PARTIES UTILISEES
- Tige et somités fleuries, feuilles fraîches ou séchées (début de la floraison), dessication à l'ombreCONSTITUANT
- Tanin, glucoside,PROPRIETES
- Dépurative, détersive, diurétique, résolutive, stimulante.
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Par chezmamielucette le 8 Février 2018 à 00:00
George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876.
Elle compte parmi les écrivains prolifiques avec plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
A l'âge de quatre ans, Aurore Dupin, arrive à Nohant, dans le sud-est de l'Indre au château de Nohant
construit à la fin du XVIIIe siècle, cette maison de maître et ses dépendances sont acquises par Madame Dupin de Francueil,
grand-mère paternelle de George Sand.Elle grandit dans ce beau manoir et y passe une bonne partie de sa vie, et elle y reçoit d'illustres hôtes, tel que Musset, Chopin, Balzac.
Le charmant village de Cargelesse abrite une demeure plus modeste dans laquelle l'écrivaine a passé de nombreuses années : la villa "Algira"du nom d'un papillon rare trouvé lors d'une promenade.
La région est très présente dans les oeuvres de la romancière : la célèbre "Mare au diable" par exemple se trouve dans le bois de Chanteloube
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Par chezmamielucette le 7 Février 2018 à 00:00
La barque
Il gèle et des arbres pâlis de givre clair
Montent au loin, ainsi que des faisceaux de lune ;
Au ciel purifié, aucun nuage ; aucune
Tache sur l'infini silencieux de l'air.Le fleuve où la lueur des astres se réfracte
Semble dallé d'acier et maçonné d'argent ;
Seule une barque est là, qui veille et qui attend,
Les deux avirons pris dans la glace compacte.Quel ange ou quel héros les empoignant soudain
Dispersera ce vaste hiver à coups de rames
Et conduira la barque en un pays de flammes
Vers les océans d'or des paradis lointains ?Ou bien doit-elle attendre à tout jamais son maître,
Prisonnière du froid et du grand minuit blanc,
Tandis que des oiseaux libres et flagellant
Les vents, volent, là-haut, vers les printemps à naître ?Emile Verhaeren
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Par chezmamielucette le 6 Février 2018 à 00:00
Installés en Beauce depuis le XIème siècle, les cadastres de 1830 en répertorient environ 297. Ils ne survécurent pas à l’industrialisation progressive des minoteries. Aujourd’hui, seule une dizaine de moulins à vent déploient leurs ailes dans la Beauce.
Moulin sur pivot (appelé aussi moulin à chandelier)
Le piédestal fixe supporte un pivot (appelé bourdon en Beauce) qui lui même supporte une cage pivotante,abritant le mécanisme et les meules.
La cage s’oriente face au vent grâce à la queue, très longue pour une manœuvre plus aisée.
L’escalier est toujours placé face à l’entrée, reposant en partie sur la queue.
Tous les moulins pivot ont deux étages. Le premier étage, la bluterie*,est l’étage de réception de la farine. Le second étage abrite les meules et le mécanisme.
En 2000, il subsistait 36 édifices de ce type dans toute la France, dont 13 exemplaires en BeauceLe Moulin Pelard, à Bouville dans la Beauce, a vécu une histoire à rebondissements. Quatre générations de la famille Pelard s'y sont succédé durant un siècle et demi de meunerie. En 1941, le moulin cessa de tourner. Il fut légué à la commune lors du décès de son dernier meunier Léopold Pelard.
Tandis qu'un groupe de bénévoles, membres de l'Association régionale des amis des moulins, achevait sa rénovation, la foudre l'a pulvérisé en un instant en 1977.
Aussitôt remise à sa tâche, l'Association manquait de moyens pour mener à bien cette reconstruction.
Le Crédit Agricole Val de France et la Fondation du Crédit Agricole - Pays de France ont décidé de lui accorder une subvention en 1983, pour que le Moulin Pelard puisse témoigner du passé régional et de la ténacité de ses habitants. Restauré et remis au vent, il a retrouvé ses ailes en 1990 et fut inauguré en 1992
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Par chezmamielucette le 5 Février 2018 à 00:00
Marcel Marlier est né à Herseaux en 1930. Alors qu'il est encore aux études, il est repéré par la Procure de Namur, une petite maison d'édition qui lui demande d'illustrer des manuels pédagogiques. À la même période, il réalise également des dessins religieux pour le Catéchisme de Belgique.
Âgé de 21 ans, Marcel Marlier signe un contrat d'exclusivité chez Casterman. Il commence par illustrer des grands classiques de la littérature de jeunesse notamment les livres de la Comtesse de Ségur. Deux ans plus tard, il participe activement à la collection Farandole et donne vie à de nombreux récits animaliers.
En 1954, il débute sa collaboration avec Gilbert Delahaye pour les aventures de Martine. La série connaîtra un immense succès et s'enrichira de 60 titres. Plus de 100 millions de livres sont ainsi vendus dans le monde! Dans les années 70, Marcel Marlier réalise également une autre série de livres pour enfants "Jean-Lou et Sophie" dont il est à la fois l'auteur et l'illustrateur.
L'artiste décède en janvier 2011 à l'âge de 80 ans. L'annonce de sa mort provoque beaucoup d'émoi en Belgique mais aussi à l'étranger.
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Par chezmamielucette le 4 Février 2018 à 00:00
Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, « Paroles », il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.
Jacques Prévert naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 1900. Il y passe son enfance. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l’emmène souvent au théâtre et au cinéma. Suzanne, sa mère (née Catusse), l’initie à la lecture. Il s’ennuie à l’école, et dès 15 ans, après son certificat d’études, il la quitte. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. D’abord mobilisé en 1918, son service militaire se poursuit à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy avant d’être envoyé à Istanbul où il fera la connaissance de Marcel Duhamel.
En 1925, il participe au mouvement surréaliste, qui se regroupe au 54 de la rue du Château près de Montparnasse. C’est en fait un logement « collectif » où habitent Marcel Duhamel, Raymond Queneau et Yves Tanguy. C’est Prévert qui trouvera le terme de cadavre exquis pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. Prévert est toutefois trop indépendant d’esprit pour faire véritablement partie d’un groupe constitué, quel qu’il soit. Il supporte mal les exigences d’André Breton, et la rupture est consommée en 1930. En 1932, il écrit les textes pour le groupe « Octobre » et il participera aux Olympiades du théâtre à Moscou.
Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment « Drôle de drame », « Le Quai des brumes », « Le jour se lève », « Les Visiteurs du soir », « Les Enfants du paradis » et « Les Portes de la nuit » de Marcel Carné, « Le Crime de Monsieur Lange » de Jean Renoir .
Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d’abord « La Bergère et le Ramoneur » devenu « Le Roi et l’Oiseau », film d’animation de Paul Grimault en 1957,
puis en 1964, « Grand Claus et Petit Claus », autre conte d’Andersen, à la télévision, « Le Petit Claus et le Grand Claus » de son frère Pierre Prévert.
Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935 (À la belle étoile) : ses interprètes seront entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand. Son recueil « Paroles », publié en 1946, obtient un vif succès.
Il écrit des pièces de théâtre. Son anticléricalisme, parfois violent, est souvent occulté par le public, au profit de ses thèmes sur l’enfance et la nature.
Sa fille Michèle naît en 1946. Il épouse Janine Tricotet en 1947.
Le 12 octobre 1948, il tombe d’une porte-fenêtre, et reste plusieurs jours dans le coma.
Son domicile parisien est situé dans le quartier de Montmartre, au fond d’une petite impasse derrière le Moulin Rouge, sur le même palier que Boris Vian.
Son domicile secondaire est à Antibes, mais, à la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l’appartement des remparts et n’ayant pu obtenir le soutien du maire pour le garder, il doit quitter Antibes. Sur les conseils du décorateur Alexandre Trauner, il achète alors une maison en 1971 à Omonville-la-Petite, dans la Manche.
Le 11 avril 1977, il y meurt des suites d’un cancer du poumon, lui qui avait toujours la cigarette à la bouche. Il avait 77 ans.
Aux côtés de sa femme, de sa fille et d’Alexandre Trauner, il est enterré au cimetière d’Omonville-la-Petite, où l’on peut également y visiter sa maison.
Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète
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Par chezmamielucette le 3 Février 2018 à 00:00
Ingrédients
1/2 ananas
5 clémentines corses
3 oranges
1 grenadePour le sirop
20 cl d'eau
200 g de sucre de canne
Le jus d'une orange
1 cuillère à soupe de mélange d'épices
1 gousse de vanillePréparation
Découpez l'ananas en morceaux, détaillez les grains de grenade et les quartiers de clémentines et coupez les oranges en suprêmes (quartiers sans la peau).
Mettez le tout dans un saladier.
Pour le sirop, faites chauffer l'eau et le sucre dans une casserole avec le mélange d'épices et la gousse de vanille grattée. Laissez cuire le sirop pendant 4 minutes puis laissez refroidir. Filtrez le sirop puis mélangez-le avec le jus d'orange.
Versez sur la salade de fruits puis laissez reposer au frais au moins 1 heure.
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Par chezmamielucette le 2 Février 2018 à 00:00
Inconnue en Europe jusqu'à 1655, cette plante a été importée d'Amérique du Nord dans un jardin botanique de Blois.
Partant de là, elle a colonisé l'Europe entière, puisqu'on la rencontre à peu près partout, sauf en forêt et en prairie naturelle. Elle envahit les terrains et s'y installe en, les peuplant parfois de manière exclusive. Elle ne paie pas de mine avec ses tous petits capitules blanc sale et sa longue tige en forme de fuseau.
Bien que résineuse, la plante résiste curieusement aux feux d'herbes qui sont habituellement néfastes aux plantes annuelles.
Le nom officiel de la vergerette est "Erigeron" nom grec du séneçon et qui vient de "er", printemps, et de "géron", vieillard : c'est une allusion à la formation de plumets blancs sur les jeunes sujets sitôt les fleurs fanées.
Aux Etats-Unis et au Canada, ses pays d'origine, la vergerette est très appréciée pour ses vertus médicinales, anti-hémorragique et vermifuge, en France, c'est surtout pour des propriétés diurétiques que la plante est utilisée.HABITAT
- Europe, très commune , champs, terrains vagues, sables des berges, chemins, voies ferrées, jusqu'à 1 000 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,10 à 1 mètre. Annuelle
- Tige dressée unique, velue, très feuillée
- Feuilles allongées, étroites, velues-cillées, vert cendré
- Fleurs blanchâtres (juin-octobre) en longue panicule d'une multitude de très petits capitules, tubuleuses, plus jaune au centre, à courtes ligules blanchâtres sur le pourtour
- Akène à aigrette, sur un seul rangPARTIES UTILISEES
- Tige feuillée et fleurie, suc fraisCONSTITUANTS
- Tanin, résine, acide galique, huile essentiellePROPRIETES
- Anti-inflammatoire, diurétique
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Par chezmamielucette le 1 Février 2018 à 00:00
L'auberge créée par Marie-Jeanne (1839-1915) et Joseph Gloanec (1829-1906) ouvre ses portes en 1869 et héberge Gauguin, Bernard, Sérusier, Dow et plusieurs autres artistes pendant 24 ans.
En 1862, Jean-Baptiste Corot et quelques amis artistes séjournent sur la côte sud de la Bretagne, dans le secteur de Concarneau. Ils découvrent Pont-Aven. Les peintres anglais et américains tombent aussi amoureux de la région, et commencent à faire de la ville un refuge d'artistes. Il faudra attendre 1886 pour que Paul Gauguin découvre le lieu, suivant les conseils du peintre Armand Félix Marie Jobbé-Duval et du père Tanguy, qui fut son marchand de couleurs. Gauguin revient régulièrement et fait la connaissance d'Emile Bernard. Ensemble, ils adoptent de nouvelles techniques (le cloisonnisme et le synthétisme, notamment). De très nombreux peintres français les rejoignent, créant ainsi l'école de Pont-Aven
En 1886, Gauguin part loin de Paris où il suffoque, à la recherche de la pureté, de la sincérité. La Bretagne lui semble alors l’endroit idéal pour trouver l’inspiration. Elle offre, à moindres frais, au bout du chemin de fer, un dépaysement culturel (la langue, les costumes traditionnels, la ferveur catholique teintée de croyances populaires...).
Très vite, la petite ville de Pont-Aven en Finistère devient sous son influence l’un des centres artistiques les plus en pointe de France. Un groupe de jeunes gens se forme autour de lui : Paul Sérusier,
Émile Bernard…
Beaucoup de ces artistes sont à la recherche d’un nouveau souffle, d’une conception nouvelle de l’art. Les paysages du Finistère, les hommes qui y vivent et la lumière si particulière de la pointe de la Bretagne leur inspirent de grands aplats de couleurs vives, des contours et des formes simplifiés.
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Par chezmamielucette le 31 Janvier 2018 à 00:00
Il fait froid
L’hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée…
Ferme ta porte à l’aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c’est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l’homme plein d’envie ;
Doute du prêtre et de l’autel ;
Mais crois à l’amour, ô ma vie !Crois à l’amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l’amour, tison du foyer !
A l’amour, rayon des étoiles !Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l’indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s’éclaire de ce qui brûle.A ces démons d’inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine.La haine, c’est l’hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !Garde ton amour éternel.
L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !Victor Hugo
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