Le port de Bergen doit sa fortune à la pêche à la morue. C'est ici que le poisson frais arrivait des ports du nord de la Norvège, fumé, conservé dans de grands entrepôts, il était ensuite exporté dans toute l'Europe. Pendant au moins quatre siècles, cette activité fut la principale ressource du commerce norvégien.

 

 

Les origines du Bryggen, l'ancien quai qui s'étend sur la rive orientale du Vägen (la baie), sont étroitement liées à l'histoire de la ville, fondée par le roi Olav Kyrre vers 1070. Dès le XIIIe siècle, le quartier s'imposa comme le principal foyer de l'activité commerciale. Le long du quai, une trentaine d'entrepôts accueillait les marchandises qui arrivaient des iles Féroé, de Grande-Bretagne et des côtes de la mer Baltique.

 

En 1360, Bergen rejoignit Lübeck, Hambourg, Novgorod, Bruges et Londres au sein de la Ligue hanséatique.

 

 

Pendant quatre siècles, les marchands allemands exercèrent un pouvoir de monopole sur l'activité du port. Le nom du quartier n'est d'ailleurs qu'une forme abrégée de "Tykerbryggen" ou quai des Allemands. En échange de la morue, particulièrement demandée dans les pays catholiques, les Norvégiens recevaient des céréales, qui étaient rares sous ces latitudes, ainsi que des tissus, des céramiques, des verres et des vins du Rhin.
Le comptoir hanséatique de Bryggen abritait une communauté exclusivement masculine, dont les membres étaient tenus de ne pas fréquenter les femmes de l'endroit. Les épouses, fiancées et consolatrices de diverses natures ne débarquaient qu'au printemps et regagnaient leur patrie en automne.
Cette communauté, qui compta jusqu'à mille résidents allemands, était soumise à des règles propres. En premier lieu, il était interdit d'allumer des feux : les maisons-entrepots du Bryggen, à deux ou trois étages, étaient en effet construites entiérement en bois.

 

Les pièces d'habitation, qui occupaient les étages supérieurs, étaient surmontées de toits de planches couvertes de tuiles.
Les passages étroits qui réunissaient les maisons étaient eux mêmes revêtus de planches.

 

A l'arrière se tenaient les pièces communes, où les marchands se retrouvent à la fin de la journée de travail.
 Malgré la sévérité de ces réglements, le Bryggen fut réguliérement dévasté par des incendies, mais chaque fois, les maisons furent reconstruites de la même façon. Le besoin de reprendre rapidement l'activité commerciale empêchait sans doute d'en revoir la conception, de sorte que le plan d'urbanisme du quartier resta inchangé au fil des siècles.

 

Au début du XVIe siècle, au moment où les Etats se mirent à reprendre le contrôle de leur commerce, les comptoirs de la Hanse commencèrent à décliner.
En 1630, les marchands norvégiens rachetèrent les premiers entrepôts, un siècle plus tard, les Allemands n'en détenaient plus que neuf. Le 17 octobre 1754, le comptoir de Bergen passa définitivement aux Norégiens, qui en conservèrent néanmoins les réglements et qui continuèrent même à servir de la langue allemande dans leurs échanges.
Après 1850, néanmoins, la révolution industrielle gagna les côtes de la Scandinavie et précipita le déclin du commerce de la morue et des activités qui lui étaient associées. Le quartier du port se vida de ses marchands, et le 31 décembre 1899, le comptoir fut définitivement fermé. En 1910, les bâtiments méridionaux furent remplacés par des entrepôts en brique. En 1944, une explosion détruisit une grande partie des toits, et en 1955 un incendie réduisit en cendres la moitié des constructions qui avaient été conservées. Du quartier de marchands le plus ancien du monde, il ne reste aujourd'hui que 58 maisons, qui furent en partie reconstruites à l'identique et peintes dans une couleur rouge vif. Outre des restaurants et des galeries d'art, le quartier abrite le musée de la Ligue hanséatique.

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du Patrimoine Mondial de l'Unesco.

 

 

 

Peintre autodidacte, Manuel Rubalo a poursuivi avec une ténacité jamais démentie le feu sacré qui brûlait en lui. Combien de gestes mille fois répétés, combien d’interrogations et d’observations milles fois ressassées !

 

 

 Que d’étapes à franchir dans ce chemin hasardeux de la création où le talent peut s’avérer parfois n’être qu’un leurre sans un travail méthodique et approfondi. Après des années de persévérance et comme des fruits d’été mûris sous un soleil ardent, l’artiste récolte sa récompense pour nous la présenter avec une satisfaction heureuse.

 

 

Pas de subterfuge, ni d’évocation mystique, Manuel Rubalo est un peintre où la recherche du plaisir, transfiguré par la contemplation, apparaît comme seule motivation, comme seule vérité.

 

 

Dans une palette de tons toujours puissants et une énergie maîtrisée, la main guide le couteau sur la toile blanche. Sous les mélanges et les griffures, les teintes se composent et s’assemblent pour nous offrir des paysages de Provence ou de Bretagne, des voyages italiens évocateurs de souvenirs oubliés…

 

 

Les couleurs dominent chaque tableau. Elles sont une franchise intarissable, un élan de générosité. Il ne nous reste plus, dans un geste savamment posé, qu’à suspendre les toiles achevées, pour que nos maisons s’éclairent soudainement d’une nouvelle clarté empreinte de lumière et de bonheur.

Alain GAILLARD

 

 

 

« Il passa la nuit à prier Dieu »

      Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche », la demande avec certitude et sécurité… Cette chose unique, c’est la seule vie véritable et bienheureuse : contempler la bonté de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour cela seul que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui l’obtiendra aura tout ce qu’il veut, et ne pourra plus rien désirer qui ne convient pas.

 

      Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons. Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir »; nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie et que dans sa lumière nous verrons la lumière ». Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.

 

      Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre », lorsque nous la demandons dans la prière, « nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut ». En effet, comment savoir demander quelque chose qui dépasse notre compréhension ?… L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables ».

 

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

 

 

Soupe de citrouille au lait de coco
 (pour 4 personnes)

 

 Ingrédients :
-   2 kg de citrouille
-   350 g de châtaignes
-   2 grosses pommes de terre
-   20 cl de lait de coco
-   20 cl de crème fraîche
-   2 gousses d’ail
-   1 oignon
-   Noix de muscade
-   Ciboulette
-   Persil
-   Poivre

 

 

Préparation :

-   Coupez la citrouille en tranches puis enlevez les graines et les membranes
-   Lavez les pommes de terre à l’eau claire, épluchez-les et coupez-les en gros dés
-   Coupez chaque tranche de citrouille en gros dés
-   Dans une casserole, faites revenir les dés de légume dans le lait de coco
-   Ajoutez l’ail, l’oignon, la noix de muscade, le poivre
-   Epluchez les châtaignes puis faites-les cuire 30 minutes dans une casserole d’eau bouillante
-   Une fois les châtaignes cuites, retirez la pellicule
-   Dans un mixer, incorporez tous les ingrédients
-   Ajoutez de la crème fraîche pour plus d’onctuosité
-   Ciselez un peu de persil et de ciboulette et décorez votre soupe !

 

 

 

 

La citrouille est un des premiers légumes rapportés du Nouveau Monde,  originaire d'Amérique Centrale, elle gagna l'Europe au XVIe siècle de la même façon que son proche parent, le potiron,
"Cucurbita maxima duch".

 

 

Aqueuse, très pauvre en protides et en lipides, peu sucrée, sa chair n'a qu'une faible valeur nutritive, elle renferme cependant les vitamines A et C, des enzymes et de nombreux oligo-éléments.

 

 

Assez agréable au palais, très digestible, la citrouille, bien cuite, en purée ou en potage, convient aux estomacs les plus sensibles, mais n'excite guère l'appétit : un peu de thym et de menthe fraîche relèvent son goût fade. Le potiron est un peu plus nutritif.

 

 

Les graines, toxiques pour les vers plats tels que le ténias et pour les ascaris, sont inoffensives pour l'homme.

 

PROPRIETES : adoucissante, laxative, sédative, vermifuge.

 

 

 

Issu du département de Seine-et-Oise, ce jeune département d'Ile-de-France tire son nom d'un affluent de la Seine, qui naît de l'union de deux cours d'eau prenant source dans la forêt d'Orléans : l'Œuf et la Rimarde. Il s'étend des anciennes terres beauceronnes et gâtinaises du nord de l'Orléanais au sud, à la vallée de la Seine au nord-est. A l'ouest, Dourdan est l'ancienne capitale de l'Hurepoix. Jusqu'en 1971 Corbeil-Essonnes abrita les services de la préfecture avant leur transfert à Evry, ville nouvelle crée à partir d'Evry-Petit-Bourg. Au nord-ouest, le plateau de Saclay dominant l'Yvette est devenu un pôle majeur de la recherche française.

 

 

- LES CORBEILLARDS -

Au Moyen-Age, des bateaux à fond plat appelés "corbeillards" faisaient la navette entre Paris et Corbeil pour apporter des matériaux de construction et des denrées notamment la farine produite au moulin du roi, ancêtre des grands moulins de Corbeil qui produisent 1 800 tonnes de farine par jour pour les boulangers parisiens. Lors de la grande épidémie de peste du XIVe siècle, ces bateaux servirent à évacuer les morts. Le terme resta attaché aux véhicules funéraires, le "e" en moins.

 

 

- LE BERCEAU DE L'AVIATION -

 

En 1909, Port-Aviation devient le premier aérodrome au monde sur la commune de Viry-Chatillon.

 

 

L'année suivante, après y avoir préparé sa traversée de la Manche, Blériot installe sur l'aérodrome d'Etampes-Mondésir, une école d'aviation.

 

 

C'est aussi à Etampes que naquit la Patrouille de France d'abord nommée Patrouille d'Etampes.

 

 

En 1772 l'abbé Desforges, déjà connu pour avoir été arrêté pour avoir prôné le mariage des prêtres s'était élancé du haut de la tour Guinette à Etampes avec son char volant, mais le miracle n'avait pas eu lieu.....

 

 

- UNE ECOLE POUR PREPARER LA REVOLUTION RUSSE -

 

En mai 1911, Longjumeau vit débarquer Lénine, exilé en France après la révolution ratée de 1905. Lassé de la vie parisienne, il préfère s'installé à Longjumeau qui n'est qu'une toute petite ville. Durant l'été, il y accueillit de futurs cadres de la révolution d'Octobre 1917, pour les former aux questions de philosophie ou d'économie politique, par des professeurs venus de Paris ou par lui-même.

 

 

- LA PYRAMIDE DE JUVISY-SUR-ORGE -

 

Né en 1620, Jean Picard est un astronome connu pour la précision de son calcul du rayon terrestre. Il utilisa la technique de triangulation en prenant pour référence la route de Paris à Fontainebleau, alors parfaitement rectiligne entre Villejuif et Juvisy et parallèle au méridien. Ses mesures lui ont fait définir un rayon terrestre de 6 372 km, le rayon équatorial actuellement mesuré étant de 6 378 km. Un monument pyramidal élevé en 1740 à Juvisy rappelle cet événement.

 

 

-EVRY ET SES LIEUX DE CULTE -

 

Construite entre 1992 et 1995 en brique et sur un plan en cercle plutôt qu'en croix latine, la cathédrale de la Résurrection d'Evry est la seule cathédrale bâtie en France au XXe siècle.

 

La mosquée d'Evry ouverte quelques mois plus tôt est, elle , la plus grande de France,

 

et les bouddhistes peuvent quant à eux se rendre dans la pagode Khani-Anh, la plus grande d'Europe.

 

 

Texte extrait du livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite.

 

 

 

Sommeil

 

La Provence assoupie sous un froid soleil jaune
 Semble en hibernation, et ses couleurs d’automne
 Sont aussi délavées qu’au Nord embarbouillé.
 Son ciel ennuagé paraît ensommeillé,

Penché tout de guingois sur la campagne aixoise ;
 Mais y flottent encor quelques reflets turquoise
 Oubliés par l’été désertant la Provence.
 Micocouliers tout nus, oliviers en dormance

Attendent le printemps… Quant à la La Belle au Bois,
 Elle rêve en dormant d’un Prince en grand arroi
 Qui ne saurait venir que lorsque s’émerveille
 L’éclatante chanson du Midi qui s’éveille.

Mais la Provence a froid, et il est bien trop tôt,
 Au creux gris des cités, au flanc de ses coteaux,
 Pour songer à couver de tendres amourettes.
 L’hiver gris qui s’en vient n’a point le rire en tête !

Pour le moment tout dort et tout est suspendu…
La garrigue est fanée ; le ciel s’y est pendu
 Aux fourches argentées des immuables chênes
 Si tristes en hiver. Et parfois s’y déchaînent

Les longs tourbillons noirs d’un mistral affolé.
 N’y reste plus que l’ombre d’oiseaux envolés
 Vers un Sud plus clément. La Provence engourdie
 Vient juste d’amorcer une sieste infinie…

Vette de Fonclare

 

 

 

Si l'Europe s'octroie la part du lion, nous ne devons cependant pas oublier les autres continents.
L'Asie en particulier, dont l'étendue gigantesque a permis le développement des civilisations, des cultures et des religions les plus diverses, est ici représentée par le merveilleux héritage de l'architecture islamique, qu'incarnent les villes comme Damas, Ispahan, et Istambul, qui fut pendant des siècles  - et est encore -  la charnière entre l'Orient et l'Occident,

 

 

de même que l'art de deux empires, la Chine et le Japon, dont les traditions et l'histoire ne sont pasmoins denses et complexes que celles de l'Europe.

 

Quant à  l'héritage de l'Afrique et des Amériques il consiste principalement en une architecture qui reflète l'influence de l'Islam dans la zone méditerranéenne et les conquêtes européennes dans le Nouveau Monde.
Il existe cependant de nombreuses exceptions, comme  le pueblo de Taos, une ancienne installation des populations indiennes du Nouveau Mexique,

 

 

les falaises de Bandiagara, dans le pays Dogon, au Mali,

 

 

ou la ville impériale de Fasil Ghebbi, sur le site de Gondar en Ethiopie.

 

 

Le patrimoine artistique et architectural rassemblé sous l'égide de l'Unesco ne peut être considéré comme un simple inventaire de sites et de monuments. C'est en fait un outil précieux pour retracer, pas à pas, les étapes qui ont jalonné le développement de la civilisation humaine à travers son histoire, et qui nous permet d'embrasser d'un même regard l'évolution de toutes les cultures....

 

 

Une vue du Centre historique du Caire, où l'on reconnaît les hauts minarets de la mosquée du Sultan Hasan, construite au XIIe siècle et la mosquée Rifai, achevée en 1911.

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.

 

 

L'autre jour nous sommes allés rendre visite à une jeune fille qui a son cheval en pension dans ce centre....

 

Le centre est situé dans une pinède en relief accidenté aux environs de Mougins...
Les chevaux sont parqués dans des enclos avec des petites cabanes en bois qui leur servent d'abri..

 

Pendant notre promenade nous avons rencontrés les deux chiens qui gardent le centre.

 

Il y a deux clairières aménagées pour monter les chevaux..

 

La promenade est finie !.....

 

 

 

Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.

 

 

Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.

 

 

Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.

 

 

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »